REN-CONTRE DE MUSICIENS QUI PENSENT world 1ere
tentative pour sauver la musique de sa médiocratie actuelle par ceux qui la conçoivent
Bordeaux les 1er et 2 mars 2011
Puis ... 2012 recherche d'un lieu
colloque : "musique & médiocratie" appel d'articles (pas de ségrégation)
« Depuis longtemps nous considérons la musique au-delà du son,
comme une pratique du vibratoire,
une attitude au vibratoire
dont la pensée de pair avec la sensibilité
font partie de l'oeuvre. »
THE ME-ETING OF THINKING MUSICIANS world 1ere
to cure the mediocracy in music by those who conceive music
First let's make this Me-eting of Thinking Musicians here by sending your analysis and suggestions which will be publish here in your own page (see below)
symposium (conference): "music & mediocracy" call for paper (no segregation, no deadline)
Sur le constat :
Pourquoi en France (et dans le monde), nous compositeurs n'arrivons pas à nous rassembler pour nous donner les moyens de réaliser nos oeuvres originales ?
. Avec des lieux publics pour créer nos concerts
. Avec du temps de travail nécessaire et des salles pour les répétitions
. Avec des musiciens, techniciens, programmeurs (demandeurs de salaires que nous n'avons pas)
. Pourquoi en France les moyens sont-ils centralisés et uniquement pour ce qui est « du bon goût » de souverains ?
. Pourquoi comme le disait Luc Ferrari « les Français n'aiment pas se mélanger leurs différences » ?
. Qu'est-ce que la création originale sans censure « du bon goût » a-t-elle de si détonnant pour être bâillonnée avec acharnement ?
. Pourquoi l'enseignement de la musique baigne-t-il dans la médiocratie ?
. etc.Le territoire public en France appartient aux politiques : ces politiques sont les propriétaires des lieux publics [1] qui sont des domaines (pas public) qu'ils gouvernent. Les politiques commandent la police pour interdire les rassemblements publics « non autorisés » dont le concert fait partie. Le politique donne la parole ou pas en accordant ou pas la subvention nécessaire et la salle de spectacle. C'est principalement par la subvention que s'opère la censure politique dissimulée de la culture en France. En France il n'existe pas de financement privé de la culture. Et les artistes français le plus souvent doivent se produire à l'étranger. Les politiciens se servent des arts pour décorer leur règne et leur campagne. Généralement le politicien n'est pas cultivé et même s'en moque, il n'a pas le temps : donc puisque gérer la censure des arts n'est pas dans sa compétence, il devrait la laisser aux artistes : de nous gérer nous-mêmes. Mais le politique en France ne veut pas lâcher ce pouvoir : l'expression artistique fait partie du reflet de sa réélection. Le danger aussi, nous avons pu le constater dans l'histoire récente de la musique (avec Boulez pour l'Ircam, ou Schaeffer pour le GRM) est de confier des postes de direction à des compositeurs qui deviennent président directeur d'institution : seul au pouvoir, il est impossible de ne pas être dictateur. L'institutionnalisation tarit la créativité. Les arts en France doivent se détacher de la politique (du mensonge) pour qu'ils puissent s'épanouir avec les spectateurs. La politique oblige à l'hypocrisie qui n'est l'apanage que des artistes médiocres : ceux qui ne pensent qu'à leur carrière plus qu'au sens de leurs oeuvres. Aujourd'hui, une clarification s'impose pour redonner à la créativité la place qu'elle avait, celle d'être libérée de la censure, de la pauvreté et de la propriété.
Notes
[1] à Toulouse par exemple, la grande salle de concert « la Halle aux Grains » est une salle municipale qui est le siège de l'orchestre symphonique du capitole (pour ses répétitions et ses concerts) et dont le coût de location est de plus de 6000 euros la soirée pour le citoyen comme pour les sociétés de production. En 6 ans de négociation auprès de la mairie (de 2004 à 2010) nous n'avons pas été autorisés (il y a des vigiles municipaux qui gardent la salle) nous artistes de Toulouse à obtenir la salle pour un concert gratuit du Trans-Cultural Syn-phônê Orchestra de Toulouse (un orchestre transclasses de 100 musiciens pour une création originale en première mondiale).
Et à partir de la publication de ce texte sur internet en juin 2010 dans le contexte de la polémique de la Villa Médicis :
Le gouvernement français et son Administration continus son offensive contre la création musicale
Nous savons tous que la concurrence musique populaire contre musique savante est un faux débat pour les musiciens qui tous naviguent dans la musique (ou le devraient). Cette distinction vient de l'hostilité socio-économique : la musique populaire vit (vivait) de l'industrie du disque (de l'argent privé), au contraire la musique savante vit des subventions de l'Etat (de l'argent public de l'Etat que l'Administration gouverne). Socialement, la musique savante (classique, mais pas contemporaine) représente et est soutenue par la bourgeoisie élitiste (orchestre symphonique et opéra classique) et la musique populaire par le peuple : c'est un stéréotype, entretenu par la domination économique de l'exploitation des masses, qui est faux. La musique en France conformément à son financement joue plus le rôle de porte-drapeau socio-politique que de passion sensible et individuelle sinon elle n'aurait pas besoin de financements. La nomination d'une chanteuse pop à la Villa Medicis est une provocation du gouvernement français pour déstabiliser le monde de la musique disant : « nous soutenons les musiques qui alimentent le « néolibéralisme » ou l'hégémonie financière des oligopoles de la culture du divertissement et qui justifie la loi Hadopi : « ceux qui ne payent pas nous volent et seront punis » (sic) : les musiques qui n'entretiennent pas la finance ne nous intéressent pas » (dans la continuation de la politique culturelle). Une autre manière de dire : il n'y aura plus de subvention pour les musiques contemporaines (il n'y en a jamais eu pour les musiques expérimentales). L'épouse du président de la République n'est-elle pas une chanteuse pop ? « et chacun sait que la culture est un peu le domaine réservé de l'épouse du président »... Qui croit encore vivre dans une démocratie ? Nous avons pu constater qu'institutionnaliser la musique c'est l'auto-détruire dans une normalisation de « bon goût » que cultive la routine (l'ennui) et qui a déçu ses rêves d'émerveillements et « technologiques ». Les instituts de recherche en France pour la musique savante (contemporaines ou électroacoustiques) n'ont avorté depuis les années 80 que d'un conformisme salarié : un barrage à l'originalité, à l'audace et à l'espièglerie où le sérieux « à la recherche de l'inouï, du sublime et de l'émotion », c'est confronté aux maîtres des lieux (contrairement aux avant-gardes indépendantes) : ces instituts pour la musique ont favorisé la prise de pouvoir de petits empereurs qui règnent en despote et qui protègent plus leur règne qu'ils ne servent la création musicale originale et audacieuse. La Villa Medicis reste une institution élitiste à dépoussiérer qui ne correspond plus aux besoins de la création musicale originale non conventionnelle d'aujourd'hui. Les commissions de sélection ségrégationnent suivant leur propre goût de personnes évoluant dans des postes administratifs réservés à une couche sociale élue et ne peuvent en aucun cas avoir une idée de la création musicale qui à priori les dérange. Il est temps sans doute que le monde musical ne joue plus le jeu de la concurrence, de l'hostilité, du mépris, de l'ignorance et des privilèges. De plagier le comportement égoïste du système néolibéral de l'hégémonie politico-économique dans lequel nous vivons, car il ne correspond pas aux valeurs de la musique ni des arts : de générosité et de don de soi. Il est temps d'arrêter d'attendre de l'argent de l'hégémonie étatique ou privée qui a plongé les arts dans l'insignifiance et la médiocrité de la soumission s'en servant comme prétexte décoratif à des spéculations mondaines.
http://www.tache-aveugle.net/spip.php?article283
http://musiques-en-vrac.blogspot.com
http://www.futurscomposes.com/actualite
Nous avons décidé...
Nous avons décidé d'organiser ensemble
une rencontre de compositeurs : Ren-contre de Musiciens Qui Pensent
pour nous donner les moyens de réaliser nos oeuvres originales,
(pas des copies approuvées)
ce qui aujourd'hui demeure en pratique impossible.
URGENCE... DECADENCE...
EMERGENCY... DECLINE...XXIe siècle : le fait est que...
La nouvelle génération des créateurs, celle née après les années 50, est cruellement absente de la scène du renouvellement de la créativité artistique actuelle où cette créativité même, est elle-même absente. Pourquoi ? Le renouvellement artistique semble à la suite des 30 glorieuses (50 60 70) ne plus être perçu ni considéré comme une nécessité par les auditeurs de cette même génération et les suivantes. Ce désintérêt, voire l'incompréhension des spectateurs à l'originalité vivante peut s'expliquer comme le dit Emmanuel Caille qui nous parle d'architecture et de musique en 2007 où l' « ouverture d'esprit drapée dans la bonne conscience » rend « presque impossible à un auditeur d'aujourd'hui d'en percevoir les intelligences à la simple écoute » (de la musique avec l'architecture)*. Ce qui c'est passé nous est aussi rapporté par le compositeur Luc Ferrari (1929-2005) où il constatait que le public à la fin des années 70 est devenu anonyme contre un cercle de mélomanes passionnés en voie d'extinction. La méconnaissance accablante du public actuel qui considère les arts comme un divertissement rejette en bloc tout « ce qui est compliqué », traduisez « ce qu'il ne comprend pas ». La musique savante vivante étant dans le lot, elle a bénéficié d'un rejet estampé du label « désagréable » et donc d'être inutile. En ce début de XXIe siècle cette constatation est encore plus flagrante que pendant les 30 obscures (70 80 90) où les créateurs relégués dans « l'expérimentale » et « l'underground » ne baissaient pas les bras dans leur créativité. Un nombre incroyable d'oeuvres originales restent dans l'ombre ou d'autres n'ont pu être développées par retrait de moyens, mais existent (quand même). Les abus des dominations politico-libérales en sont les principaux acteurs, mais certes les populations mélomanes n'en étaient que partiellement attachées et elles pouvaient s'en détacher. L'industrialisation à outrance de la production musicale dans les 30 obscures a reclus les musiques originales dans des micro-réseaux parallèles à compte d'auteur. Aujourd'hui ces réseaux mêmes tendent à disparaître, bien qu'il reste quelques résistants sur le réseau internet avec le concept de « free netlabel » où leurs musiques sont téléchargeables gratuitement.
Aujourd'hui (2011) après avoir subi autant de censure durant si longtemps, les artistes authentiques se replient et ne produisent plus (ou partiellement). Nous rentrons dans un grand vide de la création artistique originale qui laisse la place naturellement à des régimes totalitaires avec une population majoritairement inconsciente. C'est un cri d'alarme que nous exprimons avec ces Ren-contres de Musiciens Qui Pensent pour trouver des solutions concrètes à cette décadence, celle de notre civilisation.
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* éditorial du n° 162 de la revue « d'architecture » de mars 2007
SYMPOSIUM (conference): "music & mediocracy" call for paper (no segregation: those who have nothing to say will refrain from themself)
COLLOQUE (congrès) : "musique & médiocratie" appel d'articles (pas de ségrégation : celles & ceux qui n'ont rien à dire s'abstiendront d'eux-mêmes)
"How to cure mediocracy in music"
Zap|pez l'histoire (les lettres)
allez à la préparation de la ren-contre
Pour comprendre la naissance de cette initiative voici
les lettres emails échangées dans leur ordre historique
entre Didier Marc Garin (temp’óra) et Mathius Shadow-Sky (centrebombe)
Mardi 29 juin 2010
de Didier Marc Garin temp’óra / contemporary music <contact@tempora-site.org>
à Mathius Shadow-Sky <centrebombe@yahoo.com>
date : 29 juin 2010 14:17
objet : 29 juin 2010
Cher Mathius Shadow-Sky,
merci de nous faire partager votre réflexion. temp’óra ne s'est pas en soi engagée dans le débat, nous avons simplement servi de relai à l'information. Mais toute réflexion sur le développement de l'expression musicale et de son soutien financier est la bienvenue.
Je fais suivre votre message à Clara Maïda, initiatrice de la lettre adressée au Ministre de la Culture.
