L E   G R A N D   D I V E R T I S S E M E N T
 T H E    B I G    E N T E R T A I N M E N T

 

- La grande lessive ?
- Besoin pressant.
- En cours de rédaction.

« Every one always wants something from others.
It is how human beings connect between them.
They do not know how to connect otherwise. »

 

- Encore ? un autre livre !
- Il m'est difficile d'arrêter d'écrire ! avec le contexte merdiqué qui m'encercle qui m'immerde,
  que je dois repousser constamment pour qu'il ne me noie pas d'immondices dans sa mer de médiocrités,
- ou : j'arrêterai d'écrire sur la dégénérescence de l'espèce humaine quand elle se régénérera.
- Mais je pense que je serais déjà mort quand ce mouvement trop rare et contraire se produira.
- Considérons ces écrits être des trampolines sur lesquels on saute pour s'extraire du confort factice tacite de l'ignorance
- pour s'envoler, pour s'évader des contenants qui nous enferment,
  fabriqués d'idées reçues qui sont en désaccord avec la réalité à vivre.

 

.

 

à Table !

. On ne peut pas refuser de penser jusqu'au fond
. Au début du XXIe siècle, où on en est ? (État de nous état du temps état des lieux)
. Les machines communicantes prennent contrôle des humains isolés
. Comment apprendre à savoir apprendre ?
. À quoi sert écrire ? Si personne ne sait lire. À quoi sert expliquer ? Si personne ne veut comprendre
. Comment le monde du XXIe siècle devient-il fonda-mentalement crétin ?
. Abrutissement et violence ?
. « It's not your fault » (sic)
. Depuis 100 ans notre monde refuse de changer de paradigme
. Quand le déni se confond avec la perception
. Sécurité = Violence
. Jean-Philippe Rameau ?
. Quoi fait la notoriété d'un artiste ?
. La monarchie des banquiers
. La confusion du rock'n roll et la libération mondiale de la jeunesse avec la domination américaine du monde
. Si l'argent est la préoccupation majeure, voire obsessionnelle, de l'humanité...
. Voir donne à posséder. Entendre apporte à çavoire
. Sans pauvreté pas de richesse. Sans misère pas de politique
. Comment guérir l'humain en société ? Comment soigner les sociétés de notre civilisation ?
. « Tu n'es pas payé parce que tu aimes ton travail, tu es payé parce que tu ne l'aimes pas. »
. eXiste ? La Base
. 1966 : les oeuvres d'art nous réjouissent parce que... Et en 2024 ?
. À quoi servent les frontières ?
. Le Savoir détourné de sa Raison
...

 

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On ne peut pas refuser de penser jusqu'au fond

Il n'y a pas de secret
quant à vouloir comprendre le paradoxe de l'existence humaine,
                     avec son organisation collective
                     à ménager les différences
                     sans vouloir, ni s'obliger à se similariser
                     pour se donner à croire être en sécurité.
Pour comprendre
on ne peut pas refuser de penser jusqu'au fond.
On ne peut pas arrêter l'analyse en cours, car ça
trompe toute appréciation,
pour prendre une direction, une décision,
telle une carie soignée partiellement infecte le palais,
l'analyse doit percer l'ignorance et persévérer jusqu'au bout.

- Mais comment savoir que c'est le bout du fond ?
- L'obstacle de la croyance pose sans arrêt tellement de leurres sur le cheminement du savoir !
- On atteint le bout du fond quand on obtient une réponse qui ne provoque plus de questions.
- Mais est-ce le bout du fond de la pensée ou est-ce le bout = la limite du penseur ?
- C'est pour ça que les pensées et analyses des autres importent ; penser n'est pas un acte individuel, bien qu'il soit solitaire. Sa pensée se forme des croisements des messages (reçus par les livres) des penseurs passés. Cette communication transtemporelle est importante comme une suite de repères de questions déjà posées avec des réponses complètes ou partielles ou des questions sans réponses.
- Mais la compréhension des pensées passées est sujette au contexte qui les a produit. C'est-à-dire que : même : dans une même langue, le sens des mots change (par leur émission historique et géographique) et, une retraduction contextuelle est à chaque fois nécessaire, sachant que les intrusions de contresens sont toujours + que probable. Le lecteur averti devrait être apte à les détecter, s'il elle comprend la logique de la démonstration de l'auteur. À lire, il ne s'agit pas de se leurrer d'une histoire, mais de comprendre l'état d'esprit qui transmet sa réflexion par l'écrit. L'écrit est le seul moyen de transmission du savoir (et d'abord du contre-savoir par les mythes, c'est-à-dire : des histoires qui à partir du moment où elles deviennent écrites quittent leur réalité) transgénérationnel. Où une génération ne suffit pas pour comprendre.


- Comment comprendre partiellement ou ne comprendre rien, tout en étant persuadé avoir tout compris ?

- Pour comprendre, il est essentiel de sortir son soi de moi en + de donner à penser à son surmoi *
- pour se donner à pouvoir observer la même chose d'ailleurs (et le même ailleurs ?).
- Toutes les pensées de chaque individu ont forcément des « positions de vue » critiques différentes.
- Si non, on serait toutes et tous à la même place formant, l'un seul d'une image unique.
- Ce dont les religions instituées cherchent à convaincre les croyants de l'importance de cette fusion :
- celle de faire penser pareil tous les différents individus fidèles dans la croyance commune.
- Et il y a +. Pour comprendre, il n'y a pas d'autre procédé que celui d'ouvrir son entendement, à l'incompréhensible.
- Qui de naissance demeure généralement fermé ?
- Non, l'entendement se ferme par conditionnement, par dressage à punir et récompenser l'obéissance.
- Vivre sans vouloir entendre ? Instinct de mort ? Sans se donner la mort.
- Qu'à vouloir vivre qu'à pouvoir vouloir patauger dans sa boue primordiale (sa terre d'eau) du lieu de sa naissance.
- Changer de contexte de vie apporte d'autres points de compréhension considérables.
- L'expression « les voyages forment la jeunesse » signifie : vivre ailleurs donne à comprendre ce qu'on ne pouvait pas comprendre sur place.
- Pour ouvrir son entendement à pouvoir comprendre ce qu'on ne comprend pas, il existe qu'un seul moyen : persévérer.
- Persévérer par répéter, par relire et relire encore, la suite des mots formée par l'état d'esprit qui nous les a communiqués par l'écriture.
- La persévérance s'accompagne de la concentration.
- La concentration est le pouvoir de suivre une idée (voire plusieurs) le + longtemps possible, pour pouvoir savoir ses développements (pour savoir tous ses aspects) quand elle change de contexte.
- La dissipation interdit de penser.
- On ne peut penser que concentrer.
- La dissipation est l'arme de l'ignorant volontaire.
- L'ignorant volontaire qui se dérobe à la concentration de sa conscience, ça pour s'interdire de comprendre.
- S'interdire de comprendre sert à quoi ?
- Facile à vivre. Vie facile ?
- Nan.
- À appeler un servive.
- Ça pour ne pas savoir comment résoudre les problèmes qui se présentent dans une vie ?
- Sans savoir comprendre. Sans vouloir savoir. C'est la règle qui s'impose à vouloir vivre vécu par la servitude.
- Tellement si facile d'être vécu servile ?
- La concentration avec la persévérance sont les dispositions de sa volonté pour vouloir comprendre la vie jusqu'au fond.
- Une vie humaine est courte.
- La persistance de l'existence de la vie de l'humanité dépend de toutes nos vies courtes, même celles raccourcies.

