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Down, outside the fold The secret fell And stays not found |
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THE MYSTER SHADOW-SKY
MASSIVE ANALOGUE LIVE SYNTH MUSICLE MONDE DES MACHINES ANALOGIQUES
AFFOLEEEEEEEEES
2010 SHADOW-SKY MASSIVE SOLO ANALOGUE SYNTH ALBUM: ASSEEEEEEEEEEEEEEEEEEEZ
2015 SHADOW-SKY OTHER RELEASE WITH 5 ANALOGUE SYNTHESISERS: DOES IT RAIN IN OUTER GALAXIES?
INTERVIEW DE MATHIUS SHADOW-SKY PAR MAX (avril 2014)
MAX - Comment générez-vous cette richesse rythmique et harmonique avec un simple synthétiseur analogique bon marché ?
MATHIUS SHADOW-SKY - Le principe de base de la variation est le déphasage, 2 horloges de temps différents qui se superposent donnent des rythmiques élaborées en évolution. Chaque horloge pilote différents modules du synthétiseur qui s'interagissent tels les simples oscillateurs, au filtre dynamique, jusqu'aux modulations des fréquences et une dose d'aléatoire qui fait que depuis 25 ans je découvre toujours de nouvelles formules musicales !
MAX - Quel est l'intérêt de jouer aujourd'hui avec des vieilles machines analogiques ?
MATHIUS SHADOW-SKY - Leur imprévisibilité (l'absence d'écran, pas de plantage ordinateur) et comme un instrument de musique, on le sort de sa boite on le branche et on joue. Pour que le monde numérique atteigne l'imprévisibilité, il faut un nombre d'informations colossales qui rend l'OS (le système d'exploitation ndlr) instable : une situation qui en concert est assez gênante si l'ordinateur plante, il n'y a plus de musique ! Mais il y a la possibilité d'avoir plusieurs ordinateurs clones en série, quand un plante on passe à l'autre : imaginez l'installation ! Un ordinateur n'est pas conçu comme un instrument de musique bien qu'il en accueille une très grande quantité : c'est un paradoxe !
MAX - Les installations complexes sont-elles néfastes pour la musique ?
MATHIUS SHADOW-SKY - Ce n'est pas la complexité qui est en jeu, mais l'économie. Une installation complexe va demander des moyens que l'autre ne demandera pas. C'est le rapport entre le résultat escompté et les moyens investis. Généralement comme tout « humain raisonnable » on essaye d'utiliser peu de moyens pour un résultat impressionnant (le contraire génère la moquerie). Chaque élément (individu électronique) connecté dans le système audio génère sa propre personnalité qui influence les autres, plus il a de monde (de machines), plus ça demande une organisation du mixage conséquent et plus le mixage se complexifie, et à prendre du temps supplémentaire à résoudre tous les milliers de problèmes techniques qui se présentent. Dans un festival de musique par exemple où les musiciens jouent à la chaîne, cette situation est impensable. A moins qu'il y ait une scène par artiste, libre de son temps (sans horaires) avec tout l'équipement et le technicien son à disposition, mais des festivals comme ça, ça n'existe pas.
MAX - La musique électronique qui dans les années 90 a généré un intérêt mondial semble aujourd'hui s'essouffler, pourquoi il n'y a pas de renouvellement ?
MATHIUS SHADOW-SKY - Votre question montre votre déception quant à la diffusion de la musique électronique. Les réponses sont multiples et les causes s'interagissent. On peut nommer certaines causes dont la principale qui est l'effondrement économique et idéologique de l'industrie de la musique, aussi des outils banalisés, mais à la fois difficiles d'accès, etc. La banalisation et la misère économique a sans doute fait que peu de musiciens de la nouvelle génération se sont investis bien qu'il y a eu des tentatives donnant des carrières éclaires (moins de 5 ans). Les soirées électros d'aujourd'hui passent des mp3 à partir d'un laptop branché sur la sono : là on peut parler d'économie ! On peut parler des outils de compositions informatiques qui restent identiques à ce qu'ils étaient à leur naissance : des séquenceurs avec des effets et des patchs (dans le monde analogique ce n'est pas différent). Musicalement, il n'y pas fondamentalement d'évolution : on bricole toujours, on résout des complications pour trouver l'inouï imprévu. Ça, ça ne change pas !
