Analyse de la crise de l'orchestre après la première mondiale de la musique jeu de l'ÉphémèreLLL le 16 mai 2025 - parce qu'il est important de savoir à quoi se confronte tout créateur intègre quand son art devient public, même clandestinement - L'Orchestre Ludique Éphémère traverse après la première mondiale de la musique jeu de l'ÉphémèreLLL, une crise exprimée par quelques membres (en minorité) de l'orchestre. Cette crise est instructive (voire constructive, sans être destructive comme on veut bien le croire), car elle démontre ici l'état d'esprit de la jeunesse au XXIe siècle [sachant que l'orchestre est le microcosme de la société humaine] : la défection face à la réalité perçue a priori être une difficulté. Cette crise n'est pas agréable à vivre, mais elle est nécessaire, parce qu'elle fait apparaître le problème fondateur de nos sociétés humaines millénaires contemporaines conduites par des individualités dont l'intimité est en souffrance. Tels des corps qui par « collectivisme et souveraineté » se sont défaits de leur responsabilité pour vivre gouvernés (: mécaniquement = sans liberté) tout en n’ayant aucune conscience de leur décision de soumission. C'est ce paradoxe qui génère leur malêtre et la crise à se confronter à la musique jeu de l'ÉphémèreLLL dans notre orchestre. Si la jeunesse (ainsi que la vieillesse frustrée) est agie par la réaction qui est agie par son émotivité qui est agie par son éducation morale, c'est que les personnes qui se croient et se sentent blessées sont en réalité conditionnées à tenir le rôle, malgré elles, de rempart à tout comportement libre et intègre - sachant que liberté et intégrité nuisent à toute souveraineté et autorité ; jusqu'à son institutionnalisation dans la hiérarchie sociale -, pour détruire tout ce que la politique s'est investi de détruire, durant 40 ans de guerre culturelle, à expulser les artistes, les vrais, les êtres humains intègrent qui jouent de la provocation pour éveiller les états d'esprit endormis (par excès de terreur) du domaine public. La jeunesse terrorisée, détenue par la morale pour vivre en souffrance, n'ayant aucun moyen de savoir pour quoi, est le résultat de cette guerre de 40 ans qui a conditionné les états d'esprit des enfants qui sont nés dedans : entre 1981 et 2021 (la pandémie politique des virus du Covid a mis fin à la guerre culturelle de chasse aux sorcières artistes). Il n'y a pas que la jeunesse née pendant la guerre culturelle, il y a aussi des vieux et vieilles qui s'accrochent fermement à la peine de leur servitude, crue être le confort nécessaire, tout en se montrant en société être un esprit libre. La surface qui contredit l'intérieur cultive indubitablement l'hypocrisie qui une fois révélée au porteur à la porteuse provoque en elle une réaction violente et agressive. Souffrances et hypocrisie règnent dans nos sociétés. C'est le piège psychologique, formé par la peur, dans lequel la jeunesse est enfermée et ne désire pas et ne sait pas en sortir. Ce piège ne sert pas à ce que ce « manteau idéologique » (pour se croire rassuré) se perce d'un trou ; donnant à voir l'intérieur, cru bien dissimulé, par être surprotégé de couches supplémentaires de mécanismes de défense, mise à nu, la réaction de violence de la porteuse ou du porteur se fait soudaine et intense. Toute réaction de violence soudaine est propre au comportement du gardien (en arme = prêt à l'agression) pour une chose secrète à garder. Les gardiens, qui ici, sont plutôt des gardiennes, bien + meurtrissières, protègent un acquis toujours mal acquis ; dans le cas contraire, il n'y aurait aucune nécessité à ce que des gardiens, prêts à l'agression et à l'assaut, protège un butin. Le butin protégé est toujours un objet du pouvoir (économique géré par le politique) ou