LE POINT & LE TRAIT
Le point localise la position.
La ligne (reliant 2 points) oriente la direction.
Une « note de musique » est un point graphique qui localise une vitesse constante entendue comme « hauteur ».
Le point ne se localise que par la vue.
L'écoute localise des pics d'amplitude en mouvement.
Il n'existe pas dans le monde de l'audible de « point fixe ».
La ligne se figure par l'esprit.
Il n'existe pas de ligne, de trait dans la nature.
La visualisation d'un trajet : un point (vu) à un autre ; est une vue de l'intellect.
Le point et le trait réalisent le dessin.
On dessine de points et de traits.
Les villes, les bâtiments sont réalisés avec des points et des traits.
Les cartes (map) sont réalisées avec des points et des traits.
Les partitions (de musique) sont réalisées avec des points et des traits.
Le point inscrit puis figuré dans la vision,
La ligne inscrite puis figurée dans la vision :
Forment l'objet « son ».
Le son est la figuration audible de la vision.
Quant à la figuration de lignes de trajectoires (1D) dans l'espace (4D)
Tels les passages, d'un avion à réaction, d'un oiseau criant, ou d'un troupeau de gnous en panique qui piétinne vers toi, etc.
Excite le sens de la direction, formé par les pôles, tenu par le champ magnétique terrestre (+ ou - stable).
Le noyau rotatif de métal en fusion de la planète crée le champ magnétique qui oriente les trajets des déplacements.
Ça, ce ne sont pas des traits.
Jouer des points et des traits
Donne le possible et la manière d'inscrire un ordre fixe (illusoire) ... (le désir d'ordre n'est que le reflet de ta peur ... de vivre .... libre)
Le dessin de la partition (de musique) n'est pas animé.
Alors que la musique l'est.
Puisque le monde de l'audible l'est.
Re-membre ta mémé-moire
En 1957 Xenakis remplace le point par le trait (Metastasis = changement stable qui se situe à l’extérieur du système. Métastase = apparition en un point de l’organisme d’une affection déjà présente à un autre point), des lignes qui relient des points : une masse de glissandi stables.
En 1982, je dispose des points sur des courbes pour créer « l'écriture ondale » (avec Ourdission : substantif d'ourdir = une naissance provoquée, un acte provoqué).
En 2017, je généralise l'écriture des traits : « la langue des lignes ».
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Liens
« l'écriture ondale » développée avec Ourdisson (XØ pour orchestre est inachévée depuis 1983 par absence d'orchestre)
« la langue des lignes » développée avec l'Oroatorio des désobéissances
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