La cour de re-création ? Mercredi notre séance m'a fait rire ! Difficile de construire, pas à pas, une musique (à se re-mémorer à re-jouer -presque- pareil), au studio des musiques spatiales ? Ici au centre (du monde spatial), c'est la cour de récréation ! De récréation ? Pour la re-création ? = « Temps de re-pose = plage limitée de liberté accordée “aux enfants” (sic) entre les plages horaires d'obéissance collective de classe de dressage, pour qu’ils puissent jouer, se délasser », souffler (du conditionnement intensif exigé des maîtresses). Et dans ce jeu et ce délassement (= se défaire fatigué de sa laisse), dans ces actions « de faire revivre » ce qui a vécu = la liberté arrêtée et contrariée, il s'agit ici pour la musique, pour nous, au centre (du monde spatial) de faire vivre une exception (musicale ou mise en musique). Mercredi s'était clair : tu te lâches à te réjouir à jouer ! Ça fait plaisir ! Créer = faire naitre, et recréer faire renaître qui signifie faire revivre ce qui est mort (ce qui n'existe plus). La récréation avec ses enfants morts-vivants par leur conditionnement fait exister la liberté un temps, qui n'existe plus. Le temps de la récréation ! Ce qui me confirme qu'ici : c'est le lieu de la liberté :) Aussi, ça, ça donne à constater que chaque être humain dans une société doit se soulager des poses de limites qui empêchent les autres de s'épanouir, même des artistes (des gens libres). Limites à ce que chacune, chacun pose sa condition, par le péage, qui empêche l'autre d'être et d'agir à sa guise. Payer pour enregistrer sa musique, par exemple, est un non-sens que l'industrie du disque a exploité et exploite encore avec « des artistes conditionnés » = piégés à obéir au contrat qu'ils ont signé : « les artistes sous-contrôle » (sic). Payer pour manger est pire. Payer pour se loger est pire. Ce sont des générateurs d'angoisse de peur de terreur qui empêchent l'épanouissement de sa félicité et celle collective. Et, la félicité qui est = l'esprit détaché de la peine, est la condition de l'épanouissement de l'intelligence humaine. Les barrages à l'épanouissement de chacune et chacun se réalisent par l'appropriation exclusive qui donne le pouvoir « de faire chanter » (sic) les autres (sans qu'ils puissent chanter, plutôt pleurer, se lamenter et se plaindre d'être obligé de se soumettre à être obligé d'être piégé à payer) est le générateur de frustration qui fait « fonctionner » nos sociétés humaines par la condition : « la condition de ton existence que tu dois payer » (sic). Barrages que toutes et tous agissent « pour se protéger des autres » (sic) = chantage pour : ne pas être méprisé, oublié et abandonné. Ça, c'est la condition sociale d'existence qui se réalise dans la guerre perpétuelle : « la vie est un combat permanent » (sic) à cause de cette close non-dite qui dirige le monde ou possède les esprits à agir dans ce sens, pour faire de l'espèce humaine, une espèce vivant la peine. Peine qui se soulage par le leurre de la fausse abondance (des supermarchés). La raison du chantage est absurde. La raison de la vengeance du chantage est absurde. Les 2 créent le cercle vicieux qui enferme les comportements dans le conditionnement de se faire agir, et non d'agir par soi-même (inventant en permanence son action de vivre). Il est évident que les barrages du chantage du péage empêchent l'intelligence humaine de s'épanouir. La peine replie referme en soi à vivre une demi-mort le temps de sa vie : condition essentielle à abdiquer sa vie pour vivre sa vie esclave. L'industrie de l'esclavage est une arrestation de l'humanité qui favorise la stupidité et la violence (par la rancoeur à vouloir tuer les autres pris pour responsables de sa condition conditionnée à obéir) qui forme le cercle vicieux permanent transmis de génération en génération conduit par la vengeance. Vivre à se venger, ne donne aucune place au reste : ce reste essentiel à vivre : la félicité [1]. Note [1] Ne pas confondre la notion de bonheur (= « recherche, désir du bonheur, par croire le bonheur, à recevoir des cadeaux ») avec la félicité. Le bonheur est un mot capturé par les dominants (de l'économie de la politique) avec son sens détourné. La recherche/espoir du bonheur est un piège à esclave pour désirer la consommation en abondance (des supermarchés) qui satisfait les « ventres vidés » des humains piégés qui en réalité manquent de l'essentiel : sa liberté de vivre et d'exister. Le bonheur est un piège politique compensatoire pour gérer les volontés des esclaves, à ce que leur enferment soit voilé par le (faux) confort, leurre de luxe cru à ce qu'en échange (sic) ils et elles continuent sans relâche à travailler et produire des esclaves par procréation (familiale). La fausse industrie du bonheur automatisée, à se croire être convaincu rassasié, et servi... par des machines, parce que : cette bouffe, là, est bourrative : elle sonne, elle assomme, elle rend K.-O. (knock-out) : elle empêche de penser, elle bloque les perceptions. Repus de glucide fariné, de fécule amidonnée, n'amène pas à la félicité. La plénitude n'amène pas à la félicité, qu'à la satisfaction d'avoir, un temps, effacé sa peine, celle de la sensation de son manque permanent. Les farines de l'amidon des fécules ne bouchent que les vides créés. Félicité du latin « felicitas » dérivé de « felix » qui signifie : fécond. La fécondité créatrice ou celle qui par effort de persévérance donne le contentement intense de sa création réalisée. Ce n'est pas l'état passif du bonheur (d'être servi = de croire dominer pour se débarrasser un temps de sa frustration), la félicité est donnée par l'état intensif de créer. La gloire n'est qu'un contentement de substitution à sa créativité ratée (qui ne se donne pas le moyen par la persévérance de son effort). mathius shadow-sky, vendredi 19 mars 2021