de : Mathius Shadow-Sky à : "Antoine Petit (président-directeur général du CNRS)" , "Jérôme Guilbert (direction de la communication CNRS)" , "Christine Noiville (comité d'éthique CNRS)" , "Pascale Beyma (médiatrice CNRS)" , "Joël Moret-Bailly (référent déontologue CNRS)" , "Rémy Mosseri (référent intégrité scientifique CNRS)" , "Thierry Dauxois (directeur de l'institut de physique du CNRS)" , "Alain Couret (direction du CEMES)" , "Christian Joachim (direction CEMES)" , "Guy Molénat (chargé de la communication CEMES)" , "Jean-Luc Moudenc (maire de Toulouse)" , Carole Delga (présidente de Région Occitanie) , Sébastien Vincini (président du conseil départemental de la Haute-Garonne) , , "Laurent Avizou (musicien des Guitares Volantes)" , "Michaël Cohen (journaliste)" , sujet : Re: La Boule de Rangueil du CNRS à Toulouse : problème de communication spatiale et musicale ? 3e lettre publique. Avertissement : Ne vous froissez pas ou passez outre le ton de la lettre. Comprenez, ma musique est censurée de l'espace public depuis 43 ans, toute une carrière. Cette dernière censure même si elle relève de l'incompétence, je la reçois à 62 ans comme une agression, et +, amplifiée par le silence de ses censeurs. La censure publique perpétuelle de ma musique m'a forgé un caractère : celui de l'agacement : « ça m'énerve » de constater : la dégradation de la sympathie au profit de l'hypocrisie, la dégradation de l'intelligence au profit de l'ignorance avec la violence qui enrobe le tout pour conserver une autorité usurpée. Parlons « d'homme à homme » franchement pour résoudre le problème de la censure de la musique originale des compositeurs vivants. Ici. Maintenant. Même si vous croyez que la musique ne vous concerne pas, parce que vous avez vos propres problèmes à résoudre, cette affaire peut résoudre le problème de la Boule de Rangueil qui nous concerne tous. Voire +. 19 juin - 10 juillet - 5 septembre 2023 3e lettre publique franche sans offense au directoire du CNRS et aux politiques locaux à propos de la censure de la musique spatiale orchestrale dans et pour la Boule de Rangueil à Toulouse et bien sûr aux auteurs de la censure : la direction anonyme du CEMES. Appel à entente = Appel à entendre raison : Avons nous compris mesdames messieurs du CNRS, politiciennes et politiciens, par votre silence insistant, que vous nous confirmez que l'épanouissement de la musique et son effet direct l'épanouissement de l'intelligence ne vous concerne pas ? Est-ce un refus catégorique ou une absence de volonté ou de capacité à résoudre une mésentente bénigne ? Sachant que ce type de censure est accumulée par l'institution politique depuis + de 40 ans. Est-ce encore une preuve de l'hostilité que l'institution propage et diffuse contre le savoir des arts et de la musique ? Dans le cas contraire, sans mutisme des liens devraient être créés. Et en général les êtres humains formant nos sociétés devraient épanouis et non incultes et agis par la crainte. La censure de la musique savante originale inventive (on doit préciser, tellement le pillage et le plagiat sont honorés), et + l'aventure spatiale de la musique, pourquoi provoque-t-elle une réaction de peur sociale ? Est-ce une réaction crue de défense ? Mais contre quoi ou contre qui ? Contre ma personne compositrice ? Contre l’œuvre orchestrale spatiale ? À Toulouse, ville de l'espace ? Interdire en quoi ça enchante ? Interdire réjouit le pouvoir mais n'épanouit pas. Interdire témoigne de la peur artificielle maîtresse. La peur dominante généralisée dégrade le savoir : le bon sens n'autodétruit pas. Relevons que la censure du monde scientifique envers la musique savante spatiale est inattendue ! Prouve-t-elle la décadence de son milieu ? La hiérarchisation et son institution est-elle dominée par la volonté de son financeur unique commanditaire ? Si le savoir est hiérarchisé, et + politisé, il se transforme inévitablement en mensonge. Le monde scientifique agit-il de pair avec l'hypocrisie politique ? Toute science, pour savoir, ne peut pas être soumise à la politique. Les exemples historiques illustrent à foison ce mariage forcé qui corrompt le savoir. Une science soumise ne peut que cultiver l'ignorance. Accepter ce contrat, c'est vivre l'abdication dans sa contradiction en se persuadant « servir la société » ; pour atténuer le mensonge du chantage ? Les 1ères universités au XIe siècle ont été fondées par nécessité d'indépendance du pouvoir politique qui inclut le religieux, source connue de tarissement du savoir, par la doctrine et le dogmatisme. Tout humain sait que les êtres intelligents ne se gouvernent pas, qu'aucune domination ne peut gouverner des êtres intelligents (la rencontre entre le philosophe Diogène de Sinope et Alexandre le Grand, qui lui