 

Note

* Moi, surmoi, culpabilisation et abdication

Moi, surmoi (pas sousmoi ?), ego, surego (pas sousego ?) : Qui suis-Je ? Le surmoi naît en + du moi ? Qui naît dans le soi ? Est-ce par pressions culpabilisantes pour pouvoir se substituer à l'autorité parentale afin de ne plus recevoir la souffrance de sa punition ? Non. Le surmoi agit-il inconsciemment sur le moi ? Le surmoi est-il gouverné par la souffrance du moi ? Expulse-t-il le moi de soi ? Non. Le protège-t-il par être + grand que le moi en souffrance extrait du soi humilié ? Le surmoi se forme-t-il pour défendre son moi en souffrance ? Le surmoi est-ce le moi idéalisé ? Le surmoi se dispose-t-il en protecteur du moi souffrant ? contre et barrant le sentiment convaincu de culpabilité, su par soi, fabriqué par l'autorité de la mère ou du père ou des 2. La culpabilité qui empêche l'enfant et l'adulte resté enfant d'agir de soi par noyer son soi dans la souffrance, s'il tente de désobéir. Pour sortir le moi du piège de la souffrance dans lequel il est immobilisé sur soi, le surmoi se substitue-t-il à l’autorité parentale pour délivrer le moi de ses chaînes psychiques qui le figent dans la douleur de vouloir se libérer de la souffrance ? La perversion de l'autorité maternelle/paternelle réside dans son mélange avec l'amour maternel/paternel. L'amour attache l'enfant à l'autorité qui punit = qui détruit l'autonomie pour vivre soumis. C'est le noeud pervers de la famille domestiquée par l'institution autoritaire de la domination de l'État sur les individus. La famille comme bras en force du corps d'État.

Soi ça. Soit ça. « Me est l'accusatif d'ego » (son complément principal, pas l'accusé). Tous les mois sonnent en M dans toutes les langues indoeuropéennes, depuis le sanscrit. MM. Double Moi ? Mama = 2 mois [moi doublé] ? Papa = 2 pas [2 négations], font-ils le ça du bébé moi ? Et puis moi, le même, pour savoir qu'un moi peut même varier, peut se différencier, peut changer. Est-ce bien moi-même ? Un autre moi-même est-ce un autre moi ? Ou un autre qui me ressemble ? Comment un autre différent peut être semblable à moi ? Si un moi se reconnaît par le comportement personnel et individuel, identifiable, car répété. Quand 2 individualités se ressemblent qui est alors moi ? L'autre ou moi ? Qui est la copie de l'autre ? Y a-t-il une copie de l'autre, ou une copie de moi ? Le moi, seul, qui a la faculté de penser. Sans je centré sur soi. Qui est l'aspect d'une personnalité egotiquée = qui ne perçoit plus rien d'autre que soi du monde dans le monde imaginé. Un humain handicapé à ne pouvoir voir le monde que d'un seul point de vue imaginé. Enfermé dans soi dans moi sur moi. « L’Idéal du moi pour identification » ? Idéalisation pour identification ? Quoi y a-t-il à identifier de moi en soi ? Surtout d'un soi sachant. « La force d'imagination du moi formant la puissance de la pensée du surmoi » ?

Le surmoi « qui surveille et critique » révèle-t-il un moi en souffrance pour obtenir la vigilance et l'esprit critique qui ne se laisse pas piéger par les illusions ? Moi et surmoi forment-ils un mécanisme de défense par dédoublement (telle la pulsion de vie qui cellulaire se dédouble pour vivre ?), parce que son intégrité est attaquée par le sentiment de culpabilité. Attaque qui divise l'intégrité en schizophrénie => être désintégré à ne plus pouvoir agir de soi.

L'injection dans son enfant du sentiment de culpabilité est une arme de soumission politique. Utilisée principalement par les parents pervers qui ne peuvent pas punir leurs enfants par la douleur de la force physique des coups. Le sentiment de culpabilité injecte la souffrance en permanence dans le corps des enfants. La souffrance a une permanence d'existence que la douleur n'a pas. La mémoire de la douleur signale les interdictions et les autorisations de faire = l'autorité. La morale qui impose ce qui doit être fait et ce qui est interdit de faire. La morale est une imposition politique. Que nécessaire à l'industrie de l'esclavage. La morale est l'inverse de l'éthique. La souffrance qui asservit en permanence à l'obéissance est morale. Ajoutant la douleur de la peine à la souffrance de son humiliation. L'éthique n'efface pas la conscience de soi, opéré par la morale.

Si le moi développe l'imaginaire et le surmoi la pensée (l'esprit critique => le doute), ils sont alors complémentaires : l'imaginaire sans la pensée (arts) ou la pensée sans l'imaginaire (sciences) ne fonctionne pas. La part imaginaire a besoin de la liberté pour se développer. Quoique la crainte développe un monde fabuleux bien hostile pour s'empêcher d'agir. Quoique la crainte développe un monde inverse insensé : la nécessité de se punir muée par la volonté de mourir sans se donner la mort. La crainte qui restreint la liberté par la peur de la terreur fabulée. Si le surmoi se développe en + du moi, on peut alors comprendre que la majorité des êtres humains sapiens restent à vivre avec leur moi fabulant, qui ne pense pas, et qui oblige à (oblige ? = qui ne donne pas d'autres choix que de) croire. La croyance empêche de penser. Croire s'oppose à vouloir pouvoir comprendre. Croire sert à effacer le doute. Doute qui pour tout sapiens croyant asservi est une souffrance. Comment ça est-ce devenu possible ?

. Ici l'article SURMOI du mathématicien Jean-Michel Vappereau qui parle de psychanalyse [EU 2009] donne un autre point de vue à comprendre le sens du surmoi donné par Freud puis avec l'aide de Lacan [txt 31Ko].
. Ici l'article CULPABILITÉ par l'ancien élève titulaire de l'École pratique des hautes études Charles Baladier [EU 2009] qui parle de la culpabilité [txt 58Ko].

 

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Au début du XXIe siècle, où on en est ?

Vivions-nous la dégénérescence occidentale de l'espèce humaine ?
Le pourrissement de l'état d'esprit de l'espèce par excès de domination de domestication humani-taire ?
Le pourrissement idéologique intérieur des humains par la domination extérieure de sa domestication volontaire ?
Envasée à ne plus pouvoir bouger de soi-même.
Développe l'abêtissement ? = L'abruti hébété en colère en série ?

On en vient à se demander !

Depuis la Grande Restauration de la Révolution Bourgeoise,
à partir des années 70 du XXe siècle,
[révolution permanente qui dure jusqu'aujourd'hui, 1/2 siècle après],
en réponse au désir mondialisé de la jeunesse des années 60 : Vivre Libre,
[jeunesse née après la 2de guerre mondiale qui se souleva en 1968],
qui clairement ne voulait pas vivre la servitude de leurs parents.
Jeunesse qui commença à couper le cordon ombilical de la soumission.

Les moyens immenses déployés en secret (= ignorés du public) depuis 1/2 siècle par des parents domestiqués terrorisés,
Pour rattraper et rattacher cette explosion générationnelle générale d'autonomies et de libertés juvéniles,
Pour rattraper et rattacher cette jeunesse à la soumission servile à laquelle elle devra vivre collée toute sa vie,
par le chantage, la menace de l'inconfort de la pauvreté, de mort de ne pas manger,
Que des peines à vivre dans nos sociétés enrichies que la pauvreté alimente,

     Donne :
     Le résultat ?
     [- par peur de manquer -]
     Une Jeunesse re-Convertie à : l'Escroquerie de la Finance [= essence de la vie domestiquée industrialisée]
     Avec la base primordiale de cette économie : l'exploitation industrielle de l'Esclavage Généralisé.

     Ça. Que par peur de manquer ?
     À se faire occuper sa vie courte unique
     qu'à travailler à amasser des richesses pour les autres qui ne partagent pas.
     C'est-à-dire : vivre pour appauvrir les autres en leur pillant leurs épargnes = l'espoir de croire vivre mieux.
     Et soyons enfin honnêtes : Quel est l'intérêt vital de vivre une vie unique dans la terreur de manquer ?

