A la fin, une introduction et au début, une conclusion de synthèse concernant le passé :

d'où vient la médiocratie actuelle des arts en France ?
le savoir pour s'en débarrasser.

 

La médiocratisation systématique des arts
correspond historiquement
avec la libération de l'escroquerie de la finance

 

Des années obscures pour les arts
Un âge d'or pour la finance : dans le Jeu du Maître du Monde
ou : la bêtise cultivée des milliardaires et des croyants dociles qui vendent leur vie.
Pour la manipulation de leur esclavage autogéré, d'êtres humains trompés.

80 : des années de gâchis, des hommes de gâchis
ou le désastre d'une politique de l'incompétence par des hommes et des femmes
incompétents à agir et vivre avec les autres en société : c'est-à-dire partager.

Lâché du libéralisme violent sans retenu, pour le maintient et la croissance de la paupérisation mondiale.
Mensonges généralisés et culture de la corruption, valorisation de l'hypocrisie et de la violence.
Mépris des populations par l'institution d'une politique hégémonique d'affameur, de créateur d'épidémie et de guerres locales : propagande et ventes d'armes.
Faux espoirs de partage ou de sortie de crise et maintient de la terreur par l'industrie de la sécurité.
Nous vivons au XXIe siècle avec des modèles du XIXe siecle, ce qui explique l'attraction des riches familles dominantes pour la musique classique romantique qui date de la même époque.

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Années 40 : guerre et misère, que des populations (6 années de massacres et de profits qui ont positionné les Etats-Unis en Maître du Monde)
Années 50 : croissance de la sensation de liberté (dû à la libération après la Seconde Guerre mondiale). Le rock and roll symbolise la liberté.
Années 60 : summum libertaire (culture et développement de cette liberté accessible à tous). Naissance du free-jazz. Age d'or des musiques « avant-gardes ».
Années 70 : crise du travail (violence policière et militaire contre la jeunesse porteuse de cette liberté, 1ers licenciements massifs et fermeture spectaculaire d'usines entières : où l'industrie automobile de Detroit donne le la. Destruction systématique du bien-être social des années 60 et retrait des derniers barrages à la spéculation financière : Thatcher, Reagan). Le rock alternatif se réfugie dans le rêve pour un « meilleur des mondes » perdu, le jazz-rock dans un « meilleur des mondes » passé et le punk clame son « no futur » (victoire du néolibéralisme) aux oreilles sourdes d'une population médusée dans l'angoisse de sa survie quotidienne.
Années 80 : angoisse globale (victoire totale du capitalisme néolibéral qui maintient dans la terreur les populations mondiales au chômage et sous contrôle : dictature absolue du néolibéralisme. Corruption des arts plastiques comme objet de spéculation financière. Musique industrielle (musique Indus pas « l'industrie de la musique du divertissement » qui va prendre des proportions jamais atteintes avec la figure de Michael Jackson) et décadence de la musique savante vivante et du jazz.
Années 90 : futile (sortie forcée, mais illusoire des années sombres par le refuge dans la futilité : âgé d'or de la musique techno (musique électronique à danser : une première). Naissance du divertissement technologique de masse : téléphone portable, explosion des jeux vidéo qui possèdent un facteur plus élevé d'évasion du quotidien que la télévision, etc.). Agressivité renforcée des marchés financiers qui investissent dans la destruction, plus rentable.
Années 00 : perte de sens (disparition de la futilité au profit de la dépression « adoucie », car masquée et de la perte du sens global des choses. Domination totale du capitalisme néolibéral : les seigneurs de la finance règnent sur la Terre à Wall Street (New York) et à la City (Londres). Mise en valeur du terrorisme mondial fictif (le nouvel ennemi américain) par le spectacle de 9/11 et développement de l'industrie de la « sécurité » qui dépasse pour la première fois celui du divertissement.
Années 10 : essai de l'arrêt du désastre par la prise de conscience collective des Indignés, sans violence, bien que le désastre soit toujours présent et toujours produit dans les antres du pouvoir de la finance et de la politique : si bien que la faillite d'un pays entier est devenue possible : la Grèce orchestré par la banque d'investissement Goldman Sachs dont les futurs candidats à la faillite sont : le Portugal, l'Irlande, l'Italie et l'Espagne (Spain en anglais); pays dénommés à la City : PIIGS (= cochons) puis les autres. Qui est le début d'une destruction programmée de l'Europe économique par Wall Street et la City. Avec des arts déjà décimés.

