l'Ex-pli casse ion (= molécule qui a perdu sa neutralité)

un pli casse ion (la neutralité)

en bas hors du PLI
le secret est tombé
et demeure introuvable

 

l'EXPLICATION : le problème de la connaissance, pour le savoir
l'EXPLICATION : le problème du savoir, pour le savoir

 

Dans le monde du savoir et de la connaissance, il existe un problème fondateur : c'est l'explication. Quand une question sollicite une explication : elle demande la (ou les) cause(s) responsables(s) du problème (donné ou rencontré). Sa justification. Il suffit que la (ou les) cause(s) soi(en)t jugée(s) acceptable(s) pour que le problème soit résolu : un soulagement à l'interrogation, un soulagement à l'incertitude qui gêne. Les mythes sont nés du besoin d'explication et satisfont aux questions des « pourquois » des problèmes rencontrés. Avec les réponses explicatives du mythe (si le ciel la nuit est noir, c'est parce que : gna gna gna... : une belle histoire), il n'est plus nécessaire de se poser des questions et supporter la douleur de l'incertitude. Un sens de la vie ne peut exister sans explications ou valeurs justifiées. Pourtant, on peut vivre sans explication. Les générations se succèdent et la tradition mythique se transforme suivant le besoin de réponse de la génération « en cours » en fonction du contexte vécu. Une explication ne peut se résoudre à vouloir faire comprendre le signifié d'une langue, la langue est un système de reconnaissance particulier du monde : un reflet projeté imposé, par le sens des choses que se figurent les générations précédentes. La langue, dit Roland Barthes, est fasciste : elle oblige plus qu'elle n'empêche de dire et, est suffisante à l'explication, mais pas à la compréhension. L'explication devient, dans la pratique de la langue déterminée (1 = 1 et rien d'autres), une nécessité à la croyance. La croyance se nourrit d'explications qui viennent de et nourrissent la connaissance mythique. Le mythe « guérit » du désir de savoir : il fait croire, il fait lâcher l'esprit de ses questions fondamentales liées à l'existence. Les mythes permettent de vivre sans se poser de questions, sans la douleur des questions sans réponse. Les mythes se construisent dans la « nécessité » collective de réponses nécessaires. Dans la tendance des valeurs qui motivent la collectivité à agir et ne pas se laisser mourir [1] par dépit. C'est en ce sens que l'explication mythique (à une question fondamentale) sera toujours d'interprétation « pratique », elle débouchera toujours sur des actions et des solutions « concrètes » et « nécessaires » pour la communauté. Ce « nécessaire » est bien sûr tout à fait subjectif et ne repose que sur la volonté d'une société « nécessairement » à « améliorer » [5] selon ses croyances (en particulier moraux). Ceux qui prétendent à « l'amélioration » sont les « savants » motivés, de la communauté. Mais l'enjeu pour chacun est de savoir pourquoi, la communauté est « nécessaire » à être « améliorée » ? Dans une communauté hiérarchique s'intègrent des classes dominées et des classes dominantes, et les autres marginalisées (pour un modèle organisé sur l'obéissance) : la dominée refuse une connaissance nécessaire à la domination, et la dominante refuse la servitude comme fatalité d'existence. L'explication est une pratique intéressée et nécessaire par son intérêt. L'explication est la récompense de la question (im)posée. Mais l'explication ne permet pas de comprendre le problème posé et de trouver les solutions : ce n'est pas sa fonction. Il faut rester vigilant quant aux explications, connaître tout d'abord l'intérêt de l'explication expliquée, pour comprendre sa tendance à (se) soulager de l'incertitude. N'importe quoi peu fournir une explication à n'importe quoi [6].

L'explication ne répond pas à la compréhension.
L'explication rassure la certitude mise en doute.
L'explication cultive la croyance.
L'explication cultive le mythe de la connaissance.
L'explication ne cultive pas le savoir, neutre nonneutralisé.
L'explication est une interprétation du possible.