Je vais vous donner un exemple. Depuis 1980, je conçois, j'écris et je réalise des musiques spatiales. Par musique spatiale, j'entends des trajectoires sonores dans l'espace-temps dans toutes les directions, formes et vitesses possibles : une matrice 4D (avec le temps) qui suppose un nombre d'entrées suffisant (une entrée par musicien) dont sa musique est en déplacement (avec des moments d'immobilité) dans l'espace tridimensionnel aux coordonnées XYZ : X (droite-gauche) Y (devant-derrière) et Z (haut-bas). Eh bien, ce rêve de beaucoup de compositeurs précurseurs des années 70 est encore aujourd'hui non réalisé. L'écriture et le jeu précis d'un ballet spatial des différents individus de la musique est encore impossible ! Pourtant les moyens sont là, mais l'intérêt, les compétences et l'économie n'y sont pas. Il faut savoir que le 5.1 est un ersatz de la liberté spatiale : le 5.1 n'autorise que le mixage pour le cinéma et se décompose par : une mono pour les dialogues au milieu de l'écran, la musique du film en stéréo, les effets audio des « sound designers » en quadri et les basses dans un coin ! Disposition qui s'apparente au modèle du siège d'une cité, assiégée pour la faire capituler : le spectateur est immobile au milieu, sur son siège à avoir capitulé, alors que l'utopie spatiale des années 70 était une libération de la monodiffusion apparentée aux dictatures haut-parlantes, si nombreuses au XXe siècle, et surtout le fantasme du voyage spatial après les premiers pas humains sur la lune en 1969.MAX - Comment dans ce cas pourrait-on raviver la création musicale électronique avec les fabricants, les musiciens et les diffuseurs ?
MATHIUS SHADOW-SKY - Il s'agit en fait de toute la musique occidentale, pas seulement la musique électronique. Nos sociétés musicales forment un tout et dépendent les unes des autres : elles s'influencent et la tendance tend à la déprime. L'appât du gain est encore plus fort que jamais et détruit tout enchantement pour la musique, encore plus pour de la musique inouïe et inconnue. Les moyens de réalisation et de diffusion disparaissent les uns après les autres. Celles et ceux qui détiennent le pouvoir de programmation (de salle, de festival avec des moyens) ne s'intéressent pas aux artistes, ni à leur travail de création, mais à leur propre carrière et leur revenu. Les arts mis en publics sont devenus de la décoration, décoration qui empêche de réfléchir comme « évident et jolie » (sic), car la principale préoccupation de tous, pour survivre est : « comment vendre ma came inconnue sans moyen financier ? » Pour que le travail artistique censuré soit diffusé, il ne reste que la gratuité, mais ce n'est pas suffisant : la gratuité dans le contexte d'une société à péage, empêche de se loger, de manger, etc., et d'acheter de l'équipement électronique (des instruments de musique) pour travailler.
Aussi, le désir narcissique des nouvelles générations est intense : tous veulent être reconnus sans effort et le plaisir de la musique devient secondaire. La musique est utilisée principalement pour se débrancher du contexte social hostile avec les écouteurs visés dans les oreilles. Cela montre que le malaise social est immense, mais tous oeuvrent à ce qu'il empire (comme approuver la sécurité de leur emprisonnement). Des populations prises en otage : où les industries dominantes, les fonctionnaires (individus qui agissent contre les individus) et les politiques dictent leurs comportements. Le problème majeur est l'absence de volonté pour être bien tous ensemble. Et les arts et la musique sont les premières victimes des malaises sociaux qui à la fois jouent le rôle social de l'alarme, mais qu'aujourd'hui personne n'entend bien que tout le monde le sache : et ça, ça fout les j'tons : la déprime du bétail humain qui suicide lentement les autres !MAX - Votre analyse est très pessimiste ! De la musique nous sommes passés au fonctionnement de nos sociétés qui sont « le moteur de ses possibles » comme vous dites, mais en même temps qui censure sa réalisation. Pourquoi les artistes ne sont plus libres de créer ?
MATHIUS SHADOW-SKY - Une occupation devient un art quand elle se destine à une société, un art qui alimente la sensibilité et l'intelligence des autres et à faire croître l'ouverture d'esprit tout en donnant de la jouissance à titiller le sublime. Chaque individu est libre ou a le moyen de le devenir (même dans un régime totalitaire où il suffit de se dégrouper). Un artiste pour que son occupation devienne un art doit s'intégrer dans toutes les sociétés pour que son ouvrage puisse être apprécié. Une société génère un système politique qui lui est favorable ou pas. La socialisation de l'humain ici passe par l'hostilité et l'intolérance, pour en avoir plus que les autres. Oui, la musique comme la politique ne peut pas ignorer la maladie du pouvoir qui dégénère (trop souvent) en dictature. Mais comme aujourd'hui ce qui importe n'est pas le sens de l'art (son rôle à épanouir les sociétés humaines), mais la diversion nécessaire due au malaise rendu incompréhensible volontairement, ces sociétés choisissent des « oeuvres habituelles décoratives » qui ne « risquent » pas de blesser par leur vérité le mensonge et l'hypocrisie sociale : où l'originalité est bannie. Le XXIe siècle commence sa vie dans l'insignifiance, comme si l'insignifiance allait soulager son malêtre. A ce stade, même la musique ne peut plus avoir la fonction de cure médicale : le sens de vivre (ensemble) est anéanti !
