Paroi

Pour l'architecte, c'est un mur.

Pour le musicien, le luthier, l'acousticien, c'est une membrane.

Pour l'un, c'est un solide, pour l'autre c'est une surface vibrante et résonante.

Pour l'un, le solide ne sonne pas.

Pour l'autre, + le solide est dure + ça accélère la vitesse de propagation du son dans son espace.

Pour l'un, c'est la surface d'un volume habitable.

Pour l'autre, c'est la signature spectrale (des composantes acoustiques favorisées) d'une plaque qui va interagir dans le volume qu'elle compose avec les autres.

etc.

C'est ce comment l'entendement qui est orienté en fonction de la fonction de son métier
qui favorise ses choix de perception par l'intérêt de son activité.
Montre la relativité des acquis des convictions (voulue crues vrais).

 

Tout est à faire.

 

L'étude des parois (qui sont toujours acoustiques, même en pierre, même en béton) en fonction de leur résonnance de leurs résonnances dans le milieu (= dans le temps de l'espace de la matière). Doit d'abord s'écouter (pas se visualiser).

 

L'étude se fait au cas par cas
et en fonction du désir sonique de l'habitant du résidant.
Tout cas est particulier par sa différence.
Mais par manque de savoir que peut-on désirer d'inconnu ?
Ce paradoxe crée le contexte du vide archisonique que nous vivons.

...

QU'EST-CE QUE LA MUSIQUE ARCHITECTURALE ?

Disons pour pointer l'attention, ce sont les musiques qui considèrent et composent leurs environnements et leurs bâtiments architecturaux dans leur musique.
Où l'architecture est un variateur de la musique incluse dans la musique.
Ces musiques sont aussi des musiques spatiales, car elles composent avec les sonorités de l'espace.
La spatialisation est une autre part de la musique archisonique.
La spatialisation crée des architectures invisibles audibles.

Mais ces désignations ne servent qu'à pointer ce qui jusqu'alors est ignoré.
Ce n'est pas une catégorie nommée pour classer le genre (pour se rassurer de son appropriation).

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LES PAROIS IMMATÉRIELLES DE LA MUSIQUE SPATIALE

Le carré/rectangle est la forme géométrique qui donne l'apparition de la plaque plate de la paroi. Un triangle ? seul n'est pas encore une paroi, on le considère être une partie de la paroi qui avec un autre triangle forment la paroi du quadrilatère. Le mur. Sert à (se) cacher (abriter, enfermer ce qu'on ne veut pas lâcher aux autres à commencer par soi).

Une paroi sonique, à remplir un espace plan, se forme au minimum avec 4 sources audio formant un quadrilatère :

C'est l'écran sonique, dans lequel les 6 stéréos de cette quadrisonie remplissent l'espace, soit de façon mobile composé de trajectoires, soit fixé composé de positions, soit les 2, qui à l'intérieur de la surface forment la paroi audible invisible.

De 4, on peut remplir tout l'espace de la paroi avec des haut-parleurs, ce qui renforcera la localisation d'un son ce sans spatialisateur = machine génératrice de positions et de trajectoires par le jeu des artifices de la perception auditive spatiale. Mais ça fait beaucoup d'amplis, de hp, de câbles et de connexions, et, forment le matériau de la paroi qui n'est plus invisible.

Un tel écran plat de sons trajectophonisés peut dans un volume se déplacer.
La forme basique de déplacement d'un mouvement continu est l'orbite. Dans une quadrisonie, l'orbite s'entend parfaitement. Maintenant, cette orbite se déplace dans le volume d'une octosonie cubique par exemple. Ah, comme c'est réjouissant ! Les possibilités de mouvement de la paroi sonique se multiplient + les sources toposoniques se multiplient, logique. Cette paroi soit reste plane soit se courbe. Dans une octosonie (cubique ou pas), il existe toposoniquement 12 parois planes et 58 parois courbes.

Dans ce schéma, il manque 2 parois soniques planes, lesquelles ?

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