Finances Publiques en France pour 2026 Budget général : 600 milliards d'euros 613 009 460 112 € 588 258 885 886 € Ministères et intitulés Finances Autorisées Finances Créditées . Comptes publics (Administration et coût de l'État) 164 290 863 223 163 834 998 812 (dont 122 millions pour la présidence) . Agriculture, agro-alimentaire et souveraineté alimentaire 6 101 629 216 6 148 665 620 . Aménagement du territoire et décentralisation 4 696 631 020 5 288 514 546 . Armées 94 880 994 945 68 535 371 673 (dont 47 milliards pour l'armement) . Culture 4 444 217 992 4 438 039 970 (dont 1 milliard pour la création et 1 milliard pour le patrimoine) (presse et médias avec les éditeurs sont financés à 700 millions) (transmission du savoir 700 millions) (« Soutien aux politiques du ministère de la Culture » [? propagande ?] 870 millions) . Économie pour la souveraineté industrielle, énergétique et numérique 77 876 051 886 77 362 978 480 (dont 8 milliards pour EDF) (dont 661 millions pour la dette de la SNCF reprise par l'État) . Éducation nationale 87 889 381 105 87 929 172 056 (dont 40 milliards pour le 2d degré = lycée, 27 milliards pour le 1er = collège, 29 milliards pour l'enseignement supérieur) (« vie de l'élève » 8 milliards, « vie de l'étudiant » 3 milliards) . Enseignement supérieur, recherche et espace 29 278 603 065 28 869 204 861 (dont université et recherche 15 milliards) (recherche spatiale 1,8 milliard, sachant que le CNES dispose d'un budget de 3,5 milliards) . Europe et affaires étrangères 6 426 099 173 5 737 354 301 (dont « action de la France dans le monde » 2 milliards) (Français à l'étranger 153 millions) (fonds de solidarité pour les pays pauvres 3 milliards) (diplomatie 600 millions) . Santé et familles 17 931 537 702 17 937 418 372 (dont 16 milliards pour les personnes handicapées) (242 millions pour la Sécu, sic) . Intérieur 33 851 247 290 33 225 002 412 (dont 11 milliards pour la gendarmerie et 14 milliards pour la police) . Justice 12 677 796 907 13 054 866 088 (dont 5 milliards pour les prisons) . Outre-mer (condition de vie et emploi) 2 909 644 695 2 826 970 646 . Services du Premier ministre 2 566 315 522 7 678 791 615 (dont 3,7 milliards pour « investissements stratégiques » [?]) (persécutions antisémites 78 millions) (égalité entre les femmes et les hommes 95 millions) (232 millions pour la recherche) (1,3 milliard pour l'innovation de l'écosystème) . Sports, jeunesse et vie associative 1 595 267 308 1 235 856 750 (dont 560 millions pour le sport) (400 millions autorisés pour les JO d'hiver 2030 et 54 millions crédités) . Transition écologique, 7 939 299 181 6 869 054 232 biodiversité et « négociations internationales sur le climat et la nature » (sic) (dont 1,8 milliard pour les marins) (2 milliards pour les « risques » [= dégâts naturels ?]) . Transports (infrastructures et services) 5 930 000 000 4 635 813 380 . Travail et solidarités 29 975 963 882 30 771 040 710 (dont 14 milliards pour France Travail et 13 milliards pour la CAF) . Ville et logement 21 747 916 000 21 879 771 362 (dont 16 milliards pour aide accès au logement et 2 milliards pour l'amélioration de l'habitat, 3 milliards pour l'hébergement et 651 millions pour la politique de la ville) Ce budget de l'État 2026 est intéressant pour comprendre comment les politiciens valorisent ce qu'il y a à financer par les impôts. D'abord l'existence de sa souveraineté avec 164 milliards, puis l'armée financée avec 94 milliards (avec 47 milliards pour l'armement), puis l'école avec 88 milliards et 29 milliards pour l'enseignement supérieur (qui à eux 2, dépasse le budget de l'armée). Avec les 77 milliards du ministère de l'Économie, on constate une attribution de 8 milliards à EDF (?) et 661 millions pour rembourser les dettes de la SNCF. Le budget du ministère de l'Intérieur de 33 milliards paye essentiellement les gendarmes avec 11 milliards et les policiers avec 14 milliards. 30 milliards pour le ministère du Travail avec 14 milliards pour France Travail (chômage) et 13 milliards pour la CAF (aide aux familles pauvres). Sur 22 milliards pour le logement et la ville, il y a 650 millions pour les villes de France, le reste pour « l'accès au logement » (?). Pour la santé, presque l'intégralité du budget de 18 milliards est pour le handicap : 16 milliards. à faire un classement par préférence de financement dans notre pays, on a : 01. Administration de l'État 164 milliards 02. Armées 94 milliards 03. Éducation nationale 88 milliards 04. Économie pour la souveraineté industrielle, énergétique et numérique 77 milliards (dont 8 milliards pour EDF) 05. Intérieur 33 milliards (dont gendarmerie 11 milliards et la police 14 milliards) 06. Travail 30 milliards (dont France Travail 14 milliards et CAF 13 milliards) 07. Enseignement supérieur, recherche (et espace ?) 