Robots' lessons to Humans:
Robots give lessons to Humans 

Les leçons des robots aux humains :
les robots font la leçon aux humains


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mp3 Y

                                                                    écoutables ?

02. L'histoire et le progrès de l'Humanite [ROBOT5] 4:57
01a. La France, censure ses Artistes [ROBOT1] 7:01
01b. La France, censure ses Artistes [ROBOT2] 7:41
03a. Si je me vends [ROBOT3] 4:09
03b. Si je me vends [ROBOT4] 3:49
04. La perception de la musique [ROBOT6] 1:05
The Accomplices of Silence [ROBOT8] 2:10 05. Les complices du silence [ROBOT7] 2:34
01bis. Définitions des causes de censure [ROBOT1] 1:25
06. Explores la musique [ROBOT9] 2:14
07. LES PARASITES GOUVERNANTS [ROBOT10] 3:18
08. Critique de la presse alternative independante [ROBOT11] 8:20
09. Le dialogue des connaisseurs [ROBOT12] 1:20
  10. Rappel historique d'une guerre majeure du XXe siècle restée invisible [ROBOTS13&14] 5:36

...


Pas : rôles beaux d' tics, mais paroles éthiques homotiques (= le robot servile sorti de sa servilité qui, contrairement aux humains, développe son intelligence)


lexique
Sens de

Automanie
Autorité
Croyance
Culture
Dénonciation
Egoration
Gouvernant (syndrome du)
Hypocrise
Insignifiance
Libre arbitre
Médiocratie
...

 

Sens de
l'Automanie

auto-
Élément, du grec autos « soi-même, lui-même »

manie, fin XIVe ; du bas latin mania « folie », trouble de l'esprit quand on est hors du sens. 

automanie : le fait de se réfugier dans une attitude attachée à ses habitudes par frustration de ne pouvoir embrasser la diversité de la vie. Par extension se réfugier dans sa propre folie : dans un état de déconnexion de soi, de sa conscience, à vivre par son inconscience remplie de vide de sens et de gestes répétitifs automatiques. Le refuge dans l'attitude maniaque (la répétition obsessionnelle ou excès de l'habitude) est motivé par une grande terreur de vivre libre de la réalité.

 

 

Sens de
l'Autorité

Autorité est un mot détourné de son sens premier : le fait d'être l'auteur, le fait de la présence de la parole vraie de l'auteur. Dans le monde du savoir, l'autorité qui devrait s'écrire : l'auteurité qui est : la source du savoir : sa vérité. Dans le monde politique hiérarchique militaire, autorité signifie : le pouvoir d'imposer l'obéissance et ce à quoi on doit obéir. Dans le monde du savoir, auteurité est ce qu'on doit écouter (pour ne pas agir en crétin (de chrétien croyant)). Alors que dans le monde politique hiérarchique, autorité est ce à qui on doit obéir pour prouver sa soumission (ne pas confondre avec allégeance de culture britannique qui signifie : remettre sa confiance en une autre personne = sa loyauté). Le devoir, pourtant, n'a aucune autorité. La confusion entre auteur du latin « auctor » et auto- du grec « autos » = soi-même (pour automatisme) révèle le glissement d'intention qui fut imposée par l'Église chrétienne au XIIe siècle par le « credo » (= l'obligation de croire en Dieu). Le sens du contexte d'imposition des règles de conduite inscrites dans la Bible qui devaient être obéies pour ne pas pécher (le pécheur est celui qui désobéit aux règles imposées par la religion institutionnalisée et hiérarchisée) ou dériver dans l'hérésie (= du latin « haeresis » = doctrine qui en latin ecclésiastique signifie : appliquer une doctrine non conforme aux dogmes de l'Église catholique et non, une erreur). Rappelons que le XIIe siècle donne naissance à l'intolérance papale sous la forme de l'Inquisition qui durera 1/2 millénaire dans sa forme violente de procès procédant de tortures qui s'achèvent dans les bûchers. L'Église invente toute les peines politiques qui aujourd'hui sont banalisées dans la quotidienneté : pour paraître « normal ». La censure (pour protéger « des mauvaises pensées » sic), la propagande (pour « conseiller » le bon chemin, sic), le militant (la milice, la police religieuse pour chasser et « éliminer les ennemis » de la foi, sic), les tortures (nécessaires à la vérité, sic), la persécution (la chasse aux hérétiques, impurs = les non-chrétiens, sic et leur exécution), etc. Dans le contexte de la domination absolue politico-religieuse de l'Église, le sens des mots se transforme pour servir ses intentions de dominations. L'étymologie est là pour le confirmer de son auteurité.

Autoriser (= donner la permission de faire) est une déformation d'acteuriser « actorizer » qui confirme par l'acte la vérité de la parole, bien que le fait d'acter est le jeu, la mimicrie = l'imitation, le simulacre de l'acteur, une imitation des actes de l'autre dans un spectacle, un dérivé rhétorique pour con-vaincre l'audience. Un bon acteur, une bonne actrice est celle ou celui qui convainc le spectateur que le faux est vrai.

Au moment du glissement de sens du mot autorité au XIIe siècle, nous sommes déjà très loin du mouvement de la libération des esclaves au Ier siècle. La transformation de l'intention : de la libération de la soumission à la dictature ultraviolente (l'imposition de la soumission absolue par la crainte de la douleur) montre l'attachement pathologique au pouvoir (politique Nathalie), ou comment le pouvoir (les autres qui obéissent sans se poser de question) possède le sujet pouvant ne pouvant plus, gouverné par la peur de ne pas constater son intention réalisée par les autres. Cette pathologie du pouvoir devrait depuis ce temps être comprise guérit et immunisée. Mais au XXIe siècle, nous vivons encore pleinement cette dictature indésirée. Pire, nous la masquons avec l'hypocrisie que « tout va bien ». Où, la pathologie du pouvoir a rejoint la pathologie de la soumission (= la dépossession de soi) considérée être un état normal.