     Le retour de la peur sociale générale, qui 1/2 siècle après la Grande Restauration de la Révolution Bourgeoise, s'est durcie dans son propre corps pour ne plus pouvoir percevoir la peine permanente qui génère la raison de sa violence de sa colère qui oblige à prendre les décisions contraires à vivre son être bien :
     La jeunesse, par conditionnement obsessionnel de l'institution politique est au XXIe siècle devenue : criminelle.
     Des armées mécanisées de soldats, cultivateurs de la dégénérescence de l'intelligence de l'espèce humaine.
     Soldats sans armée et sans solde et sans uniforme
     prêts au combat dans l'espace public = le champ des batailles de la guerre perpétuelle.
     Ils elles attaquent toute expression de la liberté dans l'espace public = l'espace privé politique.

En 2024, l'objectif de la Grande Restauration de la Révolution Bourgeoise est-il atteint ?
Par avoir réinjecté dans sa descendance : la frustration, l'ignorance, l'humiliation, la croyance,
jusqu'à la violence banalisée croyant effacer tout souci.
Oui.

- Comprend-on ? Ça.
- Veut-on comprendre ? Ça.

- On peut comprendre que ce qu'on peut comprendre ?
- Nan ! On veut comprendre que ce qu'on veut comprendre.
- C'est-à-dire : Rien.
- Ça, forme la désolation de l'état d'esprit de l'espèce humaine.
- Occidentalisée... à la mode américaine ?
- Est-ce le début de la disparition de la capacité de penser des êtres humains ?
- Un acharnement d'individus qui veulent jouer à dieu ?
- Dieu ? L'être humain ultime imaginé que personne ne sera jamais.
- À vouloir croire pouvoir anéantir la vie libre ?
- La liberté indispensable pour pouvoir penser pour pouvoir imaginer pour pouvoir créer des oeuvres d'art et de musique.

- Pour quoi vouloir vivre cette misère humaine ? Celle de l'humain décervelé voulu soi-même servile et humilié ?
- Pour la sensation orgasmique de détenir le pouvoir de nuire à tout ce qui n'est pas soi en souffrance dissimulée ?
- Seul, le pouvoir de la revanche, contre tous les autres, à jouir pouvoir piller et plier leurs vies jusqu'à leur ruine ?
- Ce comportement ressemble à une maladie.
- C'en est une.
- Une maladie volontaire ou de la volonté.
- Une Maladie Sociale Double : où l'une inflige à l'autre qui reçoit « la peine voulue à vivre »
- Où l'une n'existe pas sans l'autre.
- La souffrance volontaire pour exister a besoin du contenant l'esclave et de contenu le maître frustré.
- Il s'agit bien d'une maladie de l'espèce humaine.

- Sans serviles, pas de maîtres = sans maîtres, la servilité disparaît.
- Ça, oblige à se débrouiller (= se retirer de la brouille) seul, sans la servilité...
- l'assistance faisant de nous des assistés...
- des autres. Autrement nommés : « les services publics » croyant servir à quelque chose dans leur vie vide de sens.
- Avec maîtres, les serviles sont des humains humiliés cultivés agressifs dépossédés de l'intelligence de leur conscience.
- Une Maladie Double, où tous les êtres humains malades veulent vivre sans volonté ni responsabilité.
- On se demande pour quoi ? Que craignent-ils et elles tant ? Pour vouloir vivre leur vie unique humiliée ?
- Maladie volontaire qui réalise l'objectif de destruction générale de la conscience de l'espèce humaine.

 

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Refrain :
1. 2. 3.     les machines communicantes prennent le contrôle social des humains à esseuler
la   la  la

1. TV, 2. Internet, 3. Smartphone.
[avec factures électroniques et
prélèvements automatiques, sic]

Reconsidérons la techno au logie

1
Le divertissement (= l'entertainment *) c'est, depuis l'apparition de la télévision (= la retransmission par images animées de ce qui se passe en dehors du foyer), généralisée en une industrie médiatique qui contrôle (que par le dire) le langage, la pensée ou l'absence de pensée, le sens des mots, le comportement, etc. ; une intrusion dans l'intimité de chaque foyer, qui dicte par la diversion, ce qu'il faut faire et croire et comment se comporter. Ça, par réactivité. Personne dans les années 60 n'a mesuré l'invasion de notre corps de cette intrusion (ni même aujourd'hui 60 ans après). Ou l'ennui généralisé de la vie servile imposée des riches et des pauvres (personne n'est épargné) a favorisé cette intrusion médiatique dans tous les foyers du monde humain : « le Président de la République me parle à moi » (sic). Le sens-unique du média TV, du dominant au dominé, n'a jamais gêné les acquéreurs : « t'as pas la télé ? p'Tain, quel barbare ! » (sic). La télédiffusion mondiale en 1969 de « l'homme sur la lune » a fait qu'un foyer sans télévision était une exception, si rare qu'elle est apparue être : une anomalie. Cette nourriture médiatique permanente, à usage intensif permanent, ou journalière (journal télévisé à horaires imposés) c'est banalisé : c'est-à-dire, l'usage permanent et routinier de la machine-écran efface la raison essentielle de ce que pour quoi cette machine a été fabriquée. Diversion. La télévision (+ que la radio) est un outil politique de manipulation des masses croyantes à obnibiler à remplir leur vide d'insignifiances hypnotisantes. Les spectacles divertissants diffusés à la télévision n'ont qu'un objectif : empêcher la spectatrice de réfléchir, surtout de sa condition humiliée d'existence servile. La télévision est un antidouleur qui débranche sa conscience. L'écran (ce qui bouche la vue) est le centre d'attention du foyer familial. Il s'agit bien d'aveuglement. Cette imposition consentante a provoqué l'absence de relation entre les membres autour de la même table et le vide communicant parents/enfants pour introduire la mécompréhension générale banalisée avec coupure intergénérationnelle franche. Le foyer familial cimenté à la haine en fait un confinement d'étrangers ennemies. La le jeune adulte ne peut qu'être révolté de l'abdication de ses parents. Fabrique à rebelles ? L'asservissement télévisuel représente pour la nouvelle génération la caricature de la servitude générale dans laquelle elle s'est piégée croyant s'en évader par un autre écran (+ petit qui se loge de la poche à la main).

2
À l'apparition de l'Internet public, le courant informant communicant est, contrairement à la TV, à double sens, formant un réseau aussi complexe que les connexions cervicales, mais n'a pas décollé le spectateur passif du sens unique de sa télévision. Pour se connecter à Internet, il faut un ordinateur. Pour se connecter à Internet, il faut un minimum de savoir informatique. Jusqu'à la dernière décennie du XXe siècle, on voit les « sites web » se multiplier (avec l'invention du langage HTML, images et sons remplacent les lignes de codes de programmation à l'écran), ceux des personnes qui ont des choses à donner : les utopistes (comment les nommer autrement ? : les personnes qui nous veulent du bien ?) et les artistes. La grande bibliothèque mondiale de l'espèce humaine est un projet (Gutenberg **) qui poussa à la création du réseau Internet : ahiérarchique ou multidirectionnel. Médiathèque Mondiale Interactive. Mais les droits d'auteurs pillés aux artistes empêchent la réalisation de ce projet de savoir mondial général : Propriété privée contre Accès public gratuit, est le bras de fer qui dure depuis 1/2 siècle.