de honte (à culpabilité dissimulée) qui ne concerne en rien la générosité. Ce pouvoir qui fait des êtres humains des esclaves inconscients volontaires. Pour que le pouvoir (de commander et d'être obéi, sans la moindre désobéissance) existe, la soumission générale est indispensable. Il faut donc un peuple (= masse d'esclaves au travail) démocratiquement consentant et volontaire. Sans soumission générale, aucun pouvoir politique = aucune souveraineté, ni tyrannie ni simple autorité ne peut exister [la tyrannie est l'idéal politique soutenu par le socle de la démocratie ou : sans démocratie, pas de tyrannie ni d'oligarchie, etc.]. Ces individus (jeunes, en force de vie) en souffrance forment la garde de l'intimité des rapports humains, ou la police intérieure inavouée (là où la police en uniforme ne peut pas s'ingérer, au risque de détruire ses adeptes) qui surveille les rapports intimes ou privés dans les familles, les mondanités et les amitiés, voire, jusque dans les rapports amoureux. Bien sûr, pour que l'efficacité politique de cette garde soit optimale, il est essentiel que ses gardiennes et gardiens ne puissent pas savoir qu'elles ils en sont l'objet. L'ignorance est indispensable à la servitude. Cette révélation annihilerait leur fonction conditionnée, à réagir par la violence en proportion démesurée par rapport à la profondeur de leur souffrance (d'avoir été piégé et de le rester). Et, c'est ce qui c'est passé dans notre Orchestre Ludique Éphémère après son 1er concert du 16 mai où ma lettre du 19 mai aux 13 musiciens.nes, pour préparer le concert suivant du 28 juin, à fait l'effet d'une bombe qui a provoqué les ragots médisants, les insultes contre le compositeur-chef d'orchestre qui fut exclus des conversations plaintives entre les musiciens.nes. Puis la démission de ces détractrices voulant marquer que l'Orchestre Ludique Éphémère est un contexte intolérable à vivre la musique. Ce qui est faux ; la majorité étant toujours là. La souffrance des défectrices devait être bien intolérable pour choisir de médire et de fuir ; au contraire de vouloir parler ensemble (avec le compositeur-chef d'orchestre) pour vouloir et pouvoir comprendre ce que le compositeur leur communiquait pour parfaire la musique jeu de l'ÉphémèreLLL. Parlons... sincèrement : Marianne Belmont - Comment, à partir d'une mésentente de la part de quelques musiciennes et musiciens de l'orchestre et leurs médisances envers vous le compositeur de la musique jeu, en arrivez-vous à décrypter leurs comportements étant la résultante d'un long conditionnement politique à ce que haine et hostilité règnent (prêtes à jaillir) dans nos sociétés ? Mathius Shadow-Sky - La souffrance est un signal. Elle signale que quelque chose ne va pas. Quand elle s'exprime par la réaction soudaine et violente, c'est que la douleur psychique est profonde. Et pour soigner ce quelque chose qui ne va pas, on ne peut pas se contenter de superficialités ou d'approximation ou pire de croyances. Le diagnostic doit être exact pour être soulagé. Voire + : pour en extraire ce que profondément on dissimule par enfouir ce qu'on refuse de constater : sa lâcheté. Et ce comportement automatique accumule depuis des millénaires ce pour quoi les individus souffrent à vivre le paradoxe de la soumission collective volontaire. La violence sociale montre que les êtres humains qui la portent sont désintégrés. La désintégration des individus en collectivité installe la souveraineté. Ou, sans la désintégration des individus, la souveraineté, le commandement, la soumission, l'obéissance, la morale et l'humiliation n'existeraient pas. MB - Ce qui m'étonne dans cette affaire est l'absence de respect et de confiance envers votre oeuvre, envers votre expérience et votre démarche artistique façonnant