A la question : pourquoi le ciel est bleu ? Il faut d'abord se poser la question du pourquoi de la question, puis du comment est-ce possible de « voir » le ciel bleu, à quel moment, qu'est-ce que voir, etc. L'explication n'estompera pas la question, le questionnement, elle la camouflera. Au contraire, la question reste posée tant que la dernière question de la chaîne ne sera pas résolue (à savoir pourquoi existons-nous ? Ces pourquois apparaissent pendant notre enfance à la naissance de notre conscience). C'est à ce point que toutes sortes d'explications peuvent être imaginées (l'explication s'imagine) qui restent toutes vraies puisque notre existant avec tout ce qui est et fait demeure vrai, mais isolées restent fausses (nous supposons notre imagination incluse dans notre existant) : un axiome vérifiable par soi-même : je suis, je le sais. Oui mais comment le sait-on ? Par notre connaissance « intuitive » (facile, ça ne veut rien dire), mais difficilement dicible : nous sommes dans l'espace flou de la notion invérifiable (qui appelle l'explication). Le mensonge est aussi vrai que l'imagination qui est incluse dans l'explication. C'est le principe de déduction contradictoire : p est vrai si p est inclus dans q qui est vrai. Mais rien n'empêche que p soit contestataire dans q. Le principe de déduction crée le réseau (les connexions) de la connaissance. Chaque pensée ne peut que se vérifier par la précédente. Ce qui amène une « notion » supplémentaire : celle du temps. La détection des différences à travers des instants épars ou pas qui complexifient la déduction non linéaire. Mais comment une pensée peut affirmer une autre pensée, si celle-ci n'est pas vérifiée par une autre précédente et ainsi de suite et qui la contredit ? L'explication rejoint la question et ne donne aucune réponse qui puisse résoudre la question. Nous sommes là dans le paradoxe d'avoir posé la question sans réponse possible, mais avec une série d'explications qui soulagent éventuellement de l'incertitude, mais qui ne permettent pas de comprendre. Les qualités inconnues et pratiques de l'idée de l'intuition ne met pas un terme au paradoxe : est une proposition possible d'explication qui ne soulage pas l'incertitude.

 

Ex pli casse ion le pli doit être déplié
de sa ration de caste
le cadavre doit être dépecé
pour nous reconnaître par nos morceaux
ou justifier sa croyance
distinguée de
l'état explicatif
notre condition exploratoire nécessaire et permanente
motivant la quête des réponses possibles
le pli pour doit être déplié
pour sa voir ? sa voix ouïr ?
Ce quoi se régule dans le pli
la justification de ma chréode
à désobstruer notre entendement *
rebelle

déplier
démonter
décomposer

pour

replier
remonter
recomposer

Mais,
ne pas
confondre (fondre ensemble)
ex-pli (cation) et dé-finition
la privation de la finition éloigné de l'achevable ?
la définition renvoie le sens, suggère Cioran, au souvenir insensatoire
la retenue absurde des souvenirs accumulés formant un savoir ?
définir devrait rendre le sens immuable ou résistant à sa mutation
pour éviter l'incontrôlable et l'éclosion de l'intelligence ?
dé-finir "détermine le contenu d'un concept en énumérant ses caractères" dit petit Robert
et l'énumération procède du classement dont Barthes (d)énonce que tout classement est oppressif.
Nous sommes dans la finitude d'une formule qui donne le sens : un seul sens unique.
La définition réduit l'explication à une formule mémor(is)able : un stéréotype.
Loin de finir elle réduit toutes les singularités en une notion immuable, un temps.

 

 

dé-rive : men-songe

Tentons de comprendre : le paradoxe du menteur.

Paradoxe énoncé par Eubulide, dialecticien de l'école de Mégare, au VIe siècle av. J.-C. :

On demande à un menteur s'il ment :

1. S'il répond « oui » = le menteur ne ment pas => ce menteur n'est pas un menteur, il ment.
2. S'il répond « non » = le menteur ment => ce menteur ne ment pas, il ment.

Les réponses se contredisent de ce que le menteur représente à mentir, le paradoxe ne se résout pas à dire ce que le menteur dit à mentir ou pas. Entre 1. dire le mensonge & 2. être le menteur qui ment disant qu'il ne ment pas, fait qu'il ment d'être un menteur et qu'il ment disant ne pas mentir. Cette forme paradoxale revient à considérer la proposition de sa fonction qui attachées à son contraire donne 2 réponses contradictoires dans la même réponse par le faire et l'être. [2] C'est le problème de l'attribut ou celui du jugement qui font des adjectifs des substantifs : le menteur est un personnage qui n'existe que par mentir. Un être humain utilise le mensonge et s'il se fait utiliser par le mensonge, il n'est pas un menteur, mais un croyant. Comme le menteur, le croyant est un personnage qui désigne un être humain piégé par le mensonge à vivre par la conviction de sa volonté de vivre ainsi. Les personnages ne sont pas des êtres humains, mais des représentations simplifiées des attitudes perçues en chacune et chacun de nous.