Internet comme catalogue de vente par correspondance est apparu public après l'an 2000. Porté par des entreprises qui utilisent l'Internet comme catalogue de ventes et de commandes ; malnommées « start-up » pour : Ascension Fulgurante de Bénéfices ou Ascension de Profits Fulgurant. La déferlante commerciale dans le réseau a motivé le spectateur à se connecter au réseau pour acheter : tout, sans bouger de chez soi. L'écran lourd cathodique a été remplacé par l'écran plat puis léger, si facilement accrochable sur un mur (à la place de la télé ? Non, la télé est rentrée dans l'ordinateur) à la place du foyer. À l'usage, Internet, attachée à la télévision, est devenu la centrale d'achat mondiale qui manquait à la télévision (on ne pouvait commander les produits réclamés que par téléphone). Le passage du signal analogique à la transmission numérique a donné à pouvoir compter le nombre précis de spectateurs connectés au programme diffusé. Depuis, Internet est devenu la zone majeure de combat, la guerre de la désinformation politique [pléonasme], qui par sa structure non-hiérarchique multiplie sur tous les fronts (sic) les assauts et les combats. La paranoïa politique exulte dans cette guerre médiatique, c'est son élément, à tenir le peuple dans l'ignorance par favoriser la bêtise par la récompense.

3
Apple/Microsoft/Google/PayPal/Amazon et tous les autres poursuivent avec avidité la dystopie Disney, Brave New World *** ou l'idéalisation de la gloire de la victoire de l'occupation mondiale des états d'esprit (divertis) est réalisée, en +, avec les ordinateurs personnels (des usagers ignorants) connectés au réseau Internet qui est transformé par les programmeurs en un réseau mondial de contrôle individuel : micro + caméra inclus dans la machine-objet-dans-la-main cueille et accumule les données des comportements des personnes connectées. Clic = Payé. Arme de Soumission Massive. Toute machine de communication est une arme de guerre.

La technologie n'apporte pas la paix à se l'injecter à l'intérieur de son corps. La miniaturisation de l'ordinateur en téléphone portable (si plat qu'il n'e gêne pas) qui ne quitte jamais ni la main ni la poche du corps détenu. Petite machine insignifiante qui ne s'éteint jamais est l'animal de compagnie des enfants qui hurlent quand ils s'en séparent. C'est l'invention qui a fait de l'intrusion politique, rentrée dans le foyer pour rentrer + en profondeur dans le corps des membres de la famille humaine. L'affaire familiale est devenue une affaire personnelle individuelle privée (= qui ne se partage pas entre différentes générations). La technologie communicationnelle a réalisé l'incommunicabilité intergénérationnelle. Ça donne à comprendre qu'il s'agit bien d'une arme de guerre, de soumission, d'isolement, d'enfermement.

De l'écran du foyer familial à l'écran personnel, ça a définitivement déconnecté les générations. La culture crescendo du mépris à chaque génération de la nouvelle jeunesse capturée, car captivée, renforce cette rupture, jusqu'à parler une langue incompréhensible aux frères et soeurs. Les parents représentent et focalisent le symbole de la figure ennemie qui concentre toute la rancoeur de la nouvelle génération envers l'ancienne. Le soupçon de trahison est tellement puissant. Comment alors entendre une génération qui a trahi ses enfants ?

Pourtant les enfants ne se sont donné aucun moyen de s'évader du piège dans lequel en jeunesse aigrie elle s'est précipitée : le piège technologique public dure depuis 33 ans [en 2024], sans aucun arrêt, et s'immisce comme outil de haine, avec les jeux vidéo (de guerre-massacre) et les réseaux de communication exclusifs et fermés aux autres à l'intérieur du réseau Internet qui s'attachent massivement à une génération qui se croit invraisemblablement protégée des autres. Un paradoxe. Au XXIe siècle, la jeunesse de chaque génération s'est piégée dans un paradoxe. Tenu par une machine gouvernante.

Le développement culturel de la haine des nouvelles générations (massivement diffusé par le cinéma dominant), à l'aide de l'outil technologique multipléxé à tout récepteur, forme un troupeau violant prêt à la guerre : pas celle virtuelle des jeux vidéo, mais celle réelle de la peine et de la misère humaine qui ne sera perçue qu'une fois l'individu réveillé et libéré au seuil de la mort : chose qui n'arrivera que pour une infime minorité épargnée par le peu de conscience restant. Le choix de la destruction totale de l'espèce humaine est compréhensible de la part des nouvelles générations qui se sentent profondément trompées, mal aimées, voire enfants de la haine parentale, pour se voir vivre adulte qu'à servir de fonction, à vivre humilié l'industrie servile de l'espèce humaine.

 

Quand apparait à la conscience la réalité de ce qui est organisé économiquement et politiquement depuis la 2de guerre mondiale par des êtres humains jouant de la crédulité de l'espèce éduquée à ne pas pouvoir comprendre son humiliation, l'écoeurement se pointe suivit d'une amertume si forte et si vaste... Si vaste que la raison de cette nuisance en culture intensive dans le sein de notre espèce se présente vouloir être la volonté du début de la fin de l'espèce humaine digne (debout) dont tous les individus jouant, et dominants et dominés, sont les complices : 6 milliards d'êtres humains jouent à la destruction de leur espèce. - Le milliard restant fait quoi ? - Ça attend que ça passe. - Ça va passer ? - Qui sait ?

 

- Que restera-t-il après ?
- Après la dévastation ?
- Oui.
- Rien de bien utile à la vie.
- Avec une Terre sans eau :
- Que de la poussière d'humain oublié.
- Avec une Terre submergée :
- Que de la boue d'humain oublié.
- Est-ce l'objectif de cette guerre qui se perpétue depuis 2000 ans ?
- Faire de la poussière ou de la boue d'humain oublié ?
- Pour être humain !
- N'est-c'est une activité singulière !
- Vouloir se faire de la boue de la poussière de soi...

 

Notes
* Définition de l'Oxford Dictionary, entertainment : « Occuper l'attention d'une personne de manière agréable », le support, l'entretien et la maintenance (telle la bouffe des soldats) sont des sens passés devenus obsolètes. Une table garnie de bouffe, en anglais, est aussi de l'entertainment. Comme celles des clubs med ?
** Le projet Wikipedia (comme YouTube) qui a échappé à ses créateurs, racheté par Google, contrarie la volonté du savoir mondialisé d'origine dans le réseau Internet, transforme le savoir en une désinformation généralisée, tenue par des soldats wikipediens [nouveaux prêtres et prêtresses de l'Inquisition] qui vigilants effacent toutes vérités publiées par les savants. Wikipedia est un terrain de guerre intense falsifiant la connaissance. Depuis 20 ans [en 2024].
*** Lire la critique du roman d'Aldous Huxley ici

 

.

 

Comment apprendre à savoir apprendre ?
Pour comment savoir apprendre pour savoir faire.

Si personne ne sait lire, à quoi ça sert sert d'écrire un livre ?
À quoi sert un livre ? * => À quoi sert savoir ?
Commençons par le commencement
Finalisons par commencer là où on ne sait plus commencer
à quoi sert la raison de l'existence de ce à quoi sert écrire.

Un livre n'est pas une marchandise.
Un livre ne devrait pas être une marchandise.

Le livre est le message d'un auteur qui concentre sa pensée en une localité et : qui n'a pas les moyens de parler aux autres. La forme de l'écriture révèle la fonction désirée : l'écriture cunéiforme pour les comptes, l'écriture idéographique pour la calligraphie, l'écriture alphabétique pour raconter des histoires. Livre = paroles indirectes ? Le livre voyage dans le temps au-delà de la mort de l'auteur. Si les religions s'emparent de ce média, c'est pour cette raison. L'auteur absent, là, ici et maintenant, son texte reste (s'il n'est pas brulé par des croyants). Différentes formes de pensées transmises par le livre ? poésie, roman, théâtre, essai, technique, livre d'images, il y en a tellement, sans compter les combinaisons, par exemple : le poème technique à déclamer au théâtre, l'essai poétique, etc. D'écrire une suite d'actions du présent, avec histoire ou pas = le roman. Développer la capacité de savoir comprendre = l'essai. Faire parler des protagonistes = théâtre. Synthétiser les idées avec des paroles qui imagent, figurent, questionnant, jouant l'abstraction de la langue = la poésie. Le livre : le texte du livre concentre à développer sa capacité de pouvoir savoir comprendre. Les mauvais livres se perdent dans le bavardage. Le livre entoure l'écrivant et le lecteur, du silence. Le silence est une part essentielle du livre (pour la musique du texte).