Cordialement
Didier Marc GARIN
Founder President
http://www.tempora-site.org
Jeudi 1er juillet 2010 21h34
de Mathius Shadow-Sky <centrebombe@yahoo.com>
à Didier Marc Garin temp’óra / contemporary music <contact@tempora-site.org>
date : 1 juillet 2010 21:34
objet : Re: 29 juin 2010
Chers Clara Maïda, Jean-Jacques Birgé, Benjamin, Didier Marc Garin,Je vous remercie de vos réponses et voici une idée :
Il y aura eu au moins une chose positive dans cette polémique de la Villa Médicis, c'est de rencontrer (électroniquement j'espère musicalement) des compositrices, compositeurs et musiciens en France qui pensent. Notre isolement à tous est un fait social historique unique que je tente d'analyser entre autres dans l'ouvrage que je rédige « Dans le Ciel, le Bruit de l'Ombre ». Il est incroyable que nous nous soyons jamais rencontrés avant n'est pas étonnant, afin d'échanger nos expériences et renforcer nos moyens quant à la réalisation de nos oeuvres. L'instauration du système de financement concurrentiel en est une des causes. Même dans les festivals nous sommes seuls. Seul j'ai fait quelques tentatives de manifestations sans lendemains : ça profite et ça s'en va. Cette solidarité : qui sans elle, nos « pères » n'auraient jamais été reconnus (Boulez, Cage, Xenakis, Stockhausen, Kagel et les autres) et réunies à Darmstadt. J'oeuvre depuis bien longtemps sans avoir lâché pour un emploi rémunérateur (j'ai l'âge ! avec la pression sociale institutionnelle continue et « amicale » autour de moi) et je pense que je n'ai plus le choix que de continuer : je n'ai plus peur de rien, cela devient même une performance ! Nous regrouper discuter et organiser un évènement public du type : classes d'été, discussions et concerts en dehors du réseau officiel dans un lieu agréable permettraient notre reconnaissance, pas envers les officiels qui ne le méritent pas, mais pour nous et pour les générations suivantes. Une « désobéissance civile » comme un possible à autre chose : nous avons suffisamment résisté pour accumuler de la force de résistance et de conviction. Il en existe certainement d'autres que nous qui remettent la situation en question, mais je ne les connais pas.
Je pars sur cette idée classique (historiquement déjà expérimentée), car j'essaye de trouver des solutions aux perspectives de nos musiques inentendues et qui s'amenuisent d'année en année : après plus de trente années de carrière on me demande aujourd'hui soit de payer pour jouer soit d'inscrire ma candidature qui sera ou non retenue ! Ce n'est pas dans cette ambiance que je désire mes oeuvres écoutées ! Je me heurte aussi depuis quelques années aux protectionnismes nationaux : j'ai perdu beaucoup de collègues aux États-Unis, en Angleterre et au Canada qui sont ou non « en galère ». Le chacun pour soit ne paye pas, il nous isole : une page myspace n'apporte rien. Et tant d'autre chose comme la censure involontaire et volontaire. Je suis aussi allé à Berlin pour monter un « grand orchestre transculturel » (le TCSO c'est un de mes dadas depuis 1996) et proposer la création d'un concerto 3D à Tesla, mais sans lendemain : deux et trois années de négociation pour rien. J'ai donné quelques concerts « au chapeau » dans divers lieux berlinois consacrés sans avoir réussi à sensibiliser ces lieux à continuer avec des projets plus investis.
Mais c'est vrai la musique que je pratique est hybride c'est ni ça ni ça, ni savant ni populaire. La guitare électrique est mon instrument, auquel je reste attaché. Le fait d'être entre la musique savante et l'esprit de jouissance et rebelle du rock devenu hardcore, etc., ne m'a pas aidé à être accepté dans tel ou tel milieu : je ne suis pas sage : les instruments je ne les écris pas comme il faut ni les partitions m'ont dit Boulez avec l'Intercontemporain, Méfano et Artaud, avec 2E2M, Murail et Lévinas avec l'Itinéraire et les autres (normal : c'est la génération précédente !). Je refuse l'idée du genre musical qui divise au lieu de partager, d'échanger : j'ai eu de belles expériences au Brésil et à Bali. Même les festivals de jazz français ont refusé mes créations avec des sommités du jazz des pays de l'Est. Mais je préfère interpréter de la musique savante dans un festival de hardcore comme le Tapette Fest près du Mans (le contraire ne s'est jamais rencontré ah si sauf à Audio Art à Cracovie où le public a les oreilles exceptionnellement ouvertes : ici à Toulouse je ne donne plus de concert : les auditeurs semblent bouchés).
Alors voilà, dites-moi ce que vous pensez de cette proposition de rencontre dans un lieu agréable ? J'aurai bien aimé communiquer ma lettre précédente et celle-ci à Guillaume Bourgogne, mais je n'ai pas son email ! Il semble être aussi une personne de raison et d'initiative. Être compositeur et musicien avec une conscience politique est rarissime, seul Luigi Nono et Mauricio Kagel au siècle dernier prenaient la parole face aux hégémonies abusives (on me taxe aujourd'hui de compositeur engagé alors qu'il n'en est rien : seules certaines circonstances bien concrètes m'ont fait réagir : j'avoue m'être réveillé un peu tard à l'analyse de la situation).
Amicalement à tous
Mathius Shadow-Sky
http://centrebombe.org
Jeudi 1er juillet 2010 22h54
de temp’óra / contemporary music <contact@tempora-site.org>
à Mathius Shadow-Sky <centrebombe@yahoo.com>
date 1 juillet 2010 22:54
objet 1 juillet 2010Cher Mathius,
merci pour votre message sympathique et dynamique !
Tout à fait d'accord pour développer des rencontres discussions. Rien de tel en effet que d'échanger pendant un moment convivial pour, d'une part se connaître, et d'autre part pour discuter autour de nos situations respectives et de la situation de l'art musical en général.
Sans insister plus que nécessaire (je ne suis pas un démarcheur !), notre projet temp’óra a bien pour but de permettre aux acteurs de la vie musicale contemporaine de se rencontrer et, si possible, d'initier des projets artistiques communs. Nous sommes actuellement plus de 90 membres de 18 pays différents, et, deux fois par an, nous organisons des rencontres échanges telles que celle que vous proposez. Nous sommes tout à fait indépendants des institutions officielles, simples artistes désireux de mettre en avant de nouvelles perspectives pour la musique de notre temps. Nous ouvrons l'association à des esthétiques diverses et aux improvisateurs, la seule limite étant l'approche professionnelle.
Je vous préviens bien tard, mais nous organisons une rencontre ce samedi 3 juillet après-midi à Pessac, au siège social de l'association, 93 avenue Roger Chaumet (Gironde). Vous êtes le bienvenu si par bonheur vous êtes libre ! Mon téléphone : 0556456782
Amicalement
Didier Marc
Jeudi 8 juillet 2010
de Mathius Shadow-Sky <centrebombe@yahoo.com>
à Didier Marc Garin temp’óra <contact@tempora-site.org>
date : 8 juillet 2010 16:44
objet : Re: 1 juillet 2010
Cher Didier Marc,
Merci pour votre invitation, mais le 3 juillet en effet c'est un peu juste. Je pense être disponible après le 1er septembre 2010. Faites donc moi signe pour prochaine rencontre.
Amicalement
MathiusPS je n'ai reçu aucune réponse des autres à ma proposition !?
Vendredi 23 juillet 2010
de Didier Marc Garin temp’óra <contact@tempora-site.org>
à Mathius Shadow-Sky <centrebombe@yahoo.com>
date : 23 juillet 2010 17:28
objet : débat musique, cultureBonjour Mathius,
je rebondis sur votre message pour vous dire que, dans le cadre des activités de temp’óra, nous espérons pouvoir préparer une rencontre internationale début 2011 autour de la situation actuelle de la musique de création récente (écrite et improvisée). Nous sommes ouverts à toutes suggestions, l'idée étant de relancer une dynamique de grands débats aux échos multiples alimentés par des pensées aussi diverses que possible. Je vais profiter de l'été pour mettre en place des idées de cadres possibles (thèmes, lieux, intervenants).
Serait-ce possible que l'on puisse se rencontrer d'ici septembre, je suis actuellement en Bretagne et rentre à Bordeaux en milieu de semaine prochaine. J'ai tout le mois d'août de libre, je peux me déplacer relativement facilement, ou peut-être passez-vous par Bx dans les semaines à venir ?
A bientôt de nouvelles nouvelles !
Didier Marc
Mardi 27 juillet 2010
de Mathius Shadow-Sky <centrebombe@yahoo.com>
à Didier Marc Garin temp’óra <contact@tempora-site.org>
date : 27 juillet 2010 16:07
objet : Re: débat musique, culture
sujet : « Rencontre internationale des musiciens-penseurs » me parait un bon titre.Formidable Didier Marc,
J'espère qu'une rencontre internationale de musiciens compositeurs qui débattent va changer des colloques, assises et autres festivals où tout est déjà prévu : où il n'y a plus qu'à s'exécuter et rentrer à la maison avec un goût de frustration. La nécessité d'un débat est aujourd'hui criante au vu de la médiocratisation et de l'insignifiance galopante de la musique. Un rassemblement informel et public de compositeurs qui pensent et agissent serait parfait : d'abord pour faire un état des lieux, puis un état de nos connaissances et de nos savoirs-faires et en dernier recours de nos intentions et comment les réaliser. Une publication finale de ces débats doit être ensuite publiée (histoire de marquer le coup) même audiovisuelle (avec distance et humour) sur Internet et sur papier. Mais il serait frustrant que ce débat ne débouche pas sur des projets musicaux concrets et rendus possibles grâce à ce débat... Qui est son but avoué. Par exemple l'organisation d'enseignements de la musique et la possibilité de sa réalisation en concerts.Quelques questions, suggestions et remarques en vrac :
Qu'est-ce qu'être artiste-compositeur d'avant-garde ? Est-ce être contre ? contre quoi ?
Nous savons maintenant que les attitudes compositionnelles se confondent avec les idéologies politiques approuvées dont beaucoup se sont fait piéger : sont-elles audibles dans la musique composée ? Parlons des ravages de l'institutionnalisation de la musique.
Pourquoi le renouvellement constant de la grammaire musicale (pas langage) de notre histoire de la musique occidentale devrait-il être arrêté ? Pourquoi la tradition des avant-gardes devrait-elle disparaitre ?
Pourquoi est-il aujourd'hui si difficile, voire même impossible de former un orchestre avec des musiciens passionnés ?
La musique c'est d'abord des personnes qui se rencontrent et qui échangent des émotions avec des sons. Sans rencontre ni échange y a-t-il de la musique ?
Ne confondons pas « décoration sonore » (sound design) et musique. L'une s'élabore seul/e devant son ordinateur avec une collection de stéréotypes et l'autre se construit ensemble avec de l'inconnu. Mais le « sound design » est l'activité majeure de la musique d'aujourd'hui qui se trouve dans le cinéma, la télévision et Internet. La musique qui illustre les images a donné à la musique une fonction décorative de fond sonore tout comme pour la chanson. Le sound design aujourd'hui décore l'insignifiance dont le cinéma est devenu l'art majeur de la propagande (avec la publicité et la chanson). La technologie est devenue un processus d'isolation.
Pourquoi la musique s'absente de la musique ? Le chant c'est fait manger par la chanson, la poésie par la propagande. La chanson est avant tout l'expression de la parole signifiée, la musique fait office d'accompagnement. La musique ne fait pas commerce de la parole comme la chanson, la philosophie et la politique.
Pourquoi copier et imiter l'art contemporain des 30 glorieuses ?
Etat des lieux de la technologie en musique : le désenchantement de la musique informatique.Il faudrait des modérateurs suffisamment fins pour détecter les discours insignifiants qui embrouilleraient les débats et fâcheraient les autres : mais non autant pointer l'insignifiance nous-mêmes du doigt.
Il faudrait installer des points d'écoute pour que chacun puisse écouter la musique des compositeurs participants : des mp3 téléchargeables sur sa clef USB : ordinateur + casques.
