J'ai réalisé 2 grammaires musicales majeures
celle des Ephe en 1984 et celle des LLL en 2018
Leur mélange donnera la grammaire EpheLLL

 

1. La grammaire Éphémèrôdes Cardent des Chrônes
2. La grammaire LLL celle nommée La Langue des Lignes
3. La grammaire EpheLLL mêle celle des Ephémèrôdes avec La Langue des Lignes

 

Qu'est-ce qu'une théorie musicale ?

La théorie, c'est la grille(s) qui donne à pouvoir se localiser dans les possibles entendus à sonner.
Par former des identités, là où ne réside que l'inidentifiable, voire l'imperçu ou l'impercevable.
Toute théorie et musicale est une scalairisation (= quantification) du phénomène continu vibratoire audible.
Nous avons posé, à la suite de nos prédécesseurs, la théorie des champs polyscalaires.
Qui représente l'évolution logique à la monoscalairité que l'humanité sonnante s'est imposée durant + d'1 millénaire.

Qu'est-ce qu'une grammaire musicale ?

La grammaire, c'est le moteur,
avec ses règles de jeu,
qui donne à sonner la/les grille/s de la théorie :
la manière de jouer avec les localités identifiées et nommées et rangées par elle.

Limite de la grammaire (classique) pour la musique ?

La grammaire de la musique classique est conduite par les règles de l'harmonie. Celle tonalisée par moins de 100 accords qui par les cadences harmoniques aboutissent à la résolution finale dans l'octave (majeure et gouffre). 2 pour double du même qui le constitue. L'intervalle d'8ve règne l'harmonie tonale. La grammaire classique lui est entièrement soumise. Cette direction, toujours la même, à s'achever là où tout auditeure l'attend, interdit l'exploration de l'insu.

La diversité est souhaitable et favorable et essentielle à la musique.
Pour entendre tout ce qu'on ne connait pas.

Théorie des champs planétaires

Avant de disposer de nouvelles grammaires, il a fallu construire une théorie musicale évoluante (sans arrêt) et générative (sans tourner en rond dans l'8ve) à sonner différentes orbites qui donnent à entendre ce qu'on ne comprend pas encore : la sonnance des différents horaires planétaires. Chaque planète a ses propres vitesses rotatoires qui donnent les durées de jour et de nuit et des saisons, différentes pour chacune d'entre elles. C'est cette diversité que la théorie des champs scalaires et + nonoctaviante (n'excluant pas l'octaviation) réalise. 12 (et 24) est la fragmentation horaire retenue pour sonner notre planète Terre.

Mais par avoir découvert que les échelles nonoctaviantes sont + nombreuses que les échelles octaviantes, cette découverte renverse la tendance de la croyance à s'obliger à sonner l'octave souveraine dans la musique. Notre histoire de la culture mathématique de détection des intervalles musicaux a pris une direction qui assimilarise les différences pour en faire des ressemblances. C'est-à-dire réduire toute différenciation à une similitude. Cette manière d'entendre a interdit pendant des millénaires à entendre toute nonoctaviation : à commencer par celle, source de l'hégémonie égalisée : la suite des 5te qui ramenées dans l'octave forment une échelle nonoctaviante à 1/4 de ton près. 1 8ve + 1/4 de ton ≠ 1 8ve. Notre culture occidentale de la musique a effacé la distinction acoustique à partir du 1/4 de ton, rejeté par notre échelle unique retenue : l'échelle de 12 1/2 tons égaux dans l'8ve.

La monoscalairité a été dépassée en Occident à partir du XXe siècle

Les prémisses de ce dépassement ont commencé au XIXe siècle avec la musique modale des impressionnistes. Avec la prise de conscience essentielle que : chaque échelle sonne une sonorité différente. La preuve par la gamme par ton. La détection modale continua et donna à découvrir qu'il existe environ 3500 modes qui peuvent être sonnés à partir d'une échelle de 12 tons. Puis, l'idée que l'octave est divisible par d'autres nombres que 12 s'est cristallisée dans les états d'esprit des compositeurs à partir du moment où l'échelle a été figée dans son égalisation. L'égalisation a éjecté toutes les autres échelles existantes qui divisent en 12 intervalles l'octave, de la palette du compositeur. Une échelle tempérée n'est pas une échelle égalisée. Une échelle tempérée tempère = s'ajuste en permanence entre son intervalle harmonique et son intervalle égalisé.