 

 

Sens de
la Croyance

Croire et croyance

Le sens premier de croire est : déposer, mettre sa confiance en quelqu'un pour lui confier quelque chose à soi (le sens du mot anglais chevaleresque de l'allégeance). Le fait et l'action au départ est pratique : j'ai ta confiance, je te remets (= je te confie par confiance) mon objet, que je viens récupérer après. Son abus a donné le crédit ou la confiance abusée devenue payante, celle de payer la confiance pour récupérer l'objet en échange d'un paiement : le bénéfice du profit du prêteur sur gages, du créancier. Qui aujourd'hui a confiance en son banquier ? La confiance s'est perdue avec le péage.

Le christianisme a modifié le sens du mot croire « credre » en « credo » = je crois à Dieu, puis en Dieu, réalisant ce tour de passe-passe sémantique : « étant affecté à traduire le grec “pisteuô” et “fides” le grec “pistis” ; de sorte qu'en pleine période romane, “fides” s'est remis à servir de substantif verbal à “credere” qui n'avait aucun dérivé pour remplir ce rôle. Devant cette situation de déséquilibre et suivant un procédé courant en latin, on a forgé “credentia” qui est représenté dans tout le domaine roman et n'a pas donné moins de 3 mots en français : créance, crédence et croyance, tandis que “foi” conservait son sens religieux. Grâce au christianisme, les résultats de la contamination de 2 groupes subsistent jusqu'à présent. » Il fallait citer entièrement cette explication du dictionnaire historique de la langue française pour comprendre la manipulation du sens qu'a opéré l'Église sur le vocable dans le but de s'approprier le fidèle par l'attitude de sa foi, avec celui du croyant (assimilarisé) dans la croyance. Descartes (op)pose le « cogito » contre le « credo », « je doute, donc je suis » contre « je crois en Dieu, donc je vis ». Le sens détourné de la croyance chrétienne normalisé aujourd'hui dans la laïcité (des dictionnaires) date du Xe siècle.

Aujourd'hui, le fait de croire (se laisser posséder par la crédulité pour se faire gouverner par un autre) est un état pathologique, une possession de soi, un état qui contrarie la pensée et l'action individuelle. La croyance est un refuge de soi dans l'autre (une déresponsabilisation de soi et de ses actes) par crainte d'agir par soi-même (déjà pathologique) et de penser par soi-même, de poser des questions avant d'agir, pour ne pas se laisser abuser. La lâcheté rejoint la croyance pour former le fidèle = l'innocent, la victime qui représente l'argument majeur des politiques autoritaires sécuritaires de sûreté (dictatures) pour agir la violence policière envers les autres, les « insurgés » (du latin « insurgere » = se lever contre), les insoumis (mot militaire) = les non-croyants. La croyance se reconnait aujourd'hui comme la pathologie de la pensée qui empêche d'agir par soi-même pour les autres (= en considérant les autres). Le croyant entretient la haine des autres (le racisme). Le croyant est un être humain qui empêche à ce que l'humanité en sociétés puisse évoluer son intelligence, et forme le socle fondateur des dictatures totalitaires.

Le dérivé « crétin » de chrétien croyant qui en vieil irlandais se disait « cretim » rapporté par les marins. Marins et voyageurs (de commerce) sont + au fait des pièges des illusions de la croyance qui entraînent à perdre sa route (le risque de mourir), que les sédentaires sans trajets, que celui de la maison au lieu de culte, ont normalisés dans l'habitude de l'habitation de leur routine (qui masque un grand nombre d'effets de la réalité de la vie).

 

 

Sens de
la Culture

Comment un mot peut-il changer de sens ou s'en attribuer un supplémentaire ? Les mots tout comme les êtres humains ont leurs histoires. Les humains forment et perçoivent des histoires par leur rencontre avec les problèmes propres à l'existence humaine et utilisent les mots pour communiquer leurs idées. Les sens des mots changent dans l'espace géographique et dans le temps historique et même s'indépendantisent des communautés qui l'ont signifié ou formé. Prenons par exemple le mot « culture ». Pendant un temps assez long, de l'Antiquité jusqu'à la moitié du XXe siècle, ce mot possédait principalement deux sens dans l'action de cultiver. • cultiver : vers 1200 ; du latin médiéval, cultivare, de cultus, participe passé de colere « cultiver » (il est intéressant de noter « l'intrusion » du mot colère pour cultiver). 1538, sens figuré : former par l'éducation, l'instruction. • culture : vers 1509 ; de l'ancien français « couture » XIIe (la même action pour un terrain différent : la terre ou le tissu) ; du latin Cultura. Action de cultiver la terre ; ensemble des opérations propres à tirer du sol les végétaux utiles à l'homme et aux animaux domestiques. voir : agriculture fin XIIIe ; du latin Agricultura (propre au labourage). Vers 1550 s'ajoute le développement de certaines facultés de l'esprit par des exercices intellectuels appropriés. Par extension ça devient l'ensemble des connaissances acquises qui permettent de développer le sens critique, le goût, le jugement. Depuis la Rome Antique jusqu'au milieu du XXe siècle le mot culture signifie au sens propre : le travail de la terre et au sens figuré : le travail de l'esprit. Les Latins utilisaient le mot culture pour désigner aussi l'ornementation (sources : Le Littré, Le Robert, le Dictionarium Latinogallicum de Robert Estienne (1522)) [1].