Un débat sur le « droit d'auteur » permettrait de connaître les idées de tous sur ce point. L'escroquerie de la Sacem et autres consoeurs. Bien que je ne me fasse pas d'illusion à ce sujet : la propriété reste reine dans nos sociétés mais est difficilement concevable pour la musique qui est une pratique d'échange et de rencontre : le contraire de l'idéologie propriétaire. En 6 années de fonctionnement de « la Fondation anti-sacem » n'a récolté aucune revendication de compositeurs malgré l'injustice criante et la discrimination évidente du fonctionnement de la Sacem. http://centrebombe.org/anti-sacem.html . Le projet de re:composition depuis 1996 et toujours en activité, mais sans sollicitation médiatique n'attire aucun compositeur. Une re:composition est une réponse à une attitude musicale propriétaire qui crée de la musique avec le même matériau et qui dans notre idéologie propriétaire dérange : http://centrebombe.org/remixed.html .
Que l'argent soit devenu le moteur unique pour faire bouger les choses est très grave car l'activité payée n'est jamais investie comme une passion. Dans la musique, ne pas être investi c'est ne pas jouer mais exécuter ce qui est ordonné.
Séparer la musique improvisée de la musique écrite est un malheur pour la musique. L'improvisation musicale dominante qui se regroupe en chapelle est issue directement de la situation économique : le prix du travail. L'improvisation avec l'expérimentation font partie intégrante de la pratique musicale, même de l'écriture.
« Rencontre internationale des musiciens-compositeurs d'avant-gardes qui parlent dans un débat sur la création de la musique : aujourd'hui. »
« Rencontre internationale des musiciens-penseurs » me parait un bon titre.Il y a aujourd'hui beaucoup de notions confuses qui empêchent la réalisation de sa création, des obligations à la conformité qui détruit toute originalité et audaces créatives.
Malheureusement, je ne serais pas disponible en août, je vais voir ma fille à Washington. Mais à mon retour en septembre, je viendrais vous voir à Bordeaux afin d'avancer la concrétisation de cet évènement essentiel. Je viendrais en voiture ou en train. Dites-moi quand ? Le 1er septembre j'ai un procès à Toulouse contre les abus d'une salle toulousaine appartenant au Conseil Général de la Haute-Garonne et dont son directeur se permet d'annuler un concert le jour même du concert sans indemniser les artistes qu'il engage au chapeau et dont il se garde 30%.
A bientôt
Mathius Shadow-Sky
Mercredi 28 juillet 2010
de temp’óra Didier Marc Garin <contact@tempora-site.org>
à Mathius Shadow-Sky <centrebombe@yahoo.com>
date : 28 juillet 2010 22:13
objet : mercredi soir
Bonsoir Mathius,
j'ai pris bonne note de vos différentes idées et des points que vous proposez de traiter.
Il serait bon en effet que l'on se rencontre, si vous venez en septembre à Bordeaux, c'est parfait. Nous pourrons nous appeler quand vous rentrerez des USA.
D'ici là je vais commencer à rédiger un projet autour de cette rencontre et réfléchir aux meilleurs moyens de communiquer l'info.
A bientôt de vos nouvelles !
Amicalement
Didier Marc
Vendredi 27 août 2010 10h18
de : "temp’óra / contemporary music" <contact@tempora-site.org>
à : "Marie-Bernadette CHARRIER" <mb.charrier@wanadoo.fr>, "christophe HAVEL" <ch.havel@gmail.com>, "Philippe LAVAL" <temperaments@gmail.com>, "Jean-Marc CHOUVEL" <jeanmarc.chouvel@free.fr>, "Mathius SHADOW-SKY" <centrebombe@yahoo.com>, "François ROSSE" <rosse.francois2@wanadoo.fr>
date : Vendredi 27 août 2010 10h18
objet : rencontre 3-4 mars 2011
Mail avec pièce jointe
1 fichier (24 ko)* Rencontre 3-4 mars 2011.docRencontre 3-4 mars 2011.doc
Chers amis,
voici en pièce jointe un premier document présentant quelques idées concernant la rencontre des 3 et 4 mars prochains, prévue autour du concert donné par les trois ensembles ayant répondu et gagné à l'appel à projets de temp’óra. Merci de répondre dès que possible à ces suggestions en les enrichissant, en les agonissant d'injures, bref en faisant en sorte que nous puissions avancer autant que possible pour concevoir une rencontre intéressante et stimulante.
A bientôt
Didier MarcTéléchargez la première proposition de planning de Didier Marc Garin (.doc 24 Ko)
Samedi 11 septembre
de Mathius Shadow-Sky <centrebombe@yahoo.com>
à temp’óra Didier Marc Garin <contact@tempora-site.org>
date : 11 septembre 2010 23:54
objet : à lundi et/ou mardi
Cher Didier Marc,J'ai lu votre proposition et voici mes remarques (pas trop crues, je l'espère) :
Dans vos propositions, il manque des pirates et des rebelles, ça sent le conformisme qui n'intéressera pas les intéressés : c'est-à-dire les compositeurs relégués dans l'ombre. Ça sera un flop, et moi-même je n'y vois pas vraiment ma place. Cohen-Levinas et Bosseur font partie de la génération précédente plus ou moins intégrée dans le système culturel. Il serait sans doute intéressant de les confronter, mais pas pour cette première rencontre. L'urgence et la nécessité de cette rencontre résident dans la résolution du problème : pourquoi la création vivante est méprisée par nos sociétés et que devons-nous faire pour améliorer notre sort de compositeurs ignorés. Le CDMC est une institution officielle et n'a jamais défendu la création originale. Le CDMC se conforte dans l'hypocrisie institutionnelle : le CDMC est financé par la SACEM (eh oui). Le CDMC comme les autres institutions est coincé dans l'hypocrisie (il y a 30 ans le CDMC n'aurai jamais proposé de conférence sur le bruit de la saturation, alors qu'on en était plein dedans...).
Ce qui est urgent, c'est de rassembler les compositeurs rebelles qui ne se sont jamais soumis à l'esthétique dominante de la musique savante. Il s'agit d'eux dans cette rencontre. Afin qu'on puisse se connaître : c'est déjà tellement important de se connaître. De nous rassembler dans un lieu agréable où chacun puisse hurler sa présence son existence et sa création inaudible. Raconter sa propre expérience. Nous devons rendre les musiques de tous ces compositeurs de l'ombre audibles : par des concerts informels des compositeurs et musiciens présents et disponibles dans des ordinateurs les musiques au format compressé dont chacun puisse copier sur sa clef USB : il faut savoir comment sonne ces musiques inconnues.
Critique concernant les thématiques proposées
Dans notre cas (les compositeurs de l'ombre), le mot culture n'a aucun sens : puisqu'il a été trompé par les politiques culturelles. Un débat sur la « culture » ne nous concerne pas. Le lien entre la culture et la politique est un lien de soumission publicitaire et n'est qu'une affaire politique qui ne nous concerne pas. Nous savons que la place de la musique contemporaine sur la scène culturelle est une tolérance de la politique culturelle ignorante (finances publiques institutionnelles) et ne concerne pas les musiques expérimentales qui ont été détachées de la musique contemporaine à la fin des années 70 : la place des musiques des compositeurs de l'ombre est inexistante et c'est pour cela que nous organisons cette rencontre : pour que nos musiques puissent avoir aussi une place au soleil. Le sujet « la contemporanéité de la musique ? » est un faux sujet de musicologue et ne concerne en rien les compositeurs oubliés rebelles à l'institutionnalisation de la musique et dans le prolongement à sa médiocratisation. Le cinquième sujet « qu'entend-on par esthétique et avant-garde » est encore un sujet de musicologue qui ne touche pas à la réalité présente de la création : il n'y a plus d'avant-garde au XXIe siècle : il y a des musiques hybrides (sans nom) essentielles oubliées volontairement par le monopole de la distribution des arts : le mot « avant-garde » reste pour indiquer les musiques audacieuses.
Par contre, un débat sur l'inutilité du droit d'auteur est essentiel, car la propriété intellectuelle contrarie la création contre les vols propriétaires abusifs. HADOPI crée une urgence : « Après le vote de la loi HADOPI, les auteurs et compositeurs qui n'ont pas démissionné de la SACEM deviennent les complices de cette répression violente envers les auditeurs de leurs musiques. Cette répression est nommée HADOPI ». Bob Ostertag a écrit un texte sur ça. Nous savons que les moyens pour diffuser nos musiques interdites sont d'interdire de nous interdire l'accès aux lieux « culturels ». D'interdire les fonctionnaires de la culture d'être ignares, incompétents, obéissants à la hiérarchie et corrompus ; de leur faire comprendre que s’ils « gagnent » leur vie c'est grâce à nous artistes méprisés. L'Etat en France possède le monopole de la diffusion des arts. Pourquoi la propriété reste reine dans nos sociétés contre l'originalité ?
Je pense que les musicologues doivent être obligatoirement présent, mais comme auditeur, comme observateurs en retrouvant leur place de rapporter les évènements et les révolutions musicales et non pas imposer leurs sujets insignifiants dont la musique vivante se contrefout.
Thèmes proposés
1ere Rencontre des Compositeurs Oubliés (de l'ombre) qui Pensent et Agissent
3 et 4 mars 2011 premier rassemblement de compositeurs de l'ombre rebelles
« 1ere Rencontre des Compositeurs qui Pensent et Agissent » me parait être un bon titre.Un rassemblement informel et public de compositeurs qui pensent et agissent : cela pour commencer suffira : il y a tellement à dire.
1. état des lieux : Les compositeurs (rebelles de l'ombre) racontent leurs propres expériences et les échangent (pendant au moins une journée entière). Journée de la critique des créateurs rebelles contre le système social de la diffusion des oeuvres. Voilà un thème essentiel.
2. un état de nos connaissances et de nos savoirs-faires de compositeurs de l'ombre : échange et transmission en vue d'un enseignement.
3. Posons la question et médiatisons-la : Pourquoi de toute l'histoire de la musique occidentale, la génération de compositeurs postcontemporains (nés à partir de la fin des années 50) est ignorée de la société ? C'est une première dans l'histoire de la musique occidentale depuis le XVIe siècle : la société ignore ses compositeurs contemporains (pas de musique contemporaine qui n'a rien à voir et devrait être nommée musique institutionnelle). Pourquoi la création vivante originale est méprisée par nos sociétés au profit de copies stéréotypées ? Pourquoi nos oeuvres sont censurées ? Pourquoi les arts sont devenus des objets à avoir : la musique enregistrée a pris plus d'importance que la musique vivante. Pourquoi l'invasion de la médiocrité et de l'insignifiance est soutenue par l'hypocrisie sociale ? Un artiste sans intégrité est-ce un artiste ? Sans scrupule, dénonçons le portrait des faux artistes (par tous les compositeurs rebelles). Le déclin de nos sociétés se montre dans l'appréciation de ses arts. Aujourd'hui personne ne sait ou ne désire apprécier les arts (intègres et pas vendus) pour tomber dans l'animation issue de la politique culturelle. Parlons du désastre de la politique culturelle, des fonctionnaires incompétents de la culture, des ravages de l'institutionnalisation de la musique. Pourquoi l'art contemporain des 30 glorieuses est aujourd'hui imité et copié au lieu de dévoiler au public les oeuvres originales des artistes vivants ?
4. Nous devons trouver une forme de se rassembler et de transmettre nos savoirs sur la musique : ça, c'est essentiel (et pas les conférences hypocrites des musicologues de l'institution). Communiquer nos intentions (des compositeurs et musiciens) et comment les réaliser. Une publication finale de ces débats doit être ensuite publiée (histoire de marquer le coup) même audiovisuelle (avec distance et humour) sur Internet et sur papier. Il serait frustrant que ce débat ne débouche pas sur des projets musicaux concrets et rendus possibles grâce à ce débat... Qui est son but avoué. Par exemple l'organisation d'enseignements de la musique et la possibilité de sa réalisation en concerts. Sans rencontre ni échange y a-t-il de la musique ? Nous ne pouvons acquiescer les obligations à la conformité qui a détruit toutes les originalités et les audaces créatives en les tenant dans l'ombre.