À tous les humains

Dans son élargissement, le paradoxe du menteur peut s'attribuer à tous les humains avec la première proposition : « tous les humains mentent, car ils ne connaissent pas de vérité ». Et : « toute vérité n'existe que parce que les humains mentent ». Un humain qui prétend dire la vérité ne peut être qu'un menteur. Sans outils d'accession : toute et n'importe quelle vérité demeure invérifiable. Ces outils d'accession doivent se situer en dehors de l'humain et être reliés en même temps à lui. Aussi, tous les humains mentent, car il n'existe pas a priori une seule vérité, mais différentes vérités, selon les points critiques émis [3]. Le concept de vérité n'existerait pas si le mensonge (anti-vérité ou contre-vérité) n'existait pas. La vérité est une illusion dont les humains s'accommodent afin de varier le degré de véridicité du mensonge (et non pas véracité qui signifie : qualité de ce qui est cru véridique) : entre un mensonge total : invention complète ou un mensonge partiel qui s'inspire de sa réalité. Le réel ne peut être que tout ce qui est en dehors de nous (lieu souhaité des outils d'accession de notre pensée) : du vérifiable inaccessible. D'autres, comme un faux mensonge partiel peut être envisageable dans la mesure où un mensonge qu'il soit vrai ou faux reste un mensonge, mais un faux mensonge ne peut pas être une vérité. Bien qu'à être tenté, il serait aisé d'y succomber. La facilité. Elle n'est pas une valeur alliée de la vérité : (par fois) bien au contraire. Le vérifiable s'infiltre dans le complexe comme une fibre indéfinissable qui s'éteint, une piste perdue et le véritable s'y dissimule derrière nos « illusions perdues ». Voilà pourquoi tout est difficilement crédible, bien que le (notre) mensonge fasse partie de la réalité. Il n'y a pas de vérité vérifiable, il y a des mensonges sus. La démonstration mathématique basée sur l'axiomatique demande d'abord d'accepter l'invérifiable : le donné indiscutable. La logique construit des relations acceptables. Un détail manquera toujours à sa complémentation, à sa vérification entre pensée, théorie et pratique, il faut l'expérience, pou pouvoir savoir, c'est-à-dire, l'empirique (= la vérification par le particulier contre la généralité) dont la logique désire se débarrasser. L'intuition ? Le bon sens ? Quels critères et attitudes peuvent paraître justifiables, justes et fiables, pour prétendre à fournir une quelconque vérité ? L'équilibre des deux ? Mais que peut l'équilibre de la vérité du mensonge et du mensonge de la vérité ? [4]

 

Quand le mensonge devient polique
Quand le mensonge devient religieux

 

Pourquoi le mensonge est un problème ?

Parce que le mensonge trompe les esprits à confondre l'inexistant pour existant. Le mensonge est l'outil politique majeur pour obtenir et entretenir des sociétés humaines dominées = aux individus obéissants à réaliser les labeurs humiliants non-nécessaires à vivre une existence humaine.

Puis, il y a la trahison envers

Les enfants sont des êtres humains sans expérience du vécu prêt à recevoir (pour vrai) tout ce que la vie donne. Ce comportement passe par la confiance à ce qu'aucun enfant ne crée une relation avec ses parents par la méfiance (sauf dans des cas extrêmes de viol). Le mensonge familiarisé ne laisse aucun choix à l'enfant de pouvoir savoir = se « faire une idée » de la réalité entre ce qui est menti et ce qui n'est pas menti mais faux, entre ce qui est menti mais supposé vrai et de ce qui est vérifié et invérifiable : pour ça, il faut le temps de l'expérience personnelle que l'éducation institutionnalisée tient à distance par les interdits et par de fausses évidences pour former à la conviction, autrement dit : former l'ignorance dans le corps obéissant. Dans ce contexte d'inculcation infantile, de pénétration en soi de l'indésirable, si l'enfant comprend intuitivement (= sans expérience) la tentative de manipulation de son esprit, alors, il va lui falloir la force et le courage de douter de l'autorité qui l'inculque, et transformer sa confiance innée en méfiance pour protéger son intégrité, il devient dès lors : seul contre tous. Tout enfant, par sa faiblesse physique, abdique facilement à l'obéissance exigée par l'adulte qui le menace de sa violence : la punition. Affronter la punition = ne pas la craindre forge le courage et donne à comprendre la tentative adulte de gouverner les corps faibles par la violence. Une forme de lâcheté dont la honte n'atteint jamais la conscience des bourreaux. Enfant, on comprend arriver dans un monde de viol et de violence. Dans lequel il va falloir vivre avec le moins de dommage possible. C'est ce monde de violence que le mensonge entretient et cultive depuis les premières intentions de domestiquer l'humanité.

L'intention de fausser la perception

La conséquence de cette violence permanente conduite par le mensonge a son comble réactif : le déni. 1er mécanisme de défense pour éloigner la souffrance de soi. Le déni amène l'attitude déterminée exigée et attendue avec l'exactitude de la persuasion et la persuasion de l'exactitude (de l’ordre obéi). La conviction. Le mensonge alimente la croyance qui forme l'attitude attendue de la conviction. À quoi sert être convaincu (qui inclut le mot vaincu avec pour con-) ? La conviction sert le combat (la guerre), à combattre par la violence psychique et physique que le doute empêche. Sans conviction, aucune guerre permanente n'est possible : ni interne familiale, ni sociale civile, ni externe conquérante. Être tenu par la conviction sert à former le corps armé de soldats et de policiers et des civils combattant journellement. La conviction sert l'institutionnalisation de la violence : à sa banalisation, qui efface sa perception, pour donner aux craintifs egotisés le pouvoir de dominer et soumettre les autres craintifs ignorants, de se faire gouverner.