Comment distinguer l'harmonie de la grammaire ?

Comprendre que l'harmonie classique de la musique est une grammaire qui donne à savoir que d'autres grammaires existent. La multiplicité phénoménale des échelles, des modes, des gammes, des accords ne peut dans leur globalité être conduite par les règles de l'harmonie classique (construite autour de la « marche harmonique »). Ça n'a bien sûr pas de sens. De se retrouver à la fin de la musique, toujours au même point, dans l'octave (et + avec des échelles nonoctaviantes). C'est la prise de conscience de cette multiplicité révélée par les compositeurs passionnés par les micro-intervalles (je pense à Jean Étienne Marie) qui m'obligea à penser à d'autres moteurs organisationnels de cette multiplicité et +, avec la scalairité nonoctaviante découverte par Ivan Wyschnegradsky en 1924.

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MES PROPOSITIONS DE GRAMMAIRES MUSICALES

La grammaire Éphémèrôde
donne à jouer des boucles de hauteurs (dans des champs polyscalaires en métamorphoses) qui à chaque répétition changent progressivement ou brusquement son rythme. Chaque boucle se déplace dans un champ scalaire (= d'une matrice composée de différentes échelles) progressivement, pas à pas, ou pas : brusquement : le nombre de pas varie de 1 à ∞ (0 = pas de pas pas de de ton). Soit la boucle se déplace dans le champ avec le même nombre de pas, soit elle grossit par pas supplémentaires, soit elle maigrit par pas retirés, 1 à 1, 2 à 2, 3 à 3, ..., 88 à 88, etc. Une boucle peut commencer avec 127 pas et se réduire pas à pas (1 à 1) ou pas (2, 3, 5, 8, 13, ..., 127, etc.). Progression et soudaineté font ensemble partie de la musique Ephémèrôde où l'inattendu est la raison de cette musique orchestrale.

La grammaire Éphémèrôde
ajoute un moteur supplémentaire : celui à interagir les boucles variantes entre elles. Chaque boucle représente un membre d'une famille. Une famille va d'un lien isolé père-enfant ou mère-enfant au regroupement généalogique, dont le bout de l'arbre relie tous les êtres humains vivants. La métamorphose des boucles est motivée par le comportement du membre de la famille, de l'humanité au parent-enfant isolés. Un jeu polyphonique à 7 voies/voix signifie qu'il y a dans la musique 7 boucles/personnes différentes qui interagissent entre elles : grand-père, grand-mère, père, mère, soeur, frères jumeaux ; par exemple. La version 2021 avec Les Guitares Volantes, a attribué chaque corde de guitare à un membre de sa famille. 6 cordes => 6 membres. La boucle de hauteur qui modifie son rythme à chaque répétition se déplace sur la même corde par accumulation et débarras de hauteurs ; une à une, ou groupe à groupe, ou une à groupe et vice versa.

La grammaire d'LLL
Sa page dédiée. Son apparition est la suite logique de la querelle Boulez/Xenakis au XXe siècle où l'un argumentait qu'un glissando annule la perception de la sonorité de l'intervalle et l'autre généralisa le glissando comme un comportement manquant à la composition musicale. LLL marie les 2. Qui à partir de 3 superpositions de lignes forment une kyrielle d'accords. La base de la grammaire d'LLL est l'assemblement de 3 comportements : attraction, répulsion, neutre.

L'attraction attire à l'unisson.
La répulsion s'écarte de l'unisson.
Le neutre ne bouge (ne glisse) pas.

3 lignes neutres (immobiles = tons tenus) forment ce qu'on connait de l'accord conventionnel.

Restent tous les autres. Le jeu de cette grammaire s'articule autour de l'unisson. Mais pas que. L'unisson donne un repère acoustique qui permet de jouer sans repère les accords de La Langue des Lignes. La Langue des Lignes donne à percevoir la forme de chaque accord composée avec 3 directions : même, vers l'aigu, vers le grave. À l'usage, un glissement entre les 2 notes n'annule pas la sonorité de l'intervalle. Au contraire, elle la valorise. Chaque accord d'LLL se rapproche de l'idée du phonème de la langue. Une suite de phonèmes forme une autre idée de la mélodie.

- Pour quoi inventer d'autres grammaires musicales ?

- Pour entendre autres choses des inconnus à connaître.

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