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Plus qu'une révolution, c'était une évolution exponentielle (de + en + rapide) du sens de la liberté et de l'intelligence qui pointait son nez dans les années 60. Les artistes de cette période étaient maîtres de leur destinée. Leurs transgressions devenaient de plus en plus proches du réel en révélant l'absurdité du système de l'asservissement capitaliste : une société de l'esclavage, avec la valeur travail transformée en billet de banque. Les médiatisations répétées d'artistes et de penseurs vrais (aujourd'hui les artistes médiatisés sont tous corrompus) permettaient de propager leurs idées dès leur création (je pense à Michel Foucault ou Gilles Deleuze, etc.). L'artiste subversif prenait trop de pouvoir (de place médiatique) avec son idéologie libertaire pour les maîtres de la finance et de la politique. L'artiste devenait dangereux pour le maintient du pouvoir capitaliste qui risquait de perdre sa valeur, sa légitimité et son statut de chef du système gestionnaire des êtres humains. L'argent n'était plus la valeur dominante de l'existence d'un être humain. Grâce aux artistes, le peuple devenait intelligent par son ouverture d'esprit aux arts vivants. Comment a réagi le pouvoir de la finance avec l'aide des pouvoirs politiques pour freiner cette épidémie de l'intelligence, cet enthousiasme de libertés explosives et contagieuses ? Il a créé une crise monétaire spectaculaire, celle du pétrole en 1973 (nous savons aujourd'hui que ces crises sont factices et fabriquées non par complot, mais par l'incompétence volontaire). Les premiers licenciements massifs qui ont choqué le monde. Ont frappé très fort dans les mentalités. Ces images ont créé une dépression dans la population qui s’est repliée dans sa survie. D'un coup il y a eu changement de valeur : face à la liberté et l'intelligence s'était interposé : la base de l'existence qui menaçait de disparaître : manger chaud et dormir au chaud. Une angoisse qui envahit des populations entières dura jusqu'à la fin des années 80 : un malaise continu pendant 17 ans. Les capitalistes avaient récupéré le pouvoir avec la violence du néolibéralisme.

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Après la « crise » de 73, il y eut des changements radicaux dans l'industrie de la musique : les directeurs artistiques furent remplacés par des directeurs commerciaux. Il ne fallait plus suivre un artiste durant toute sa carrière, mais créer de l'artiste jetable : un hit et hop. Il fallait éviter la création d'une idole des jeunes qui puisse devenir indépendante, faire penser qui nuirait au profit de la compagnie. Toutes celles et tous ceux qui désobéissent sont virés (Jean Yann l'illustre dans son film « Tout le Monde il est beau, tout le monde il est gentil »). Pour empêcher la jeunesse de penser, il a fallu créer les modes du jetable qui renouvelle en permanence les stocks et les investissements : l'éducation dans la consommation et le dégoût de se cultiver (lecture). Tabler sur la génération suivante qui nie la génération précédente (par mépris éduqué : « vieux cons ») : cela, à des périodes de plus en plus rapprochées pour des gains spectaculaires de plus en plus rapprochés. Le « jeune » est tellement influençable... Il a fallu aussi rendre la jeunesse « accroc » à la consommation du dernier « truc inutile » à la mode (peu importe du truc). Méthode très efficace pour asservir les parents au travail salarial. Le truc en question « le jouet » doit être dépourvu de réflexion possible (il doit juste distinguer et identifier le porteur son ego - pas le propriétaire - et créer de l'envie) : du gadget vide : le jeu, le jouet, détournés pour la désinformation est le divertissement qui occupent et détruit les valeurs d'intelligence et de liberté : le sens de la vie, la vie d'un être humain. Pour cela il y a des investissements massifs dans le divertissement éphémère imposé aux « masses » : la télévision, le cinéma, la presse, les modes musicales, les vêtements, les publicités, les médias et tous les moyens de communication, voir aujourd'hui Apple : le comble de l'inutile dans le prêt à consommer automatisé. La futilité et le « fun » étaient élevés au rang des nouvelles valeurs dans les années 90 pour les nouvelles générations (histoire de souffler ?). Pour la jeunesse inculte : « la vie c'est fait pour être fun », les slogans publicitaires pleuvaient, mais l'angoisse indicible en chacun persistait même invisible. Encore aujourd'hui il reste un malaise... indicible. Le malaise aujourd'hui reste fort et... toujours indicible, voire tabou. La classe dominante ne pouvait rien espérer de mieux. L'assouvissement des populations travailleuses est total.