5. L'argent et la musique. Que l'argent soit devenu le moteur unique pour faire bouger les choses est très grave, car l'activité payée n'est jamais investie comme une passion. Dans la musique, ne pas être investi c'est ne pas jouer mais exécuter ce qui est ordonné.
6. le problème des clans et des chapelles musicales : la musique n'est-elle pas un liant entre les différentes cultures : non. Nous refusons les clans et les chapelles car ils cultivent la médiocratisation par la pratique de l'enfermement. Il faut ouvrir pour aérer.
Dans les personnes invitées, je ne vois pas les protagonistes de cette tentative de rencontre comme : Clara Maïda, Jean-Jacques Birgé, Guillaume Bourgogne, ou Benjamin (dont je ne connais pas le nom de famille). Des compositeurs et des musiciens révoltés de la situation hypocrite de la création musicale d'aujourd'hui.
Je propose
Bob Ostertag
ostertag@UCDavis.edu
qui a écrit : "The Professional Suicide of a Recording Musician" en français à http://morne.free.fr/celluledessites/OeilZinE/lesuicideprofessioneldunmusicien.htm
Je ne connais pas les autres compositeurs rebelles : le problème est justement là.
Le philosophe Henri Maldiney qui dénonce l'objetisation des arts pour les posséder et non les vivre.Nous devons appeler au rassemblement de compositeurs inconnus/es de par leur résistance à l'hégémonie médiocratique. Là est le paradoxe de cette rencontre. Le paradoxe de faire se rencontrer des compositeurs inconnu/es et qui ne se connaissent pas.
Pour le mois de mars, ça sera court, à moins de considérer cette rencontre comme une préorganisation où les compositeurs présents suggèreraient l'organisation de la rencontre suivante.
Bon à lundi ou mardi Didier Marc
Amicalement
Mathius
Dimanche 12 septembre 2010
de Didier Marc Garin temp’óra <contact@tempora-site.org>
à Mathius Shadow-Sky <centrebombe@yahoo.com>
date : 12 septembre 2010 10:50
objet : Re: à lundi et/ou mardi
Cher Mathius,
mes propositions sont faites pour être discutées ou pour voler en éclat. Nous en parlerons de vive voix.
Le projet de mars est proposé pour animer par des rencontres entre compositeur et interprètes (+ toute personne intéressée ?) le concert prévu entre trois ensembles qui avaient répondu à l'appel à projets que l'association temp’óra avait lancé. L'association ne peut avoir de sens que si elle stimule concrètement la réalisation d'événements voués à aider ceux qui n'ont pas beaucoup droit de cité.
Tant que j'y pense, un point important auquel je n'adhère pas dans vos remarques : ce n'est pas parce que les institutions se sont appropriées des notions et leur ont donné un sens dévoyé que ces notions doivent perdre sens pour ceux qui s'élèvent contre ce dévoiement (réf.: 'le mot culture n'a aucun sens : puisqu'il a été trompé par les politiques culturelles'). Je ne vois pas pourquoi, si on n'adhère pas au projet global proposé ou imposé par les pouvoirs publics, nous devrions ne pas nous intéresser à des notions qui vivent justement dans le débat et la contradiction. En se retirant du dialogue et de la confrontation, on met à mal la liberté de penser et d'agir que nous revendiquons.
J'attends donc votre coup de fil : 0556456782
Amicalement
Didier Marc
Lundi 13 et mardi 14 septembre
Rencontre à Bordeaux entre Didier Marc Garin et Mathius Shadow-Sky
Jeudi 11 novembre 2010
date : Jeudi 11 novembre 2010 12h48
De: Didier Marc Garin "temp’óra / contemporary music" <contact@tempora-site.org>
À: "Mathius Shadow-Sky" <centrebombe@yahoo.com>
objet : thèmes pour marsBonjour Mathius,
j'espère que tu vas bien, que des projets heureux t'occupent.
La rencontre de mars aura lieu les 1 et 2 à Cenon (banlieue de Bordeaux). Quels thèmes serait-il judicieux d'aborder en premier lieu à ton avis ? Nous devrons condenser les sujets, ne disposant que de trois demi-journées pour 'œuvrer' ! Je pense qu'il faudrait orienter les débats autour de la thématique générale de la diffusion.
Merci pour tes réponses.
Amicalement
Didier Marc
Dimanche 14 novembre 2010
de Mathius Shadow-Sky <centrebombe@yahoo.com>
à Didier Marc Garin <contact@tempora-site.org>
date : 14 novembre 2010 20:00
objet : re: thèmes pour mars
Salut Didier Marc,
Super !
Je vais me pencher sur les thématiques à développer et trouver des solutions pour sortir de cette ségrégation musicale. En effet le plus gros problème que rencontrent les compositeurs est la diffusion de leurs oeuvres et les moyens pour les réaliser (salles, équipement, moyens financiers, musiciens, etc.). Mais surtout les états d'esprit ignorants qui gouvernent. Il serait judicieux une fois le programme des discussions approuvé de contacter tous les "acteurs" culturels qui travaillent dans la diffusion et principalement les directeurs de festivals, d'instituts, de salles, de labels de musiques enregistrées, de maisons d'édition, des conservatoires et toutes écoles de musique, etc., comme participants. Il est d'abord important de comprendre de quoi il est question. Avant hier, je me suis entretenu avec le directeur du conservatoire de Paris (Mantovani) qui est compositeur et pratique une musique post-sérielle néoclassique (il est joué en ce moment à Toulouse par l'orchestre du capitole : eh oui ! C'est une première à Toulouse d'entendre de la musique contemporaine à la Halle aux Grains : sacro-saint lieu de la musique classique symphonique de l'orchestre du capitole) et il semble ignorer l'enjeu de l'évolution de la musique en dehors de ce qu'il connaît : il ignore l'apport des compositeurs des 30 glorieuses et se réfère aux compositeurs classiques pour s'expliquer l'évolution de la musique ! Le fait de soulever le sujet, l'a mis dans une attitude agressive qui ne veut pas entendre...Pour les 1er et 2 mars, je vais donc te proposer sur 3 demi-journées : 3 fois 2 heures, ce qui ferait 9 thèmes à proposer.
Je pense à des thèmes phares comme :
1. faire un historique des musiques contemporaines jusqu'aux querelles des années 80 puis la débâcle des différents courants pour la domination d'un seul. L'académisme et le pouvoir.
2. poser une critique constructive de l'enseignement de la musique dans les conservatoires qui empêche le développement des "autres" musiques.
3. Montrer la situation de ségrégation musicale issue d'une tradition française du désir de régner (Boulez, Schaeffer, et tous les autres : constructeurs de la pyramide monarchique)
4. proposer une ouverture et une entente pour que chaque compositeur puisse entendre ses oeuvres jouées avec les suggestions des participants.
que je vais préciser et t'envoyer ma proposition sous peu.Je suis bien content que cette rencontre se réalise et j'espère qu'elle va ouvrir les yeux et les oreilles de plus d'un (sinon faudra insister !).
A bientôt, je t'envoie tout ça
Mathius
Dimanche 21 novembre 2010
de Mathius Shadow-Sky <centrebombe@yahoo.com>
à Didier Marc Garin <contact@tempora-site.org>
date : 21 novembre 2010 21:19
objet : Re: thèmes pour mars
Cher Didier Marc,
voici mon amorce de contribution à la première rencontre des compositeurs de musique :« Programme des 3 demi-journées
Discours d'introduction de la première rencontre des compositeurs pour que la création musicale puisse être entendue
Bonjour. Merci à tous d'être venu. Nous avons organisé cette rencontre avec Didier Marc, pour trouver des solutions et arrêter de se plaindre. Il est temps que le monde musical d'aujourd'hui, ne joue plus le jeu des querelles, de la concurrence, de l'hostilité, du mépris, de l'ignorance, et des privilèges, qui sont des modèles de comportements qui plagient les agissements égoïstes et avides du système néolibéral. Le système néolibéral est une hégémonie politico-économique, dans lequel nous vivons, et que nous subissons. Car ce système violent, ne correspond pas aux valeurs de la musique, ni des arts ! qui sont, la générosité, et le don de soi. Il est temps d'arrêter d'attendre de l'argent, du monopole étatique, ou privé, qui a plongé les arts dans l'insignifiance et la médiocrité, par sa soumission. Et qui se sert de la musique comme prétexte décoratif à des spéculations mondaines de divertissement. Nous sommes ici pour que cessent, toutes les querelles de clans, qui depuis plus de 30 ans, n'apportent que la misère dans la musique. Nous sommes ici pour trouver des solutions, pour créer nos musiques et les diffuser librement. Pour cela, essayons dans cette première journée, de retourner les idées, qui nous asservissent depuis beaucoup trop longtemps. Je pense à la propriété, à la pauvreté, et à la censure, 3 maux, qui concernent directement la misère de la création artistique d'aujourd'hui. Essayons ensemble, d'exposer et d'analyser, la situation de la musique, dominée par ces trois idées, qui maintiennent l'audibilité de la création musicale dans sa médiocrité actuelle. (Celle, uniquement de divertir et de maintenir les illusions en place). Demain, nous essaierons tous ensemble, de trouver des solutions concrètes, pour découvrir l'expression de la liberté de la création musicale. Cela, à travers l'éducation, le refus de la ségrégation, l'indépendance des concerts, les moyens de création, etc. Rendre la musique, à la musique, et non au service des politiques et du commerce totalitaires. Merci à vous, encore, d'être venu. Cela montre, que nous avons, en chacun de nous, un espoir pour équilibrer la situation désastreuse de la diffusion de la création musicale que nous vivons. Il n'y a que la musique qui en pâtit, (c'est-à-dire la communauté), car elle reflète l'état médiocre de notre intelligence. Cette rencontre, librement, souhaite, y remédier, et se propose l'informalité pour le déroulement des débats. A qui veut dire, est donné le micro, pour se faire entendre. Et ensemble, se comprendre, et agir.
1er mars : analyse et exposé de la situation de la musique aujourd'hui au début du XXIe siècle.
14h - 16h : Pourquoi la propriété (musicale) ?
16h - 18h : Pourquoi la pauvreté (des compositeurs) ?
18h - 20h : Pourquoi la censure (de leurs musiques) ?
2 mars : solutions et remèdes : quelles solutions contre la désolation de la musique ?
08h - 10h : Comment amorcer l'indépendance nécessaire de l'éducation musicale (comme en 1088 à la naissance de la première université) ?
10h - 12h : Comment rassembler et brouiller les genres musicaux pour ne plus servir de porte-drapeau aux classes sociales ?
14h - 16h : Comment organiser des concerts indépendants (de musiques hors-normes) du pouvoir institutionnel, administratif et étatique ?
16h - 18h : Comment organiser une solidarité mondiale indépendante de toute domination gouvernementale (un état d'esprit pas une organisation) ?
18h - 20h : Comment constituer un réseau indépendant qui offre les moyens à chacun de créer sa musique ?
Les thèmes d'échange de la rencontre sont des propositions qui peuvent s'ajuster. Elles résument la synthèse des analyses proposées sur le fonctionnement du monde musical d'aujourd'hui : où l'idée de la pauvreté résume le manque de moyens pour réaliser ses oeuvres (salles, équipement, moyens financiers, musiciens, administrations incompétentes, etc.), où l'idée de la censure résume le problème de la non-diffusion de nos oeuvres par la culture de l'ignorance 1. dans la forme du langage qui prône la mauvaise foi, 2. dans l'éducation et 3. dans la culture (la diffusion de l'information) et où l'idée de la propriété résume le problème de l'interdiction, de la violence, du droit (obligation à payer) et de la norme à respecter : en fait, de la domination usurpée par la force. Aujourd'hui, nous posons la question : en quoi la musique est-elle concernée par ces 3 états de fait et pourquoi y est-elle soumise ? Soumission qui empêche son épanouissement. »
Pour rendre cette rencontre pleinement efficace, il serait intéressant que chaque compositeur puisse envoyer un petit texte concernant les thèmes soulevés. Mais déjà rassembler des compositeurs pour qu’ils puissent discuter ensemble et essayer de résoudre les problèmes auxquels ils sont confrontés, serait une première.