La lecture d'un livre concentre sur ce qui est voulu à savoir : l'essentiel. L'auteur écrit pour la précision de ce que son expérience lui a appris. Le manuel indique comment procéder. Il suffit de suivre la recette. Contrairement à la parole, encombrée du contexte de sa vocalisation [: architecture, institution, horaire, espace et temps restreints, paroles incomprises, dialogue difficile, nombre d'étudiants auditeurs important, professorat supprimé, manque d'étudiants, examens valorisant un mérite décontextualisé, jargon universitaire, incapacité pédagogique, effort et volonté de comprendre limités, étudiants égarés = qui sont ici mais qui devraient être ailleurs, professeurs incompétents = personnes qui détestent enseigner, désintérêt général d'apprendre pour savoir et de la réplique systématique, il y en a tellement !], lire développe la concentration nécessaire pour percer l'igorance par savoir. Pour comprendre ce qui est incompris : il suffit de relire. Ce, jusqu'à avoir compris. La recette de la transmission et du développement du savoir est simplissime.

Lire un livre, seul, dans le silence, chez soi accélère et amplifie ce qu'un cours n'apporte pas à l'étudiant. S'il est difficile d'expliquer l'incompris à 1 seul dans l'ensemble, c'est que le contexte d'apprendre n'est pas propice au savoir. Entre lecture et conférence, le sujet enseigné est focalisé, impossible à approfondir et à expérimenter. Un cours est (devrait être) une discussion, un cours sert à poser des questions, sur ce que l'étudiant sachant a appris dans les livres. Le prof renseigne sur le sujet à développer. + Que savoir : savoir apprendre donne à l'étudiant les clés de l'autonomie de savoir. Apprendre est toujours autodidactique. Apprendre est permanent. Le professeur est un étudiant perpétuel. Un professeur, ça sert aussi : « à corriger des trajectoires trompées ». Sont profs, celles et ceux qui perçoivent les étudiants égarés = qui sont ici, mais qui devraient être ailleurs. [Beaucoup de professeurs sont des opportunistes à la recherche du confort salarial, aussi des charlatans égarés à la recherche de domination absente de leur existence humiliée]. L'autorité n'existe que pour dissimuler l'ignorance. Si un savant impose son autorité hiérarchique, c'est pour dissimuler son ignorance. Nul ne sait + que l'autre de ce qui n'est pas su. Le savoir est porté par un puit d'ignorance. C'est l'ignorance qui motive à savoir. La croyance est la maladie du savoir. La croyance interdit de savoir. Il est essentiel pour la qualité de son savoir de pouvoir choisir son professeur, celle ou celui qui enseigne. Cette option dans les collèges et les lycées développera assurément l'intelligence (le sens de la raison) des enfants. Mais l'institution (rectorale, du latin rectus = droit = pas courbé), tout en avançant l'instruction scolaire obligatoire, s'arrange pour que cette instruction cultive l'ignorance générale.

 

La méthode

Savoir se pose à :

1. Savoir trouver ce qu'on cherche ; en + de savoir ce qu'on cherche et pour quoi on cherche ça et pas autre chose : ça, renforce les possibles de trouver,

2. Savoir croiser les informations des diverses lectures traitant du même sujet qui intéresse [l'étudiant = celui qui étudie => tout professeur est étudiant],

3. Savoir évaluer les différences assemblées. Les différences des différents livres pour en extraire une idée synthétisée, souvent a priori indétectable, qui est la raison même de la recherche (scientifique en mesure, et artistique sans mesure) : faire apparaître et entendre l'indétecté [mot inconnu des dictionnaires : l'indétecté n'est pas l'indétectable]. Donner à connaître l'inconnu. Par savoir l'insu [mot inconnu des dictionnaires].

Qu'est-ce qu'il y a
à savoir et à faire ?

Dans une vie d'être humain. La raison de vivre ; passe-t-elle en dessous de la raison de servir à quelque chose ? La raison de servir, n'est que la raison d'État [à l'opposé on prend soin des êtres et des choses]. L'humain-outil est, ce que toute civilisation étatisée désire avoir pour assouvir ses désirs de puissance [politique] = une trahison de l'espèce envers elle-même. Sans ça, est-il impossible d'assouvir ses désirs ? La bonne question révèle toujours la supercherie de l'action. Le désir de pouvoir est motivé par son inverse : la peur de ne pas pouvoir. Si on commande les autres, c'est qu'on ne sait pas le faire soi-même. Si on veut être commandé, c'est qu'on ne veut pas et ne sait pas agir de soi-même. Peur et incompétence portée par l'ignorance propagée par la croyance. Si l'espèce humaine se forme en civilisation [destructrice] c'est que les êtres humains qui la composent sont motivés par la terreur de manquer l'essentiel pour vivre. Cette terreur naît et se propage par excès d'ignorance avec la croyance pour former la violence qui politisée est transformée en puissance [toujours destructrice]. C'est la peur qui fabrique les bombes.

La structure réactive : « commandant & commandés » montre l'incompétence de savoir faire, et des commandants, et des commandés. La vie humaine ensemble offre plein de possibilités à pouvoir savoir faire, donnant à développer une vie passionnante. [Le contraire aussi]. Dans l'équilibre des désirs, il ne s'agit pas de métier = d'obligation, mais de générer l'enthousiasme donné par la liberté de pouvoir faire [ou de pouvoir rien faire]. Sans liberté, pas de vraie joie possible de vivre. La passion donne en + une motivation élevée pour pouvoir développer ce qui est au départ une prémice [de primus = en 1er] de ce qui peut être finalement réalisé. En société étatisée hiérarchisée, le métier s'impose comme la servilité d'une obligation = un chantage tenu par le profit et le salaire : objet du chantage du pouvoir représenté par l'argent [appliquer une somme, un nombre à l'obligation d'un faire, n'a pas plus de sens que le pouvoir qui l'ordonne] qui n'est pas un pouvoir, mais une assurance du règne de l'hostilité. Autrement dit, de la violence banalisée pour ob- et main- tenir la puissance politique armée. Se débarrasser de ce piège à noeuds ouvrira en grand les états d'esprit fermés aujourd'hui par la panique de manquer dans notre contexte social de l'abondance illimitée des produits à consommer prouvé par le gaspillage.

Tout savoir faire donne la satisfaction de ce que les erreurs apportent au savoir. Sans faire des erreurs, il est impossible d'agir d'ajustements. La raison d'apprendre est d'adopter les erreurs nécessaires à savoir.

...

 

Note

* En arriver à poser cette question montre l'état de dégénération de l'espèce humaine occidée. Au XXIe siècle, le savoir ne se communique plus là où il devrait se communiquer. Les institutions étatiques dégradent ce qu'elles sont supposées servir à développer. Est-ce par incompétence et mauvaise volonté de ses fonctionnaires ou par ce que l'institution porte en elle-même qui influence le comportement humain à s'emparer du pouvoir dans la hiérarchie qu'elle représente ? On le sait. L’institutionnalisation au contraire d'apporter des moyens de développement impose tout ce que le pouvoir politique impose : c'est-à-dire : interdire la liberté de faire comme chacun l'entend dans l'ensemble. Interdire porte toujours un mauvais prétexte. On a fait l'expérience des instituts qui prétendent être dédiés à la création musicale, mais qui dans la réalité impose une manière de faire à laquelle est-il difficile de se dérober ? S’agit-il là de s'imposer par la violence pour entendre sa musique ? L'art et la musique sont en équilibre opposé à la guerre qui est l'objectif essentiel de la raison de l'existence politique de l'État [gérer les esclaves volontaires au travail en échange de leur sécurité alimentaire et d'un confort minimum]. On sait que l'institution pour les arts et pour le savoir, des sciences, n'apporte aucun développement à pouvoir savoir faire, mais on le constate : cultive l'incapacité pour la régression de l'état d'esprit des êtres humains civils employés.

