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Qui fait quoi pour que tout aille pour tous ? N'est-ce pas le travail des politiciens de servir les autres, au lieu de se servir des autres ?
Nous artistes ne sommes pas acteur de cette politique spectacle qui opprime et exploite la majorité pour le bien-être d'une minorité injustifiée.

Le système capitaliste aujourd'hui entame son déclin — après le pouvoir de la noblesse — puis le pouvoir des bourgeois -
vient le pouvoir sans propriétaire qui met du temps à poindre. Mais, qui dans la nécessité va s'imposer de lui-même.

Le système capitaliste des bourgeois n'a pas pu s'empêcher à vouloir contrôler les arts. Le système capitaliste des bourgeois n'a pas pu s'empêcher à vouloir contrôler le travail des artistes pour les besoins de son spectacle politique du mensonge. Mais un artiste ne le devient plus quand il perd sa liberté d'expression : il se transforme en un animateur de la diversion au service de l'idéologie du prestige. Le début de la fin du capitalisme correspond au début de son désir de soumettre les arts libres au marché du capital. Les arts ne peuvent se soumettre à aucune règle imposée sauf celle d'être libre : c'est une condition obligatoire à la naissance et à la vie de l'art. Cet acte fatal de manipulation de pouvoir quasi absolu entraîne le pouvoir bourgeois dans sa fin : les arts peuvent vivre sans capital (pour s'échanger contrairement aux valeurs bourgeoises), mais le capital ne peut vivre sans les arts. A force de débilisation, la régression quant à la perception des arts empêche de comprendre l'imaginaire humain : les valeurs de survie de l'espèce. L'art ne se manipule pas pour l'asservissement des autres. Il existe pour développer l'intelligence et la sensibilité humaines. L'asservir anéantit n'importe quel système politique qui tend à l'asservir.

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