- La peau aime quoi ?
- Les carr... sssss
- Chchcht !
- Le pot n'aime pas quoi ?
- Ça n'aime pas quand ça ne rentre pas dedans.

Mathématiques & Mathématique Musicale :

la théorie de la Mmmm ma muse

 

La théorie de la musique est une mathématique. Celle qui s'entend.
Le développement des mathématiques occidentales commence en même temps avec la théorie musicale.
Ça a commencé (pour nous ici en Europe) avec la même personne.
Pythagore est la figure qui focalise le commencement. Il y en a d'autres, mais.
Ces descendants ont réussi a attirer notre attention.
Lui, n'a rien transmi d'écrit.
Le monde de la musique retient sa numérisation des harmoniques en série. Toujours en usage.

Théorie musicale et mathématiques sont posées être 2 pratiques opposées (sic)
Où l'une s'accroche à l'autre qui l'ignore quand elle sonne.
Dans l'effet, la musique ne sonne ni la théorie ni les mathématiques ;
Si c'est le cas, la composition n'est pas une musique,
Mais une illustration audible de procédés de mesure.
Pourquoi l'audition de procédés de mesure n'est pas de la musique ?

 

Quoi est de la musique et quoi elle n'est pas ?

 

La musique ?
Activité humaine qui sonne ses comportements.
Qu'humains ? Qu'entendus du système des sens humains.
Bien que certains animaux semblent entendre cette musique.
La musique est le miroir audible de l'humanité.
La musique est le miroir audible du comportement humain.
Qui donne plasir jusqu'à s'entendre jouir.

[Le problème du refus de l'originalité qui historiquement commence en contre-réaction à l'inventivité musicale du XXe siècle.
Illustrer, signaler, copier sont des comportements humains qu'on retrouve dans la musique, particulièrement au XXIe siècle.
Les individus se signalent en permanence pour être remarqués.
Et, très nombreux sont qui utilisent la musique pour ça.
Ces individus sont-ils sont-elles remarquables ?
Si on pose la musique être une résonnance pour provoquer la confirmation d'idées reçues,
l'illustration, la signalisation et la copie audibles sont alors des « mots d'ordre », ersatz de musique.
Autrement dit : un instrument de propagande.
Les hymnes nationaux servent la guerre.
Si on pose la musique être tout ce qui est audible (pas qu'humain ?),
l'illustration, la signalisation et la copie font alors parties de la musique.
Les possibles de la musique ne font pas des choix de valeur morale.
C'est le compositeur qui opère ses choix.
Et si les choix du compositeur sonnent entendus, voire hymniques,
c'est qu'une idéologie politique s'est infiltrée dans son état d'esprit.]

Mathématiques ?
L’une calcule pour créer des machines [la mécanique des armes de guerre],
L'autre se figure l'audible, en le para-métrant, pour se donner à entendre des musiques encore inouïes et inconnues :
La musique figure par la mesure l'évaluation audible du vibrant vivant permanent changeant.
Pour découvrir ce qui n'a jamais été entendu.
Ça, bien sûr, c'est la définition du compositeur, créateur de musiques.

- Est-ce suffisant ?
- Nan.

L’une s'inscrit sur la base crue de la vie régulée d'opérations répétées : la vie domestiquée.
L'autre sonne le vivant vibrant avisé et surprenant mobile de l'audible : la vie en liberté.

La régulation des comportements en opération (= leur platonisation ?) par
La mise en équation des comportements de la nature
fait de ses mouvements répétés, des automates = des caricatures de la vie.

- N'y a-t-il pas d'autres accès de création moins primaire ?
- Si.

 

Mathématisation et théorie musicale
= retirer la confusion que génère l'incompréhension des musiciens (non et anti matheux) qui compliquent la simplicité.
|: Car : ne pas comprendre, c'est compliquer quelque chose de simple :|

Théoriser la musique sert à générer des distinctions là où il y a de la fusion indifférenciable.
Pour ça, le musicien
Forme des systèmes = des matrices à liaisons fixées
[qui pour le compositeur authentique est anti-musical]
Ou une restriction des possibles audibles.
Si le compositeur est restreint à quelques choix obligés,
il elle ne pourra sonner aucune authenticité originale.
Pourtant, cette originalité est ce qui est attendu du compositeur
[quoiqu’au XXIe siècle, cette originalité attendue soit trahie].

