cas instructif d'un traitre médiocrate ou l'inutilité des musicologues pour comprendre la musique au présent

 

 

ECHANGE DE LETTRES ENTRE UN COMPOSITEUR ET SON AMI MUSICOLOGUE DE 15 ANS et rupture



1.
de Mathius Shadow-Sky <centrebombe@yahoo.com>
à giancarlo siciliano <giancarlo_siciliano@hotmail.com>
date : 23 mars 2011 20:05
objet : 1ere proposition de masterclass et investiguer sur ma noise generation

Salut Giancarlo,
Voici la continuation de mon investigation pour la réalisation de master class de créations musicales. Sans le vouloir, j'ai identifié le mouvement dans lequel notre génération de compositeurs-musiciens pourrait s'identifier (je suis sûr que tu vas hurler de mon anglais incompréhensible) :

Our generation appear after the end of Contemporary music (with Ferrari, Xenakis, or Pierre Henry, etc.) and the censorship of Free jazz in the 80s (with the last musicians like Roger Turner, Lol Coxhill, Steve Lacy, etc.). And independent of the older postmodern current in England with the Peguin Cafe Orchestra, Gavin Brears, Michael Nyman, David Toop, etc. and the musical movement in the US carried by John Zorn, Fred Frith, and the independents: the Residents or Diamanda Gallas, etc., or movements around Jac Berrocal, Joëlle Léandre, or Hector Zazou, etc., in France. But stem from them too or perhaps not: there is just ten years of difference between this generation and our (the forgotten one). Most of important musicians of our generation (in opposition to the generation of contemporary music composers that stuck together: Stockhausen, Berio, Kagel, Boulez, Cage, etc.) stay unknown in its isolation. We are the first isolated generation of original composers: it's a world premiere in Western history of music.

The specificity one can say of our generation is to emphasis noise that we start the injection in music at the end of 70s, not only as sound but also as a concept of composition and thought like disorder, turbulence, complexity, mass of events, anti-racism, aliens (strangers), etc., that we manage each of us in different way. The silence of noise to cataclysm in our music could be a reaction to the dominant ordered structuralism in music made with micro-structure of notes (where in each music you have to find its elements, its relations, and its points [2]) in contemporary classical music, but we did not cares, we had to go further. Noise was an unknown territory good for us to explore. The noise attitude (necessary for body equilibrium: with no noise, we feel claustrophobia, and we cannot being standing up) without exclusion in music creation, created a logical link with politics as people organization in freedom (that we had lost in 70s) where some of us are engaged not as a basic activist, but as somebody thinking about other social solutions. Thinking noise was re-questioning a musical moral value in music: the possibility to re-think music in other way out of points to structure (to command). We are far away from the fight between dissonance and consonance and writing music with structured notes (that most of today's computer applications continue to use). Some of elements was disconsidered by older generations like forbidden movements on musical instruments (that sound bad), or to hijack classical musical instruments (as disrespect), or to work with acoustic pressure of a P.A. and tools of recording studio with compressors among other tools as musical instruments, etc. (are inconceivable). We had also to change the access to music out of classical score attitude to find an other sound of music where everything is mixed, out of divided genre. Abandoned also was the 12 tones scale. Noise is not allowed in classical dominant music and by most of intolerant people: it is a resistance to not open the mind. Noise means also unexpected, difficult to control that for a morality of order is inconceivable (out of order): a total unpredictable beyond chance composition and “determined chaos” because it came out in “live acts” not as a process in fixed scores: scores in this case should be permanently changing or being fluid or constantly shifted. But even today 30 years after, noise is still associated by being unbearable with complaint than, being the space and time of music: time to understand why, and to start the process of opened mind to make other music.

Notes

[1]. What for: this summer master class of Thinking Musicians? To know how musicians from the same generation make music differently far from dominant academic music. To give also an alternative to the official musical education. Being lucky for student to meet during one month (?) musicians they would never met at school. The way these composers create music, is unique and non official like classical contemporary music. Composer-musicians, music creators are today the mature generation ready to teach what they learned through their 30 years of music creation.
[2]. Gilles Deleuze, A QUOI RECONNAIT-ON LE STRUCTURALISME ? In III. TROISIÈME CRITÈRE : LE DIFFÉRENTIEL ET LE SINGULIER in the 3rd paragraph.

Réaction à : « à quoi reconnait-on le structuralisme » un texte de Gilles Deleuze écrit en 1967.