vos musiques, de la part de cette jeunesse (et vieillesse) qui dissimule mal sa tourmente, qui au contraire de se confier à vous, vous insulte ! MS - En effet, c'est une attaque qui n'est pas agréable, mais qui en même temps montre « la justesse du tir » de ma musique. C'est-à-dire que ma musique, contrairement à celle usuelle des autres, révèle le malaise social profond à travers ses individus, qui forment les gardiennes de cette domination/soumission convaincues protéger leur souffrance avec leur violence explosive qu'elles ne gouvernent pas. MB - Je ne pense pas que c'est votre musique qui est la source des réactions de violence des jeunes musiciennes et vieux musiciens en souffrance dans l'orchestre, mais plutôt par ce que vous entendez de la musique que vous voulez créer : ce sont vos analyses post concert qui ont déclenché les démissions dans l'orchestre, non ? * MS - C'est certain, mais mes analyses viennent de ce que la musique jeu de l'EphémèreLLL n'a pas été jouée. Les musiciens de l'orchestre ludique éphémère se sont réfugiés à faire passer leur responsabilité à vouloir un chef qui les conduit à jouer ce qui leur est commandé, qui est la manière classique comment la domination et la soumission agissent dans le monde de la musique. J'ai appuyé que ma musique n'a rien à voir avec la pratique dominatoire d'obéissances. MS - Je dois vous avouer que ça fait longtemps que je crée des musiques qui provoquent des réactions violentes de la part des auditeurs et des auditrices et des musiciens qui au XXIe siècle se sont intensifiées. Ça a commencé avec la musique que j'ai composé pour une seule guitare classique que j'ai donnée en concert à l'IRCAM en 1984, que j'ai nommé : « Il m'est impossible de donner un titre à ce phénomène, car l'indicible au-delà des bords extrêmes de l'espace et du temps ne porte pas de nom ». C'est une musique qui doit extraire des profondeurs de l'être l'état intérieur que chacune et chacun refuse de prendre conscience, autrement nommé par la psychologie : l'état de refoulement. Comment une musique peut être tant révélatrice d'un état intérieur refoulé ? Vraiment, je n'en sais rien. J'ai créé cette musique pour jouir des métamorphoses complexes de timbres à partir d'un seul instrument, dont les cordes sont frottées avec un bâton ! Je n'avais pas d'archet, j'ai colophané un bâton ! Que ça. Mais les résultats acoustiques sont renversant ou disproportionné par rapport à l'instrument bien sage qu'est la guitare classique [j'ai étudié la physique acoustique avec Emile Leipp]. Et le rendu amplifié par micro de contact est équivalent à la puissance massive d'un orchestre symphonique ! MS - Puis, il y a eu d'autres compositions, à mise en scène extrême, telles : « Tension » qui donne à entendre la raison du jeu des muscles des musiciens dans la musique, à jouer de la tension des muscles dans la musique, ou « Rion Riorim » qui donne à entendre et à vivre, dans une architecture de cauchemar (architecture qui oblige, comme celle pénitencière), la solitude de la vie d'un être humain forcé à l'isolement par le racisme et humilié par l'hostilité régnante. La maquette de l'architecture et sonique de Rion Riorim fut détruire à force de la transporter de bureau en bureau pour collecter des financements pour sa réalisation qui vous imaginez choquait toutes les personnes détentrices d'argent de cette intension qui dépassait ce que toute société hypocrite attend de la musique. Vous imaginez que ces 2 partitions écrites en 1982 et 1983 ne furent jamais réalisées ! Je ne pouvais envisager à l'époque que la richesse de l'Empire de France puisse censurer des oeuvres musicales d'une telle ambition. Après tant de refus de programmer et financer ces musiques de l'extrême en concert public (j'avais imaginé