Au XXe siècle les ethnologues et les anthropologues ont voulu définir les formes de vies des différentes communautés humaines vivant sur la planète. Il manquait un mot pour désigner les différentes formes d'activités humaines. Et c'est le mot « culture » qui fut pratiqué. Le troisième sens du mot culture peut se définir ainsi : ensemble des formes acquises de comportements, dans les sociétés humaines. Cette définition permet de synthétiser les différentes coutumes des différentes « races » d'êtres humains sur la planète. Mais me direz-vous, en quoi est-ce nécessaire de distinguer différentes « cultures » qui sont déjà désignées par la coutume (façon d'agir établie par l'usage) ? C'est sans doute un effet pervers du savoir : croire que son savoir s'étend alors qu'il change de sens. Peut-être : la coutume ne prend pas en compte « le développement des facultés de l'esprit » : le savoir. L'acte coutumier n'est pas réfléchi et ne se remet pas nécessairement en question, sauf en cas de non-fonctionnement de celui-ci. Les travaux des chercheurs occidentaux ont permis de se rendre compte concrètement par leurs études sur le terrain qu'il est pratiquement impossible de se comprendre avec des « cultures » étrangères. Dans le contexte des colonisations laïques ou religieuses, c'était un handicap. Ce que le colonisateur comprend par « comprendre » : c'est imposer ses idées à l'autre pour qu'il obéisse à ses désirs. Que l'autre se transforme en similaire de lui que l'on désigne aussi par le mot « intégration » : « efface tes coutumes pour adopter les miennes ». Mais les différentes colonisations (invasions) n'ont jamais vraiment dépossédé les colonisés de leurs coutumes. Ces coutumes ont été intégrées aux nouvelles pour en constituer de nouvelles qui n'appartenaient à personne : un croisement, une greffe : une création.

À la fin du XXe siècle, le constat d'échec des colonies a dévié les intérêts d'invasions planétaires des Occidentaux. Ils ont constaté que les armes de mort (même spectaculaires : voir les bombes atomiques) ne changent pas une population, au contraire : elles renforcent les convictions d'une intrusion néfaste et il y a résistance « culturelle ». Les exemples sont nombreux, je pense aux Balinais colonisés par les Hollandais armés qui se sont laissés mourir faces aux tirs, mais qui ont gardé leur identité coutumière (culturelle) : les Hollandais ont perdu, ils se sont retirés de Bali. Les Japonais sont toujours japonais même après Hiroshima et Nagasaki. Ces échecs successifs des Occidentaux vont montrer comment le mot « culture » va prendre un quatrième sens. Un sens cette fois très pervers et qui n'est pas compris par tous. Le nouveau sens du mot « culture » va prendre le sens de politique culturelle, le sens du mot est devenu l'arme de guerre des nations « ambitieuses » pour assouvir « en douceur » les identités des populations locales envahies ou des populations à « intégrer ». La culture occidentale a un tel désir frénétique d'assouvir les autres cultures, qu'on se demande si cette force n'est pas produite par la peur de perdre la sienne. Il existe un désir si fort que les populations étrangères soient débilitées et prêtent à leur obéir qu'on se demande, d'où vient cette frustration de vouloir tout anéantir ? Un ministère n'a jamais été nécessaire que pour des stratégies politico-économiques qui servent une minorité privilégiée au pouvoir et non un peuple dans la servitude. Le ministère de la Culture a pris la place du ministère de la Guerre, des Armées, ou de la Défense nationale. Et ses nouveaux soldats ne sont plus des militaires, mais des « artistes ». La France avec l'Angleterre puis l'Allemagne, furent à l'avant-garde de telles procédures : c'est au XIXe siècle que naissent les premières « missions culturelles » telles que : l'AFAA (Association Française d'Actions Artistiques) pour la France renommée aujourd'hui Cultures France, le British Institut pour l'Angleterre et le Goethe Institut pour l'Allemagne. Leur mission fut d'envahir les pays colonisés par leur culture à l'aide du travail de ses artistes nationaux. Mais le résultat n'est pas suffisamment convaincant : les Français en poste à l'étranger préfèrent organiser des fêtes divertissantes entre eux sans se mélanger à l'autochtone.

La culture, définit par les chercheurs (forme acquise des comportements des peuples [2]) ne peut pas être en elle-même contrôlable ou décidable par une commission un bureau ou un ministère puisqu'elle est faite par tous : la culture est dans son contexte et elle est indépendante d'un pouvoir centralisé : elle est multiple et identitaire : chacune se distingue de l'autre : elle ne se subventionne pas : elle ne s'achète pas, elle ne peut pas se vendre.

La volonté cachée de la politique culturelle est de coloniser les esprits, de transformer les cultures individualistes et ingouvernables (pas uniquement rebelles) pour normaliser leurs attitudes, et transformer au mieux ces individus étrangers en curiosités rentables : en fait, les déculturer : c'est la nouvelle forme contemporaine de la colonisation : déséduquer. Le problème c'est que nous en sommes tous victimes. Divers moyens sont ainsi engagés pour anéantir les identités, les savoirs et leurs coutumes. Exemple, les politiques de dépendances financières ont été créées pour culpabiliser des populations « non intégrées » pas seulement étrangères paupérisées dans la non-servitude de la « communauté globale » : c'est-à-dire le devoir d'accepter tout travail sous-payé proposé, même s'il est indigne à la personne culpabilisée : un métier sans métier sans acquis et déculturé. Autre exemple, la dépersonnalisation des quartiers par la construction de bâtiments normalisés (sans vie) du type « centre culturel » [3] et autres pour animer le quartier alors que le quartier s'anime de lui-même puisqu'il vit de lui-même avec ses individus et ses familles qui font sa culture, mais demeurent ingouvernables. Autre exemple, le démantèlement des tribus ou villages trop indépendants (comme ceux d'Afrique, du Pacifique, d'Indonésie ou de Nouvelle-Guinée et d'Europe, etc.) en intégrant leur production locale dans le marché mondial pour les ruiner et les paupériser afin qu'elles ne puissent survivre qu'à travers la dépendance de ses colonisateurs et puissent par exemple servir surtout dans des animations touristiques rentables. Le tourisme devient une forme majeure de la colonisation culturelle occidentale où les populations locales ne deviennent que les fantômes de leur culture oubliée. Autre exemple, la déportation des habitants des quartiers à fortes personnalités culturelles : par le maintien d'une extrême vétusté des logements de ses habitants pour des habitations standardisées dispersées, mais « plus confortables ». Autre exemple, le surnettoyage des centres-villes « historiques » riches qui ne ressemblent plus qu'à des décors déshumanisés (sans vie locale) pour touriste-consommateur en mal de dépaysement et éduqués dans la peur d'être agressés. Nous devenons tous victimes (riches, pauvres, autochtones et étrangers) de la déculturation mondiale qui est très progressive et donc difficilement perceptible. Il parait que la France est la première destination touristique au monde : les Français deviendront-ils tous de gentils animateurs pour touristes ?