MAX - Individuellement nous sommes libres, mais ensemble nous ne le sommes plus, y a-t-il une solution pour s'entendre ?
MATHIUS SHADOW-SKY - Votre question est très juste, personne ne s'entend et encore moins s'écoute est proportionnel au besoin de reconnaissance des nouvelles générations et de tous en général. La partition et les conflits générationnels persistent : « les vieux ont peur que les jeunes leur prennent le pouvoir (la place) » et les empêchent de faire ce qu'ils veulent, car ils pensent que ça ruinerait leur autorité (leurs expériences vécues dans un contexte différent) alors qu'il suffit de s'entendre (bien qu'aujourd'hui les vieux jeunes ont l'esprit plus jeune que les jeunes vieux). Les conflits racistes persistent : « la conviction hiérarchique de races inférieures et supérieures est cultivée pour le servage » (l'esprit de la conquête coloniale de la mondialisation des faux forts contre les faibles convaincus) alors qu'il suffit de s'entendre (ou de se détacher). Le principe de domination (de possession de l'autre) cimenté dans la hiérarchie sociale se densifie et ne laisse plus de choix individuel que de rentrer dans le servage ou devenir un escroc, alors qu'il suffit de s'entendre. Nous arrivons à la limite de ce qu'une société humaine peut supporter pour tous les individus : une société sourde, mais qui se rend compte de la mise en danger permanente de ses individus. Les notions d'ordre, d'autorité, de hiérarchie, de domination sont des valeurs, qui une fois la crise consommée deviendront obsolètes, car elles n'épanouissent pas les sociétés humaines : au contraire, la croissance de la bêtise est exponentielle depuis le XVIIIe siècle en opposition au savoir « scientifique » (ce qui est paradoxal !). Il est difficile de pratiquer la musique dans une société sourde ! C'est sans doute après la consommation de cette crise sociale fondamentale (par tous les humains en société) que les arts et la musique reviendront épanouir la sensibilité et l'intelligence des individus regroupés. Je me répète : il est difficile de pratiquer la musique dans une société sourde !
MAX - Restons en là pour l'instant, vous dites beaucoup de choses qui appellent à réfléchir, merci de nous avoir répondu.
Toulouse, le 20 avril 2014
August 2015: work in progress:
2022e Cérémonie du Regret de la Domination des Mâles (instrumental in the way of releasing) 16:48 (not so precise) listen how it could sound
5014e Convention de la Domination Mondiale des Femelles (instrumental in the way of releasing) 17:19 (not so precise) listen how it could sound
RUN ! sauve toi, là, une issue (instrumental in the way of releasing) 29:12 (not so precise) listen how it could sound
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September partial fool release of the # ObCD 65-2015 album: PAR LES PLIS, PASSE LA BOUFFE
New unexpected album as should be originally
Hi,
Here is a new album of strange conjunction of different wishes which gives 4 pieces of music. 2 of them was performed at Son Miré festival the September 5th with the Jinghu solo, the complicity of Marek Choloniewski and an unfair P.A. The original idea was to compose a massive analogue synthesizers music with the concept of Folding Spaces with spatialisation (flying sounds), but also came the idea to create a live music to dance. All these different concept mixed up to give finally something I did not expect. And here it is, a music with broken links from the original unmixable ideas with intrusive reminiscences: THROUGH THE FOLDS, THE FOOD PASSES has nothing to do with music it contains! I don't know what to think... There is also included the idea of compositional dirt (described by Mary Douglas in her book: Purity and Danger) as always in my music against exclusion.Nouvel album inattendu, différent de ce qu'il devait être à l'origine
Hey
Voici un nouvel album d'une conjonction étrange de différents désirs qui a donné 4 pièces de musique. 2 des 4 furent jouées au festival Son Miré le 5 septembre dernier avec le Jinghu solo, la complicité de Marek Choloniewski et une sonorisation désavantageuse. L'idée d'origine était de composer une musique massive constituée avec des synthétiseurs analogiques sur le concept de Plis d'Espaces utilisant la spatialisation (les sons valdinguant), mais aussi est venue se greffer l'idée d'une musique qui fasse danser. Tous ces différents concepts mélangés ont donné quelque chose que je n'avais pas prévu. Mais la musique est là avec ses liens brisés et ses idées originales immélangeables avec en + l'intrusion de réminiscences : PAR LES PLIS, PASSE LA BOUFFE n'a rien à voir avec la musique qu'il contient ! Je ne sais plus quoi penser... Il y a aussi le concept compositionnel de la saleté (admirablement décrit par Mary Douglas dans son livre Purity and Danger : De la souillure) ces petites choses étrangères qui ne le sont pas (les saletés), dont ma musique est fournie, qui défient l'idée de pureté, de purifier, de nettoyer, de l'hygiène, de l'exclusivité, de l'exclusion, de l'expulsion et tant d'autres prétextes à la domination.PAR LES PLIS, PASSE LA BOUFFE
Through the Folds of spaces of universes the Food Passes
THROUGH THE FOLDS, THE FOOD PASSESIT IS NOT THE RESULT I WAS EXPECTED...