Voilà, ce que j’ai pondu après plusieurs jours de réflexion. J’ai voulu poser un creuset suffisamment large pour que chacun puisse s’y retrouver et tout en pointant les problèmes majeurs synthétisés dans les 3 idées. Je pense aussi que la plus grande partie de cette rencontre est importante pour que l’on puisse trouver des solutions. Voilà maintenant à toi de me dire ce que tu en penses ? Et pour les commodités (logement d'une nuit et repas ?)
A bientôt
MathiusTéléchargez la première proposition de programme de Mathius Shadow-Sky (.pdf 45 Ko)
Samedi 4 décembre 2010
Objet: planning rencontre 1-2 mars 2011
De: temp’óra / contemporary music <contact@tempora-site.org>
À: "mathius shadow-sky" <centrebombe@yahoo.com>
Date: Samedi 4 décembre 2010, 5h35Cher Mathius,
je t'envoie le planning de la rencontre de mars. Merci pour tes commentaires. Pour les thèmes à aborder, j'ai tenté un condensé des différents sujets proposés par les uns et les autres.
A bientôt
Didier MarcTéléchargez la 2de proposition de planning de Didier Marc Garin [.doc 13 Ko]
Dimanche 5 décembre 2010 14h32
Objet: Re : planning rencontre 1-2 mars 2011
Dimanche 5 décembre 2010 14h32
De: "mathius shadow-sky" <centrebombe@yahoo.com>
À: "temp’óra / contemporary music" <contact@tempora-site.org>
Mail avec pièce jointe
5 fichier(s) (8180 ko)* 1ere Rencontre de Compositeurs (proposition de programme)_2.pdf
* Planning rencontre 1 et 2 mars 2011 (proposition de Didier Marc modifiée par Mathius).doc
* schema.installation_1ere.Rencontre.Compositeurs.(Bordeaux.1&2mars2011).jpg
* Discours d'introduction_voix robot 1L+2R.2.comp.mp3
* 1ere Rencontre de Compositeurs (proposition de programme)_2.docCher Didier Marc,
J'ai lu ta proposition et je constate que nos propositions respectives se rapprochent : seulement il faut lui donner une articulation claire pour rendre les débats encore plus efficaces : par manque de temps : 2 jours c'est court. Je te renvoie ta proposition avec mes suggestions et je te renvoie ma proposition corrigée en fonction de tes suggestions. doc et pdf mp3 et jpeg.
1ERE REN-CONTRE DES COMPOSITEURS
POUR SAUVER LA MUSIQUE DE SA MEDIOCRATIEVoici ici un premier jet : dont
une démission en groupe de la SACEM marquerait le coup de cette rencontre.
Comme d'habitude, je vais être franc.
Voici mes suggestions :
Mardi 1 mars
14h00 : "présentation, ouverture de la rencontre"
Il y a quoi dans ta "présentation, ouverture de la rencontre" ? Mon discours avec les 2 robots ? et Quoi d'autre ?
On aimerait en savoir plus sur le contenu.14h30 : 1ère table-ronde /
"la place de la musique contemporaine sur la scène culturelle"
Je voudrai savoir ce que tu entends par "musique contemporaine", genre qui personnellement ne me concerne pas : la "musique contemporaine" est une musique du passé ou une musique institutionnelle (c'est la même chose) : une identification clanique. Aujourd'hui il y a les "musiques ignorées" ou "la création musicale ignorée" face à l'institution et aux multinationales privées qui favorisent la médiocrité, les stéréotypes, etc., pour une vente rentable et massive à un public hypnotisé dans l'esclave. La place de cette "musique contemporaine", on la connaît : elle est inexistante ou institutionnelle : officielle et de qualité globale très médiocre qui se réfugie dans la musique classique. Notre action j'espère va au-delà de la "musique contemporaine". Pourquoi un tel sujet ? En quoi peut-il comprendre et résoudre nos soucis ? Je pense qu'il faut aller plus au fond. Prend dans ce cas une terme plus large comme "musique savante" ou "musique réfléchie" pour se distinguer j'imagine de la "soupe populaire" et là je ne suis pas entièrement d'accord. Et la musique dans le monde ? elle n'est pas musique contemporaine. N'est-ce pas arrogant de vouloir se distinguer de la médiocrité alors que nous-mêmes y sommes plongés ?
1h15 (un peu court non ?) => 7 intervention de 10 minutes15h45 : 2ème table-ronde /
"pour une pensée contemporaine de la musique"
Là je ne comprend pas à quoi sert ce sujet ? La musique n'a pas de pensée contemporaine ? Le sujet n'intéresse pas et a un titre insignifiant.18h00 : Musique en Europe
Le titre est vague. Ce seront des exposés d'expériences diverses ? des 4 compositeurs annoncés ? Pourquoi que 4 ? Quel est leur critère de sélection ? On aimerait en savoir plus sur le contenu.Je ne suis pas d'accord avec les thèmes du premier jour : ils sont trop vagues. Et comme le temps est très court (2 jours composés de quelques heures), il faudrait rentrer au coeur du problème dès l'entrée en matière : pour dégager des solutions viables voire efficaces. C'est bien le but de cette rencontre j'espère ? Les POURQUOIS de la situation misérable de la musique aujourd'hui n'est pas mis en valeur.
Mercredi 2 mars
10h00 : 3ème table-ronde / "la propriété musicale, le droit d'auteur, la censure, quels changements opérer pour améliorer la situation des compositeurs ?"
Je ne pense pas qu'il puisse s'agir d'amélioration : tu trouves qu'il y a de bonne bases (pas si pire) ? ni de situation des compositeurs (et quel situation, les moyens d'existence en dehors de la musique ? ou les moyens de créer sa musique ?) j'ai précisé ce flou dans ma proposition. La musique est dans une situation désastreuse : elle est devenue une marchandise de consommation, de divertissement et de prestige politique : tout le reste est perdu ou inaccessible au public. Les musiciens formés au conservatoire sont en majorité incompétents à interpréter la musique. Les lieux de concerts sont gouvernés par des vendus à la politique culturelle hégémonique de l'Etat qui sont eux-mêmes vendu aux oligopoles multinationales. Ces "parasites gouvernants" sont incultes, incompétent et obéissent à leur propre prestige : tous se moquent des artistes.
vaste sujet : 1h30 (un peu court non ?)
Quoi que je peux répondre à ta question (quels changements opérer pour améliorer la situation des compositeurs ?") en une seule phrase : se désolidariser de ce système qui ne nous convient pas et s'organiser entre nous.
Comme question je proposerait plutôt : quels changements opérer pour sauver la situation de la musique (savante) ?
Le droit d'auteur est une propriété, le droit d'auteur est inclus dans la propriété. Si tu sites la censure, il faut que tu mentionne la pauvreté, car c'est par la pauvreté que la censure agit. Si nous n'étions pas pauvre, nous aurions avec courage nos oeuvres (même les plus farfelues) réalisées.
1h30 (un peu court non ?) c'est à peu près 9 interventions de 10 minutes...11h30 : 4ème table-ronde / la dépendance aux institutions culturelles étatiques est-elle inévitable ?
Ce n'est pas ce qu'on essaye de faire dans cette rencontre ? organiser notre indépendance pour réaliser nos oeuvres ? L'Etat est corrompu et contre la liberté des auteurs : voir Hadopi et les réductions de subventions. Nous savons que les subventions de l'Etat ne soutiennent jamais l'indépendance des artistes. Pour la santé des arts, il est préférable d'être indépendant de toutes dominations et idéologies politiques dominantes. L'Etat à toujours défendu une "musique officielle" qui convient à son idéologie. ça nous le savons, il faut aller plus profondément dans l'organisation et la réalisation de l'indépendance. Discuter le comment : Alliance des compositeurs, réseau de salles non officielles (ou desofficialisées), réseau de producteurs indépendants, réseau de musiciens prêts à expérimenter des oeuvres nouvelles aussi en très grand orchestres, contourner le pouvoir des fonctionnaires de la culture, recréer une communication directe avec le public : sans intermédiaires qui fausse la donne à son avantage, etc. La naissance de la première université qui signifie "communauté indépendante", à Bologne en 1088 est dû au désir d'indépendance de la connaissance face à l'Eglise et à la monarchie dominantes.Le sujet de l'institution, il faut s'en détacher : il n'y a rien à faire dans l'immédiat avec. Ce sujet devrait influencer ensemble d'un commun accord nos démissions massives de la SACEM : ça, ça marquera le coup et un coup aux abus de la SACEM (comme des salaires à plus de 30000 EUR mensuel..).
14h00 : 5ème table-ronde / l'indépendance nécessaire de l'éducation musicale, un principe utile pour une meilleure connaissance de la musique de notre temps ?
Oui, je dirais même de la musique en général. Je pense au travail du musicologue John Blacking qui voulait dé-institutionnaliser la pratique colonialiste de l'ethnomusicologie qu'il nommait musicologie, car pour lui c'était l'inverse, mais qui malheureusement est toujours en pratique aujourd'hui.
Il est urgent pour nous de créer une "université d'été de la composition musicale indépendante par des compositeurs vivants".
1h30 (un peu court non ?) c'est à peu près 9 interventions de 10 minutes...15h30 : 6ème table-ronde / COMMENT créer de nouveaux organes de diffusion de la musique contemporaine ?
"Musique contemporaine" me gêne vraiment : je ne me sens pas faire partie de ce clan du passé. Je préfère musique savante ou musique réfléchie. Sommes nous les créateurs de nos musiques ou créons-nous des musiques dans la tendance "musique contemporaine" ?17h30 : 7ème table-ronde / travailler en réseau dans une solidarité internationale, une solution viable sur le long terme ?
Comment installer un réseau d'échange indépendant de toutes les dominationsPour cette deuxième journée on tourne autour du même pot des COMMENTS à savoir formuler de façon plus parlante...
je pensais que tu allais approfondir ma proposition de déroulement et corriger certains points pour aller à l'essentiel.
Tu ne me dis rien quand à la proposition précise que je t'ai fait parvenir : 1er jour : analyse et, 2eme jour : solutions.
Tu ne dis rien de ma proposition de mise en scène ?
Tu ne dis rien quand au texte d'ouverture ?
Tu ne dis rien quand à la présentation avec les 2 voix de robots que je t'ai fait parvenir ?
Tu ne me dis rien quand à la pré-rencontre à publier sur Internet des petits textes des compositeurs participants avant et après mars.
Tu ne dis rien quand à l'idée d'entamer la rencontre sur Internet où chaque compositeur participants envoie un petit texte sur le sujet qui le concerne.
A bientôt
MathiusP.S. j'ai mis à jour la page Anti-Sacem http://centrebombe.org/anti-sacem.html
je suis curieux : dis-moi ce que tu en penses ?Téléchargez :
. La 2de proposition de la 1ere Rencontre de Compositeurs (proposition de programme)_2.pdf (204 Ko)
. Planning rencontre 1 et 2 mars 2011 (proposition de Didier Marc modifiée par Mathius).doc (16 Ko)
. schema.installation_1ere.Rencontre.Compositeurs.(Bordeaux.1&2mars2011).jpg (422 Ko)
. Discours d'introduction_voix robot 1L+2R.2.comp.mp3 (4.59 Mo)
Dimanche 5 décembre 2010, 18h35
Objet: dimanche soir
De: temp’óra / contemporary music <contact@tempora-site.org>
À: "mathius shadow-sky" <centrebombe@yahoo.com>
Date: Dimanche 5 décembre 2010, 18h35Cher Mathius,
merci pour tes remarques et propositions.
Pour préparer la rencontre, outre toi, j'ai contacté différentes personnes (Jean-Marc Chouvel, François Rossé, Philippe Laval par exemple). Les propositions que je t'ai envoyées sont un peu la synthèse des suggestions des uns et des autres. Tu pourras entrer en relation directement avec François Rossé (rosse.francois2@wanadoo.fr) par exemple pour lui demander ce qu'il entend par une 'pensée contemporaine de la musique'.