« Il est bon finalement que la question “à quoi reconnaît-on le structuralisme ?” conduise à la position de quelque chose qui n'est pas reconnaissable ou identifiable ». L'imperceptible parait dans ce cas la solution pour masquer la perception élémentaire du structuralisme. Car le structuralisme ordonne l'ordre des choses, pas nous. Nous ne comprenons pas l'intérêt de « détermination empirique d'un individu plus ou moins désocialisé » qui classe en individu apte et inapte au travail. « Les places sont déjà occupées par les éléments symboliques de la structure » et maintient ainsi la machine en marche où il n'y a pas de place pour les autres, malgré des places vacantes qui restent vides. La structure met en marche une machine déterministe. « Dès lors un ensemble de problèmes complexes se pose au structuralisme, concernant les “mutations” structurales (Foucault) ou les “formes de transition” d'une structure à une autre (Althusser) ». Notre génération « assure l'éclatement des structures affectées d'excès ou de défauts », car elle pratique la musique au-delà de l'assemblement des éléments comme des cubes dénombrés pour « construire » une musique déterminable. Peu importe que les éléments musicaux soient indistinguables dans leur totalité à cause de leur très grand nombre, puisque la musique jaillit de toutes les façons dans sa renouveauté grâce à des formes qualitatives d'accès intuitifs.

Mathius Shadow-Sky

3 pièces jointes
Summer.Master.Classes.by.Thinking.Musicians_PROPOSITION.pdf 39 Ko
Summer Master Classes by Thinking Musicians_PROPOSITION.odt 19 Ko
Email to Bob Ostertag & Otomo Yoshihide.odt 12 Ko

 

2.
de giancarlo siciliano <giancarlo_siciliano@hotmail.com>
à Mathius Shadow-Sky <centrebombe@yahoo.com>
date : 24 mars 2011
objet : Re: 1ere proposition de masterclass et investiguer sur ma noise generation

Salut Mathius,

oui, c'est vrai que là je suis en train de hurler devant ton anglais... :) mais surtout, je ris beaucoup... :)

je suis d'accord avec toi sur plusieurs points et la référence au structuralisme avec Deleuze à l'appui est une bombe! :)

il faudra poursuivre cette problématique en la déplaçant un petit peu le problème générationnel que tu as tendance à privilégier (bien que ce soit légitime pour toi et tant d'autres...)

je te recontacte dès que j'aurai d'autres idées et surtout un peu plus de temps, ok?

Giancarlo

 

3.
de Mathius Shadow-Sky <centrebombe@yahoo.com>
à giancarlo siciliano <giancarlo_siciliano@hotmail.com>
date 25 mars 2011 17:49
objet Re: 1ere proposition de masterclass et investiguer sur ma noise generation

Salut Giancarlo,

Allez, je vais y aller franco (je sais pas autrement). Je constate malheureusement que tu te débats toujours dans la radinerie ou l'avarice, tu es constamment et encore à te plaindre du manque d'argent. Qu'il faut te payer sinon tu ne pourras pas bouger, etc. Tu n'es pas encore sortie de ta condition d'esclave; pourquoi, le courage te manque ? Je te propose encore une fois de construire quelque chose qui ait du sens et j'espère que cette fois-ci tu ne vas pas te dérober en faisant les choses à moitié. Si j'ai pensé à toi et pas à d'autres, c'est que je te donne l'opportunité d'activer ton travail de musicologue et de chercheur en musique sur une partie de l'histoire oubliée pour pouvoir le montrer au-delà de ton entourage et pour ta satisfaction personnelle d'accomplissement. Je ne pense pas, qu'une seule fois, tu m'aies proposé quoi que ce soit... Seras-tu capable de rédiger un ouvrage qui décrira les efforts de cette génération de ces musiciens-compositeurs à partir de la fin des années 70 ou dois-je m'adresser à quelqu'un d'autre ? Es-tu prêt à t'investir (pour toi, pour ta reconnaissance) à faire des recherches et enquêter pour rassembler dans un seul ouvrage les musiciens-compositeurs de cette génération qui sont les précurseurs d'une pensée libertaire et hédoniste dans la musique par l'introduction de l'exploitation et l'exploration de la signification du bruit dans la musique ? Le bruit repensé non comme méfait, mais comme nécessité à l'équilibre de l'humain. Les financements ? trouvent-les toi-même (bourses de recherche), mais ne reste pas dans l'amateurisme : ça tue le savoir-faire. Je m'engage dans le projet de Summer Master Class en me foutant de l'aspect financier, car j'ai toujours trouvé des solutions pour que les choses se fassent (je suis toujours vivant et actif même malgré ma maladie). L'argent est secondaire, mais pas le possible. Dans ce cas, penser l'argent AVANT freine à ce que les choses se fassent. Tu le sais. C'est ce qui semble t'arriver constamment puisque tu n'en es pas encore sorti : de l'argent. Il s'agit de ne pas gâcher sa vie à attendre quelque chose qui ne viendra pas tout seul indépendamment de toi : il faut le provoquer ou y participer. À toi de voir, et de profiter.

Notre conversation téléphonique a explosé mon forfait, mais il me semblait important de te parler. Aussi arrête de te disperser à des choses secondaires et je serais fière pour toi de pouvoir constater que tu sois capable de pondre une oeuvre qui pourra te distinguer. Je t'offre une opportunité, à toi de la prendre ou pas, mais ne me fait pas lanterner : d'autres peuvent s'en occuper. Surtout je te souhaite que tu n'aies pas le sentiment d'avoir gâché ta vie : il en reste plus beaucoup... Je t'aime bien, ça serait idiot de ne pas achever une oeuvre ensemble avant nos décès.