La conviction forme la perception à la fausser. Pourquoi fausser la perception ? Et d'abord celle des enfants ? Pour détenir la conviction qui maintient la croyance puis le mensonge pour vrai. Ça, pour gouverner les enfants une fois adultes infantilisés à ce qu'ils ne désobéissent jamais aux adultes de la chaîne hiérarchique « du supérieur à l'inférieur ». La perfidie qui utilise le mensonge est une stratégie de manipulation pour tromper pour dominer les autres : à ce qu'ils obéissent, à les forcer par la violence sans violence à obéir. À agir, dans l'inconscience, pour servir. À cultiver la souveraineté de l'immérité. À vivre à tricher.

Le savoir du mensonge devrait être acquis dès les premiers apprentissages, ce qui permettrait de réduire le taux de croyance excessive qui réside en chacun de nous. Éviter les colères les rancoeurs qui paraient-ils font mal au foie et à la foi quand le mensonge (= la tromperie) est découvert. Tout mensonge ne peut éternellement demeurer : c'est une de ses qualités : le mensonge sert à savoir qu'existe une vérité.

Ça permettrait aussi de se débarrasser des gouvernants politiciens et religieux parasites qui misérabilisent la vie des autres pour aller droit à l'essentiel : réaliser nos projets de vie avec moins d'obstacles et de censures inutiles ; c'est-à-dire : inconstructives quant à la réalisation du projet d'interdire. Supprimer les peines de l'assouvissement. Se débarrasser de la crainte artificielle cultivée par la violence de l'éducation. Nous n'avons pas besoin de nous conditionner par la violence du châtiment (avec la punition = la coercition) pour vivre ensemble infantile, pour nous rendre service les uns les unes les autres, puisqu'en tant espèce, nous humains sommes déjà assimilarisés (= assimilés + similarisés) à pouvoir se considérer entre nous (ne serait-ce que par l'attraction sexuelle) à réaliser des choses ensemble. Dans l'effet, mieux vaut des volontés volontaires à agir ensemble que des êtres humains inconscients conditionnés à être vécus par le mensonge de leur fonction.

Pourquoi mentir est un problème ?

Parce qu'il existe des êtres humains qui considèrent volontairement le mensonge pour vérité. Est-ce à eux de s'en défaire ? Croyant, on est piégé (ou aveuglé par l'évidence d'être persuadé avoir raison où reconnaître se tromper est inenvisageable). Alors que le mensonge ne sert qu'à reconnaître son opposé. C'est-à-dire, un procédé d'inversement de ce qui est avec ce qui n'est pas. Le mensonge sert à vérifier la vérité (pas à manipuler les autres). Dire : « ça c'est vrai », fait comprendre qu'affirmer une vérité (ou affirmer une proposition pour vrai) devient un mensonge une fois cette vérité affirmée déplacée dans le temps et l'espace. Autrement dit, l'affirmation extraite de son contexte s'infirme du mensonge. Ce qui implique (=>) que tous les récits oraux et écrits (les mythes compris) procèdent de cette décontextualisation et qu'aucun récit rapporté n'est vrai ici et maintenant, puisqu'il est rapporté. Mentir en le sachant et mentir sans le savoir ou le mensonge volontaire qui trompe l'autre (ou l'épargne par ignorance) et le mensonge ignorant qui trompe et celles et ceux qui le pense et les autres, dans l'effet donne le même résultat : considérer le mensonge pour vérité. Cette attitude de considérer le mensonge pour vérité est tenue par un verbe : croire. La croyance fausse toute pensée pour la piéger dans l'erreur du jugement et manipuler l'opinion (publique).

Pourquoi vouloir considérer le faux pour vrai ?

Considérer le mensonge pour vérité est-ce une nécessité ?
En quoi est-ce une nécessité ?
Ce retournement de la vérité en croyance ?
Qui ne sert que le désir de dominer et de soumettre,
autrement dit,
le désir de vivre sa vie sans volonté propre (= sans sa conscience de percevoir pour comprendre),
vivre à ne pas vouloir percevoir ce qui est,
autrement dit,
refuser ce que la réalité donne à vivre.
Curieux projet de vie, non ?

