le nom des notes : lieux-dit localisés de tension (tons)
Comment et Pourquoi nommer + de 100 000 différentes notes ?
et s'en rappeler ?
En quoi le processus d'identification nominale et de mémorisation sont-ils nécessaire ?
En quoi un nom écrit et dicible s'ajoutant en + à la sonorité de l'intervalle identifié par sa sonorité à l'écoute est-ce nécessaire ? Et nommer toutes ses notes = ses positions fréquencielles ? Pour les parler. Au lieu de les jouer. Le nom des notes commence avec la solmisation : solfier : chanter la note (sa « hauteur » = sa localité) avec une syllabe (son nom) : un exercice d'entrainement pour se familiariser aux positions fixes des hauteurs (degrés) sans faire de musique : « faire ses gammes » (aïe). Aussi pour les débattre, au lieu de les jouer directement pour la musique. Pour ajouter une activité supplémentaire à la musique : celle du discours. Les activités supplémentaires qui « s'occupent » de musique : musicologues, théoriciens : tous non-musiciens.
Nommer les « notes de musique » n'a aucun sens que solfier,
c'est-à-dire : éduquer les enfants (ceux qui n'ont pas la parole et ne parle pas) à obéir.Aujourd'hui, la musique ne se fait plus avec des notes, mais avec des sons.
Des entités vibrantes qui pour la majorité ne se laissent pas dresser. Sauvage ?Mais.
Rien ne nous empêche d'assigner une syllabe à une hauteur pour la chanter. Vu le nombre de + de 110 000 notes, la nomination sera temporaire, éphémère. Les syllabes étant limitées par les lettres contrairement aux nombres. En 1985, nous avons proposé, pour le jeu, les 2 abaques de 20 consones pour 11 voyelles dans la langue francophone donnant 220 x 2 = 440 syllabes :
X P T K B D G F V S Z CH J L M N GN R H Y a Xa Pa Ta Ka Ba Da Ga Fa Va Sa Za CHa Ja La Ma Na GNa Ra Ha Ya e Xe Pe Te Ke Be De Ge Fe Ve Se Ze Che Je Le Me Ne GNe Re He Ye é Xé Pé Té Ké Bé Dé Gué Fé Vé Sé Zé CHé Jé Lé Mé Né GNé Ré Hé Yé è Xè Pè Tè Kè Bè Dè Guè Fè Vè Sè Zè CHè Jè Lè Mè Nè GNè Rè Hè Yè i Xi Pi Ti Ki Bi Di Gui Fi Vi Si Zi CHi Ji Li Mi Ni GNi Ri Hi Yi eu Xeu Peu Teu Keu Beu Deu Gueu Feu Veu Seu Zeu CHeu Jeu Leu Meu Neu Gneu Reu Heu Yeu u Xu Pu Tu Ku Bu Du Gu Fu Vu Su Zu CHu Ju Lu Mu Nu GNu Ru Hu Yu ou Xou Pou Tou Kou Bou Dou Gou Fou Vou Sou Zou CHou Jou Lou Mou Nou GNou Rou Hou You in Xin Pin Tin Kin Bin Din Guin Fin Vin Sin Zin CHin Jin Lin Min Nin GNin Rin Hin Yin on Xon Pon Ton Kon Bon Don Gon Fon Von Son Zon CHon Jon Lon Mon Non GNon Ron Hon Yon an Xan Pan Tan Kan Ban Dan Gan Fan Fon San Zan CHan Jan Lan Man Nan GNan Ran Han Yan puis dans l'autre sens :
x p t k b d g f v s z ch j l m n gn r h y A Ax Ap At Ak Ab Ad Ag Af Av As Az Ach Aj Al Am An Agn Ar Ah Ay E Ex Ep Et Ek Eb Ed Eg Ef Ev Es Ez Ech Ej El Em En Egn Er Eh Ey É Éx Ép Ét Ék Éb Éd Ég Éf Év És Éz Éch Éj Él Ém Én Égn Ér Éh Éy È Èx Èp Èt Èk Èb Èd Èg Èf Èv Ès Èz Èch Èj Èl Èm Èn Ègn Èr Èh Èy I Ix Ip It Ik Ib Id Ig If Iv Is Iz Ich Ij Il Im In Ign Ir Ih Iy EU EUx EUp EUt Euk EUb EUd EUg EUf EUv EUs EUz EUch Euj EUl EUm EUn EUgn EUr EUh EUy U Ux Up Ut Uk Ub Ud Ug Uf Uv Us Uz Uch Uj Ul Um Un Ugn Ur Uh Uy OU OUx OUp OUt OUk OUb OUd OUg OUf Ouv OUs OUz OUch OUj OUl OUm OUn OUgn OUr OUh OUy IN INx INp INt Ink INb INd INg INf Inv INs INz INch INj INl INm INn INgn INr INh INy ON ONx ONp ONt ONk ONb ONd ONg ONf ONv ONs ONz ONch ONj ONl ONm ONn ONgn ONr ONh ONy AN ANx ANp ANt ANb Ban ANd ANg ANf ANv ANs ANz ANch ANj ANl ANm ANn ANgn ANr ANh ANy Bien. Mais.