Les théoriciens, comme les utopistes, sont motivés par le désir d'universalité.
La théorie universelle (unique) utilisée par tous, les musiciens aussi.
Est un projet suspect à la fois absurde et irréel,
Car tout théoricien théorise dans et de son contexte unique et particulier.
[Sans ça, l'originalité de l'oeuvre n'existerait pas].

Le théoricien ne sait pas ce que le compositeur attend de la théorie pour en faire de la musique ?
Les théoriciens non musiciens ou amateurs ne comprennent pas la raison profonde de la musique.
À l'assimiler à une fonction de service social.
Les théoriciens considrent qu'une partie de la réalité crue comprise
en traçant des plans « de matrices à imposer des liens obligés » (sic) ;
C'est pour cette raison que de : liens obligés ont confond : gamme avec système.

du système au signal

Le système aux liens fixes oblige,
La gamme musicale aux liens fixes oblige aussi.
De cet amalgame gamme avec système révèle le choix de vie à vouloir croire.
Réduire les liens possibles innombrables à quelques-uns.
La systématisation fait de la musique une signalisation.

Si la voulonté humaine de se signaler existe, c'est par excès de mépris relationnel. Des unes des uns des autres.
Et révèle l'état hostile dans les sociétés ou révèle la guerre sociale perpétuelle.
Où l'entendu devient un commandement d'émotions attendu :
C'est la politisation de la musique.
Ou, le pouvoir politiqué que la musique sonne les intentions humaines hostiles.
Ça, c'est la part domestiquée de la musique voulue utilitaire/fonctionnelle dans nos sociétés esclaves.

Pour quoi corrompre la musique avec nos frustrations pour la rendre par la métrique signalétique ?
Pour quoi vouloir utiliser la musique comme signal quantifié à obéir ?
Son et obéissance se joignent dans le mot : écoute
Écoute = « déporte toute ton attention sur ce que je dit, pour que tu fasses ce que je te dis de faire » (sic)
Est-ce de la musique ? Ou une contradiction ? Ou un détournement ?
Forcer un commandemant soulage-t-il de sa frustration  ? Mais.
Soulager une frustration demande « une dose de liberté ».
= D'autres choix,
Et d'autres choix inconnus et entre inconnus.

réguler les possibles ?

L'automatisation est la régulation apportée par les mathématiques [sur la base de l'équivalence : les équations].
À croire comprendre la vie en faisant de la vie être une régulation [par des principes et des règles]
que les mathématiques synthétisent dans des opérations enregistrées pour être répétées
qui assemblées forment des machines.

La politique veut de son humanité un comportement mécanique pour être prévisible.

Les mécaniques (des fluides ou quantiques) sont des projections fantasmatiques du monde mécanique quantifié pour être calculable donc prédictible.
La mécanique algorithmique [sans rythme = sans flux = fréquencée] à base 2 : binaire : ouvert/fermé
Imite avec grossièreté les comportements crus compris de la vie ; est dans le fait, la projection d'une réalité simplifiée.
Ou : Une erreur. Acceptée, car conforme à notre projection de peur de manquer.
Cause de diagnostic numérique faussé, car la localité désire l'universalité : UN veut TOUT.
Tous les humains servilisés doivent servir l'UN.
Et avec sa projection monodéique (= monothéiste) : « un seul roi un seul dieu » (sic)
Pour se croire maître de son pouvoir (fait qui montre le contraire à cause de la nécessité d'un pouvoir destructeur voulu supérieur)
forme l'obstination (motivée ou renchérit par la frustration de la peur de manquer) à vouloir croire créer la vie mais qui en réalité la détruit.
L'imbécilité de l'espèce humaine est le résultat de cette destruction.

Les mathématiques politiquées et économiquées des institutions servent à « automatiser le vivant » ;
Pour quoi vouloir automatiser le vivant ?
Pour ce faire croire avoir le pouvoir (de dieu) de créer des êtres vivants.
Bizarre. Cette motivation qui pue la frustration derrière.

Les mathématiques servent à co-ordonner l'action en quantités mesurées hiérarchisées :
Pour prédire la fortune des gouvernants commandants.
Si la science a été absorbée par le pouvoir politique, à en faire une institution crue publique,
C'est pour s'en servir à créer des armes de guerre et à prédire l'avenir [pour gagner la guerre].

Les mathématiciens ont remplacé les devins (prédicteurs d'avenir pour gagner la guerre)
Ou les mathématiques se sont toujours confondues avec la divination (celle qui devine).