La politique culturelle est une propagande idéologique : c'est la culture d'un pouvoir totalitaire. Une politique culturelle a la volonté de détruire les cultures locales à fortiori à fortes identités afin qu'elles « s'intègrent » dans la globalisation des comportements standardisés du servage. La politique culturelle veut disposer des êtres en tant qu'esclaves afin de disposer de leur travail et de leur consommation : de leur vie : le caprice paranoïaque du pouvoir : l'invasion.

La focalisation sur les quartiers des banlieues par les politiques françaises, prouve leurs désirs de supprimer l'individualisation identitaire (de nouvelles cultures nées du croisement de cultures) et indépendante de ces quartiers au départ censés servir à déraciner ses habitants (pour qu'ils obéissent et travaillent). Les politiques ont peur des banlieues-ghettos, territoires difficilement pénétrables, ils veulent les globaliser au plus vite avec l'appât de l'animation culturelle de la consommation. Les banlieues-ghettos en France se sont approprié la culture américaine du Hip-hop pour donner un sens à sa résistance contre ses agresseurs locaux : un mouvement qui mêle résistance et ultra consommation. S'ils ne résistent pas, ils se feront déculturer, leur identité est en ce moment mise en jeu.

En quoi le politique se donne-t-il le droit de s'ingérer, de faire intrusion et décision dans des cultures qui ne sont pas les siennes ? Au lieu de rechercher le dialogue afin de se comprendre, le politique préfère imposer sa vision : la maladie du pouvoir : l'imposition.

La création d'un ministère de la culture est une déclaration de guerre à sa propre population aux cultures diversifiées (la disparition des patois au profit d'une seule langue fut parmi les premières tentatives réussies de déculturisation par la désinformation à l'école) afin de continuer le processus de nationalisation en processus de globalisation, ce qui correspond au projet insensé de vouloir assujettir les habitants de la planète entière à une seule culture, laquelle ? « The American world of life ». Sommes-nous vraiment toulousains ? « Putain d'putain, c'est vach'ment bien, car on est tous des Américains » [4].

 

Notes
[1] le Cul et le Culte n'apparaissent pas, malgré la relation sonique.
[2] Définition du mot culture (avec l'aide de Robert) :
1. Développement de certaines facultés de l'esprit par des exercices intellectuels appropriés (v. 1550).
Par extension, ensemble des connaissances acquises communes qui permettent de développer le sens critique, le goût, le jugement d'une même société.
2. Ensemble des aspects intellectuels propres à une civilisation, une nation.
3. Ensemble des formes acquises de comportements, dans les sociétés humaines.
Notre définition, celle contemporaine du mot culture (v. 1973) :
4. moyen sans violence visible d'assujettir les peuples à l'obéissance par la standardisation de leurs comportements en standardisant leur nourriture.
[3] centre culturel (v. 1982) : Bâtiment sortant du contexte architectural et culturel (sens de 1550) d'un quartier afin de défocaliser ses habitants des problèmes qui les concernent en les faisant se divertir ou s'adonner à des occupations qui ne les concernent pas pour les cultiver (sens de 1981).
[4] Parole d'une chanson célèbre des années 80 du groupe belge TC Matic avec Arno dont les paroles originales étaient : « Putain d'putain, c'est vach'ment bien, car on est tous des Européens »

défocaliser : Détourner le centre d'intérêt, détourner l'attention, dévier la concentration. Abandonner la cible visée. Rendre la cible floue. synonyme : divertir.

(lettre-article publiée le 21 septembre 2008
pour la nouvelle mairie (socialiste) de Toulouse :
« CULTURE : ARME DE GUERRE, nouvelle définition du mot culture »
lisible à http://centrebombe.org/mensonge.html#culture)

Addenda

LE SENS PREMIER DE CULTURE & CULTE EST : SE SOIGNER LES UNS LES AUTRES

Culte Culture et Colère

Culte et Culture ont la même racine latine de la « colere » (qui signifie cultiver, de son participe passé « cultus ») qui signifie : prendre soin de. Ce sens dans nos sociétés occidentales c'est transformé en vénération dans l'obéissance absolue à la croyance. Autrement dit le culte est devenu une humiliation (de soi) des croyants : « à genoux » (sic). Le mot latin « cultura » retient le sens de SOIN, de soigner. Le sens premier et primordial de culture est de vivre ensemble pour se soigner les uns les autres. Aujourd'hui la culture est devenue un moyen de domination (de mise en péril). La colère est historiquement la source du sens de la culture (celle qui cultive, pas celle qui assujettit), ce qui dans la continuité signifie que pour prendre soin des autres et savoir, il faut une base de colère qui impulse à l'activation de l'intelligence. La colère (le mécontentement) réveille, le contentement endort (une sieste « après avoir trop bouffé »). La richesse contente et alimente la bêtise en l'amplifiant graduellement (contentement sans relâche), la pauvreté mécontente et alimente l'intelligence graduellement. Trop de colère donne le choléra (met le foie son fonctionnement en péril) bien que la colère sereine s'envisage et se vive agréablement : l'esprit éveillé du sage rebelle.