La 'présentation ouverture' permet simplement d'expliquer dans quel cadre (projet temp’óra) se situe la rencontre et son but. Je trouverais également intéressant que chacun dise son nom et se présente très brièvement. Il faut penser que la rencontre se fera en plusieurs langues puisque nous attendons quelques étrangers. Pour cela, je ne sais pas si les voix robotisées seront pertinentes ; nous serons obligés de faire des incursions dans différentes langues de façon informelle, nos moyens financiers ne nous permettant pas de payer des interprètes professionnels.
J'ai repris ton idée d'exposer la situation (pourquoi) et les solutions envisageables (comment) sans le formuler explicitement. Je peux le rajouter bien sûr. Le désengagement de tous de la sacem en ouverture, c'est plutôt excitant, mais je doute que cela se fasse dans la minute !
Le concept de musique contemporaine ne me pose personnellement aucun problème si on le prend au pied de la lettre (musique avec son temps); qu'il y ait des directions esthétiques très différentes, tout le monde le sait. Ce terme, aux États-Unis notamment, décrit souvent ce que nous appelons plutôt la musique moderne ou musiques dites amplifiées. Il suffirait de faire un point rapide au début de la rencontre pour évacuer cette problématique que je trouve vaine. Personnellement, je ne me suis jamais senti appartenir à quelque 'branche' musicale que ce soit, mes études et mes démarches ultérieures m'ayant amené à partir dans moult directions différentes (notamment par mon intérêt pour les musique extra-européennes). Le propre de la création est bien de proposer quelque chose qui peut prétendre à l'inédit ; si tout le monde est d'accord là-dessus, foin les discussions ! Le terme de 'musique savante' peut également être discuté, de même que le terme de 'musique réfléchie'. Je peux imaginer que les personnes présentes sauront de quoi qu'on cause !Pour la rencontre au Goethe Institut, les compositeurs qui s'exprimeront sont ceux dont les œuvres seront créées le mercredi soir. L'ensemble Proxima Centauri a organisé la rencontre, indépendamment de temp’óra. Y viendront ceux qui le voudront.
Pour les points auxquels je n'ai pas répondu : la mise en espace que tu proposes me paraît excellente. Le texte d'ouverture me paraît bien, je te redis mes réticences vis-à-vis des voix de robots (je trouve en plus qu'entre humains, la voix humaine est pas mal aussi !).
OK bien sûr pour les pré-textes des musiciens qui voudront intervenir et à publier sur le site. Il fallait d'abord que les thèmes soient clairement définis pour que je puisse faire l'envoi de l'information et donc demander aux uns et aux autres de préparer des textes publiables.Je n'ai pas encore pris le temps de lire ton courageux et instructif travail contre la sacem sur ton site. Je m'y attellerai demain.
Peut-on s'appeler, ce serait bien cette semaine. Donne-moi les meilleurs horaires pour toi.
Amicalement
Didier Marc
Mardi 7 décembre 2010
Objet: Re : dimanche soir
Mardi 7 décembre 2010 17h16
De: "mathius shadow-sky" <centrebombe@yahoo.com>
À: "temp’óra / contemporary music" <contact@tempora-site.org>Eh bien Didier Marc, je suis content de constater que notre projet se précise.
La désignation "musique contemporaine" peut devenir même un sujet de débat pour comprendre en quoi l'évolution de la musique créée par les compositeurs vivants s'identifie dans des tendances et pas à des explorations nouvelles.
Tu peux m'appeler à partir de 14h
à bientôt
mathius
Samedi 11 décembre 2010 11h16
Objet: en ligne !
De: temp’óra / contemporary music <contact@tempora-site.org>
À: "mathius shadow-sky" <centrebombe@yahoo.com>
Date: Samedi 11 décembre 2010, 11h16Bonjour Mathius,
j'ai mis en ligne sur le site de temp’óra le programme de la rencontre de mars. Merci d'envoyer le lien aux personnes que tu connais susceptibles d'être intéressées. Le membre anglais de l'association a corrigé ma traduction, pas de souci donc !
Amicalement
Didier Marc
Lien: http://www.tempora-site.org/spip.php?rubrique73
Dimanche 12 décembre 2010 13h52
Re : en ligne !
Dimanche 12 décembre 2010 13h52
De: "mathius shadow-sky" <centrebombe@yahoo.com>
À: "temp’óra / contemporary music" <contact@tempora-site.org>Super Didier Marc,
Mais deux problèmes doivent se résoudre :
1. La rencontre n'a pas de nom, elle n'est donc pas identifiable, et
2. Les noms des organisateurs n'apparaissent pas et donc il n'est pas possible d'identifier les arguments qui ont motivé la création de cette rencontre : son pourquoi.
2 bis. Temp'ora seule apparaît comme association organisatrice : d'autres associations doivent apparaître pour renforcer l'importance de la Ren-Contre.
3. un texte d'introduction du pourquoi de cette rencontre est indispensable, sinon on tombe dans le non-sens, l'invisible et l'inutile : une rencontre sans importance (qui ne vaut pas le déplacement).J’ai trouvé ce petit texte que tu as écrit et qui est utile pour cette présentation :
« La rencontre proposée a pour objet de faire une sorte d'état des lieux de la musique dite contemporaine au niveau international. L'idée générale est d'organiser une vaste table-ronde constituée essentiellement de compositeurs, de penseurs et d'interprètes invités à réfléchir autour de différents thèmes, sans exclusive. Pour cette première rencontre, il me paraît judicieux de ne pas inviter trop d' “institutionnels”, le but recherché étant de discuter librement et hors des chemins rebattus. »
Didier Marc GARINVoici le mien :
« Je me suis dit d’après l’indignation et le “mini-soulèvement” par pétition(s) des compositeurs et interprètes de musique savante vivante “contre la nomination d’une chanteuse pop” à la Villa Medicis en juin 2010 était l’occasion d’entamer une rencontre avec un débat sur le malaise de la musique savante vivante aujourd'hui, de la situation désastreuse de la création originale et les conséquences de sa médiocratisation à travers la censure dominante de sa diffusion. Nous espérons par cette rencontre trouver des solutions pratiques par nous-mêmes en nous détachant de l’institution qui a détruit la création originale pour un semblant de musique officielle dominée par la publicité de sa politique exclusive. » Mathius SHADOW-SKY
Didier Marc GARIN
Marie-Bernadette CHARRIER
Jean-Marc CHOUVEL
Christophe HAVEL
Philippe LAVAL
François ROSSÉ
Mathius SHADOW-SKYCes personnes que tu as nommées doivent avoir suggérées des thèmes de discussions : je propose de présenter leurs propositions pour avoir une lecture plurielle des débats possibles : ceci en publiant leurs propositions en ligne au format pdf.
exemple :
proposition de X : fichier pdf
proposition de Y : fichier pdf
etc.
Texte publié à l’occasion de l’indignation de juin 2010 :
« Le gouvernement français et son Administration continus son offensive contre la création musicale
Nous savons tous que la concurrence musique populaire contre musique savante est un faux débat pour les musiciens qui tous naviguent dans la musique (ou le devraient). Cette distinction vient de l'hostilité socio-économique : la musique populaire vit (vivait) de l'industrie du disque (de l'argent privé), au contraire la musique savante vit des subventions de l'État (de l'argent public de l'État que l'Administration gouverne). Socialement, la musique savante (classique, mais pas contemporaine) représente et est soutenue par la bourgeoisie élitiste (orchestre symphonique et opéra classique) et la musique populaire par le peuple : c'est un stéréotype entretenu par la domination économique de l'exploitation des masses qui est faux. La musique en France conformément à son financement joue plus le rôle de porte-drapeau socio-politique que de passion sensible et individuelle sinon elle n'aurait pas besoin de financements. La nomination d'une chanteuse pop à la Villa Medicis est une provocation du gouvernement français pour déstabiliser le monde de la musique disant : « nous soutenons les musiques qui alimentent le « néolibéralisme » ou l'hégémonie financière des oligopoles de la culture du divertissement et qui justifie la loi Hadopi : « ceux qui ne payent pas nous volent et seront punis » (sic) : les musiques qui n'entretiennent pas la finance ne nous intéressent pas » (dans la continuation de la politique culturelle). Une autre manière de dire : il n'y aura plus de subvention pour les musiques contemporaines (il n'y en a jamais eu pour les musiques expérimentales). L'épouse du président de la République n'est-elle pas une chanteuse pop ? « et chacun sait que la culture est un peu le domaine réservé de l'épouse du président »... Qui croit encore vivre dans une démocratie ? Nous avons pu constater qu'institutionnaliser la musique c'est l'auto-détruire dans une normalisation de « bon goût » que cultive la routine (l'ennui) et qui a déçu ses rêves d'émerveillements et « technologiques ». Les instituts de recherche en France pour la musique savante (contemporaines ou électroacoustiques) n'ont avorté depuis les années 80 que d'un conformisme salarié : un barrage à l'originalité, à l'audace et à l'espièglerie où le sérieux « à la recherche de l'inouï, du sublime et de l'émotion », c'est confronté aux maîtres des lieux (contrairement aux avant-gardes indépendantes) : ces instituts pour la musique ont favorisé la prise de pouvoir de petits empereurs qui règnent en despote et qui protègent plus leur règne qu'ils ne servent la création musicale originale et audacieuse. La Villa Medicis reste une institution élitiste à dépoussiérer qui ne correspond plus aux besoins de la création musicale originale non conventionnelle d'aujourd'hui. Les commissions de sélection ségrégationnent suivant leur propre goût de personnes évoluant dans des postes administratifs réservés à une couche sociale élue et ne peuvent en aucun cas avoir une idée de la création musicale qui à priori les dérange. Il est temps sans doute que le monde musical ne joue plus le jeu de la concurrence, de l'hostilité, du mépris, de l'ignorance et des privilèges. De plagier le comportement égoïste du système néolibéral de l'hégémonie politico-économique dans lequel nous vivons, car il ne correspond pas aux valeurs de la musique ni des arts : de générosité et de don de soi. Il est temps d'arrêter d'attendre de l'argent de l'hégémonie étatique ou privé qui a plongé les arts dans l'insignifiance et la médiocrité de la soumission s'en servant comme prétexte décoratif à des spéculations mondaines. » Mathius SHADOW-SKY juin 2010
http://www.tache-aveugle.net/spip.php?article283
http://musiques-en-vrac.blogspot.com
http://www.futurscomposes.com/actualites
http://centrebombe.org/livre/app.09.html
« Le malaise de “la musique savante d'aujourd'hui” en France
Le malaise d'aujourd'hui de la “musique contemporaine” réside dans l'hégémonie d'un seul “style” (= idée de penser la musique) : et principalement dans la prédominance du néoclassicisme post-sériel [3]. Ce phénomène de ségrégation de la musique d'avant-garde a débuté en France à la fin des années 70 et au début des années 80 à l'Institut de Recherche et de Coordination Acoustique Musique sous la direction de Pierre Boulez à Paris. Pierre Boulez dans son aversion des “compositeurs bricoleurs” expérimentaux, a évincé toute une génération de compositeurs issus entre autres de l'idéologie cagienne, kagelienne ou stockhausenienne, etc : des explorateurs. La génération évincée s'efforçait à réaliser le son non quantifiable de la musique (au contraire de la partition classique composée de signes quantifiant). Entreprise très ambitieuse qui demandait des moyens de recherche autres que les principes qui gèrent le quantitatif (à travers les partitions et les exécutions du solfège traditionnel) et dont l'IRCAM possédait (ou le faisait croire) les équipements informatiques, les programmeurs et les musiciens prêts à la recherche. Le conflit non dit était pesant et tous les compositeurs invités à créer ensemble ont tous quitté l'institut. Pierre Boulez s'est installé en maître et a provoqué à sa suite toute une génération de jeunes compositeurs “néoclassiques post-sériel” à travers son “cursus IRCAM”. Les jeunes compositeurs nouveaux venus n'avaient pas le choix : pour être joué, il était obligatoire de passer par là [4]. Ce néoclassicisme était sans doute nécessaire (dans l'esprit de Pierre Boulez) pour ne pas instaurer une rupture définitive avec la musique classique soutenue et entretenue par les conservatoires de musique et les salles de concert. Car l'expérimentation musicale est pratiquement inaccessible dans ce type de structure d'enseignement et de diffusion de la musique classique, voire même méprisée. Le conservatoire et le concert de musique classique entretiennent un réseau bien spécifique : achat et technique figée d'un instrument de musique (classique), achat et lecture de partitions (classique) pour une audience de concerts (classique) : beaucoup de corps de métiers y sont attachés et ne désirent en aucun cas rompre cette coutume. Un contexte résolument hostile à la musique expérimentale contemporaine. Aujourd'hui règne dans les salles de concert et festivals de musique savante, le néoclassicisme post-sériel qui est considéré comme étant “la musique contemporaine” d'aujourd'hui et où les autres compositeurs (qui ont d'autres idées de penser la musique aujourd'hui) sont oubliés volontairement [5]. » Mathius SHADOW-SKY novembre 2010
a+
pour la suite
Trouvons ce titre..