 

L'institution du mensonge politique et religieux


Mentir sert à gouverner. Ça pour faire passer l'improbable dans les esprits d'une communauté. L'improbable est le projet politico-religieux de soumission général réalisé envers l'espèce humaine. Soumettre les êtres humains à travailler à l'industrialisation pour produire des excédants. Dans cette situation humiliante, pour rester dignes, les êtres humains ne peuvent que se mentir à eux-mêmes pour nier leur condition et s'en accommoder jusqu'à protéger le mensonge institué par ce même déni. Le mensonge émis par les gouvernants et accepté par les gouvernés s'est banalisé jusqu'à considérer l'hypocrisie être une vertu morale qui exigée dans tous les rapports humains. La morale consolide ce que l'hypocrisie a fondé sur le déni. C'est un comportement lâche qui au lieu de faire face à sa vie abdiquée au mensonge, le renforce par l'ignorer. L'ignorance cultivée dans la connaissance, et non dans le savoir et + le savoir faire, construit les encyclopédies du mensonge. La forme satisfaisante qui maintient le régime politique et religieux sur l'échelle faussée du mérite de la hiérarchie qui glorifie et humilie ses membres, toutes et tous volontaire à vivre leur servitude (les gouvernants y compris, bien qu'ils soient mieux lotis par les privilèges qu'ils se sont attribués. Privilèges ? Avoir et détenir + que les autres ? En quoi réellement est-ce un privilège, si sa vie est vécue par des protocoles qu'ils se sont instaurés ?).

Cette marmelade générale du mensonge institué (par la politique et les religions qui ne sont qu'une) sert la domination pour la servitude. Ce mode d'existence a été découvert il y a 5000 ans, à l'âge du fer quand les 1ères armes sont sorties des forges pour tuer autre chose que du gibier à manger. Le combat est un sport qui se termine mal. Cette découverte a permis de valoriser des valeurs alors sans valeur, tels : la force (= la bêtise), le courage (= l'inconscience) pour l'obstination du combattant à se battre contre son semblable. Une baston, ça fait marrer ; une guerre ça fait pleurer. La vénération du vain coeur vainqueur le surégotise et l'autorise à lâcher tout son pouvoir de nuire envers les autres pour se prouver (parce qu'il en doute) sa valeur de vaincre par terrifier par la terreur.

Le combat institué a formé l'armée. Et, pour justifier l'existence de l'hostilité, il faut créer l'hostilité là où elle n'existe pas. Cette hostilité est rendue possible ainsi que sa permanence par l'idée de : l'ennemi. L'ennemi justifie la permanence de la violence instituée, bien que cette disposition mette en danger toute l'espèce, cette évidence est soigneusement niée. Il faut savoir que pendant les années de la guerre froide 1945-1989, tout être humain vivait avec l'idée d'être un jour atomisé : le bras de fer américano-soviétique a duré 44 ans (contre 5 ans de guerre mondiale). Et si aucun ennemi n'apparaît, eh bien, on les fabrique. Si la guerre s'arrête, la domination politique et religieuse s'arrête. Aucun gouvernant politique et religieux conditionné à gouverner ne peut se laisser aller à cette idée là.

En 5000 ans, nous, êtres humains, avons instauré dans nos esprits des évidences qui sont en réalité des mensonges volontaires. Pour la seule raison d'embarquer toute l'espèce dans une vie qui n'est pas la sienne. Pour ça, c'est une réussite, car peu d'êtres humains résistent par l'insoumission à vivre cette abdication générale ou cette humiliation de l'espèce par elle-même, tout en croyant agir le contraire, à se glorifier dans l'excès des possibles conduits par l'ambition, celle qui se plait à utiliser des peines et des morts : la dégénérescence de l'espèce pour réaliser ses projets. On nomme cette disposition (faussement collective) : la civilisation.

Que quelques philosophes, que quelques artistes, qui par leur rareté, forment l'ensemble restreint des seuls membres de l'humanité qui s'épargnent par l'esquive de ce vertige institué. Et le Dieu maître de cette mascarade est la souveraineté de l'État (le surhomme de l'homme qui agit par la mécanisation et l'idiotification de l'humanité) qui transforme tout être humain en fonction. Des êtres libres agis en mécanique d'obéissance. Voilà jusqu'où le mensonge nous a conduits.

 

 

Le Principe de Causalité ?