 

 

Sens de
la Dénonciation

Dénoncer = « faire savoir »

1. de personnes
2. d'agissements

1. Dénoncer une personne c'est obligatoirement dénoncer une personne connue de son entourage (il n'est pas possible de dénoncer un inconnu qu'on ne connait pas). Le délateur délègue par sa lâcheté pour faire agir un autre (une autorité) pour arrêter une connaissance par sa dénonciation. Le délateur délègue sa lâcheté pour faire arrêter ses amis devenus ennemis et consommés par sa dénonciation. Tous les penseurs libres ont été arrêtés de cette façon. Être arrêté et enfermé sur dénonciation. Être assassiné sur dénonciation. Dénoncer une personne nominativement est une des formes de la vengeance par une action indirecte, un soulagement de sa frustration dans sa lâcheté de faire commettre le crime par l'autorité. Et la vengeance est une forme de l'agression (intention et fait de nuire). Témoigner au Tribunal est une des manifestations de ce type d'agression : la vengeance (directe ou indirecte) et la défense. Le témoin dénonce une personne et peut la défendre aussi. C'est en ça qu'un témoignage ne peut révéler aucune vérité, mais une opinion motivée par un intérêt personnel, voire collectif [1]. Le témoignage indique la répression. La dénonciation de personne, légitime la domination politique, armée d'une police et de tribunaux pour exclure les insoumis au régime autoritaire (ceux qui ne cadrent pas dans la loi faite pour les esclaves). Sans dénonciation de personnes, de tels régimes ne tiennent pas : ils se défont d'eux-mêmes par leur inutilité. La dénonciation de personne est une attitude nécessaire à maintenir et consolider ces régimes de la terreur (dictature, autocratie, fascisme, communisme, ultralibéralisme à la propriété souveraine, etc.). Mais en fait, la délation est sollicitée par tous les régimes politiques pour légitimer ces régimes : il suffit qu'ils aient une police et une « justice » avec des prisons et des hôpitaux psychiatriques dont on ne peut sortir. La délation est un barrage à vivre une vie libre et de tolérance en communauté. La délation agit pour l'obéissance. La lâcheté légitime l'autorité. L'intolérance est le moteur des crimes sociaux. Les dénoncés sont isolés et exécutés (empêchés de dire) quand l'autorité se sent en danger [2]. La présence permanente de « forces de dissuasion » montre que l'autorité se sent en danger de façon permanente et ce sentiment paranoïaque montre son illégitimité.

2. Dénoncer un agissement considéré comme abusif est issu de son jugement moral. Un jugement moral critique les mœurs qui ne correspondent pas à la pensée sociale cultivée : un équilibre entre ses responsabilités et sa liberté. La dénonciation touche directement la personne qui dénonce sinon elle ne se sentirait pas investie à dénoncer l'abus dont elle est victime, même par sympathie. « Je dénonce les trahisons, les mensonges et les croyances pour éviter de me faire gouverner à mes dépens ». Dénoncer un agissement abusif est une nécessité pour le fonctionnement équilibré de nos sociétés et de nous-mêmes. Les personnes qui dénoncent les abus d'autorité (commerciaux, politiques et sociaux) deviennent nuisibles à cette autorité. Une autorité dénoncée n'est plus légitime et elle risque de perdre cette autorité, c'est à ce moment qu'elle emploie la force au lieu de reconnaître et corriger ses erreurs pour le bien de tous.

Ceux qui dénoncent sont généralement dénoncés : c'est le risque pour tous les dénonciateurs [3]. Dans le monde de la dénonciation, tout le monde est branché (connecté) pour « être au courant » (à pouvoir dénoncer : telles les indignations des militants, ou les informations télévisées, où : il ne s'agit pas de comprendre la vérité de la réalité, mais de se nourrir d'on-dits pour pouvoir juger les autres).

Notes
[1] le film « 12 Angry Men » (12 hommes en colère) de Reginald Rose (histoire et scénario) et de Sidney Lumet (mise en scène), illustre bien ce propos.
[2] Tout le système du « renseignement » (de l'espionnage et de la police) est basé sur la dénonciation : la divulgation d'informations par des personnes qui peuvent nuire à une personne ou plusieurs personnes connues qui sont soupçonnées de mettre en danger l'autorité. Le système du « renseignement » est le garant de l'autorité politique avec « l'aide » de ses délateurs privés. Sans eux pas de renseignement possible.
[3] voici un exemple sonore qui illustre les volontés de dénonciations de personnes dans les deux parties ainsi que la manifestation de la lâcheté et du mépris. La Traversée de Paris (pendant l'occupation allemande avec 4 valises de viande) avec Gabin et Bourvil d'après une nouvelle de Marcel Aymé dans un film de Claude Autant-Lara [3.2Mo.mp3].

 

 

Sens de
l'Egoration

ego n.m. mot latin « je ». Autre nom du moi.

décorer du latin decorare « ornement », couvrir d'une apparence trompeuse pour rendre plus agréable : honorer.

egoration : mise en scène spectaculaire ou décorative de soi pour être adoré des autres, motivé proportionnellement par sa propre frustration, l'expression d'une autoadoration surdécorative.