Rion Riorim installé dans le vide central du centre Beaubourg, à la place, il y a eu les télévisions de Nam June Paik), (même difficile à organiser dans les squats d'artistes qui fleurissaient à l'époque comme refuge des artistes expulsés et étaient le prétexte d'assauts violents de la police armée, blessant et détruisant les oeuvres d'art à coup de matraque, sic), plutôt retourner vers la musique-jeu que j'ai initiée avec Ludus Musicae Temporarium (jeu de lampe d'architecte) en 1980. On ne soigne pas une société en lui posant un miroir devant ce qu'elle génère de destructeur. Ou, c'est une manière violente qui peut être soit salvatrice soit au contraire fatale aux individus du public. La raison de l'existence de ces musiques était de secouer l'apathie générale baignant dans la lâcheté de la violence intérieure générale (ou l'obéissance hiérarchique à la politique culturelle destructrice de l'authenticité de la création artistique) qui dans la décennie 1980 était particulièrement intense par la permanence d'une angoisse sociale malsaine constante. La sonorité musicale de cette période était bien dépressive... Il était clair alors que la guerre entre l'institution politique et les artistes intègres = inobéissants à la commande politique de divertir, « aidé » de la police armée qui faisait attention « de ne pas tuer les artistes » - que les blesser (en arguant la légitime défense, sic), bien qu'il y eu des exceptions : les assauts policiers génèrent toujours des morts. La police ne doit pas tuer, pour ne pas générer de martyr qui provoque une explosion sociale incontrôlable. En même temps, les meurtres de la police ne génèrent que des soulèvements tempérés de manifestants qui ne débordent jamais les forces armées de la police, pour appeler l'armée à contenir la foule en colère. La situation publique à l'époque ressemblait à une marmite bouillonnante prête à exploser à tout moment. Mais la violence policière était supérieure en intensité de meurtre comparé à ce bouillonnement collectif de colères individuelles. Les assauts policiers forment une machine de destruction inexorable (exprimant la puissance du pouvoir politique de ce donner tous les moyens de gagner la guerre civile que l a politique provoque), mais qui s'attaque à « la jeunesse squateuse » (sic) sans arme ni intention de meurtre. La capacité politique de tuer ses enfants est l'acte qui montre l'illégitimité de la domination politique. Mais il semble que depuis les soulèvements de la jeunesse, depuis 1/2 siècle, il n'y ait pas assez de morts tués par la police pour cesser de se faire vivre par cette domination par la violence armée. En 1984, je composais la musique jeu Les Ephémèrôdes Cardent des Chrônes. MB - Revenons à aujourd'hui, en 2025, où l'intensité de la violence armée que vous décrivez semble s'être apaisée, pour comprendre ce que vous tentez de communiquer à travers vos musiques jeux. MS - La violence armée ne s'est pas apaisée, elle ne se rend que + discrète. La production exponentielle d'armes est cachée au public. Quand le pouvoir politique est menacé, là, la réaction de la violence sort toute son armada, et + : avec des volontaires sans uniforme prêts à tirer dans la foule avec des armes blessantes (non léthales, sic) antiémeutes. Le constat de toute cette politique est amer : on constate l'état d'esprit de la jeunesse actuelle renversé ; c'est ce renversement qui fait que personne aujourd'hui ne comprend plus rien et, à se faire agir par une autre volonté que la sienne. Cet état se nomme : être possédé (dans tous les sens que ce terme signifie). Note * La lettre qui a déclenché la défection de 5 musiciens de l'orchestre : ----------- Subject OLÉ après le 16 mai From Mathius Shadow-Sky To OLÉ members Date 19.05.2025 15:14 La musique de 43' de notre 1ère tentative de sonner la musique jeu de l'EphémèreLLL, sans les pauses, est audible et/ou téléchargeable là : http://centrebombe.org/livre/Orchestre.Ludique.Ephemere.