Pour en finir définitivement avec la croyance :

 

« l'harmonie des sphères »

 

 

Il est difficile de comprendre pourquoi avoir voulu créer un lien (artificiel et su faux) entre la théorie musicale (sur la base de l'harmonie du vibratoire localisé à la surface de notre planète) et le mouvement des planètes du système solaire ? Serait-ce par l'idée : « si ça tourne, ça fait du son » (sic) ?

Et en +, l'attribuer à Pythagore qui lui-même n'a rien transmis  ? * Avec le désir d'originelle-ité fixé sur le seul Pythagore, avec des travaux (?) sans aucun écrit et considérés être l'origine de notre théorie musicale occidentale. Je doute. Comme s’il était le seul théoricien de la musique de son époque, et en + sans être musicien. Mais l'Occident se raconte son histoire, sa connaissance mythologique (son patrimoine mythique). Croyance civilisationnelle âgée de + de 2 millénaires.

C'est vrai que la musique dans l'Antiquité était avec l'astronomie, l'arithmétique et la géométrie une mathématique (du grec « mathematikos » qui signifie : désirer apprendre, pour comprendre) pour comprendre le monde avec la philosophie et la poésie (partie de la musique et de la tragédie). La musique, matière d'importance du savoir qui aujourd'hui est reléguée à un divertissement, requiert la capacité de l'analyse vibratoire, de la perception acoustique, des idées, des faits, pas uniquement avec l'oreille. Le musicien-compositeur est au croisement des mathématiques, de la philosophie, de la mystique, de la physique, de la technique, et tout autre. Mais beaucoup de scientifiques non-musiciens se sont ridiculisés à vouloir théoriser la musique (de Pythagore à Euler). La musique étant une part des mathématiques. À partir du XIXe siècle, la science se sépare de la musique et de sa théorie qu'elle renomme : acoustique (Bouasse, Helmhost). Au XXe siècle, le compositeur rassemble tous ces savoirs morcelés et éparpillés : de la physique, de la philosophie, des mathématiques, de la mystique, de l'histoire (des comportements), de la lutherie et autre facteur d'instruments, du graphisme base de l'écriture, etc. pour recréer « la science de l'art de la musique » apport considérable de la musique au savoir ignoré au XXIe siècle.

Le désire de correspondance (créer des liens) : mouvement des planètes et harmonie musicale n'a pas de sens, au regard des données hétérogènes existantes (même pour l'époque Antique à assimiler la lune astéroïde avec le soleil étoile ?), qu'un désir de connexion idéalisée, de liens imaginés, l'idéologie de « la proportion parfaite » où la notion de perfection (une mensuration unique élue) doit provoquer la plénitude (les Grecs de l'antiquité étaient obsédés par les proportions : elles lient, à leurs yeux, les différences : des planètes à la musique), coïncidences qui n'existent pas dans la réalité comme on l'entend, le calcule et le mesure (c'est vrai, nous vivons + de fantasmes d'i-mages innées sur e.cran que de réalité vibratoire. Réalité crue a priori hostile dans les esprits apeurés qui veulent s'en échapper pour se réfugier dans l'infantilisme victimaire) par peur de ne pas être connecté avec des dieux (avant) avec 1 dieu (après et maintenant) ? « Ces êtres invisibles et supérieurs » (sic).

 

Planètes une ANNEE dure
[période de révolution]

1 mouvement circulaire autour du Soleil dure :

...

une JOURNEE dure
[vitesse de rotation]

1 mouvement rotatif sur elle-même dure :
remarques musicalement superflues
Mercure 87,6 jours 58,6 jours planète rocheuse en fusion = planète liquide ?
Vénus 226,3 jours 243 jours planète rocheuse en fusion = planète molle ?
Terre 365 jours 23,9 heures planète rocheuse
Mars 686,2 jours 24,6 heures planète rocheuse
Jupiter 4 328,9 jours (11,86 ans) 9,9 heures planète gazeuse
Saturne 10 752,9 jours (29,46 ans) 10,7 heures planète gazeuse vitesse de rotation (à l’équateur) 9 320 km/h
Uranus 30 663,65 jours (84,01 ans) 17,2 heures planète gazeuse
Neptune 60 148,35 jours (164,79 ans) 16,11 heures Neptune n'est pas un corps solide. Chaque saison dure quarante ans (en années terrestres) Vitesse de rotation (à l’équateur) 9 660 km/h
Pluton 90 676,95 jours (248,43 ans) 6,4 jours planète naine rocheuse

 

Pour obtenir une « harmonie » audible, il faut extraire les 8 proportions-intervalles des révolutions des planètes entre elles tournant autour du soleil
[sachant que les orbites sont elliptiques et non circulaires, signifie que : la proportion n'est pas constante, mais variante avec une quasiconstance]
la valeur numérique proportionnelle représente une valeur moyenne circulaire de l'ellipse :
une fréquence fixe alors qu'elle est mobile (comme une sirène mais qui ne s'entend pas).