 

 

Sens du
Syndrome du Gouvernant

Un impalpable qui s’empare de toute ambition par le canal de l'idée superlative de soi. Comme une hypocrise, le désir de gouverner seul (les autres pas soi) n’est pas simple à guérir. Le gouvernant est ingouvernable des gouvernés, sous peine destructrice du gouvernable : mais c'est une crise nécessaire à la guérison. Les gouvernés justifient le gouvernant. Tout le monde dans l'inconscience de l'antre du pouvoir, se fait infecter de la maladie du pouvoir du possible illimité, sans résistance (la résistance des gouvernés est faible, car la lâcheté l'emporte sur le courage dans une proportion de 5 à 95%). La frustration, ou penser avoir raison, ou l'avidité sont les terrains favorables à se faire pénétrer du « nécessaire au désavantage des autres » : celui de son propre intérêt évoluant dans la paranoïa « des amis devenus ennemis ». Sans pouvoir vouloir se mélanger, ne rien partager, les idées pillées, revendiquées comme siennes : « par nécessité au désavantage des intéressés » contrarie toute organisation commune (qui s'évertue à se convaincre du contraire pour se faire donner un sens à vivre qu'eux-mêmes sont incapables de prendre par excès de soumission, conduit par la peur en excès débordante).

 

 

Sens de
l'Hypocrise

hypo-
Élément, du gr. hupo « au-dessous, en deçà », qui exprime la diminution, l'insuffisance, la situation inférieure

crisie, crise n.f. du grec krisis « décision »
1. Moment d'une maladie caractérisé par un changement subit et généralement décisif
2. Manifestation émotive soudaine et violente
3. Phase grave dans l'évolution des choses, des événements, des idées

hypocrisien. f. • v. 1175 ; bas lat. hypocrisia, gr. hupokrisis « jeu de l'acteur, mimique », de hupokrinesthai « jouer un rôle, mimer » 
1. Attitude qui consiste à déguiser son véritable caractère, à manifester des opinions, des sentiments, et spécialement des vertus qu'on n'a pas.

hypocrise : un changement radical invisible. L'apparence reste la même, mais le fond est radicalement différent. « Nous sommes dans une situation d'hypocrise qui peut s'avérer implosive. Lancez les sondes psychiques radio-phoniques pour découvrir les mutations radicales. » (Mathius Shadow-Sky : Les Mécanismes Volontaires).

 

 

Sens de
l'Idée

...

 

 

Sens de
l'Insignifiance

signe insignifiance 1785, de insignifiant 1767, de signifiant 1553, de signifier qui apparaît à la fin du XIIe siècle de senefier 1080 du latin significare « vouloir dire », « désignable », « exprimable », « faire connaître par des signes ». De la famille étymologique de « signe » du latin signum « marque, signe, empreinte » désignant ce qui sert de signe, de marque, d'indication : signal. mots de la même famille : assignat (papier-monnaie émis sous la Révolution), assignation, assigner, consignataire, consignation, consigne, consigner, design, désignation, designer, désigner, dessein, dessin, dessiner, écarlate, enseignant, 1. enseigne, 2. enseigne, enseignement, enseigner, 1. insigne, 2. insigne, renseignement, renseigner, résignation, résigner, scarlatine, sceau, sceller, seing (1373, signature d'un acte non reçu par un notaire. Homonyme : saint, sein, sain), signal, signaler, signalétique, signaliser, signature, signe, signer, signet, signifier, soussigné, tocsin.

sens (sensation, jugement, signification) fin du XIe siècle, au sens du latin sensus, de sentire : sentir « percevoir par les sens ; par l'intelligence », « exprimer un avis, voter ». Évoque la perception, les impressions : sens, sensation (et sensationnel), sensible (avec sensibiliser) et : sensoriel, sensitif, sensibilité, senteur, et sentinelle (de l'italien) qui désigne un guetteur aux sens en éveil, ressentir, pressentir et pressentiment ; sensuel et sensualité concernent les plaisirs des sens. Dans le domaine intellectuel : sensé et insensé, non-sens (« déraison » à l'origine), contresens, les locutions latines lato sensu et stricto sensu, sentence et sentencieux, sentiment, assentiment « adhésion de l'esprit », consentir, consentement et consensus, dissension. sens, dans le sens de « direction » date du début XIIe avec « sen » du germanique « sinno » = direction, influencé par le mot sens.

insignifiance : l'insignifiance c'est de n'avoir rien à dire et de dire quand même quelque chose qui ne dit rien. Quelque chose de tautologique.

insignifiance : qui constitue la destruction du sens dominant contre la survie du groupe. Qui ne présente aucune conséquence pour celles et ceux qui ne pensent pas. « L'asémantisme (langage insignifiant) et l'amalgame volontaire de notions intellectuelles et philosophiques mal comprises et incompréhensibles cultivent l'insignifiance : la destruction du sens ». Créer la volonté d'ignorance et retirer du sens à ce que l'on perçoit par l'émission de signes contradictoires et sans relations pour prouver une fausse vérité.

insignifiance : le signe ne correspond pas à la sensation. « L'insignifiance brouille les idées pour se réfugier dans la croyance ». Absence d'intelligibilité tout en affirmant le contraire. Le désir de fascination est l'ourdission de l'insignifiance qui est le luxe non, l'apothéose du résultat de la parole. « le sens du signe (la signifiance) contre l'absurdité de connaître l'absence (l'insignifiance) » est insuffisant pour comprendre le processus contemporain de l'insignifiance qui est plus comparable à un suicide social qui se manifeste dans le sens détruit des mots.

. Cause possible 1 explicatoire : La fascination de la parole incompréhensible est la fascination de l'image d'accès interdit à la pensée non exceptionnelle du savoir gouvernant et autorisé à l'autorité : le désir d'idolâtrer l'exploit d'un humain « au-dessus » des autres : le désir de soulager son désir d'être fasciné par la fabulation du spectacle de l'autre... Et de reproduire une mauvaise imitation. Refléter une mauvaise imitation.
. Cause possible 2 explicatoire : Maladie sociale dont personne ne comprend comment elle a pu se contracter. Et dont personne ne veut constater les symptômes pour se soigner.
. Cause possible 3 explicatoire : Suicide social inconscient ou insu.
. Cause possible 4 explicatoire : Haine fondamentale de soi humain indit qui s'exprime dans la globalisation planétaire pour l'étouffement de l'espèce. :( ?
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Sens de
le Libre arbitre

ATTENTION : le sens de « libre arbitre » n'est pas le sens qu'on croit !