-.concert.May.16.2025.at.radio.Canal.Sud.in.Toulouse.France.mp3 L'émission du concert est audible à la première page du site web de la radio Canal Sud : https://www.canalsud.net J'ai fait un poster des photos de la répétition qu'a prises Laurent Avizou (jpg version web en attachement). J'attends les photos de Fabien qu'il a prises pendant le concert. Ma 1ère appréciation de notre 1ère tentative musicale à jouer le jeu de l'EphémèreLLL Il faut le savoir : le résultat musical de ce concert n'est pas le jeu musical ou la manière de jouer la musique jeu de l'EphémèreLLL. J'ai été vivement surpris que personne de l'orchestre ne soit venu avec les tons audio à jouer de l'ouverture et du finale ! Pourquoi ça ? Les interactions que demande le jeu ne s'entendent qu'à l'état de tentatives timides ou négligées. J'ai écrit à chaud un texte à l'écoute de ce qu'on a joué, et naturellement comme tout compositeur exigeant, je suis déçu du résultat qui sonne « musique contemporaine improvisée » (sic) ou « musique jouée par des enfants libres dans leur enclos ». Je ne veux pas éteindre l'enthousiasme, mais pour sonner la musique jeu, la liberté hors de l'enclos, il faut comprendre le jeu et sa musique et la ludicité de ses interactions en proportion. Les rythmiques des amorces sont exactes, bien que leur écriture ne soit pas quantifiée, mais elles sont proportionnées pour que chaque musicien/ne puisse s'ajuster entre elles et eux avec elles. La rythmique de mes musiques jeux et surtout celles des Ephémèrôdes Cardent des Chrônes ne sont pas des rythmiques mortes ou sans pulsions http://www.centrebombe.org/Myster.Shadow-Sky.-.Le.Livre.des.Ephemerodes.10.5c.pdf . Pour exemple, on peut entendre la musique de mon ensemble Ono Lulu Filharmonia en 1988 http://www.centrebombe.org/albums/1988.myster%20shadow-sky%20-%20Ono%20Lulu%20filharmonia.zip qui se rapproche le +, sans être encore totalement dans l'état d'esprit de la musique jeu. L'insatisfaction du créateur est l'outil indispensable pour accéder à la perfection de l'oeuvre. La musique jeu shadow-skyienne propose une autre manière de jouer la musique autre qu'exécuter, qu'interpréter, qu'improviser, et pour y arriver, il y a un effort d'ouverture d'état d'esprit à donner et à comprendre et à entraîner. Si cet orchestre persiste, je ferais tout pour que cette autre manière de jouer la musique puisse être audible et entendue :) a+ mathius on peut entendre la musique du concert sans pause ici et là aussi : http://www.centrebombe.org/livre/Orchestre.Ludique.Ephemere.html http://www.centrebombe.org/gigs_dates.html#oleenconcert à « past concerts » PUIS les lettres entre Arnaud Romet l'organisateur de l'orchestre et le compositeur chef d'orchestre Mathius Shadow-Sky : ---------------- De : Mathius Envoyé : vendredi 23 mai 2025 14:22 À : Arnaud Objet : RE: Re: info pour affiche du festif'art - archipel 2025 Il apparaît Arnaud qu'il y a un sérieux problème dans l'orchestre ! Une vague de désistements qui commence par : 1. La... disant : « Je ne participerai pas au concert du 28 juin » 2. Lu... disant à la suite de La... : « moi non plus, bon concert ! » 3. Ma... disant : « la gestion de cette affaire pose pas mal question, au vu des retours qu'on a pu lire par mail, et ne me donne pas super envie de faire acte de présence » (sic) 4. Éli... disant : « Je ne pourrais pas participer/être présente le 28 juin » 5. Et finalement la surprise [pas vraiment], Do... [qui n'a rien joué de la musique jeu pendant le concert de ce qui était convenu] disant : « Je ne serai pas non plus présent à cette date du 28 juin » Qu'est-ce qui se passe ? a+ mathius PS Ce sont les « moi non plus » qui montrent que ces 5-là se sont entendus à quitter l'orchestre pour se croire en force contre le compositeur-chef d'orchestre (sic). En réalité, elles révèlent qu'elles sont agies par un jugement faussé de la réalité que gouverne leur moi en excès de souffrance (par surconsidération de soi qu'on n'est pas croyant compenser sa souffrance alors qu'elle l'amplifie) dont elles ne comprennent pas ni la source ni la raison. C'est pour cette raison que l'ignorance désigne un responsable transformé en coupable à punir par la condamnation qui est diffusée par les ragots. Le ragot est une arme politique de désintégration des personnes visées. La désintégration s'opère par l'humiliation. Mais sachant ça, ça ne fonctionne pas avec moi. -------------- De: Arnaud Date: Ven 23 mai 2025 14:26 À: Mathius Objet: RE: RE: Re: info pour affiche du festif'art - archipel 2025 [entre crochets, les réponses immédiates du compositeur] Ben... Mathius.... tu as complètement dérapé avec ton mail de retour [? Tu ne l'as donc pas compris non plus ?]. Tu aurais dû remercier les gens et avaler tes rancœurs [lesquelles ?] plutôt que de les écrire, très crûment. Il y a eu des mails qui ont tourné, dans lesquels ton adresse avait été enlevée... [M’exclure des ragots est une aubaine ! Et m’exclure de leur conversation en forme de plainte et d'insultes montre leur intention de refuser de s'entendre. Montre leur intention de refuser de comprendre. Autrement dit, d'amener et cultiver l'hostilité, là où elle n'existait pas. Amener l'hostilité là où elle n'existe pas est une volonté politique et certainement pas une volonté musicale.] ---------------- De : Mathius Envoyé : vendredi 23 mai 2025 15:05 À : Arnaud Objet : RE: RE: Re: info pour affiche du festif'art - archipel 2025 Eh oui, je ne donne pas dans la complaisance ! :) Mon esprit se focalise sur la prochaine création, et pour ça, il y a des remarques à faire et des décisions à prendre pour parfaire la musique jeu de l’ÉphémèreLLL. Je n'ai rien dit de blessant ! Comme tu disais, le dilettantisme règne dans les esprits qui se suffisent à se satisfaire du peu qu'elles ils veulent pouvoir faire sonner. Je reste quand même étonné pour La... ! On a encore 1 mois, d'ici là, ça peut encore changer ! OLÉ est bien éphémère ! a+ mathius -------------- De: Arnaud Date: Ven 23 mai 2025 17:05 À: Mathius Objet: RE: RE: RE: Re: info pour affiche du festif'art - archipel 2025 [entre crochets, les réponses immédiates du compositeur] C'est un peu patatras. Je savais qu'il ne fallait pas que tu t'adresses à l'ensemble du groupe par email. J'ai réussi à tenir un peu l'esprit du truc sur 100 dans 100 sur canal. Mais quel dommage tout de même que tu n'ais pu mettre en sourdine ta colère naturelle [sic ?] sur cette fin de chapitre, alors que tout le monde avait participé avec joie... C'était à moi de communiquer, à moi de les remercier [tu ne l'as pas fait ?]. J'aurais du sentir le coup venir [de la part des musiciennes ?] : putains Mathius tu ne dis rien par email comme retour stp à part merci merci merci !! [me coucher me soumettre à la médiocrité ? Ça va pas non !] On va voir qui va rester pour Archipel. Sans doute les mêmes vieux pirates qui te connaissent et t'apprécient, malgré tes écarts de caractère. Ça fait chier quand même ! [ça fait chier que la jeunesse en arrive là ! C'est ce que voulait obtenir la guerre politique culturelle de 40 ans : une jeunesse obéissante et soumise qui se terrorise quant à la possibilité de vivre libre.] Sans les novices, les extérieurs, ça va être moins drôle. Ça va être de l'entropie. [?] Surtout, laisse pisser, n'essaie pas de te justifier auprès de tous ceux qui se sont barrés. [Je n'ai rien à justifier ! qu'à elles, de s'excuser de m'insulter derrière mon dos] Tu peux juste les remercier et t'excuser de ton mail. [M’excuser ! Alors ça, c'est la meilleure ! Elles m'insultent et je dois m'excuser ! ça va pas non !] Mais si tu ne t'en sens pas capable [je suis capable de beaucoup de choses, mais certainement pas de m'humilier !], mieux vaut ne rien rajouter. [Je constate encore Arnaud que tu n'as toujours pas compris ma démarche de compositeur ! C'est attristant. Depuis que tu côtoies ma création, tu devrais pouvoir comprendre ce que je crée et pourquoi je crée ça et pas autre chose. Et pour toutes mes créations ainsi que le développement de la théorie musicale ainsi que mes analyses du monde, ne devrais-je pas être considéré et respecté, au contraire d'être insulté ? par une jeunesse apeurée éduquée à se considérée innocente et victime des écarts de comportenement des artistes bannis du domaine public. Comprends-tu le rôle de rempart que représente cette jeunesse conditionnée à l'intolérance ? Intolérance à l'intégrité qui s'éduque à surgonfler son ego pour le rendre vulnérable à ce qu'il réagisse au moindre écart. Comment se surgonfle un ego ? Facile ! Il suffit de gâter les enfants.][Ta lettre ici montre que tu ne respectes pas ma création musicale, ou tu ne la considères pas, ou tu ne mesures pas ce qu'elle apporte à l'humanité enchaînée.][Tu dois surtout bien comprendre qu'avec une telle jeunesse, la musique ne peut pas ni évoluer ni se développer. Donc, il vaut mieux que les rates quittent le navire qu'elles croient avoir et pouvoir couler. Ce ne sont pas des personnes empathiques, elles ont donc beaucoup de mal à jouer le jeu de l'EphémèreLLL. C'est-à-dire à se lier pour entendre cette musique des comportements fondamentaux de l'animal humain.] ------------------ Objet: Soyons clairs De: Mathius Date: Sam 24 mai 2025 18:04 À: Arnaud Sais-tu qu'à lire ma lettre aux musiciennes et musiciens de l'Orchestre Ludique Éphémère du 19 mai, pour rebondir pour le prochain concert, elle n'a exprimé aucune colère. Vraiment, aucune. Je n'ai fait simplement et paisiblement que constater que nous n'avons pas joué la musique jeu, mais autre chose. Relis-moi bien. Lundi, j'ai vu Jason qui m'a confirmé que ma lettre n'avait rien de négatif ou de reproche ou de colère : je l'ai envoyé pour qu'on approfondisse et qu'on aille de l'avant pour parfaire l'oeuvre musicale pour le prochain concert de l'OLÉ. Mais « les chiennes aboyantes », « surgonflées par leur ego meurtri », « engorgées de leur innocence » (à s'être libérées de leurs responsabilités) se sont emparées de mon analyse pour en faire « une condamnation de leur comportement » (sic). Ça ? Pour se poser en victimes pour se plaindre. Le problème de cette réaction collective qui s'est exprimée par ricochet (que Laetitia ou Dominique aurait commencé) est que j'agis à vouloir entendre une autre manière de jouer la musique ; qui n'est ni de l'exécution, ni de l'interprétation, ni de l'improvisation. Alors forcément les traditionalistes en nombre (déguisées en personnes à l'esprit ouvert) se révèlent, telles qu'elles sont et me foncent dessus (par derrière) pour m'accuser de leur hypocrisie génératrice de leurs souffrances. C'est pour cette raison qu'existent des chefs. Parce que les individus empeuplés consentants à vivre vécu veulent vivre « libérés de leurs responsabilités » (antilibération qui fabrique nos prisons tenues par la souveraineté, la hiérarchie, la machine État et l'institutionnalisation). Si elles étaient vraiment responsables, avec un moi (pas un ego émotif) suffisamment conscient (actif pas réactif) pour ne pas se tromper dans son jugement, l'orchestre serait entier, voire avec + de membres. Mais voilà, le problème est clair, étalé au grand jour : l'hypocrisie