fait de l'ombre, est parlante). S'emparer du savoir et des arts pour empêcher leur épanouissement est une volonté politique pour dégrader l'intelligence de l'espèce humaine. Pourquoi vouloir dégrader l'intelligence humaine ? Une intelligence dégradée en crainte et ignorance se laisse gouverner par un maître, le contraire ne se peut pas. Le savoir existe par la sagesse. La sagesse s'obtient par laisser couler ses frustrations. La musique, celle qui crée pas celle qui imitée sert de signal de reconnaissance d'obéissance publique, interdite d'espace public par la « politique culturelle », conforte la raison de la médiocratie actuelle. Médiocratie cultivée et voulue par la peur et l'ignorance qui les gouverne tous, tout en s'abdiquant à nier la honte et l'humiliation qu'elle provoque. Les êtres humains civilisés apeurés hébétés et déraisonnés subissent leur guerre perpétuelle pour s'interdire à épanouir leur intelligence par la musique, les arts et la philosophie. Les vraies sciences ne se font pas croire développer le savoir par la doctrine, encore moins par le dogme. Toute cette hostilité globalisée pour vouloir quoi ? Croire vivre « le meilleur des mondes » dans l'ordre, la violence et la peur ? Vivre soumis par la peur empêche le bon sens à pouvoir conduire sa vie. Savoir indispensable à l'entente humaine qui aujourd'hui se complait dans l'ignorance, la peur, la vulgarité et l'hostilité. Notre entente représente le petit pas d'une volonté d'une amorce qui renversera la dégénérescence de l'espèce (à atténuer la peur artificielle par le courage). L'exemple d'une entente possible d'antinomies. Cette évidence semble est-elle absente des consciences gouvernantes pour perpétuer la censure des arts originaux des artistes vivants ? Pourquoi vouloir se perdre à vouloir croire gagner une guerre perdue d'avance contre la raison majeure de l'existence de l'humanité ? Ça su. Retentons Mesdames Messieurs de trouver une solution d'entente qui nous plaise : qui est du rôle de la musique : s'entendre * : L'absence d'argument raisonnable pour interdire la musique spatiale orchestrale, avec de l'étude acoustique spatiale, avec la pose de variants : objets modifiant l'acoustique architecturale de la Boule de Rangueil, par la direction (anonyme) du CEMES qui ne se sert plus du bâtiment depuis + de 30 ans, on se demande ce que cette direction redoute ? Ou de quoi a-t-elle peur ? pour refuser une rencontre une discussion en tête-à-tête, une entente conviviale pour trouver ensemble une solution. Est-ce un excès de mépris envers les compositeurs de musique savante ? Ou a-t-elle peur d'être obligée de gérer des complications supplémentaires, refusées d'avance ? Ou la musique savante orchestrale spatiale ne la concerne pas ? On peut le comprendre : sur son territoire de recherche des objets nanotechnologiques. Musique et nanotechnologie ont quoi de commun ? La recherche nanotechnologique n'a-t-elle rien de musical ? Savez-vous ce qui est anti-musical ? Nous savons que le bâtiment de la Boule est un poids financier supplémentaire pour le CEMES. Le coût de son entretien. Nous comprenons que les Cemesiens et les Cemesiennes doivent se sentir submergés de problèmes à résoudre. Qu'ils elles considèrent la création musicale originale savante et + spatiale et orchestrale comme un problème supplémentaire inacceptable dans le contexte du harassement économique que le CEMES subit comme toutes les autres instituions. C'est pour cette raison que je fais appel aux politiciens et politiciennes locaux afin de partager les solutions et les frais du symbole spatial que représente La Boule de Rangueil à Toulouse. Jusqu'à détacher la charge de La Boule de Rangueil par le CEMES qui doit se négocier avec la direction du CNRS propriétaire du lieu. Il existe une entrée indépendante pour accéder à la Boule de Rangueil par le canal du Midi. La surcharge coûteuse de l'entretien de la Boule de Rangueil, inutile au CEMES, peut être détachée du CEMES, pour s'attacher à Toulouse Métropole contenue dans le Département contenu dans la Région. C'est pour cette raison que j'appelle à une résolution conjointe avec le maire, la présidente de Région et le président du Département et le directoire du CNRS propriétaire du lieu et la direction du CEMES. Ce bâtiment représente le symbole de ce que Toulouse représente : la ville européenne de l'espace. Vous savez que je suis le seul compositeur vivant qui développe depuis + de 40 ans la musique polytrajectophonique instrumentale et orchestrale (et + initiateur de la polyscalairité). À Toulouse, les partenaires existent pour renforcer l'image spatiale que la ville représente : Airbus, le CNES **, et toutes les filiales (telle les ballons stratosphériques CNIM Air Space qui serviront à maintenir