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Avec ces lobbys privés globalisants (invasion planétaire depuis le XIXe siècle), ce sont engouffrés les politiciens. L'élection de François Mitterrand (le socialiste) a été réalisée parce que chaque électeur désirait la résolution de la crise de 73 qui perdurait, se développait grâce à Margaret Thatcher en Angleterre et Ronald Reagan, un acteur de western nommé président des Etats-Unis qui ont déverrouillé toutes les protections pour que le néolibéralisme se développe sans retenue au détriment du bien-être des populations mondiales. François Mitterrand a trompé ses électeurs et certains de ses collègues en soutenant la politique hégémonique des lobbys financiers : c'était une personne corrompue au capitalisme, mais assez intelligente pour tromper ou convaincre les intellectuels comme Jacques Attali (l'auteur de Bruits) son conseiller présidentiel, mais qui aujourd'hui est discrédité par son rôle de traître qu'il a joué dans une politique d'hégémonie financière, dans une culture de la médiocratie (un amateur sans pudeur qui dirige des orchestres baroques dont les concerts sont diffusés à la radio (sic). Le brillant Maurice Fleuret défenseur des avant-gardes musicales du XXe siècle qui a pensé agir de lui-même comme directeur de la Musique au « nouveau » ministère de la Culture par budget de 45 milliards en 1981, c'est fait voler la pérennité de sa Fête de la Musique et son sens premier du partage au profit d'une fête de l'amateurisme tapageur et n'a pu à aucun moment agir pour les musiques « avant-gardes » vivantes comme avant quand il était journaliste. Tous les artistes d'alors en 1981 ont cru à un renouveau de leurs moyens, perdus dans les années 70. Mais en fait, pour être diffusés (travailler et être payé), ils ont pratiquement tous obéi et joué dans le sens de la politique culturelle du gouvernement : celle de détruire le sens des arts au nom du prestige et de neutraliser les artistes qui propageaient le sens de la liberté contre le système destructeur et idiot du capitalisme néolibéral (le pouvoir absolu de la finance) et du pouvoir politique qui lui est soumis. Il n'y a que les artistes rebelles et indépendants qui ont échappé au massacre de la médiocratie : ceux qui demeurent insubventionables et cachés et dont leurs oeuvres importent plus que leur ego, demeurent invisibles du « public » conditionné.

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Les arts (ceux qui utilisent la pensée et la sensibilité pour les transmettre, pas le divertissement qui les endort) sont détruits. Devenu des objets de consommation (voir l'urinoir de Duchamps acheté 150 000 € par Beaubourg). Les valeurs des années 60 ont été détournées de leur sens pour servir une politique médiocratique (pas médiatrice, mais médiocre) de consommation débile. L'art de tous de Josef Beuys est devenu l'art pour tous d'une politique hégémonique du divertissement. Aujourd'hui ces arts vivants sans public, ignoré dans l'indifférence : où l'amateurisme, les entreprises au label « créatif » de fausses nouveautés, le divertissement massif hollywoodien et la publicité ont pris toute la place qui revient aux arts. La bêtise a remplacé l'ouverture d'esprit. Les gouvernements perpétuent leur politique de destruction systématique des artistes indépendants : le ministère de la Culture et sa politique culturelle persiste, bien que des présidents de différentes tendances idéologiques affichées se sont succédé (droite <-> gauche). Mais l'idéologie est pour le politicien un vêtement jetable qui permet de varier la couleur apparente d'une même intention hégémonique : cela uniquement pour garder le pouvoir. Ce qui permet de penser que les présidents de la République française semblent être des pantins dans l'illusion du pouvoir : eux changent, mais l'idéologie pratique du profit de l'argent ne change pas. Et quand ont-ils perdu leur souveraineté ? En fait il ne l'on jamais eu. Le pouvoir politique a toujours été corrompu par l'excès de la richesse qu'offrent les impôts (dans une idéologie de « toujours plus »).

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Qui ou quoi néglige, domine et perpétue une politique de destruction systématique du travail des artistes vivants indépendants qui pensent en France depuis les années 80 ? Réponses possibles : 1. la centralisation du financement du travail des artistes par le gouvernement (1981), 2. la négligence et la prise de décisions (intéressées par la gloriole : la mise en valeur de l'ego de personnes insignifiantes intermédiaires artiste-public) qui laissent fonctionner la gérance de l'administration elle-même (la politique culturelle) sans interventions possibles des artistes eux-mêmes : un processus politique volontaire de soumission des artistes. La directive non-dite qui consiste à paupériser et isoler les artistes considérés comme désobéissants pour la représentation glorifiante de la souveraineté politique (travail du ministère de la Culture et de toutes ses ramifications jusqu'aux commissaires d'exposition, aux programmateurs et directeur de salle et de musée et de festivals subventionnés par le ministère et de la presse) qui forment le barrage de la censure du gouvernement à la diffusion des oeuvres authentiques des artistes, 3. la prise du pouvoir de ces agents de la culture du gouvernement contre les artistes, 4. la paupérisation du travail des artistes qui perdent leur talent par manque de moyens et d'expériences : annihilation systématique du contexte de l'art, 5. la destruction des moyens de diffusion indépendants : label de disques et éditeurs, 6. la création de l'artiste-soldat, objet de guerres culturelles internations au nom du « poids-public » factice de l'artiste, car la renommée d'un artiste dépend uniquement de sa médiatisation, et 7. l'incompétence des agents de la culture nommés par les gouvernants. Dans tous les cas, cela amène la question suivante : pourquoi détruire la libre expression des artistes et leur retirer la gouvernance de leur art ? En quoi le travail d'un artiste indépendant nuit à la souveraineté économique et politique du pays ? La réponse se trouve dans le commerce des arts transformés en objet de consommation pour les masses incultes abruties par le travail obligatoire contrôlé par les banques d'investissements.