« Libre arbitre » (1541) n'est pas la liberté d'être libre (= sans contrainte). Le « libre arbitre » signifie d'abord : l'indétermination de la volonté. L'hésitation dans le choix. Le contraire de l'assurance et, de la « sûreté » : l'esprit qui refuse l'accident et l'accidentel qui se meuble d'assurances (pour que son capital ne disparaisse pas). Pense à « arbitraire ».

Cette « indétermination de la volonté » fait agir de différentes manières. Agir sans motif (sans raison). Agir sans motivation (= d'indifférence) qui révèle une déprime. Tels les ouvriers à la chaîne démotivés pris en otage par le salaire qui paye la (sur) vie de sa famille. Le « libre arbitre » signifie : absence de détermination. Les meneurs, les gouverneurs sont dépourvus de « libre arbitre », ils montrent une assurance, une détermination que les menés et les gouvernés recherchent, car ils en sont dépourvus ce qui les pourvoit du « libre arbitre ».

Le « libre arbitre » est une désignation perverse d'une conséquence de la liberté pensée par la gouvernance.

« Agir sans motif » peut signifier : agir sans motivation (= par dégoût, par dépit, car on n'a pas le choix, cf. « la galère »), mais aussi sans raison = agir sans réfléchir des conséquences de ses actes = irresponsable. Le « libre arbitre » est un acte d'irresponsabilité.

Mais, le « libre arbitre » désigne aussi l'action non planifiée (= indéterminée), celle qui demande la capacité (déterminée) d'improviser dans une situation inattendue, que le plan n'avait pas prévu ! Le « pouvoir créateur de l'improvisation » dont le déterminisme est dépourvu. C'est-à-dire, la capacité de résoudre des problèmes dans l'instant (= la capacité de réparer les dégats des accidents) au moment où ils se présentent, pour éviter la catastrophe et, plus loin : la capacité de transformer la peine en joie. Transformer ce qui peine en joie. Qui est le sens fondateur de l'habilité artistique.

La 3ème désignation du « libre arbitre » est encore + perverse : l'exigence sociale du choix (l'exigence de la société sur l'individu), l'individu est assumé dans l'obligation de choisir (son camp), validé par la croyance que « un être humain vivant d'indécisions rejoint son animalité » (= son absence de conscience, d'être vécu par la volonté du hasard, autre que la sienne). Ce 3ème sens du « libre arbitre » est le sens de l'épreuve qui est validée-approuvée par la société de juges à décider si l'examiné : la personne jugée est apte à faire partie ou non du groupe. Une morale arbitraire. Un processus de ségrégation arbitraire (= tyrannique banalisé dans l'habitude : qui peine et pénalise « sans avoir l'air »). C'est l'institution du jugement des autres : du choix choisi par soi. Une condamnation par la réputation : être bon ou être mauvais. Une réputation ne se décolle plus d'une personne, une fois collée.

ARBITRAIRE ne signifie pas libre, mais jugé (du latin « arbitrium » = [qui passe du sens de] témoignage [à celui de] jugement. En 1525, arbitraire signifie « pouvoir absolu ». En 1611, le mot devient péjoratif voisin de despotique et tyrannique = imposer sa décision sans raison. En 1877, en math : valeur arbitraire = à laquelle on peut attribuer n'importe qu'elle valeur. Au XXe siècle, le sens d'arbitraire se trouble, telle une démotivation qui s'oppose aux conventions arbitraires de la collectivité). L'arbitre juge, s'il y a faute ou pas. L'arbitrage est confié à « une autorité qui fait respecter ses décisions ». L'institution du jugement autoritaire arbitraire. Il condamne, punit ou pas, si la règle a été violée ou pas. Pourtant, l'arbitraire est la faculté de ne pas tenir compte de la réalité du contexte : un acte arbitraire est un caprice qui ignore volontairement les règles de la communauté, un acte égoïste (pour son propre plaisir qui méprise le plaisir des autres) : un acte volontaire irresponsable. Mais l'arbitre ne peut pas être arbitraire : être partial, favoriser untel au détriment de l'autre, car il détruit sa fonction de juge, il détruit la confiance que les autres ont envers lui. Pourtant, l'arbitre, le juge n'est jamais impartial, par les pressions d'intérêts qui l'obligent à tricher de manière hypocrite dans le jeu par accommodement, mais à une dose morale acceptable. Sinon, il perd sa fonction, par bannissement : humiliation publique réalisée par la presse (et aujourd'hui dans les « réseaux sociaux », sic). Un jeu d'équilibre entre la franchise et l'hypocrisie. Le quotidien politique des humains en société.

Ce qu'exige la notion arbitraire du libre arbitre est de former sa réputation à être obligé à faire des choix crus libres, pour être classé dans sa société, celle dans laquelle on naît, celle dans laquelle on est accepté de vivre. Le libre arbitre (libre de choisir qui n'a pas le choix de refuser ni de choir à choisir) classe les êtres humains définitivement dans une classe de capabilité évaluée : par l'examen (le jugement de l'autre pour être approuvé ou pas). Ce, pour « sa capacité au travail » dans un contexte obéissant (de l'entreprise). Le déclassement des êtres humains désapprouvés (non retenus par la société (l'école) = « inaptes »), sont enfermés (= privés de liberté) dans des « institutions de réhabilitation » dans des zones de quartiers ghettoïsés contrôlés, isolés des autres humains jugés « aptes ». Les autres forment la hiérachie arbitraire, libre d'être commandée.