 

Au contraire,
Une mathématique musicale (dépolitisée)
ne peut pas construire de mécaniques musicales.
La raison ? L'Ennui. *

 

Pourquoi la musique ne peut pas être monotone ?

L'Ennui ? = l'inintérêt à vivre ce qui est entendu vécu.
Le contraire de l'enthousiasme.
Si l'ennui surgit, c'est que l'humain ne différencie plus.
L'Ennui est l'expression de la perte du goût [de vivre].
C'est le procédé de l'affadissement de l'existant.
De la diversité à la monotonie.
De la liberté à la servitude quand la recherche de sécurité n'a plus de sens.
Renforce
À ne plus pouvoir discerner les différences de la diversité,
à ne plus pouvoir jouir des différences de la diversité.
Fait apparaître la découverture de la monotonie de sa vie gâchée.
La monotonie et l'ennui s'entretiennent mutuellement.
La monotonie se sonne d'un seul ton, le même ;
Le monotone se sonne d'une seule tonalité, la même ;
Avec la monoscalairité = qu'une seule échelle, la même ;
Avec une modalité binaire restreinte :
représentant ou s'attachant un effet causal forcé :
un mâle majeur avec une femelle mineure [dans les mines ?]
Où l'un est gai et l'autre est triste
qui y a-t-il de gai à vivre dominant ou dominé ?

La mathématique musicale,
sa théorie,
ça ne sert qu'à poser des repères :
de localités mémorisables,
Pour : y revenir [peut-être].
Pour revenir là d'où on vient,
revenir au connu de l'inconnu dans lequel on se réjouit.
Par exemple : revenir à son lieu de naissance.
Revenir est une attitude commune à l'humain domestiqué : faire des tours.
Des va-et-vient continus du connu à l'inconnu, de l'inconnu au connu.
Mais pas trop ! il faut être téméraire pour pouvoir abuser de l'inconnu.
L'opération loopée qui se relève formulée par 2πr [pi ? π = p/2r **].
Ça tourne [le rond de la ronde] pour revenir au même ;
À la même heure, le même jour suivant différent.
Attaché à la corde retenue par le piqué (punition) du milieu (social).
De l'enclos circularisé : sa sphère (bulle) intérieure, refuge et refus.
Tellement l'extérieur est hostile pour développer une vie épanouie.
... Les humains libres, eux, continuent leur chemin de vie.

Des trajets (de la découverte) à l'occupation territoriale

Les localités ensemble liées routées forment des matrices de connexions :
Des cartes = mappes, servant à planifier le trajet par :
lier des points par des lignes
= des localités liées par cheminer les routes.
Mais savons-nous vraiment où on veut et pour quoi y aller ?
La ligne d'une route dans laquelle les cheminements vont et viennent.
Va et vient continu du reconnu.
(pas de l'inconnu, puisque pour rencontrer l'inconnu, il faut sortir de la route)
Aller faire un tour pour un retour est l'occupation de la promenade,
ou le dégourdissement des jambes ankylosées,
puisque nous sommes une espèce marcheuse enfermée.
À trôner en permanence, même en auto-mobile, les muscles fondent.
Les ventres gonflent.
Et avec les yeux rivés sur les écrans, la vue baisse rapidement.
Plus loin, il y a le tour du isme. Des visiteurs envahisseurs
Soldats civils des nouvelles invasions initiées au XIXe siècle.
La guerre pacifique (sic) d'occupation des territoires colonisés
à la mode des visiteurs :
Du menu intercontinental. Obligé. Pays-zoo ou paradis colonisé =
autonomie perdue par le chantage de l'argent cru indispensable à la vie (sic).
Le lien cru au monde
qui est l'économie de l'avidité (= la peur de manquer) occidentale mondialisée.

Quand les trajets sont fixés à ne plus avoir le choix de l'itinéraire,
Le système fixe un nombre restreint de liens à répéter. C'est : l'Urbanité.

Les localités qui sonnent ensemble forment des orchestres
= un groupement de musiciens là où en chœur ça danse
Là où ça danse avec son corps ou immobile dans sa tête.

Les localités qui sonnent synchrones forment des accords.
Mais la synchronicité absolue n'existe pas
Si elle existait, l'espace n'existerait pas.
Il existe toujours une distance qui sépare les êtres dans l'intervalle.
C'est pour ça, que vers l'intérieur, l'instant est l'issue interstitielle de choix infinis.
Comme pour l'extérieur, sa dure sans fin de temps.
La mort marque le temps dur de la vie qui se vit d'instants mous.
Les micro-asynchronicités se perçoivent par le déphasage [aussi des battements fréquentiels].