Le Principe de Causalité ou l'esprit causal, celui de vouloir (à tout prix, sans recul) donner une cause à un effet, comme seule explication possible d'un phénomène, réduit « nécessairement » le savoir à de la croyance, par son unilatéralité (qui ne concerne qu’1 seule vision du problème). Les relations d'effets à causes diffèrent, divergent, convergent constamment suivant : l'opinion de son évaluation de sa perception à l'instant de son existence. Un grand nombre de variables s'interposent entre le « crime » et le « coupable » (la maladie et sa raison, la réponse et sa question) qui empêche d'incriminer une cause directe considérée « évidente » à une conséquence effective (un effet qui affecte). C'est l'erreur du diagnostic (du grec « diagnôstikos » = capable de discerner). Et, + la cause est éloignée de l'effet dans le temps et l'espace, + l'incriminable se transforme en superstition (le chat noir) jusqu'au miracle (marcher sur l'eau) : la cause absolument incrédible, mais crue (sous l'effet de l'ignorance qui cause éduque et cultive la croyance à l'incrédible à conditionner des humains crédules en masse pour les gouverner). L'effet pervers de croire à l'existence d'une cause obligée (crue certaine) induit obligatoirement à l'erreur de jugement (une évaluation, une considération déterministe -arbitraire- trouve toujours son opposé dans l'erreur). Le principe de causalité recherche le coupable pour le châtier (annihiler sa culpabilité par la punition) pour se rassurer (vivre en paix avec ce que l'on croit être vrai, mais qui ne l'est pas). Sans coupable (cause), il n'y a pas de vengeance (effet de l'effet ou la cause enchaînée). Sans coupable (cause), il n'y a pas de bouc émissaire (un faux coupable « nécessaire » à sa vengeance - réaction à l'effet - ou une cause mensongère pour incriminer). On se demande si le principe de causalité ne repose pas sur le désir (caché) de vengeance « salaud, je vais te niquer » ? qu'il soit même son moteur : sa motivation. La motivation d'un procès, ne repose-t-elle pas sur la vengeance d'une rancune d'un fort préjudice subit ressenti « à cause » d'un moi-je envahissant ma personne = un ego trop large percé et blessé par une marque anodine ?

L'une des possessions-obsessions de l'esprit causal est la recherche de ses Origines (sic). La recherche de ses origines implique un autre principe, celui de l'idée du temps, du temps passé qui doit exister (« endroit » d'où provient la cause, l'origine (« démon malheur » sic)). Mais les concepts de temps et d'espace diffèrent suivant les cultures, sachant qu'Emmanuel Kant va jusqu'à dire que l'espace et le temps sont des projections propres aux humains qui n'existent pas en dehors de l'humanité (qui l'aurait cru ?) [7]. La distance spatiale intergalactique est-elle illusoire ? comme le temps de la mémoire ? distance et mémoire qui conçoivent le passé (le regret) et le futur (et l'espoir), par combinaisons d'imaginaires projetés. Sans mémoire, le principe de causalité disparaît, ainsi que les idées qui selon Hume sont « le souvenir d'une impression ». Ce qui contrarie la croyance de « l'idée originale ». Et replace les idées dans la mémoire collective humaine (d'où des personnes éloignées qui ne se connaissent pas, peuvent avoir les mêmes idées en même temps). Nous sommes éduqués et nous pensons par causes enchaînées pensant atteindre l'origine des choses et des êtres (pour répondre à la question fatale : « pourquoi » des enfants, comme : « pourquoi on vit ? »). Pourtant nous savons qu'une suite de pourquoi annule la cause ou l'origine (la justification, la recherche du pardon d'agir injustement) recherchée. C'est ce qu'on nomme : la « pensée déductive dans un enchaînement logique irréfutable » de la cause à l'effet (dont les effets en chaîne rendent la cause unique impossible). N'y a-t-il pas de quoi se poser des questions : sur l'irréfutabilité du Principe de Causalité ?

 

Si l'on symbolise l'effet par un X et la cause par un O, nous pouvons voir les différentes relations impliquantes (=>) :
    avec :
             O = cause directe certaine, Ø = cause directe incertaine, (O) = cause indirecte certaine, (Ø) = cause indirecte incertaine.
             X = effet direct certain, X = effet direct incertain, (X) = effet indirect certain, (X) = effet indirect incertain.
nous avons :

O => X une seule cause directe certaine provoque un seul effet certain : universellement employée, cette relation (bijective) forme la croyance, elle construit le conditionnement à l'insu de celles et ceux qui ne se posent pas de questions.
Ø => X une seule cause directe incertaine provoque un seul effet incertain : immiscion du doute
(O) => X une seule cause indirecte certaine provoque un seul effet certain : témoignage approuvé bien que discutable
(Ø) => X une seule cause indirecte incertaine provoque un seul effet incertain : incertitude certaine ou phénomène inexpliquable
(Ø) => X une seule cause indirecte incertaine provoque un seul effet certain : mensonge pris pour vérité
O => X une seule cause directe certaine provoque un seul effet incertain : demeure dans le domaine du non-sens
...  

Dans le cas de causes multiples, nous avons : des trains de causes (ou les causes des trains ? carambolage - si ça pousse derrière - !). Une composition de causes pour une multitude d'effets qui annulent la certitude O => X (il existe toujours une cause invisible) :

1. O=>XO=>XO=>XO=>XO=>XO=>XO=>XO=>XO=>XO=>XO=>XO=>XO=>XO=>XO=>X...
2. OOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOO...=>X ou X' ou X'' ou X''' ou X''''...
3. O=>XXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXX...
4. O+O+O+O+O... => X
5. etc.