Amicalement vraiment

mathius

P.-S. Épargne-moi les amateurs où les disciples copieurs, il s'agit de mettre ensemble, d'identifier des précurseurs et de comprendre leurs démarches dans la marche de l'histoire de l'Occident.

en attachement
le texte corrigé de présentation de Summer master class
le Deleuze scanné
mon compte rendu de la première rencontre de Bordeaux

4 pièces jointes
Summer Master Classes by Thinking Musicians_PROPOSITION+.pdf 53 Ko
Summer Master Classes by Thinking Musicians_PROPOSITION+.odt 20 Ko
Gilles.Deleuze_A.quoi.reconnait-on.le.structuralisme.(1967).pdf 128 Ko
Compte rendu orienté de la rencontre de Bordeaux de Musiciens Qui Pensent les 1er et 2 mars 2011.pdf 33 Ko

 

3bis.
de Mathius Shadow-Sky <centrebombe@yahoo.com>
à giancarlo siciliano <giancarlo_siciliano@hotmail.com>
date 25 mars 2011
objet Re: 1ere proposition de masterclass et investiguer sur ma noise generation

un lien audio important qui se trouve en bas de la page http://centrebombe.org/dansleciel,lebruitdel%27ombre.html
http://centrebombe.org/the.most.terrible.crime.a.human.being.can.commit.(Papillon,%201973).mp3
a+
mathius

 

4.
de Mathius Shadow-Sky <centrebombe@yahoo.com>
à giancarlo siciliano <giancarlo_siciliano@hotmail.com>
date 29mars 2011
objet Re: 1ere proposition de masterclass et investiguer sur ma noise generation

Je m'attendais à une réponse de ta part, ne me laisse pas lanterner, fais-moi savoir
a+
mathius

 

5.
de giancarlo siciliano <giancarlo_siciliano@hotmail.com>
à Mathius Shadow-Sky<centrebombe@yahoo.com>
date : 30 mars 2011 10:38
objet : MSnoise

Salut,

j'ai très peu de temps, je te l'avais dis...

(ou y a-t-il trop de bruit pour que tu puisses entendre ? Je ne te demande même pas de comprendre... en musique et ailleurs, la structure ne s'efface pas complètement au profit du bruit...).

Merci d'avoir pensé à moi mais manifestement je ne suis pas la personne dont tu as besoin.
Je suis juste quelqu'un qui a, à son actif, du travail professionnel : des publications, des traductions et quelques années d'enseignement dont celles, universitaires, bien rémunérées, c'est-à-dire des acquis à partir desquels j'ai investi. Maintenant, je commence à avoir des retours. Et tant mieux pour moi.

Mais revenons à toi.
Pour toi c'est différent.
Toi qui es affranchi de l'argent, de l'esclavage et de l'amateurisme.
On dirait le parfait citoyen.
Heureusement pour toi.

Maintenant, vas-y et propose ton projet à des musiciens et des musicologues : tu verra leur réponse.

Je te souhaite néanmoins bonne chance.

G

 

6.
de Mathius Shadow-Sky <centrebombe@yahoo.com>
à giancarlo siciliano <giancarlo_siciliano@hotmail.com>
date : 31 mars 2011 20:58
objet : Re: MSnoise

Je ne m'attendais pas à ta réponse Giancarlo Siciliano qui est d'une grande déception. Tu reconnais quand même ton manque de courage et ton mensonge concernant tes revenus. Comment as-tu pu te faire payer des coups sachant ma pauvreté sans en avoir quelques remords, comment fais-tu ? Quel effet ça te faisait de me tromper ? Rires ? Tu dois me juger comme un grand naïf et ça a dû te faire rire; quel divertissement !

Tu fais donc partie de ces musicologues que toi-même tu critiquais : à savoir des personnes corrompues aux instituts qui ne reflètent en rien de la création musicale du présent voire du passé et qui utilise un jargon pour masquer leur ignorance : une bande de traitres parasites bien payés dont tu m'avoues faire partie. En jouant sur les deux tableaux avec l'aide de l'hypocrisie, tu es sans doute pire que tes confrères qui affichent sincèrement leur adhésion aux instituts dominants contre la création originale, indépendante et libre. Il existe vraiment des personnes qui haïssent la liberté..., et dont tu fais partie.

Je crois que je vais publier ton exemple sur internet, ça a le mérite d'être connu : au vu de ta supercherie. Traitre médiocrate : il n'y a qu'un pas à ce que tu te fasses nommer spécialiste de la musique dans un institut dominant (comme le Parlement européen, t'es à côté), dans ce cas je viendrai moi-même t'abattre.

Tu représentes le pire de nos sociétés qui prônent l'égoïsme, la délation, la traîtrise et l'hypocrisie. Tu n'as certainement pas lu mon bouquin (tu n'as pas le temps, ha ha ha, fait moi rire) sinon tu ne m'aurais même pas répondu. Si un jour je suis arrêté, je serais de qui cela viendra.

Mathius Shadow-Sky
le bruit n'est pas l'ennemi de la musique : t'as rien compris.

 

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