les sources sonores dans le ciel, les haut-parleurs dans l'espace à 30 mètres du sol, voire +. Malheureusement nous percevons très bien l'industrie de l'armement qui se dissimule derrière. CNIM Air Space a été racheté par le groupe Hemeria qui favorise l'armement et se réjouit d'être le « partenaire des grands donneurs d'ordre » (sic). Travailler à se surarmer à la conquête spatiale (= conquérir pour envahir pour piller. Objectif qui ne change pas depuis Alexandre) sont concentrées à Toulouse, plutôt Blagnac. Toulouse Métropole profite des impôts des entreprises européennes installées à Blagnac. C'est su. Le vrai compromis dans cette affaire est de joindre la musique qui par sa nature est le contraire de la guerre [lire « à quoi sert la musique » à http://centrebombe.org/livre/-1.01.html]. Comment marier la paix que présente la musique à l'industrie de la guerre que représente l'industrie et la recherche toulousaine ? La mauvaise réputation de Toulouse connue en tant que « capitale de l'armement français » qui tente par tous les moyens de donner une image de la ville « la + agréable à vivre de France » (sic) [on se demande combien le magazine GEO est payé pour régulièrement éditer un éloge] n'est malheureusement pas la réalité connue des résidents toulousains. Toulouse concentre toute l'hostilité humaine technologique du pays. Est-ce pour cette raison que les Toulousains, fatigués de violence, ne veulent rien voir ni entendre ni comprendre de « leurs ennemis » (sic) : les arts, la musique et la philosophie ? L'ignorance publique à Toulouse atteint des sommets. Où le manque de curiosité cultive cette ignorance générale. Manque de curiosité gouvernée par la peur de savoir ? Comment expliquer la franche hostilité des Toulousains envers les arts et la musique originale des artistes vivants ? 1. à fermer tous les lieux de concert, 2. à assourdir l'entente publique par des animations grossières bruyantes dans l'espace public, 3. à empêcher l'indépendance de l'art, 4. à refuser de faire de Toulouse une ville d'art (ma proposition de 2017 au maire est aussi restée sans réponse), 5. à favoriser l'opérette pour interdire les opéras des compositeurs vivants originaux, 6. à refuser systématiquement le financement des œuvres des artistes originaux, 7. à ne pas savoir ou vouloir distinguer un artiste de talent d'un artisan, 8. à financer l'amateurisme au détriment des créations originales d'artistes, 9. etc., il y en a tellement. Pourquoi depuis 42 ans la nouvelle génération des compositeurs est-elle tant crainte par être attaquée politiquement en permanence pour censurer leur musique symphonique dans l'espace public ? Les nombreuses tentatives d'entente des artistes avec les politiciens pour la création musicale spatiale dans l'espace public ont échoué. La surprise a été la censure de la musique spatiale du quatuor Les Guitares Volantes dans le parc de Tempelhof par les écologistes berlinois en 2019 [http://centrebombe.org/livre/guitares.volantes.html]. Nous avons compris que l'espace public est une propriété politique privée à péages. La peur, l'effroi qu'exprime les politiques envers la musique savante vivante originale, pour tant l'interdire, signifierait que la musique savante relève d'une menace ? En quoi la musique savante originale est-elle une menace sociale ? Comparée aux guerres virales ? Nous savons que la musique et toutes les démarches des compositeurs originaux du XXe siècle sont le contraire de ce que les politiques cultivent et propagent depuis les lâchages de la bombe atomique. Suivi des virus (croyant réduire la population en éliminant les indésirables, sic). Voire avant, depuis les gaz de la 1ère guerre mondiale. Tout ça n'a pas suffi ni réussi à démontrer l'absurdité de la volonté de s'entre-nuire par la guerre permanente à dévaster son contexte vital, sachant que là au XXIe siècle, nous approchons un point limite. Le choix de l'autodestruction ou le choix du développement de son intelligence. Nous savons que la frustration est prête à sacrifier l'espèce entière. Telle « la politique de la terre brûlée » imposée par la frustration du caprice gâté cru vaincu et de la docilité des désoeuvrés qui emporte le monde dans leur dégénérescence. On peut alors comprendre la franche hostilité politique envers les arts, la philosophie et la musique savante avec ses compositeurs vivants qui travaillent à réinventer et développer la musique, et +, à développer la musique spatiale ***. Les étudiants me citent : « L'introduction de l'espace dans la musique, dans son écriture pour le concert(ation), est un bond pour l'intelligence de l'humanité. » Extrait du livre : Dans le ciel, le bruit de l'ombre [http://centrebombe.org/dansleciel,lebruitdel'ombre.html]. Nous savons qu'à