Le principe de causalité de l'esprit causal est lié à la recherche d'origines (la mémoire de ses origines), la Question auxquels tous les mythes essayent de répondre (par une explication)
mais quelle est la combinaison adéquate pour le sens, les causes et l'origine ? :

le sens des causes de l'origine = ex. l'origine est-ce le sens des causes ?
le sens de l'origine des causes = ex. l'origine des causes ont-elles un sens ?
l'origine des causes du sens = ex. l'origine est-ce les causes du sens ?
l'origine du sens des causes = ex. l'origine du sens des causes est-ce
les causes du sens de l'origine = ex. les causes du sens de l'origine ?
les causes de l'origine du sens = ex. ou est-ce les causes de l'origine qui donne du sens ?

Une simple re-mise du sens dans une simple opération combinatoire,
re-met en question simplement le sens du sens de ce qui est pensé cru et dit.

...

 

 

Notes

* à distinguer de la raison, l'entendement : la fonction de l'esprit qui consiste à relier les sensations en « systèmes cohérents » (la raison faisant la synthèse des concepts de l'entendement), Kant.

[1] Imaginons une société où la paresse serait la valeur majeure : il y aurait sans doute moins de douleur (la paresse n'est contre personne). La valeur dominante de notre société actuelle est la possession par sa mécanisation : le « progrès technologique » à la quête du parfaire humain disciplinaire, avec des machines à déposséder des « déshérités » fabriqués : ces humains déracinés et sans héritage : les libres créant qui dérangent les hérités nantis.

[2] La logique se propose de déterminer les lois de la pensée indépendamment des contenus de la pensée. L'histoire de la logique occidentale commence avec les dialecticiens de l'école de Mégare (dont Aristote, qui découvre le syllogisme et les variables, avait eu à affronter leurs critiques) qui fonde la logique des stoïciens, puis passant par les scolastiques dont Abélard (inspirée par Boèce et Priscien), abandonnée la logique retrouve un 2d souffle avec Leibniz, puis au XIXe siècle pour axiomatisation des mathématiques, avec Hilbert, Cantor, Bolzano, Peano, Boole, Frege et tant d'autres, pour se déployer avec Russell (1872-1970) et Gödel (1906-1978) au XXe siècle qui découvre en 1931 qu'il est impossible de construire un système axiomatique (de postulats) complet et cohérent de l'arithmétique (cohérence et nature de la preuve formelle) : son théorème de l'insaturation ou incomplétude : l'incomplétude de tout système axiomatique contenant la théorie des nombres. Il y a saturation si l'adjonction d'un nouvel axiome à l'intérieur d'une axiomatique donnée rend celle-ci contradictoire. Il démontre la cohérence relative de l'axiome du choix et de l'hypothèse généralisée du continu. Son développement se poursuit par la production de nombreuses théories, dont celle de Paul Cohen qui établit la cohérence relative des négations. Le jargon déployé par les différentes théories de la logique ou « cette prolifération de logiques » de la complexité de la simplicité ressemble pour un non-logicien + à une obstruction qu'à un éclaircissement des lois de la pensée pour comprendre le fonctionnement de la pensée. Mais la logique est encore dans sa phase d'exploration entre paradoxes et tautologie... Ou la logique devient impuissante à vouloir instituer un système d'exactitudes (pour obtenir des prévisions exactes) là où

[3] « Les artistes révèlent des vérités lorsqu'ils mentent et les politiciens vivent du mensonge, mais ne le disent pas »
phrases tirée ou inspirée du scénario d'Alan Moore de sa BD « V pour Vendetta » (dessins David Lloyd) rescénarisé et produit par les frères Wachowski pour le film réalisé dans le style hollywoodien par James McTeigue dans une coproduction germano-anglo-américaine en 2006.

7 Questions to Alan Moore

Mathius Shadow-Sky - 1. Mister Alan Moore tell us why when Hollywood took your scenarii of your V for Vendetta and the Watchmen your name does not appear on the screen?

Alan Moore - ...

Mathius Shadow-Sky - 2. Which misunderstanding grows between the american commercial mass entertainmant production and your ideology?

Alan Moore - ...

Mathius Shadow-Sky - 3. What is wrong with the United States culture propaganda?
Alan Moore - ...

Mathius Shadow-Sky - 4. As a British artist, why there is no British ideological and aesthetic film production of your scenarii?

Alan Moore - ...

Mathius Shadow-Sky - 5. What is your purpose in your scenarii?
Alan Moore - ...