 

On nomme livre ce qui en réalité est le texte.
Le livre périt, le texte reste.
Le contenant périt,
Le contenu reste.
Ou devrait.
Les archéologues déterrent des jarres vides.

 

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À quoi sert écrire ?
Si personne ne sait lire.
À quoi sert ne pas savoir dire, lire ni écrire ?
À quoi sert expliquer ?
Si personne ne veut comprendre.

 

À quoi sert dire ne pas savoir pouvoir lire ?
Ça sert à ne pas vouloir pouvoir comprendre pour ne pas s'entendre
des expériences vécues d'autres êtres humains
qui se sont efforcés de rassembler et synthétiser leur savoir
pour les communiquer aux générations suivantes.
Un livre, ça sert à communiquer avec les générations suivantes, celles qui ne sont pas encore là et ;
Écrire un livre, ça signifie que la communication, là maintenant avec les autres présents, est rompue.

Le savoir écrit sert à ne pas recommencer au début à chaque génération.
Les mêmes erreurs, celles qui repoussent l'espèce à vivre une vie merdique.
Mais à développer le savoir par l'exploration de ce qui est encore inconnu à son époque.

Pour former un monde grégaire,
faut-il que l'espèce humaine [= sa faculté de comprendre de son état d'esprit] soit à l'agonie ?
Ou, comment un être humain muni du sens aigu de la liberté [nécessaire au développement de son intelligence],
peut-il vivre dans un monde grégarisé [où l'intelligence est absente parce que vivre libre est interdit] ?

Tout monde grégarisé fait vivre ses individus sans liberté. Ou et
Où la véritable liberté est remplacée par des fausses libertés = celles qui donnent à croire avoir des choix.
La fausse liberté crue à pouvoir choisir une seule même marchandise parmi d'autres mêmes marchandises.
Croire être libre par pouvoir choisir une marchandise parmi d'autres similaires est le leurre politique de la liberté.
Être éduqué pour considérer à percevoir l'uniformité être de la diversité.
Dans le commerce d'objets à conquérir pour acquérir
Qui accumulés donne à croire être + riche que les autres
Pour obtenir leur service par leur soumission
Motivée par leur envie de posséder les objets de l'autre qu'ils elles ne possèdent pas.
La jalousie est une aptitude sociale développée par nos sociétés de consommation
En même temps que par la hiérarchie sociale du mérite gagné faussé au combat.
Le combat permanent installe et désinstalle les dominants dominés et les dominés dans la hiérarchie du commandement
favorisant l'obéissance à réaliser essentiellement des tâches inutiles.

 

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Comment le monde du XXIe siècle devient-il fonda-mentalement crétin ?

[Crétin vient de chrétien pour désigner le croyant synonyme d'imbécile. Qui. Au lieu de développer son intelligence, le monde humain occidentalisé se conforte dans l'ignorance générale qui est défendue avec la colère de la violence = du viol. Ou, l'organisation sociale s'efforce à ce que l'éducation institutionnalisée des enfants ne dépasse pas ce pour quoi ils naissent pour servir asservis. Montre le peu de considération que nos sociétés portent à sa descendance. Qui fait que l'intelligence, au lieu de se développer, régresse. Le refus de l'abrutissement est la sensation d'excès, de certaines exceptions des nouvelles générations, qui provoquent l'expression de leur désaccord, à refuser de vivre à servir de fonction, obligées à une vie dans un système qui n'a de sens uniquement pour celles et ceux qu'il sert, et même pas, la servitude sociale rend le servi aussi asservi que servile.]

Est-ce parce que.
Et pour quoi.

Qui sait faire les choses par soi-même ? Qui ne sait plus rien faire de soi-même ? Est-ce à force de vivre assisté d'assistances et de services, où les hommes et femmes civilisés n'ont plus rien à faire, que de rentrer la nourriture dans sa bouche, à obéir ce que le pouvoir publicitaire lui commande de manger ? Est-ce l'excès de confort qui endort toute initiative ? La volonté. Vivre servi est le même état que vivre asservi. Le servi est asservi au service qu'il reçoit. Ou, sans le service, le servi ne peut pas agir lui-même sans ce que le service lui apporte. L'exemple flagrant est : quand une personne se trouve blessée, la personne à côté, au lieu de porter secours, ne lui apporte aucun secours ni soutient, elle appelle par téléphone la police. C'est une démission du citoyen de la citoyenne quant à la solidarité de ce que la société est sensée (sens) censée (censure) apporter aux individus qui la composent. Le 1er service social est d'abord celui de la police. Et la police est un service répressif et violent qui ne sert pas les dominés, mais protège les dominants au pouvoir à ce qu'ils puissent jouir de gouverner l'État. Où, jouir de la docilité du peuple à souffrir. La garde royale n'a changé que son nom. Quant aux bandits, l'État doit les cultiver pour donner à sa police la raison de son existence. La fonction de la police n'est pas de pourchasser les salauds pour les tuer ou les enfermer, mais de les entretenir et de les préserver pour donner à la police le travail permanent qui lui donne sa raison d'exister. Mais qui sont les vrais méchants ?

La confusion des désirs avec les idées est ce que tout régime politique totalitaire [pléonasme] recherche avec la complicité des gouvernés avec ses gouvernants, répondant à la fonction à laquelle ils et elles se sont toutes et tous soumis à servir [le plan]. La soumission remet la responsabilité de son comportement et de ses actes au chef. Qui dans la hiérarchie passe du sous-chef au chef supérieur, pour se perdre dans les limbes de l'irresponsabilité présidentielle. Dans un régime de dictature, tous les citoyens complices sont innocentés et la culpabilité se perd dans la sphère nébuleuse du pouvoir [mais demeure puissante au sein des familles serviles tenues par les mères ou les pères dont le degré de nuisance dépend de leur taux de frustration refoulée]. Les fonctionnaires assassins sont toujours innocents, sinon, ils ne pourraient plus servir. Et si ils ou elles sont jugés par le peuple en colère (dont ils et elles font parties), ils elles deviennent alors des victimes, voire les martyrs du piège dans lequel ils et elles ont été consentants de se faire « embaucher » [= se faire prendre et vendre leur liberté pour vivre vécu].

Sans curiosité,
l'intelligence se tarit.

Les faux penseurs et prophètes du spectacle médiatique sont-ils à blâmer du monde du XXIe siècle devenu si bête ? Ces faux penseurs, affirmant des liens de pensées faussées pour juste, ne sont que des colporteurs, de l'idéologie dominante au pouvoir, pour satisfaire la rancoeur des esclaves encore collés à leur télévision, à continuer à s'alimenter des ragots de la désinformation pour se donner quelque chose envers quoi s'offusquer s'atterrer ou se scandaliser. Remplir leur vide intérieur de leur vie vidée de sa raison. Ces faux penseurs jouent et servent à brouiller le peu d'idées des spectateurs consentants qui douteraient. Celles et ceux qui sont convaincus réfléchir, alors qu'ils elles n'émettent que des jugements qui sont l'opinion dont l'État a besoin pour mesurer sonder l'état unifié des esprits capturés. Constamment. La télévision ne s'éteint pas depuis les années 60 du XXe siècle. Elle alimente, par remplir sans laisser de place à autre chose, les états d'esprit vidés [et fatigués] par la désinformation télé portée visualisée pour s'hypnotiser. À cultiver cette routine, chacun et chacune consent à son statut servile en société qu'ils elles contestent avec les autres dans des manifestations publiques, croyant vouloir pouvoir changer les choses, dont ils et elles sont les principaux responsables. Nier l'évidence ne sert à rien que de se conforter à se mentir à s'offusquer et montrer la réalité de sa servilité. Sans servilité, pas de tyrannie. La tyrannie n'existe pas sans la servilité.