Notre dimension à forme humaine de bouts en marche
notre vivant s'est localisé entre l'intérieur et l'extérieur
à une position conjonctive fixe des échelles spatio-temporelles. ***

Les localités : les villes, les villages sont les « notes de musique ».
Les cartes sont la portée, avec ses clés indiquant les registres.
Les matrices sont des espaces où se forment échelles modes gammes et accords.
Ça s'appelle aussi des champs où on opère pour l'oeuvre pas pour les manoeuvres.
Des lieux de transformations ou de mutations des métaboliques sans massacre.

5 lignes pour la carte de la musique ?
Semble + être un schéma imposé à 7 villes :
7 tons du mode majeur dans la mine du mineur
7 coups en pleine gueule pour satisfaire ta peine
qu'à un ensemble de parcours libre à choisir
pour visiter : tout ce qu'on ne connait pas.

5 lignes pour localiser les milliers d'échelles, les millions de modes (volontairement ignorés), c'est insuffisant.

Mais à voir au-delà pour savoir [= çavoire],
ça ne tourne jamais pour revenir au même point.
Car tout, se déplace ailleurs, en même temps constamment :
la planète qui tourne autour d'un soleil est déplacée par la galaxie
et la galaxie qui tourne autour d'un milieu dense est déplacée par l'univers.
Un tour dans l'espace n'est pas un encerclement,
mais un cercle qui se déplace ailleurs dans l'espace.
Une circulation [oui, en cercle !] en déplacement doublé forme : une spirale.
Une spirale en déplacement doublé forme une forme qui n'a pas de nom. Et + ?
Oui. C'est ça qu'on sonne avec la musique. Le + cru impossible.
Tout ce qui est au-delà et en deçà,
Tout ce qui n'a pas de nom.

Ce que les sciences et la musique ont en commun est l'imagination
Ce que les sciences et la musique n'ont pas en commun est la quantification de l'imagination.
La musique quantifiée est une déformation scientifique
de l'enregistrement (pour la répétition) visible et audible. Papier, bande, disque.
Surtout la quantification mesurée par un seul étalon
donnant la monophonisation de la musique : sa malédiction ou sa mal aria.

L'évaluation proportionnelle, qui historiquement lui précède, agit la quantification.
Les proportions contextualisent la musique imaginée [par le compositeur].
Mais l'apport quantique [la quantité indivisible qui déduit toutes les autres]
dans la notation de la musique ; n'a pas la fadeur de l'exactitude, mais
des interprétations des approximations assemblées proportionnellement.

Aucun signe graphique identique tracé pour la musique n'est jamais identique.
Ce que les sciences et la musique n'ont rien en commun est la répétition exacte.
La science travaille pour prévoir. Crue exacte. Croyance de l'exactitude.
La musique sonne l'instant. La réalité des intentions irréelles inscrites.

 

Les formules mathématiques inutiles pour la musique
sont celles qui constatent et qui n'opèrent pas.

 

...

 

Notes

* ENNUI. Vivre sa vie l'ennui ?
Le vide du rien, qui ne s'attache à rien,
qui ne se réjouit de rien est une
Lassitude (lassus = fatigue, fatigare = harasser),
L'abattement de l'harassement,
où vivre empêche de bouger.
Immobilisé, arrêté interdit d'agir.
C'est le danger de la domination [pléonasme]
qui enfermé dans le vide de sa cellule génère le désœuvrement.
Il n'y a pas de « causé par »
Les liens faciles d'effets causés ne servent qu'à justifier sa peine pour l'entretenir pour ne pas s'en sortir.
Cultiver soi victimisé pour s'afficher, aux autres, innocent pour se faire vivre par l'institution.
Une abdication.
L'ennui est une abdication à vivre.
L'inaction qui s'agit par manque
par désintérêt d'agir s'agit l'automatisme de sa défaite
dans un contexte monotone, attristant qui interdit la jouissance.