Mathius Shadow-Sky - 6. Who is the traitorous of whom in our political cultural social system?

Alan Moore - ...

Mathius Shadow-Sky - 7. What is your position about our becoming world?

Alan Moore - ...

[4] Il n'existe pas en français d'antonyme au nom commun : menteur. À l'adjectif : menteur/se, oui : franc/che ou sincère. Nous pouvons proposer : vériteur ? franceur ? Ça sonne pas. Franc et Français. La France le pays des Francs où n'existerait-il que des menteurs ? La langue française refuse un antonyme au substantif menteur. Donc en France au pays des Francs personne ne dit la vérité : « étranger, ne demande pas ton chemin à un Franc, tu risques de te perdre » dans la franchise. Le Franc ne peut que cultiver le mensonge puisqu'il prétend dire la vérité.

[5] La Bible est un exemple d'explications mythiques amassées dans un livre assez farfelu avec des récits fantasques dans un collage sans lien ou à liens multiples (c'est un ouvrage collectif de plusieurs auteurs anonymes ou non à des périodes différentes qui ne se connaissaient pas) et aux affirmations douteuses (l'affirmation appel le doute), mais dont les croyants sont fermement convaincus de la véracité des écrits et de la vérité des récits (c'est le principe de la croyance des croyants). Dans l'interprétation liée à leur nécessité (quotidienne), le croyant explique sa lecture : « il a voulu dire ça en disant ça » dans un objectif pratique : effacer d'abord le doute et l'incertitude de son existence.

[6] Pour qu'elle tienne debout, il suffit de la rendre plausible. « L'art » de convaincre, n'a rien à voir avec la compréhension du monde.

[7] pour justifier la « raison » (la cause ?), seule moyen possible (pour lui) d'atteindre la « vérité ». Nous dirions que « la vérité » est propre à l'humanité, un leurre (une idée) pour motiver son existence à découvrir le « sens de la vie ». Mais la vie a-t-elle un sens (ou une raison) ?

 

Lecture quantique
Werner Heisenberg : Les principes physiques de la théorie des quanta, Gauthier-Villars (1932)

Consultations quantiques
. Werner Heisenberg and the uncertainty principle : site web proposé par David C. Cassidy de l'Université Hofstra et du Center for History of Physics de l'American Institute of Physics : http://www.aip.org/history/heisenberg
. La Décohérence, séminaire Poincaré à Jussieu du 19 novembre 2005, http://www.lpthe.jussieu.fr/poincare/textes/novembre2005.html
. La revue web de The certainty principle, http://daarb.narod.ru/tcpr-eng.html

Remarques sur le principe d'incertitude de Werner Heisenberg par Jean-Marc Lévy-Leblond

Le principe d'incertitude ?
C'est l' « Impossibilité pour la théorie quantique d'attribuer simultanément une valeur numérique précise à certains couples de grandeurs, comme la position et la vitesse d'un quantum. » Le principe d'incertitude « impose une limitation intrinsèque à nos capacités de connaissance ». « Il ne s'agit pas d'incertitudes exprimant une quelconque méconnaissance, mais bien plutôt d'extensions numériques intrinsèques : une grandeur physique quantique est, en général, caractérisée non par une valeur numérique déterminée, mais par un spectre – c'est-à-dire par une gamme de valeurs numériques. » « Il faudrait appeler plus sobrement [ces états] les “inégalités de Heisenberg” ». « Si un quantum refuse de donner une réponse unique et sans ambiguïté à la question « Où es-tu et à quelle vitesse vas-tu ? », c'est, comme Paul Langevin l'avait bien vu dès les années 1930, que les concepts de position et de vitesse au sens classique (c'est-à-dire caractérisés par une valeur numérique unique et déterminée) ne sont pas adéquats à sa nature, et ne peuvent décrire son état correctement. Mais, dès lors que l'état du quantum est représenté par une notion nouvelle et spécifiquement quantique (celle de fonction d'onde, par exemple), il n'y a plus d'indétermination, et encore moins d'incertitude, sur cet état ».

« L'utilisation infondée du prétendu principe d'incertitude s'est pourtant développée dans tous les domaines, de l'épistémologie à la métaphysique, et de l'esthétique à la politique, souvent pour tenter de donner un statut intellectuel plus respectable à des banalités. Ainsi, ce principe est parfois invoqué pour justifier la difficulté des sciences sociales à obtenir des résultats fiables et reproductifs au motif que l'expérimentateur y interagirait avec son objet d'étude ; il ne s'agit là que d'une analogie sans fondement. Toute invocation des incertitudes de Heisenberg en dehors du cadre de la théorie quantique (où d'ailleurs cette terminologie même devrait être abandonnée) n'est au mieux qu'une métaphore douteuse. » Jean-Marc Lévy-Leblond de l'université de Nice

 

 

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