29 milliards 08. Ville et logement 21 milliards 09. Santé et familles 18 milliards 10. Justice 13 milliards (dont 5 milliards pour les prisons) Justice + Intérieur = 46 milliards 11. Services (?) du Premier ministre 7,6 milliards (crédités. 2,5 autorisés)(78 millions pour persécutions antisémites) 12. Transition écologique 7 milliards (dont 1,8 milliard pour les marins) 13. Affaires étrangères 6 milliards 14. Agriculture 6 milliards 15. Aménagement du territoire 5 milliards 16. Transports (infrastructures et services) 5 milliards 17. Culture 4 milliards (dont 1 milliard pour la création et 1 milliard pour le patrimoine) 18. Outre-mer (condition de vie et emploi) 3 milliards 19. Sports, jeunesse et vie associative 1,5 milliard (dont 560 millions pour le sport) En 2025, l'État coûte aux citoyens français 164 milliards d'euros, c'est-à-dire que chacun des 66 688 720 habitants de ce pays paye 2463,55 € par an, ou 205 € par mois, pour que l'État existe. Pour l'intégralité du budget de ce pays de 600 milliards d'euros, la participation financière par habitant est de 9192 € par an, soit : 766 € par mois. La répartition de l’impôt suivant le revenu (de 500 à 20 000 € par mois, et + ? IF ?). La souveraineté économique est en 4e position d'importance après l'armée et l'éducation. Notons que le projet politique de l'éducation civile, puis militaire du citoyen, pour faire de l'enfant un soldat, date de Jean Jaures. Obligation abrogée dans les années 80. La police (avec la gendarmerie) totalise un coût de 25 milliards, coût du « maintien de l'ordre » (= de l'obéissance) [budget qui ne devrait pas être dans celui de l'Administration ? ou qui s'additionne à celui de l'Administration qui passe de 164 milliards à 189 milliards pour l'existence de l'État, alors que le chômage et les allocations familiales totalisent 27 milliards. La recherche dans l'enseignement universitaire, bien moindre que le budget de l'école (il y a + d'écoliers que d'étudiants) avec 29 milliards, est supérieur à « l'accès au logement » (construction/destruction d'habitations à loyer modéré) avec 21 milliards. Les 10 premiers ministères ont un budget supérieur à 10 milliards d'euros, puis ceux en dessous, mais ce qui surprend ce sont « les services du Premier ministre » avec 7,6 milliards d'euros, le budget qui ne rentre pas dans le compte public de l'État, comme pour la présidence qui a besoin de 122 millions d'euros pour entretenir sa souveraineté. Sachant que l'autorisation du budget du Premier ministre ne devrait pas dépasser 2,5 milliards d'euros. Les 8 ministères suivants représentent les parents pauvres de la politique nationale en 2026. La surprise est le sport au dernier rang avec 560 millions, contre 4 milliards pour la culture (avec 1 milliard pour la création « artistique », mais laquelle ?). Pire que la culture, le sport est en 2026 le parent appauvri de l'État, sport qui devrait être lié à la santé et non à l'économie. La 14e position de l'agriculture, dans le financement de l'État, témoigne du mépris étatique de la nourriture, pour un pays qui se targue gastronome, c'est étonnant ! Ce budget français de 600 milliards dévoile la volonté de la souveraineté militaire, puis économique (attaché à la politique) qui dépasse le pays mondialement dominant avec son budget de « 543,6 milliards de dollars [en 2025 pour 347 millions d'habitants contre 66 millions en France : 5,25 fois moins], soutenus par les impôts sur le revenu des particuliers (298 milliards de dollars), les contributions à la sécurité sociale et aux retraites (134 milliards de dollars) et les impôts sur les bénéfices des sociétés (62 milliards de dollars) ». « Les dépenses les plus importantes étant consacrées à la sécurité sociale : 133 milliards de dollars (?), à la santé : 94 milliards de dollars et à la défense nationale : 76 milliards de dollars » [https://fr.tradingeconomics.com/united-states/government-budget-value] contre 94 milliards d'euros pour les militaires français et 18 milliards pour la santé, dont 16 milliards pour les personnes handicapées, reste 2 milliards pour la santé des autres. La dégradation de la santé en France reflète la pauvreté du budget qui y est consacré ; pourtant, « un contribuable malade ne sert à rien » (sic). Le comparatif est signifiant entre la France soumise aux États-Unis. Budget américain par ordre de préférence : 1. La sécurité sociale [hum, mais laquelle ? puisque l'assurance sociale est privée], 2. La santé [hum, laquelle ? puisque pauvre, il est impossible d'être soigné], et 3. l'armée. En France : 1. L'État (la fonction de l'administration publique), 2. L'armée et 3. L'éducation (des jeunes de 6 à 18 ans). La santé, hors handicapé, disposerait d'un budget de 2 milliards ? 4 fois inférieur au budget donné à EDF : 8 milliards d'euros. Hum.