Mathius
Dimanche 12 décembre 2010 16h30
Re : en ligne ! : titre et intro
Dimanche 12 décembre 2010 16h30
De: "mathius shadow-sky" <centrebombe@yahoo.com>
À: "temp’óra / contemporary music" <contact@tempora-site.org>Voici une proposition de Titre :
1ERE REN-CONTRE DES COMPOSITEURS DU XXIe SIÈCLE
« SAUVER LA MUSIQUE DE SA MÉDIOCRATIE »
La proposition d'un autre texte d'introduction (celui des robots, modifié pour sa publication) :
« Nous organisons cette rencontre avec Didier Marc, pour trouver des solutions et arrêter de se plaindre. Il est temps que le monde musical d'aujourd'hui ne joue plus le jeu des querelles, de la concurrence, de l'hostilité, du mépris, de l'ignorance, et des privilèges, qui sont des modèles de comportements qui plagient les agissements égoïstes et avides du système dans lequel nous vivons. Ce système est une hégémonie politico-économique que nous subissons. Car ce système violent, ne correspond pas aux valeurs de la musique, ni des arts ! qui sont, la générosité, et le don de soi. Il est temps d'arrêter d'attendre de l'argent, du monopole étatique, ou privé, qui a plongé les arts dans l'insignifiance et la médiocrité, par sa soumission aux “parasites gouvernants” qui se servent de la musique comme prétexte décoratif à des spéculations mondaines de divertissement. Nous sommes ici pour que cessent, toutes les querelles de clans, qui depuis plus de 30 ans, n'apportent que la misère dans la musique. Nous sommes ici pour trouver des solutions, pour créer nos musiques et les diffuser librement. Pour cela, essayons de retourner les idées, qui nous asservissent depuis beaucoup trop longtemps. Je pense à la propriété, à la pauvreté, et à la censure, 3 maux, qui concernent directement la misère de la création artistique d'aujourd'hui. Essayons ensemble, d'exposer et d'analyser, la situation de la musique, dominée par ces trois idées, qui maintiennent l'audibilité de la création musicale dans sa médiocrité actuelle (celle, uniquement de divertir et de maintenir les illusions en place). Essayons tous ensemble, de trouver des solutions concrètes, pour découvrir l'expression de la liberté de la création musicale. Cela, à travers l'éducation, le refus de la ségrégation, l'indépendance des concerts, les moyens de création, etc. Rendre la musique, à la musique, et non au service des politiques et du commerce globalisant. Nous avons, en chacun de nous, un espoir pour équilibrer la situation désastreuse de la diffusion de la création musicale que nous vivons. Il n'y a que la musique qui en pâtit (c'est-à-dire la communauté), car elle reflète l'état médiocre de notre intelligence. Cette rencontre, librement, souhaite, y remédier, et se propose l'informalité pour le déroulement des débats. » Mathius Shadow-Sky
Lundi 13 décembre 2010
Objet: lundi matin
De: temp’óra / contemporary music <contact@tempora-site.org>
À: "mathius shadow-sky" <centrebombe@yahoo.com>
Date: Lundi 13 décembre 2010, 4h12Merci Mathius pour tes propositions et tes remarques. Voilà la phrase que je propose pour donner le but de la "1ère rencontre internationale": "Cette rencontre a pour objet de faire un point sur la situation de la musique dite contemporaine au niveau international et de trouver différentes solutions pour améliorer la situation actuelle par-delà les clivages esthétiques et les hégémonies." Il me paraît inutile d'évoquer la Villa Medici ou trop d'éléments franco-français, les étrangers étant invités et peu soucieux, je suppose, de ces débats certes importants mais desquels ils se sentiront exclus. Je préfère également un titre sobre, évitant, pour être cohérent et aussi "ouvert" que possible, toute catégorisation que ce soit (le terme de médiocrité n'apporte rien à mon sens, sinon l'impression que, dès le départ, on aborde la rencontre avec une prétention peu amène !) Voilà pourquoi je trouve le mot hégémonie plus adapté à notre propos. Quant aux organisateurs, il n'y en a qu'un en soi, je ne peux pas inventer les autres; n'étant pas encore sûr des personnes présentes, je ne peux pas non plus nommer quiconque. Je ne souhaite pas non plus que les gens viennent parce qu'ils se connaissent les uns les autres, mais simplement parce qu'ils souhaitent débattre. Le but n'est pas la quantité mais l'engagement de ceux qui viendront, isn't it?
A bientôt d'autres suggestives suggestions !
Amicalement
Didier Marc
Mercredi 15 décembre 2010 8h51
Re : lundi matin
Mercredi 15 décembre 2010 8h51
De: "mathius shadow-sky" <centrebombe@yahoo.com>
À: "temp’óra / contemporary music" <contact@tempora-site.org>Je comprends Didier Marc que tu es moins provocateur que moi. Je ne parle pas de médiocrité, mais de médiocratie, ce qui est très différent, mais le terme "hégémonie" est aussi valable. La citation de la querelle de la Villa Medicis est pour comprendre les motivations qui nous ont poussés à organiser cette rencontre, pour la situer. Attention de ne pas tomber non plus dans l'inidentifiable sous prétexte d'internationalisation : nous avons tous nos problèmes locaux qui ne sont pas les mêmes pour chacun, cela par nos cultures différentes, nous créons des problèmes différents même s'ils se rejoignent.
À propos des noms, tu as sans doute raison : mon nom n'est pas très apprécié dans le milieu français de la musique contemporaine, et pourrait faire fuir beaucoup de personnes. Mais le tient est là, cité : avec ton association, citée : si tu veux que ce débat reste anonyme, dans ce cas il faut présenter cette rencontre sur un site anonyme du type : lescompositeursanonymes.org. Si au cas tu changes d'avis, j'ai retrouvé un petit texte qui me présente et qui va dans ce contexte :« Compositeur et performeur prolixe, Mathius Shadow-Sky (né à Paris en 1961) est notamment l’inventeur de la “musique parasitaire” (1983), il développe le concept de “musique ludique” (1980) avec des objets soniques (non-instrument de musique) en consort (orchestres de la même famille d’instruments). En 1982, il réinvente une écriture en tablature pour noter des phénomènes complexes du son, propose la forme d’opéra happening avec Momus et crée “l’écriture ondale” avec Ourdission et XO pour grand orchestre. Il crée et dirige de très grands orchestres composés de musiciens de tout style musical et invente la “musique transclasse”. Sa recherche sur la “désonification du son” le pousse à l’utilisation de machines qui modifient notre perception de l’espace acoustique et obtient entre autres ce qu’il nomme des “spatial tones”. Jusqu’aujourd’hui, la créativité ne l’a pas essoufflée pour inventer des expressions musicales inattendues, voire inentendues. Malheureusement, durant ses plus de trente années de carrière, Mathius Shadow-Sky n’a pas été reconnu pour son talent, ce qui ne lui a pas permis d’obtenir les moyens nécessaires à la réalisation de ses oeuvres les plus ambitieuses. » P.J.
a+
mathius
Mercredi 15 décembre 2010 5h25
Objet: Rencontre mars 2011
De: temp’óra / contemporary music <contact@tempora-site.org>
À: "000" <contact@tempora-site.org>
Date: Mercredi 15 décembre 2010, 5h25Madame, Monsieur, chers collègues,
vous êtes invités à participer à la 1ère rencontre internationale organisée par temp’óra les 1 et 2 mars 2011 à l’occasion du premier concert donné suite à l’appel à projets 2009. Cette rencontre a pour objet de faire un point sur la situation de la musique contemporaine au niveau international et de trouver différentes solutions pour améliorer la situation actuelle par-delà les clivages esthétiques et les hégémonies.
Rendez-vous: Rocher de Palmer, Cenon (près Bordeaux), mardi 1 mars à 13h30
Lien: http://www.tempora-site.org/spip.php?rubrique73
Cordialement
--
Didier Marc GARIN
Founder President
http://www.tempora-site.org
Mercredi 15 décembre 2010 9h12
Re : Rencontre mars 2011
Mercredi 15 décembre 2010 9h12
De: "mathius shadow-sky" <centrebombe@yahoo.com>
À: "temp’óra / contemporary music" <contact@tempora-site.org>Tu vois il n'y a que ton nom (avec Président Fondateur...) ! et pas de titre...
"Rencontre Internationale" ne marque pas le sujet qui nous touche.
Tu montres cette rencontre comme secondaire avec : "à l’occasion du premier concert" de Tempo'ra : personnellement, cela ne m'intéresserait pas. En plus "la musique contemporaine" est une appellation-clivage contre la musique possible (celle qui n'existe pas encore).
Que fait-on ?
mathius
Mercredi 15 décembre 2010, 9h52
Re : lundi matin
Mercredi 15 décembre 2010 9h52
De: "mathius shadow-sky" <centrebombe@yahoo.com>
À: "temp’óra / contemporary music" <contact@tempora-site.org>
Encore une chose :
Tu ne peux pas utiliser cette "1ere rencontre des compositeurs" pour promouvoir Tempo'ra, ça n'a rien à voir et ce mélange risque d'être nuisible et pour l'un et pour l'autre : une sorte de déconsidération qui ne soutiendra ni l'un ni l'autre.Ton travail avec Tempo'ra est une chose, la 1ere Rencontre des Compositeurs (the First Composers' Meeting) en est une autre dont Tempo'ra se propose l'hébergement temporaire à Bordeaux les 1 et 2 mars : pas à l'occasion des concerts Tempo'ra.
Là, je ne comprends pas, je pensais que tu mettais en accord plusieurs propositions de plusieurs personnes : "Quant aux organisateurs, il n'y en a qu'un en soi, je ne peux pas inventer les autres; n'étant pas encore sûr des personnes présentes, je ne peux pas non plus nommer quiconque." (?)
Je savais qu'il avait un risque à notre collaboration : nos intérêts sont différents et le défi était de les unir : s'unir dans la diversité. Seul, tu resteras dans ton milieu sans rien partager.
Mathius Shadow-Sky
post-coorganisateur (?)
Mercredi 15 décembre 2010 11h58
Mercredi soir
Mercredi 15 décembre 2010 11h58
De: "temp’óra / contemporary music" <contact@tempora-site.org>
Afficher les détails du contact
À: "mathius shadow-sky" <centrebombe@yahoo.com>Cher Mathius,
que fait-on ? on poursuit ! Des réponses positives viennent déjà du Chili, du Brésil, de Suisse, d'Autriche, etc. Je peux imaginer que la rencontre peut intéresser différentes personnes pour diverses raisons. L'occasion de rencontrer de nouvelles personnes, n'est-ce pas le but aussi ?
La rencontre n'a pas pour but de promouvoir temp’óra ! Elle découle d'une suite d'actions que l'association a déjà engagée, dont l'appel à projets concrétisé par le concert qui sert d'occasion à cette 1ère rencontre. L'idée de la rencontre existait avant le débat autour de la Villa Medici, elle avait été évoquée aux différentes ag de l'association en 2008 et 2009. L'occasion du premier concert de l'appel à projets 2009 permet d'organiser plus facilement cette rencontre qui sera suivie par d'autres à divers lieux, sous diverses formes, si tout va bien. Le but de l'association temp’óra est de créer un réseau facilitant l'organisation d'événements et la mise en relation de personnes aux vues différentes ; je sais que tout le monde ne sera pas content, j'essaye d'entendre les diverses voix quand elles veulent bien se faire entendre. C'est exprès que je n'ai pas mis le mot de 'compositeurs' dans le titre de la rencontre dans la mesure où les interprètes, les plasticiens, les danseurs, etc. ne doivent pas s'en sentir exclus vis-à-vis de la musique 'contemporaine'. La 'transversalité' permettra de faire avancer le débat, et non le fait de rester entre personnes d'une même 'activité'.