persévérer dans cette voie : la vie humaine, gouvernée par la peur et l'ignorance, est un péril pour l'espèce entière. Si la musique est tant censurée, c'est que son contraire, la guerre est abusivement favorisée. La guerre a peur de la musique. Les prochaines guerres, toujours provoquées par les apeurés gouvernants, seront-elles nanotechnologiques pour ne plus pouvoir identifier l'agresseur ? Nous savons que le budget national pour la recherche scientifique musicale et artistique est minimisé et en réduction continu (j'en fus témoin quand je travaillais, sans salaire, à l'institut de recherche et de coordination acoustique musique à Paris de 1980 à 1984 et avant à l'université Paris VIII). Ni financer aucune de mes œuvres. Alors que le budget national de la paix représenté par les arts la musique et la philosophie devrait être en équilibre égal avec « l'industrie de la peur et de la dévastation » (sic). Cet état de fait montre la dégénérescence manifeste des états d'esprit gouvernés par la peur (la violence est le résultat de la peur excessive) qui entrainent l'espèce humaine dans son désastre. La musique vivante savante, et + spatiale sert aussi à éviter ce désastre. L'intensification de la violence grâce aux nouveaux « jouets technologiques de destruction de la vie » est, à penser, une volonté suicidaire de ses joueurs. Comment croire s'épargner d'une dévastation générale ? Comme si, le pouvoir politique armé à nuire donne à ses commandeurs une jouissance payée par le budget national : des milliers de milliards d'euros pour le suicide de l'espèce ? Donc, j'insiste. Pour l'entente qui pour moi aussi me fait mal. Car équilibrer la paix dans la guerre est un compromis difficilement acceptable pour un artiste intègre. Mathius Shadow-Sky 07 83 07 84 21 http://centrebombe.org http://centrebombe.org/livre/2023-2024.html Notes * - Pourquoi la musique est essentielle à l'humanité ? - On pose la question parce que tout le monde a oublié. - D'abord, parce que pour exister, la musique ne peut être soumise à aucune domination. - La musique ne s'invente plus quand l'artiste est soumis gouverné par la peur. - La peur fait de l'artiste un artisan. - Les tentatives politiques de soumissions des arts et de la musique sont permanentes depuis son institution. - Le pouvoir politique est dominé par la peur et l'ignorance et s'en nourrit pour exister. - Le dernier exemple parmi tant d'autres qui nous concerne ici est aussi celui que nous vivons : la dégénérescence du monde médiatisé de la musique - (des humains qui s'effraient de l'inconnu des différences et des diversités). - Cette démarche musicale de « retour dans le passé » à recopier la musique du XIXe siècle au XXIe siècle est guidée aussi par la peur. - Et c'est une imposition économique politique. - Elle est apparue à la fin des années 70 du XXe siècle, en réaction à l'inventivité débordante des artistes avant-gardes du XXe siècle libérés dans l'espace public. - Musiques qui par leurs audaces et leurs diversités donnaient à comprendre « la nécessité politique » (sic) telle qu'elle se présente en force être une inutilité, voire une nuisance pour l'espèce humaine et les autres. - Si la création de la musique est tant attaquée par la politique (incluant les institutions religieuses) depuis des millénaires, c'est que tout être frustré voulant dominer pour asservir l'humanité sait que la musique est l'amie de la liberté. - Sans liberté pas de création artistique ni musicale ni poétique. Absentes de l'espace public. - Ce qui est pris pour de l'art depuis la guerre culturelle 1981-2021 est en vérité de l'artisanat : où le faux art, la fausse musique servent de décors de diversion animatoire, qui piège par le chantage de la frustration des êtres humains impuissants à pouvoir vouloir savoir créer. - Nous avons compris que la guerre politique majeure est l'anéantissement des arts. - Et Toulouse comme toutes les grandes villes perpétue cette guerre contre les arts et la musique. - Si la musique existe, la liberté de vivre libre existe. - Vivre ensemble libre rend la domination politique et toutes ses hiérarchies avec le viol obsolètes. - La musique est essentielle à l'humanité, car elle reflète son équilibre et son déséquilibre. ** le budget du CNES pour l'art et la musique est parlant : 10 000 € par an pour l'art contre + de 3,5 milliards par an pour l'armement. *** Le savez-vous ? La musique spatiale trajectorielle est née en 1958. Marquée par 3 grands compositeurs du XXe siècle : l'Allemand Karlheinz Stockhausen, le Grec francisé Iannis Xenakis et le français Pierre Henry, morts aujourd'hui. Quel est le compositeur majeur de musique spatiale au XXIe siècle ? Et on se demande : les vrais compositeurs intègres existeront-ils encore au XXIIe siècle ?