Les fréquences en jours et années sont inaudibles, plus grave que le grave que le grave que le...
Pour éventuellement rendre la fréquence d'un jour audible, il faudrait accélérer sa fréquence ~155,52 millions de fois.
En considérant qu'il nous faudrait un système auditif différent, un conditionnement différent de ce qu'on considère audible : le son, une dimension spatio-temporelle différente, une capacité à vivre en milieu raréfié (que seuls certains virus ont, et pas au-delà de la stratosphère) :
l'espace interstellaire raréfié de matières et très froid ralentit la propagation vibratoire jusqu'à la rendre nulle pour nous (le silence du vide) sans qu'elle le soit.

 

Ici, l'échelle de temps du méson Pi à l'âge de l'univers donne une idée de l'étendue infinie des durées en fréquences observées :
le tout petit trait vertical est le champ audible humain dans cette échelle de temps.


échelle de l'âge de l'univers à la durée de vie du méson Pi
[image png 450x637]

Les 8 proportions orbitales conjointes moyennes des 9 planètes :

planètes en rapport proportions-intervalles rapports des intervalles
Vénus/Mercure <=> 226,3/87,6 = 2,58333..
Terre/Vénus <=> 365/226,3 = 1,6129032258064516129032258064516
Mars/Terre <=> 686,2/365 = 1,88
Jupiter/Mars <=> 4 328,9/686,2 = 6,3085106382978723404255319148936
Saturne/Jupiter <=> 10 752,9/4 328,9 = 2,4839797639123102866779089376054
Uranus/Saturne <=> 30 663,65/10 752,9 = 2,8516632722335369993211133740665
Neptune/Uranus <=> 60 148,35/30 663,65 = 1,961552196167122961552196167123
Pluton/Neptune <=> 90 676,95/60 148,35 = 1,5075550700892044420171126888768

Si l'on compare ces 8 rapports des révolutions des planètes entre elles avec les 8 premiers rapports de la série harmonique :

proportion rapport nom de l'intervalle
2/1 = 2 octave
3/2 = 1,5 quinte
4/3 = 1,33.. quarte
5/4 = 1,25 tierce majeure
6/5 = 1,2 tierce mineure
7/6 = 1,166.. tierce mineure septimale
8/7 = 1,142857 142857 ... seconde septimal
9/8 = 1,125 seconde majeure
     
10/9 = 1,11.. seconde mineure

On constate :

Les rapports planétaires n'ont aucune correspondance directe ni exacte avec la série harmonique (d'une corde vibrante). On se demande alors comment Pythagore, ou ce qui a été attribué à Pythagore (au XIXe siècle entre autres par les pythagoristes à la suite de Boèce au VIe siècle, etc.) a pu être retenu il y a + de 2 500 ans puisque l'harmonie des planètes n'a aucun rapport avec l'harmonie musicale basée sur la division harmonique proportionnée et chiffrée de la corde. Il n'y a que le rapport Pluton/Neptune à 1,5075... qui se rapproche de la quinte : 3/2 = 1,5. Tous les autres rapports sont en dehors du champ harmonique de la division de la corde : 1/2, 1/3, 1/4, 1/5, etc.

Pluton découverte en 1930, Neptune découverte en 1846 et Uranus en 1788 étaient inconnues des astronomes de la Grèce antique et de la Renaissance. Aussi Pluton n'est plus la seule planète naine majeure transneptunienne connue aujourd'hui, en volume Eiris est plus grosse et 7 autres ont été découvertes. Pour dire que : toutes les explications des modes (musicaux) qui se réfèrent aux (proportions des mouvements des) planètes restent toutes suspectes : la gamme heptatonique n'a aucun rapport avec les 7 planètes du système solaire d'autant moins qu'à l'époque, que 6 planètes étaient connues sur les 10 aujourd'hui + les lunes et planètes naines. Mais bien que le Soleil ne soit pas une planète, il fut considéré comme la 7e ou la 1ére sphère (astre) du système (équivalent du zéro possible, découvert au IIIe siècle en Inde et parvenu au XIe siècle en Europe qui dans ce cas ne fonctionne pas) avec la lune. Tout ça pour donner quoi ? un sens extraterrestre : attacher le divin : « le lien à unir les dieux aux les hommes », comme si nous avions besoin de cet artifice pour combler le vide du doute déique, à une harmonie musicale qui numériquement n'en a pas (besoin) pour les uns et pour les autres : penser le tout lié dans les proportions. Pour s'échapper de l'attraction terrestre, ailleurs, sortir du champ gravitationnel, il faut pouvoir se déplacer à 11,2 km/seconde ; la vibration dans l'air (qu'il faut traverser pour s'en échapper) se déplace à ~ 330 mètres/seconde. Depuis, nous savons que tout vibre pour être. Sans vibration, rien n'existe. L'audible est donné par le sens de l'ouïe différent pour chaque espèce vivante.