Les 440 syllabes sont insuffisantes à nommer toutes les « notes » éphémères des Champs Scalaires possibles, mais ça peut être très amusant de les assigner pour former des mots chantants. Non, solfier, ne se pratique que dans les écoles de musique pour fixer les correspondances par l'exercice répété. Aujourd'hui, n'existant plus d'autorité hégémonique univoque, chacune et chacun peuvent faire coïncider une hauteur quelconque avec une syllabe ; pour le jeu.
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Dans la musique, il existe 3 niveaux à sa réalisation :
1. l'organisation hors-temps (introduit par Xenakis) du matériau musical
2. l'écriture elle-même (la proposition écrite ou orale) en-temps rétroactif (pouvoir modifier une proposition) d'opérations
3. le jeu de la musique proposée dans l'instantLes 2 premiers agissent avec la conscience : la réflexion, le 3eme s'en passe, agit directement dans la vibration. Le temps de latence de la conscience empêche l'instantanéité.
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Le chiffre, a la capacité de nommer l'infini. Et de localiser un être perdu dans l'espace, mais à la fois d'induire en erreur de croire l'absolu de sa quantité. Le chiffre reste une approximation quantifiée pour nous aider à nous localiser : rien de plus. L'exactitude du résultat est + un souhait ardant qu'une réalité pratique. Pour nommer les intervalles en nombre infini ou indénombrable, nous avons 2 possibles : l'un est d'utiliser le rapport de fréquence exprimé en Hertz (Hz) qui donne le rapport de l'intervalle. Où 2 est l'octave (la 8eme note du mode heptatonique majeur). Partch notait les rapports avec x/y. Cette notation reste la plus proche de ce qui est censé vibrer, mais est aussi schématique : toutes les fréquences vibrantes des 2 vibrations mises ensemble sont ignorées dans cette notation : le contexte vibratoire de l'intervalle. La seconde semble + pratique, mais tout aussi schématique : il y a moins de chiffres après la virgule et les valeurs s'additionnent : le cent qui est adopté par les constructeurs d'instruments électroniques où 100 cents = 1/2 ton. 2 chiffres après la virgule suffisent à localiser les échelles. A l'usage en mémorisant CLV88,80 nous savons qu'un clavier au son X est accordé sur l'échelle 88,801... l'intervalle du 20e harmonique 20/19 = 1,05263..., ou 88,88... <=> 6te mineur / 9 degrés = 4/8e de ton = 1,05269... Entre 88,80 et 88,88 ou 1,05263 et 1,05269 quels sont des 2 les + faciles à distinguer visuellement ?
Je sais, il y en a qui pense que si l'on considère l'intervalle de 10 cents (12,5 cents = 1/16e de ton) le plus petit intervalle perceptible, autant se constituer une collection de 10 en 10 : 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100 110 120 130 140 150 160 170 180 190 200 : ah la belle réduction octaviante !
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Dans le Champ infini, des espaces-temps de forces en jeu, l'indicible porte-t-il un nom ?
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