Comprends bien que mon nom n'apparaît que parce que l'association temp’óra n'a pas d'administrateur en tant que tel et qu'il faut bien que les gens auxquels j'envoie les infos sachent à qui ils s'adressent par-delà la machine qui nous sépare ! Il me paraît plus poli de signer les mails, voilà pourquoi je mets mon nom et ma 'fonction' au sein de temp’óra, ce n'est pas pour flatter mon ego, sois rassuré.
Je ne considérais la notion d'organisateur que sous l'aspect purement 'matériel', à savoir la location de la salle, la préparation des lunchs, l'hébergement des participants, etc. Voilà pourquoi c'est temp’óra qui apparaît (et pas moi, même si je signe, cf. plus haut) et que je t'ai écrit qu'il n'y en avait qu'un (à savoir temp’óra, pas moi, je me suis fait mal comprendre !). Si nous le désirons, nous pourrons recréer un document en janvier ou février pour préciser les infos et les noms des participants dont nous disposerons à ce moment. Cela me paraît pour l'instant prématuré, sachant par expérience que tout se décide au dernier moment pour ce genre de manifestation. Ce que je trouve intéressant dans la constitution de cette rencontre, c'est que tous les participants puissent s'exprimer. Il ne s'agit pas de conférences où la parole infuse est instillée, mais d'un échange où les différents avis pourront se confronter. Il faudra sans nul doute des modérateurs (sois rassuré, je n'en ferai pas partie !) capables de guider un débat riche et contradictoire peut-être. Si nous souhaitons que les choses avancent, il s'agit aussi de ne pas nous braquer les uns contre les autres. La nature humaine est ainsi faite qu'elle aime la controverse et l'affrontement, il peut être fait le constat que c'est lassant.
Amicalement
Didier Marc
PS. Tu as reçu le 'mail d'invitation' d'aujourd'hui parce que tu es enregistré dans la base des compositeurs français; j'envoie les mails en groupes, je n'avais pas ôté ton nom du listing pour l'occasion, j'espère que tu le comprendras.
...
Cette 1ere Ren-contre de Musiciens Qui Pensent semblent être contrariée...
Une rencontre de partages, une rencontre de compositeurs indépendants à Bordeaux les 1er et 2 mars 2011 coorganisé par Didier Marc Garin avec Mathius Shadow-Sky et les conseils de Marie-Bernadette CHARRIER, Jean-Marc CHOUVEL, Christophe HAVEL, Philippe LAVAL et François ROSSÉ...
.sans
Le syndrome du gouvernant,
un impalpable qui s’empare de toute ambition par le canal de l'idée superlative de soiComme une hypocrise, le désir de gouverner seul n’est pas simple à guérir. Le gouvernant est ingouvernable des gouvernés, sous peine destructrice du gouvernable : mais crise nécessaire à la guérison. Tout le monde dans l'inconscience de l'antre du pouvoir, se fait infecter de la maladie du pouvoir. La frustration, ou penser avoir raison, ou l'avidité sont les terrains favorables à se faire pénétrer du « nécessaire au désavantage des autres » : celui de son propre intérêt évoluant dans la paranoïa « des amis devenus ennemis ». Sans pouvoir vouloir se mélanger, ne rien partager, ses idées pillées, revendiquées comme siennes : « par nécessité au désavantage des intéressés » contrarie toute organisation commune.
date de publication : vendredi 14 janvier 2011
...
REN-CONTRE DE MUSICIENS QUI PENSENT world 1ere
tentative pour sauver la musique de sa médiocratie actuelle par ceux qui la conçoivent
« Rassembler des compositeurs pour qu’ils puissent discuter ensemble et résoudre les problèmes auxquels ils sont confrontés, est de première nécessité. »
Discours de bienvenue par 2 robots
Dans l'attente de voir...
Proposition de thèmes de discussion sur 2 jours :
.Jour 1 : analyse et exposé de la situation de la musique aujourd'hui au début du XXIe siècle.
14h - 16h : Pourquoi la propriété (musicale) ?
16h - 18h : Pourquoi la pauvreté (des compositeurs) ?
18h - 20h : Pourquoi la censure (de leurs musiques) ?
Jour 2 : solutions et remèdes : quelles solutions contre la désolation de la musique ?
08h - 10h : Comment amorcer l'indépendance nécessaire de l'éducation musicale (comme en 1088 à la naissance de la première université) ?
10h - 12h : Comment rassembler et brouiller les genres musicaux pour ne plus servir de porte-drapeau aux classes sociales ?
14h - 16h : Comment organiser des concerts indépendants (de musiques hors-normes) du pouvoir institutionnel, administratif et étatique ?
16h - 18h : Comment organiser une solidarité mondiale indépendante de toute domination gouvernementale (un état d'esprit pas une organisation) ?
18h - 20h : Comment constituer un réseau indépendant qui offre les moyens à chacun de créer sa musique ?
Les thèmes des échanges de la rencontre sont des propositions qui s'ajustent, se discutent. Elles résument la synthèse des analyses sur le fonctionnement du monde musical d'aujourd'hui : où l'idée de la pauvreté résume le manque de moyens pour réaliser ses oeuvres (salles, équipement, moyens financiers, musiciens, administrations incompétentes, etc.), où l'idée de la censure résume le problème de la non-diffusion de nos oeuvres par la culture de l'ignorance 1. dans la forme du langage qui prône la mauvaise foi, 2. dans l'éducation et 3. dans la culture (la diffusion de l'information) et où l'idée de la propriété résume le problème de l'interdiction, de la violence, du droit (obligation à payer) et de la norme à respecter : en fait, de la domination usurpée par la force. Aujourd'hui, nous posons la question : en quoi la musique est-elle concernée par ces 3 états de fait et pourquoi y est-elle soumise ? Soumission qui empêche son épanouissement. Nous avons besoin de cette rencontre pour trouver ensemble des solutions à ces dé-pressions ; tout en la faisant création musicale. Musique collective sur la dérive de la création.
Téléchargez la proposition de programme 2011 de la Ren-contre de Musiciens Qui Pensent (pdf)
Pour rendre cette rencontre pleinement efficace,
il est intéressant que chaque musicien envoie
un texte concernant les thèmes soulevés
ou a soulever
et les problèmes à résoudre
à publier ici dans une page html personnelle.
Nous proposons de lister ici les musiciens et compositeurs intéressés de participer à la Ren-contre de Musiciens Qui Pensent (avec un court texte les présentant) (ren-contre qui sera organisée dans un futur à redéfinir) (rencontre sur le réseau dans un premier temps) (où nous proposons de publier ici les propositions de tous) tels que :
LES MUSICIENS QUI PENSENT :
THINKING MUSICIANS:
. etc.
. Attente d'une présence...
. Ben Vautier
« A partir du moment où John Cage a mis les mains sur le piano et a fait 4 minutes 33 de silence tout est devenu musique. Je ne crois pas avoir une grande personnalité en tant que compositeur. Mes compositions musicales tournent autour de l'idée de l'Event, avec toujours, en arrière pensée, étonner, choquer, distraire le public.
J'aime beaucoup par exemple la pièce où le chef d'orchestre arrive, salue et tout d'un coup grimpe aux rideaux jusqu'en haut. Parfois le rideau se déchire et il se retrouve parterre. »
Voici quelques compositions musicales de performances des années 1960 :
_ CONCERT FLUXUS 135 pieces [.xls 28 Ko], choix FLUXUS PIECES Annecy [.xls 21 Ko]
page sur laquelle est publiée le reste du texte envoyé par Ben :
_ FLUXUS est
[envoyé par Ben Vautier le 19 janvier 2011 aux Musiciens Qui Pensent]
La réponse immédiate de Ben Vautier à notre appel nous a fait prendre conscience qu'il est essentiel que la ren-contre de Musiciens Qui Pensent soit transgénérationnelle. Afin de comprendre les fluctuations des possibles que nos sociétés donnent à la réalisation de nos musiques. Les filtres avec lesquels nos sociétés opèrent qui font que certaines musiques soient reconnues et d'autres pas. Une analyse des filtres sociaux devient nécessaire pour éviter d'être victime. Cette ren-contre multigénérationnelle de Musiciens Qui Pensent aboutit permettra de mieux comprendre et de mieux cerner le pourquoi de la misère créatrice dans laquelle nous sommes cloisonnées aujourd'hui. Où il s'agit de trouver des solutions concrètes à cette ségrégation culturelle.. Attente d'une présence...
. Mathius Shadow-Sky
« Compositeur et performeur prolixe, Mathius Shadow-Sky (né à Paris en 1961) est notamment l’inventeur de la “musique aparasitaire” (1983), il développe le concept de “musique déludique” (1980) avec des objets soniques (non-instrument de musique) en consort (orchestres de la même famille d’instruments). En 1982, il réinvente une écriture en tablature pour noter des phénomènes complexes du son, propose la forme d’opéra happening avec Momus et crée “l’écriture ondale” avec Ourdission et XO pour grand orchestre. Il crée et dirige de très grands orchestres composés de musiciens de tout style musical et invente la “musique transclasse”. Sa recherche sur la “désonification du son” le pousse à l’utilisation de machines qui modifient notre perception de l’espace acoustique et obtient entre autres ce qu’il nomme des “spatial tones”. Jusqu’aujourd’hui, la créativité ne l’a pas essoufflée pour inventer des expressions musicales inattendues, voire inentendues. Malheureusement, durant ses plus de trente années de carrière, Mathius Shadow-Sky n’a été ni reconnu ni soutenu pour sa création, ce qui ne lui a pas permis d’obtenir les moyens nécessaires à la réalisation de ses oeuvres les plus ambitieuses. Aujourd'hui il est entièrement censuré par tout décideur au pouvoir dominant. Mais sa musique enregistrée reste audible sur internet. » P.J._ [Voir proposition des thèmes de discussions supra]
_ Réponses de Mathius Shadow-Sky aux questions de Tempora : musique & hétéronomie
_ Compte rendu orienté de la rencontre de Bordeaux de Musiciens Qui Pensent, les 1er et 2 mars 2011. Attente d'une présence...
. Présence souhaitée : Bob Ostertag
. Attente d'une présence...
. Présence requise : Pierre Boulez
Nous voudrions savoir Pierre Boulez ce qui t'a motivé, une fois au pouvoir à partir de 1977, d'empêcher la nouvelle génération de compositeurs de s'épanouir d'elle-même au lieu d'imposer ton néosérialisme qui a envahi les concerts de musique contemporaine jusqu'à devenir la musique savante institutionnelle et dominante d'aujourd'hui ? Pierre pourquoi ?. Attente d'une présence...
. Présence souhaitée : Joëlle Léandre
. Attente d'une présence...
. etc.
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[les textes de chaque intervenant sont publiés ici dans une page html personnelle]
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[each text of each contibutor are published here in a personal page]
date: 19 janvier 2011 16:23
objet: Ren-contre de Musiciens Qui Pensent
envoyé par: centrebombe@yahoo.com
Bonjour à Tous,
Nous vous présentons une initiative de dialogue pour comprendre et résoudre la situation misérable dans laquelle se trouve la création originale aujourd'hui. Nous attendons vos suggestions et votre participation.
Page html concernée :
http://centrebombe.org/rencontre.compositeurs.html
Merci à Tous
Mathius Shadow-Sky
à faire suivre svp
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Summer Master Classes by Thinking Musicians in preparation
• first PROPOSITION of Summer Master Classes by Thinking Musicians [pdf 39Ko March 2011]
• traduction en français de la proposition et présentation de la génération de compositeurs volontairement oubliés[cas instructif d'un traitre médiocrate]
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liens centrebombe :
journal vigilant d'exemples médiocratiques
Dans le ciel, le bruit de l'ombre
liens externes :
http://www.tempora-site.org/spip.php?rubrique73
...
start : june 2010, restarted : january 2011
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