Croire savoir
cultive l'ignorance et
dégénère l'intelligence.

Pour grégariser ou domestiquer un être humain, il faut d'abord son consentement, puis son consentement à obéir, puis son consentement à être éduqué. L'éducation comme le dressage suppose la formation de l'obéissance sans mise en doute du commandement. Être commandé signifie avoir remis sa volonté autonome à l'autre qui le commande pour le faire réagir à sa guise. Dans la chaîne hiérarchique, chaque sous-chef obéit à la commande du chef supérieur qui est l'inférieur d'un autre. Cette chaîne humaine commandée forme l'entité étatique sous laquelle chaque être humain attaché recherche la sécurité. Le désir de sécurité émerge quand ? C'est le travail de la peur générale ou socialisée, celle de redouter vivre par soi-même [à savoir faire soi-même]. Le choix de se faire vivre par l'État, le Léviathan, le monstre institué agit par les millions d'esclaves attachés à sa mécanique, relève de la violence. La violence de se croire en péril pour pouvoir attaquer sa conscience propre tout ce qui semble mettre en péril la monstruosité instituée. Pour qu'existe le monstre dans les consciences pour le craindre, la violence doit être entretenue en permanence. La violence est entretenue par la terreur politique [les terroristes n'ont jamais été que les politiciens] en cultivant la guerre et la guerre civile sur plusieurs fronts. La force d'un État se mesure aux guerres qu'il entretient. La sécurité est le fait de pouvoir attaquer sans être attaquable. La sécurité est la génératrice de la violence institutionnalisée. Mais l'inconvénient de cette violence permanente est qu'elle génère un inconfort intérieur que pour l'apparence d'un confort extérieur. Le prix à payer par les êtres humains investis à servir la bête humaine, motivés par la peur de vivre, est élevé. Ce prix est l'impossibilité de faire fonctionner sa conscience à développer son intelligence.

Vivre à être vécu,
efface ses facultés à résoudre les problèmes

Beaucoup de jeunes adultes comprennent « la vie merdique qui les attend » [cette révolte nommée : « crise de l'adolescence », pour être classée dans les maladies] s'ils et elles se soumettent à ce qui est déjà réglé pour l'avenir de tous les enfants, leur formation à la domestication, sans qu'ils et elles ne puissent pouvoir décider de leur propre vie à vivre. Bien que la perversité de l'éducation nationale donne à croire aux parents d'élèves le choix de leur carrière : ce choix est en réalité un leurre, car qu'importe la carrière, la vie domestiquée est la même pour tous : Vivre qu'à travailler à l'entretien de la bête humaine : l'État. Le travail permanent est ce qu'exige la bête pour exister et faire agir les milliards d'êtres humains qui lui sont attachés. Toutes les carrières salariées servent la bête État. Le lien de sang est les impôts. Le travail fait circuler l'argent à ce que la bête existe. L'argent est la clé ou le chantage qui motive l'être humain domestiqué à croire obtenir ce qu'il ou elle désire : l'abondance d'objets que le nommé « confort de la sécurité » pourvoit. Maison, voiture, robots ménagers, télévision, ordinateur, téléphone, etc., tous ces objets qui consomment les consommateurs. Tous ces objets occupent l'usager : occuper dans le sens de territoire occupé. Le territoire occupé est le corps humain travaillant, celui de l'être humain domestiqué volontaire qui pour l'être doit être motivé par la peur de vivre sa conscience autonome.

L'ignorance n'a que le mépris
pour se protéger du savoir

Comment le manque de curiosité [à vivre la vie] a-t-il pu envahir les états d'esprit ? Puis. Comment le manque de curiosité a-t-il pu être recouvert de mépris ? Pour la croyance des êtres humains domestiqués, la curiosité provoque toujours un péril (sic). La propagande du cinéma rabâche en permanence ce fait ; particulièrement dans les films d'horreur et d'épouvante. Il n'y a pas plus moralisateur que les films d'épouvante étalant l'horreur pour donner à croire que la domestication est une sécurité qui empêche l'horreur de pénétrer. Mais l'horreur est ce sur quoi la machine État peut exister. Domestiqué et danger sont de la même racine. Le mot danger est alors dévié de son sens premier : ne plus pouvoir agir de soi-même, pour être attaché au sens de : péril de mourir. Si la mort est tant redouté dans notre culture politique étatisée, c'est que si les êtres humains se laissent mourir, l'État disparaît. Il n'y a aucune raison franche de craindre la mort qui oublie de craindre la naissance. La mort sans la vie n'existe pas. La vie sans la mort n'existe pas. La pulsion de vie et de mort s'équilibre. La vie existe parce que la mort existe. La mort existe parce que la vie existe. L'éternité voulue du pouvoir politique n'est que celle de la bête humaine, pas des êtres humains. Cette bête mécanique qui doit ravager son contexte vital par l'abondance du gâchis pour exister. La désertification du Proche-Orient n'existe que grâce aux 1ères civilisations mésopotamiennes, 3000 ans avant notre ère. Une fois les ressources de son contexte de vie épuisées, la bête humaine État disparaîtra. Dans les 2 sens, le désir de se faire vivre et conduire par la peur, quel que soit le faux choix cru retenu : l'espèce humaine, comme les autres, disparaîtra. Et, il en renaîtra une autre, ici ou ailleurs. Il n'y a aucune raison de craindre la mort qui ne sert qu'à craindre la vie. Et craindre la vie donne à l'espèce humaine de pour se nuire et s'autodétruire + vite que prévu.

Le mépris sert la fermeture de son état d'esprit.

Le mépris supprime la volonté de savoir. Il donne à croire être suffisant [à vivre avec son ignorance pour ne pas savoir résoudre les problèmes que vivre présente à résoudre]. L'imbécilité de l'espèce humaine est nécessaire à l'existence de la bête étatique. La multitude des corps humains différents similarisés à faire fonctionner la machine État qui en même temps les assouvit et les fait souffrir. La souffrance du travail est confondue avec l'effort de vouloir comprendre. La morale se charge de faire les choix pour les êtres humains domestiqués. [Je ne parle plus d'esclaves, car lectrices et lecteurs se rebutent à la lecture du mot, leur déni étant suffisamment épais pour pouvoir refuser de percevoir la réalité de ce que le mot esclave implique : la servitude volontaire]. Le mépris donne au méprisant l'aptitude de ne pas pouvoir comprendre ce qui se passe tout en croyant le contraire. L'imbécilité des membres est nécessaire à l'ensemble : rester groupé uniquement pour donner à faire exister quelque chose de + grand que l'individu, bien que cette grandeur soit + fragile qu'un dispersement. La machine gigantesque n'écrase que les regroupés. Le massacre en chaîne est impossible déchaîné.

La hiérarchie est la colonne vertébrale du monstre mécanique État [gestionnaire des esclaves].

Hiérarchisés, les êtres humains sont exemptés de penser [pour résoudre les problèmes rencontrés]. Employés à exécuter la même tâche qui ne donne pas à comprendre ni la raison, ni l'ensemble des tâches séparées qui forme le tout : l'existence de la machine État. Hiérarchisés, les êtres humains sont détachés de leur responsabilité à donner et se donner à vivre une vie saine. Une vie sans mensonges. Une vie sans croyances. Une vie sans s'abdiquer à nier son humiliation. Une vie sans cultiver la peur artificielle qui oblige les craintifs à former le pouvoir politique de la violence. Qui nuit l'existence de sa propre espèce tout en accélérant sa disparition à dévaster son contexte vital. L'économie du gâchis qui augmente le prix de la vie domestiquée. Et le meurtre administratif qui autorise ses êtres humains formés à la générer l'horreur par la torture, aujourd'hui + psychologique que physique, les êtres humains qu'ils considèrent être des « menaces pour l'État ». C'est l'argument majeur qui sert la terreur étatique à faire agir ses commandants à ordonner le massacre. Il n'existe aucune raison de massacrer les individus de sa propre espèce que la peur fondatrice de l'empire de la mécanique de la bête humaine. Avec la démission volontaire de sa conscience. Le meurtre est actionné par la terreur de la peur artificielle cultivée nécessaire à la guerre. Pour se donner à croire se défendre de « l'invasion du mal » ou l'intrusion de la souffrance dans le confort inconfortable de sa domestication. Rien ne peut justifier cette vie unie dans la mécanique étatique à contrôler les individus qui la constituent.