Pour avoir une idée des proportions orbitales planétaires conjointes
nous avons, du + petit au + grand :
[rappel : 2 est le rapport d'octave]

intervalles-proportions planètes en cent
1,5 Pluton/Neptune 0 701,955
1,61 Terre/Vénus 0 824,4728
1,88 Mars/Terre 1 092,879
1,96 Neptune/Uranus 1 165,024
2,48 Saturne/Jupiter 1 572,408
2,58 Vénus/Mercure 1 640,845
2,85 Uranus/Saturne 1 813,154
6,3 Jupiter/Mars 3 186,422

 

avec nos notes de musique convenues depuis Guy D'Arezzo au XIe siècle,
Le do3 médian (accordé au diapason : la3 = 440Hz) se positionne à environ 261,62 Hz (cycle par seconde)

fréquence do3
multipliée par la proportion
fréquence
en Hertz

dans l'échelle tonale
entendre
l'intervalle
261,62 x 1,5 = 392,43 Hz sol3
261,62 x 1,61 = 421,208 Hz entre sol# et la3
261,62 x 1,88 = 491,845 Hz en dessous de si3
261,62 x 1,96 = 512,775 Hz au dessus de si3
261,62 x 2,48 = 648,817 Hz en dessous de mi4
261,62 x 2,58 = 674,979 Hz au dessus de mi4
261,62 x 2,85 = 745,617 Hz au dessus de fa#4
261,62 x 6,3 = 1648,206 Hz en dessous de sol#5

Ces intervalles larges peuvent-ils former un mode dans une gamme ? à chacun d'en juger : gamme à do3 de 9 tons issus des rapports d'orbites planétaires conjoints :

EN TENDRE LA GAMME

 

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• Ces intervalles larges peuvent par contre former un ambitus nonoctaviant divisé par un nombre X de notes, de pas, de bornes, de degrés, etc.
  échelles qui s'incluent dans nos champs scalaires dynamiques et sa théorie.

Exemple : le rapport révolutionnaire Terre/Vénus de 1,61 scalairisé en 12 degrés donne :

degré
cardinal
intervalles en cent
0 unison
1 68.706
2 137.412
3 206.118
4 274.824
5 343.530
6 412.236
7 480.942
8 549.649
9 618.355
10 687.061
11 755.767
12 824.473

L'échelle en question (1.61.div12_68.7cents) au format Scala

Nous avons aussi déjà opéré en 1982 une division de la quinte et trouvé 46 échelles nonnoctaviantes (pour 8 octaviantes) ici : http://centrebombe.org/livre/10.1.3.html

 

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• Nous avons aussi le spectre inharmonique suivant par synthèse additive sinusoïdale :

avec la suite des 8 proportions-intervalles
          <=> 1,5 ; 1,61 ; 1,88 ; 1,96 ; 2,48 ; 2,58 ; 2,85 ; 6,3
avec la suite dés 9 fréquences posées sur do3 (dans le mapping du sampler à disposer à la touche piano do3 = C4)
          <=> 261,62Hz ; 392,43Hz ; 421,208Hz ; 491,845Hz ; 512,775Hz ; 648,817Hz ; 674,979Hz ; 745,617Hz ; 1648,206Hz

EN TENDRE LE SPECTRE DES 9 ORBITES PLANETAIRES

Patch du « spectre planétaire » (interprété dans la numération) pour sampler kontakt 5 avec en bonus l'échelle 1.61.div12_68.7cents incluse [532Ko]

 

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• On peut aller + loin :