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Pouvez-vous concevoir que des artistes puissent accorder ou pas des subventions à des politiciens en demandes de soutiens (de survie) ? Des politiciens marginalisés au bord de la survie par un système de souveraineté (totalitaire) des artistes ? Difficile ? C'est pourtant ce qui se passe, mais dans l'autre sens. Il n'a jamais existé dans l'histoire de l'Humanité des artistes qui prennent et abusent du pouvoir, alors que pour les politiciens, c'est une constante, une permanence depuis Confucius (Maître Kong) il y a 2500 ans.

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Qui ou quoi, autre que la nation usurpe la souveraineté nationale de la politique culturelle ? Le parlement européen n'étale que son impuissance ou sa puissance à ne servir que la finance privée des banques d'investissements. Les différentes thèses du complot mondial sont la tendance majeure des oppositions actuelles qui veulent se faire reconnaître par un public adhérant, pas pour leurs idées, mais pour satisfaire leur narcissisme. Toutes ces théories de complots sont fausses, car les désastres et les crises ingouvernables reposent uniquement sur l'incompétence des gouvernants à prendre les décisions justes pour les populations (Lao Tseu, 500 ans avant Jésus-Christ) à l'approche de catastrophes (prévues en « secret » par les banques d'investissements ou des nations agressives). Les crises reposent uniquement sur le mépris des populations (sur des mauvaises intentions envers les esclaves). Et des manipulations financières avides et violentes. Le règne des profits privés à la fois souverains des biens publics (dans le cas contraire, l'espace public ne serait pas soumis à l'amende payante généralisée) dont les politiciens ont le rôle, en échange d'un gros salaire, de primes et de cadeaux, de faire la police morale et de déporter les rebelles (nommés « terroristes ») hors du champ (global) des affaires : celles et ceux qui nuisent au développement de la servitude économique. Mais les vrais criminels eux sont au pouvoir (peureux cachés dans l'ombre).

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Une carrière politique et dans la finance n'attire que par ses gains importants et son niveau de vie « privilégié ». Exemple le FMI (Fond Monétaire International) qui se présente comme une oeuvre caritative pour aider les pays en difficulté financière gouverné par des banques d'investissements, sa présidente actuelle gagne un peu plus de 55 000 dollars par mois net d'impôts. A quoi lui sert tout cet argent ? A part mépriser les pauvres dans la charité.

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Une nation est une unité linguistique, un état d'esprit qui pense à travers sa langue et est difficilement pensable par une autre langue puisque l'état d'esprit est différent et agit de façon indépendante, mais cela n'empêche pas qu'il y ait une opinion critique. Les critiques d'art des autres nations ne comprennent pas pourquoi la France (dans la guerre interculturelle) a détruit ses artistes, acte qu'elle nie (voir ses réponses aux attaques anglophones dans le journal le Monde, en 2008 ?). Les politiques français doivent avoir une peur panique de ses artistes qui pensent. Les artistes français sont-ils plus dangereux que les autres : en quoi sont-ils dangereux ? L’attitude artistique est internationale non nationalisable. Le politique n'existe que par sa représentation publique : sans public il devient inexistant. Ce qui n'est pas vrai pour l'artiste qui se suffit à lui-même. Quand le politique a des intentions hégémoniques, l'artiste le détecte et devient son ennemi. Et c'est la guerre. La guerre de pouvoir (de pouvoir faire) : empêcher l'autre de faire et d'agir en l'expulsant de son territoire de l'art et le transformer en territoire de la propagande. Qui a inventé la politique culturelle en Europe ? Le ministère de la Culture est un ministère dissimulé de la guerre culturelle par la propagande (le mensonge spectaculaire) qui a pour tâche d'anéantir toute opposition des artistes qui déstabilisent le sens même de la souveraineté de la dictature (comme dans les régimes fascistes du XXe siècle) des gouvernants politiques. L'artiste est le parfait bouc-émissaire pour assouvir le dirigisme politique frustré et dominé par le dirigisme économique mondialisé des banques d'investissements. Sans souveraineté, les politiques disparaissent et laissent place à leur ennemi impitoyable : l'anarchisme : le fléau de la souveraineté politique qui prêche l'Ordre, mais le seul état où les artistes sont libres de leurs créations et où le sens de la liberté se développe. Et par extension celui de toute l'humanité. C'est sans doute cela qui fait que les politiques craignent les artistes.

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