** Pi : ou la « constante du cercle » ou la « constante d'Archimède ». Des tablettes babyloniennes découvertes en 1936 à Suse en Iran datant de 2000 ans avant notre ère confirment la connaissance de Pi [et de l'opération racine] des Mésopotamiens Akkadiens. Pi est la première lettre du mot « περίμετρος » qui signifie : circonférence [nom donné au XVIIIe siècle par William Jones dans son Synopsis Palmariorum Mathesios repris par Euler dans son Introduction à l'Analyse infinitésimale puis apprivoisé par le monde des sciences]. La caractéristique du nombre Pi est son irrationalité et sa transcendance. On le sait depuis le IXe siècle de Al-Khwârizmî [Algoritmi vient de lui]. Son irrationalité et sa transcendance sont prouvées par Jean-Henri Lambert. Il expose, en 1761, un développement en fraction continue généralisée de la fonction tangente : Mémoire sur quelques propriétés remarquables des quantités transcendantes circulaires et logarithmiques, Berlin 1761.
Le trajet loopé [se prononce : loupé] en cercle [la circulation, le manège] sans accélération ni ralentissement est la symbolisation de la constante vibratoire simplifiée ou élémentaire : le sinus. Mais tout en étant périodique, une onde se composant de plusieurs ondes sinusoïdales avec rayons et vitesses variables devient par cet assemblement, apériodique dans son cercle (= ensemble), ce, par les innombrables déphases générées par la coïncidence de leurs désynchronisations synchrones dans le même son. La diversité différenciée dans une unicité est une contradiction, car comment percevoir une seule entité composée de diversités de différences ? Percevoir l'unique dans le multiple est la conséquence de son aveuglement et de son assourdissement = la volonté de ne pas vouloir savoir. Suivant la dimension dans laquelle l'auditeur se trouve, la perception crue unifiée de la forme, en +, change. ***
En + de l'irrationalité et de la transcendance, « l'infinité décimale de Pi n'est pas périodique ». Ce nombre univers pose la question paradoxale entre la finitude de l'encerclement et l'infinitude apériodique du nombre. En 2010, les calculateurs en 64bit dénombrent en milliard les chiffres après la virgule. En 2022, cent mille milliards = 10 puissance 14 de chiffres après la virgule ont été extraits. Mais « aucun modèle [aucune forme prédictible = reproductible] n’a été trouvé pour décrire cette suite de chiffres » imprédictible. Existe-t-il des algorithmes non itératifs ? Si oui, comment opérer avec l'infini ? Autrement dit avec l'inquantifiable ? C'est là où la musique intervient, celle qui traite avec l'inconnu.

*** Notre position fixée dans l'espace temps [des tailles]. Cette position est immuable car on ne rapetisse pas ou on ne géantise pas pendant notre vie durée. À s'éloigner de la source [infinie], on ne perçoit plus rien de ses détails. Et le contraire : à se rapprocher de la source, on perçoit ses détails impercevables de loin. L'expérience avec la vision est millénaire : avec le télescope pour voir les géants invisibles car si loin et, avec le microscope pour voir les nains invisibles car si loin. Dans l'entendu, c'est le même : à s'éloigner de la source audible on la perd dans le souffle de l'univers. Le souffle de l'univers est ce qu'on nomme silence. Le silence est une disposition comportementale à ne pas vouloir entendre. L'expérience assourdissante du voyage en avion par exemple donne à comprendre que l'assourdissement est imperçu des passagers : car la permanence (du bruit) est gommée par la conscience. Histoire de passer les heures de vol tranquille [dans l'assourdissement général du silence artificiel] (sic). Les sons extérieurs d'un avion dépassent le seuil de la douleur : au-delà de 120 dB. C'est un péteur de tympans. Donc toutes les cascades [pas d'eau] où le mec s'attache à l'extérieur de l'avion sont impossibles, car ça lui pèterait les tympans d'un coup, bang, puis assourdi le mec perd d'un coup l'équilibre [l'audition contrôle l'équilibre de notre espèce marcheuse] et tombe de vertige dans le vide pas vide de la pesanteur de l'attraction terrestre. L'audition n'est jamais passive. La perception est bien, en même temps que la réception, la projection de ses besoins : on entend d'abord que ce qu'on a envie d'entendre. D'où, la position paradoxale [inconfortable] de la musique, surtout pour la musique qui visite des lieux inconnus [pour développer notre conscience aux réalités dissimulées]. Comment l'inconnu sonne dans les consciences assourdies par le bruit continu de l'urbanité mécanisée qui couvre le souffle de l'univers, étouffé par la couverture psychologique du silence mental ? Eh bien, par excès, les récepteurs assourdis se résonnent en rejets. Autrement dit, les nouvelles musiques ne sont pas entendues. Ou expulsées dans le bruit des avions.

 

 

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