Si l'on extrait les 7 rapports conjoints des 8 rapports orbitaux, nous obtenons les rapports de la gamme :

rapports de rapports orbitaux conjoints proportions intervalle résultant
(Jupiter/Mars) / (Uranus/Saturne) <=> 6,3/2,85 = 2,2105263157894736842105263157895
(Uranus/Saturne) / (Vénus/Mercure) <=> 2,85/2,58 = 1,1046511627906976744186046511628
(Vénus/Mercure) / (Saturne/Jupiter) <=> 2,58/2,48 = 1,0403225806451612903225806451613
(Saturne/Jupiter) / (Neptune/Uranus) <=> 2,48/1,96 = 1,2653061224489795918367346938776
(Neptune/Uranus) / (Mars/Terre) <=> 1,96/1,88 = 1,0425531914893617021276595744681
(Mars/Terre) / (Terre/Vénus) <=> 1,88/1,61 = 1,1677018633540372670807453416149
(Terre/Vénus) / (Pluton/Neptune) <=> 1,61/1,5 = 1,0733333333333333333333333333333

en disposition décroissante des intervalles (rapports de rapports) :

rapports en cents localisation
2,2105 1373.247281 au-delà de l'octave harmonique 2
1,2653 407.375383 proche mais différent du rapport harmonique 5/4 = 1,25 [3ce Majeure 3ce M tempérée : 12√24 = 1,25991]
1,1677 268.403606 proche mais différent du rapport harmonique 7/6 = 1,166.. [3ce mineure septimale]
1,1046 172.228839 proche mais différent du rapport harmonique 11/10 = 1,1 [2de de Ptolémé (ou 4/5e de ton, ?) 4/5e de ton tempéré : 30√24 = 1,09681]
1,07333 122.512449 proche mais différent du rapport harmonique 15/14 = 1,071428... 1/2 ton majeur diatonique [échelle octaviante décatonique]
1,04255 72.139891 proche mais différent du rapport harmonique 25/24 = 1,041666.. 1/2 ton mineur chromatique [17 tons. Quasi octaviant]
1,0403 68.399556 proche mais différent du rapport harmonique 26/25 = 1,04 1/3 de ton tridécimal [proche 1/3 de ton tempéré : 18√2 = 1,03926]

ici non plus, aucune correspondance absolue entre la proportion harmonique d'une corde tendue et les rapports de révolutions des planètes du système solaire.

 

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Encore + loin :

Allez, mettre encore en rapport conjoint encore : 6 des 7 :
2,2105/1,2653 = 1,74701651782186042835691140441
1,2653/1,1677 = 1,0835831121007107990065941594588
1,1677/1,1046 = 1,0571247510411008509867825457179
1,1046/1,07333 = 1,0291336308497852477802726095423
1,07333/1,04255 = 1,029523763848256678336770418685
1,04255/1,0403 = 1,0021628376429875997308468710949

en disposition décroissante des intervalles (rapports de rapports de rapports) :

1,747
1,0835
1,0571
1,0295
1,0291
1,0021

...

 

 

Il faut bien savoir que le monde des nombres est différent du monde vibratoire (et cosmique). La langue des quantités quantifie pour mesurer = localiser dans l'espace-temps. Sortir le calcul de la mesure des terrains et des proportions de l'architecture pour rentrer dans les domaines de l'invisible mais du calculable (pour prédire l'existence possible d'objets célestes) a créé les mathématiques (= désirer apprendre, pour comprendre). Les chiffres disent ce qu'on veut savoir, ils dépendent de l'étalon de mesure postulé et de la méthode du calcul et de son évaluation. Les chiffres ne disent pas la vérité, ils disent ce qu'on leur fait dire (les notes de musique aussi). Ils sont un prétexte au calcul à diversifier à l'infini des rapports synthétisés (rendus audibles et visibles). Le concept des nombres, du nombrement, de compter a permis de se rendre compte de l'infini du compte, les chiffres se joignent sans fin. Ils se correspondent. Un prétexte au calcul infini ou pas (avec l'objet de la nature/réalité comme prétexte et matériau). Quand un nombre possède un très grand nombre de chiffres pour se figurer, c'est là qu'on observe la relativité du dénombrement absolu, dénombrement absolu qui n'existe pas dans la réalité, bien que pourtant toujours et encore cru. Mais une approximation. Parler de « rapports parfaits » n'est qu'une opinion, un désir projeté que ce qu'on désire trouver : l'attitude modèle (parfait) du croyant et non du scientifique-philosophe-musicien. L'exactitude absolue de Π (Pi = 3,14...) est impossible à obtenir, nous ne pouvons nous contenter avec les chiffres que de l'approximation de ce que nous désirons, et restons dedans.

 

 

 

Note
* Ça ressemble à un phantasme du XIXe siècle romantique encore vivace aujourd'hui, pendant lequel il y a eu un regain, un intérêt esthétique soudain envers les civilisations Antiques à illustrer (on a à l'esprit le tableau du XIXe représentant la savante Hypatie d'Alexandrie dans une posture dramatico-sensuelle. Elle fut lapidée sauvagement par des moines chrétiens).

 

 

re tour à la table des matières

Harmonie des champs scalaires nonoctaviants
the next 21 rst century Western music theory