générale règne dans les états d'esprit de la jeunesse (qui n'est plus toute jeune) qui interdit de résoudre la souffrance de son enfermement et la réalité d'être agi de conventions inculquées consenties durant cette guerre politique culturelle de 40 ans contre les arts et les artistes. Pour se protéger de la réalité, on recouvre de déni et d'idées reçues les évidences sur lesquelles on dispose un bouc émissaire qui doit être exécuté. Les bûchers et les échafauds n'existent plus, donc les jugements et les rancoeurs mettent + longtemps à se dissiper à l'intérieur des personnes convaincues (vaincues avec) de leur innocence. Cette nouvelle génération, au contraire de s'emparer de l'opportunité de vouloir pouvoir comprendre dans quel noeud elle s'est fourrée elle-même volontairement ou pas (avec certains vieux aussi ! Dominique est dans ce groupe !) à venir s'inscrire, le demi-désir de comprendre n'est pas inexistant, leur réaction de défense agressive n'est le résultat que de l'assaut de leur ego. Rappelons-nous des 7 points que j'ai soulevés : 1. Le résultat musical de ce concert n'est pas (encore) le jeu musical ou la manière de jouer la musique jeu de l'EphémèreLLL. 2. J'ai été vivement surpris que personne de l'orchestre ne soit venu avec les tons audio à jouer de l'ouverture et du finale ! 3. Les interactions que demande le jeu ne s'entendent qu'à l'état de tentatives timides ou négligées. (Il faut donc les renforcer). 4. Pour sonner la musique jeu, il faut comprendre « le jeu des interactions en proportion » (= interactions qui s'équilibrent entre les musiciens). 5. La rythmique de mes musiques jeux et surtout celles des Ephémèrôdes Cardent des Chrônes ne sont pas des rythmiques mortes ou sans pulsions. 6. L'insatisfaction du créateur est l'outil indispensable pour accéder à la perfection de l'oeuvre. 7. La musique jeu shadow-skyienne propose une autre manière de jouer la musique, autre qu'exécuter, qu'interpréter, qu'improviser, et pour y arriver, il y a un effort d'ouverture d'état d'esprit à donner et à comprendre et à s'entraîner. Comment peut-on se fâcher de ces propositions ? Je devrais être au contraire ménagé, respecté et remercié. Ce concert m'a coûté cher physiquement. Je ne suis plus tout jeune. C'est à Laëtitia Boyault, Lucie Laricq, Manuel Clavé, Élise Bonifas et Dominique Regef de s'excuser. Avec des excuses suffisamment sincères pour qu'elles puissent toutes se libérer de leur prison qu'elles croient être leur liberté. De +. Le comportement de m'exclure de leurs échanges de plaintes est caractéristique du refus de discuter pour s'apaiser pour vouloir comprendre et se remettre en question et non pas pour s'en tenir et s'en retenir à protéger la blessure (qui n'en est pas une ou qui est fausse), mais qui doit en être une pour que leur réaction, celle de leur lâcheté, soit justifiée. La haine des artistes et des philosophes, celles et ceux qui provoquent l'émergence de la réalité, pas celles et ceux qui confortent par des animations et des décorations, les vrais qui sont absents du domaine public est le contexte dans lequel cette génération est née. Alors quand elle en rencontre un, eh bien ça explose ! Ah ah ah. Donc le 28 juin, ça devrait être vraiment une musique jeu : nous jouerons au jeu de l'EphémèreLLL : sans chef. Je jouerais de la guitare électrique. Les 3 membres des Guitares Volantes seront présents. An... n'a encore rien dit, mais elle m'a dit le 16 mai que le 14 juin elle ne serait pas libre. Anaïs est ravie de l'expérience, mais le 28 juin elle a des examens. Reste donc un octuor qui n'est plus un orchestre. Et d'ici là, d'autres joueures peuvent venir se joindre à nous à jouer la musique jeu de l'EphémèreLL dans l'Orchestre Ludique Éphémère. Nous sommes ouverts, non ? a+ mathius