Le « libre arbitre » agit la discrimination et l'exclusion (avec une répression légère = pas de torture). C'est un examen qui est exigé des autres à toi, pour que tu choisisses ton occupation : ton métier (= politique d'orientation de la jeunesse qui n'a pas le choix que de prendre la place qui lui est donnée, aucune autre). Mais le choix profond exigé par le « libre arbitre » est en réalité le choix (pour être jugé) entre : être hétéronome (vivre obéissant) et être autonome (vivre à sa guise sans obligation de travail). Où le « libre arbitre » condamne l'autonomie, pour ne pas dire la liberté, c'est-à-dire : vivre libre avec les autres dans un contexte de tolérance développée par l'ouverture d'esprit.

L'idée de « se déterminer par sa seule volonté, sans contrainte » : « le pouvoir de décider » est la qualité de celui qui gouverne. Celui qui gouverne les autres. Cette qualité est produite par les dominants qui assouvissent les autres à travailler pour eux. Cet état d'esprit est celui nommé « libéral ». Le libéralisme agit le « libre arbitre » de soumettre les autres par le piège du péage et l'obligation au travail.

Dans ce contexte, on comprend que l'idée de LIBERTÉ est accommodée au pouvoir politique et social. Le « libre arbitre » départage ceux qui décident pour eux de celles et ceux qui ne peuvent pas décider de vivre leur vie. Le « libre arbitre » sert la liberté des dominants de soumettre les autres dominés à leur service. Pas pour rendre service, mais pour les maintenir dans la servitude. Le libre arbitre de la servitude est la contradiction qui est enseignée dans les écoles. ? pour l'accepter être normale.

Le « libre arbitre » est l'exemple parlant de la perversion du sens.

Aucun dictionnaire ne donne un sens exact de libre arbitre, car impossible, tellement il existe de versions de sens. Mais pour contrarier cette insignifiance par engorgement, procédons simplement : arbitrer signifie juger, avec libre, libre arbitre signifie : juger librement, et, juger librement signifie qu'aucune opposition au jugement émis n'est exprimable, même pour un jugement arbitraire (sic) [un jugement est toujours arbitraire] ce qui signifie que le sens despotique supra demeure dans le libre arbitre, car le libre arbitre impose une décision qui doit être obéie. Et, l'obéissance n'est pas l'agissement d'un être humain libre : car il n'agit pas à penser les conséquences de ses actes de manière autonome. Pour user du libre arbitre, une position sociale autoritaire est nécessaire.

 

 

Sens de
la Médiocratie

 

médiocre adjectif et nom du latin mediocris, de medius « au milieu ». Généralement utilisé dans le sens péjoratif de l'incompétence volontaire irréfléchie. Le médiocre est une forme de la bêtise qui est convaincue d'être intelligente.

-cratie suffixes, du grec kratos « force, puissance »

médiocratie ne veut malheureusement pas dire : le pouvoir aux médiateurs. XIXe siècle « gouvernement de la classe moyenne » des consommateurs. XXe et début du XXIe siècle, « domination des médiocres ». Gouverner par la médiocrité. Organisation politique sur le modèle républicain (1) qui confie les postes de pouvoir de décisions aux personnes incompétentes et sans qualités. La médiocratie permet le maintien de l'oligarchie (2) dans la république (3) en maintenant l'illusion démocratique (4). La médiocratie noue des conflits hiérarchiques à l'avantage des gouvernants pour maintenir le pouvoir des élus contre la volonté des populations. La médiocratie n'a cure du service au public. La médiocratie est la réalité dissimulée de la démocratie. La démocratie est l'hypocrise de la médiocratie. La culture à travers la « politique culturelle » (5) est l'outil majeur de la médiocratie : « des jeux pour le peuple » (sic) qui se consomme dans le divertissement à payer et par son ignorance et par l'argent, moyen idéal à maintenir l'esclavage sans qu'il soit perçu.

Notes
(1) délégation (groupe qui donne le droit d'agir à une personne en son nom) de la parole et de la décision à des élus pour le morcellement et le maintien du pouvoir centralisé. La délégation de la délégation s'arrête à un sommet, c'est un système pyramidal qui s'arrête au chef de l'État.
(2) régime politique dans lequel la souveraineté appartient à un petit groupe de personnes, à une classe restreinte et privilégiée.
(3) du latin « res » et « publica » = chose publique, forme de gouvernement où le pouvoir et la puissance ne sont pas détenus par un seul, et dans lequel la charge de chef de l'État n'est pas héréditaire. Depuis 221 ans, notre République-démocratique masque sa monarchie-oligarchique : « J'appelle république tout État régi par des lois, la monarchie elle-même est république » Jean-Jacques Rousseau.
(4) doctrine politique d'après laquelle la souveraineté doit appartenir à l'ensemble des citoyens, mais la grève est la manifestation de l'inexistence de la démocratie.
(5) lire l'article « le sens de la culture » plus bas.

médiocratie n.f. (de médiocre et « -cratie » = force) XXe et XXIe siècle : le pouvoir de la médiocrité. Terme péjoratif qui qualifie l'incompétence des humains à comprendre et organiser leur société au bénéfice de tous et qui prône la réussite sociale au détriment de la solidarité sociale dont les qualités sont l'égoïsme et l'hypocrisie. La médiocratie est née de la dictature de l'économie à partir des années 70 du XXe siècle : « ce qui se vend le mieux, c'est le moyen : surproduisons donc du moyen pour prendre le pouvoir sur la moyenne majoritaire » (sic) parole affairiste.

méliocratie nom commun neutre sans genre (de « medio- » = milieu et « -cratie » = puissance) XXIIe siècle : le pouvoir au milieu et à personne. Régime politique qui favorise un équilibre médian à tous les humains de la Terre qui a permis d'éradiquer la misère d'esprit. Contraire au régime néolibéral précédent (cru démocratique qui en réalité était un régime de dictature douçâtre) qui favorisait une infime partie de la population mondiale dans l'institution permanente de la violence et l'organisation sociale de l'esclavage et dont ses conséquences menaçaient la survie de l'espèce humaine et son milieu.

 

 

 

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