And analogue synthesizers sounds became artificial voices in choir...« Les croyants trouvent toujours ce qu'ils cherchent, parce qu'ils savent ce qu'ils attendent. » Edgar Morin
"The believers always find what they expect, because they know what they are expecting for." Edgar MorinFOLD is in between
LE PLI | est entre |
Musique confortante et musique explorante
Claire - Qu'est-ce que tu lui reproches à la musique de D ?
Sophie - Sa musique volontairement conforte, contrairement à la mienne, dont ce n'est pas le propos.
Claire - Qu'y a-t-il de mal à conforter ?
Sophie - Il n'y a pas de mal, il y a juste que la musique qui conforte n'est pas une musique originale, bien que les programmateurs de D le prétendent.
Claire - Ah, c'est le paradoxe de ce qui est prétendu et programmé... Montré au public qui prend pour argent comptant et se contente de ce qui lui est dit.
Sophie - Oui, se conforter dans les acquis passés et se faire croire le contraire. L'exploration ne peut pas conforter de ce dont on se convainc : puisque l'exploration n'explore que l'inconnu, pas ce qui est connu, le connu est connu et inexplorable. La musique confortante utilise des modèles connus, elle n'invente rien. Si l'inconnu inconforte, c'est que la peur règne dans nos sociétés.
Claire - Mais pourquoi la musique doit s'inventer ? pourquoi ne pas se contenter de la tradition ? comme cela se passe avec la musique classique et tous les autres genres répertoriés.
Sophie - Si la musique (et tous les arts) ne s'invente plus, on perd son autonomie, son intelligence, sa curiosité pour s'enfermer dans un monde fade : une abdication à vivre sa vie. La mort. La musique traditionnelle évolue, avec son contexte social lent, sinon elle disparaît, elle n'est pas figée contrairement à la musique classique qui est considérée comme un bien, une propriété acquise dans le passé. Une acquisition à exécuter qui ne s'interprète pas. Se conforter d'être avec le même. La peur de l'étrange et de l'étranger.
Claire - Mais c'est un absolu impossible à tenir de créer une musique totalement inconnue ; il y a toujours un peu de ci un peu de ça, même dans les démarches les + téméraires, non ?
Sophie - Bien sûr, ici dans ces musiques se mélangent bien l'inattendu et la réminiscence. Il s'agit d'un équilibre entre l'acquis et l'imprenable perdu, entre l'ancien et le nouveau, entre le connu et l'inconnu, entre le passé et le présent. Une société s'épanouit quand elle se donne la possibilité de s'ouvrir à l'inconnu, le plaisir de la curiosité, tout en considérant les expériences passées. Le mouvement contraire est une régression. Et c'est bien ce que nos sociétés vivent aujourd'hui.//
PAR LES PLIS PASSE LA BOUFFE
Est-ce + un projet collectif de joueurs de synthétiseurs (analogiques ouet numériques) où chaque joueur (joueuse) branche son synthétiseur sur un spatialisateur et avec un cuisinier générateur de bouffe passant par les plis ? Sans doute.
Old inside disccover forgotten
Nouvelle pochette 2024 de l'album :
THE AFFIRMATION AND THE CONFIRMATION OF COCK FIGHT FOR NOTHING
Nouvelle pochette intérieure 2024 :
Note
* Mon EMS VCS3 serial 1299 avec son clavier DK2 serial 2511 m'a été cédé par Zanov (Pierre Salkazanov) en 1990. A cette époque Zanov quittait le monde de la musique, mais il semble y être revenu en 2014 (après 24 années d'absence à salarier dans l'informatique) avec la sortie de son album : Virtual Future [son site]
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LiNKS
le livre évoluant du myster shadow-sky :
Dans le Ciel, le Bruit de l'Ombrea propos d'explication et d'esprit causal