La complicité du piège
de la peine de la mort

Pourquoi, pour justifier son existence, l'État, avec sa base militaire, s'affaire à vouloir tuer les étrangers ? L'étranger qui est l'ennemi [de qui ?] est ce qui justifie l'armement, l'hostilité sociale et la guerre. L'État c'est la guerre. La réalité est que : il n'existe aucune menace réelle pour se donner raison d'attaquer. La menace doit être inventée puis cultivée [dans les médias] pour justifier l'agression militaire envers les autres. De nombreux exemples illustrent le propos. Les nations visées sont généralement celles qui détiennent dans leur sol, une richesse convoitée : pétrole, or, diamant, uranium, fer, etc. La terreur est la base politique de la domestication/civilisation de l'espèce qui sert à former une force de frappe d'attaque imbattable. Dans l'Empire, les civils sont toutes et tous formellement enrôlés à servir l'État [en échange d'une maigre pension]. L'État est la guerre. L'État entretient la permanence de la guerre. Le citoyen est un soldat de réserve [si les troupes viennent à manquer] en attente de servir de viande au conflit provoqué. La peur médiatisée de la terreur médiatisée doit inventer la menace, qui n'existe pas. C'est la stratégie politique majeure, maintenant par la peur et la croyance, les sociétés de l'État [autrement nommé : civilisation] prêtent [?] au combat. La culture de la violence, à travers le divertissement, principalement du cinéma, sert à combler de violence les esprits vidés. Perpétuer la flamme de l'agressivité [pour donner à État du travail pour sa raison d'exister de la violence]. La jeunesse naïve et méprisée se fait prendre facilement dans ce piège tout en croyant le contraire : toute contestation ne révèle que des contestataires piégés. Le pouvoir établi n'a pas besoin de démonstration ni de spectacle médiatique pour exister. Le pouvoir prend, sans jamais demander la permission, ni faire de vague, mais surtout banalise la diversion, ce à quoi servent les médias et leurs spectacles. Le sérieux de la désinformation générale n'est qu'une part des stratégies de diversion.

Le degré de bêtise nécessaire pour former un État,
Avec sa structure hiérarchique obligée,
ne peut pas dépasser un seuil
au-delà duquel ce système social autoritaire
ne peut plus fonctionner.

C'est ce seuil qu'on atteint au XXIe siècle. Les politiciens veulent automatiser la machine État en supprimant les fonctionnaires humains pour les remplacer par des robots. La gestion automatisée de l'humanité [asservie] par les machines est le summum du rêve de la domination et de la politique et de l'économique. Mais si la machine État devient dépendante exclusivement de l'électricité, elle devient en même temps beaucoup + fragile. Les relais ne suffiront pas à résoudre ses pannes [inhérentes à tout système automatique]. La machine État en panne, sa domination par la terreur [le chantage de ruiner le particulier] disparaît. Il semble bien, que depuis 1/2 siècle, les politiciens détruisent progressivement l'objet de la domination politique sur l'espèce humaine [pas la leur qui n'existe pas ou uniquement par la violence policière], tout en croyant le contraire. Sont-ils convaincus que l'exploitation technologique coûte moins cher que la main d'oeuvre humaine mise en fonction ? N'empêche pas le démantèlement de l'État.

La médiocratie [= vivre gouverné par la médiocrité] est une réalité cinquantenaire, dont les politiciens des propriétaires s'efforcent d'en cultiver la constance pour supprimer l'assistance publique. La raison majeure de l'existence de la culture de l'État médiocratique est de vouloir croire pouvoir asservir l'espèce au travail, aujourd'hui n'est plus l'objectif [d'où les tentatives d'extermination virale]. Dont le commerce des rentabilités spectaculaires se fait complice. Vouloir vendre le + possible d'objets inutiles ne sert que l'économie du gâchis, pour servir celui du capital, dont son enrichissement dépend. Sans gâchis, pas d'Empire. Sans gâchis, pas de capitaux. L'amplification des bénéfices ne s'opère que quand la clientèle est obéissante, influençable, jalouse et ignorante, pour acheter encore + et accroître les ordures. Payer (factures et péages) et acheter (des objets remplaçables et jetables), dans le monde capitalisé de l'Empire étatisé, marque la complicité attendue du peuple civilisé consentant au gâchis de la vie.

+ l'humain est stupide
+ il obéit
+ il croit [la croyance est un raccourci qui convainc savoir alors que croyant on ne sait rien] qu'importe quoi
+ l'information désinformant et la publicité d'un faux meilleur des mondes le confortent
+ il achète qu'importe quoi pour se rassurer [de l'inconfort de l'hostilité permanent que nécessite un Empire]
+ il a peur [cultive sa terreur être une partie de soi]
+ il se rassure être innocent et victime [pour entretenir la culpabilité et la condamnation des autres]
+ il utilise le mensonge pour pouvoir se couvrir des couches nécessaires de dénis pour éviter de constater la réalité de sa lâcheté.

L'exemple des chansons et des films qui dénoncent ce système domestiqué cultivant l'imbécilité par nos sociétés [basé sur le chantage banalisé] atteint un summum d'hypocrisie [la domestication qui par banaliser la servitude impose l'hypocrisie comportementale par la morale religieuse], hypocrisie qui sert à disposer les êtres humains humiliés à la servitude et à l'obéissance sans faille, jusqu'à celle de se donner la mort en se laissant mourir [+ vite] dans le déni absolu de leur condition. Les bénéfices records des ventes de disques et de films qui dénoncent et condamnent le système social de l'Empire, dont tous ses esclaves sont les complices consentants, est la manière politique trouvée et portée par les esclaves eux et elles-mêmes et appliquée par l'économie : pour coincer le croyant-citoyen dans le confort de sa honte de son impuissance niée, au cas où il aurait l'intention de vouloir se libérer ou de libérer les autres. Sachant que les employés sont remplacés par les machines, la surpopulation des esclaves devenant inutiles, elle est alors gérée par les pandémies virales.

Si la stupidité peut envahir et siéger si facilement dans un état d'esprit, c'est que l'être humain homo sapiens est un animal consentant dressé par l'institution à souffrir sa permanence. La souffrance sociale est nécessaire à ce que croît la croyance. La souffrance est l'issue du corps de l'individu qui autorise sa « prise en charge ». Tout ça pour refuser vivre à résoudre les problèmes que la réalité donnée apporte. Pour vivre dans une illusion de services dans laquelle ils elles se complaisent à se croire servi alors qu'ils elles sont asservis. Si la souffrance est le déclencheur de la misère humaine, comment la misère se ménage avec la souffrance et qu'est-ce qu'elle en fait ? Il existe dans nos sociétés une industrie de la souffrance qui est gérée et cultivée par la médecine en complicité avec l'industrie pharmaceutique. La distribution des drogues artificielles légalisées n'a de légal que les drogues naturelles interdites [ça, depuis que Pétain a expulsé l'herboristerie des études médicales]. Aucune légitimité. Pour une large part, les médicaments ne servent pas à soigner, mais servent la toxicomanie que la consommation porte en elle : la régularité du péage.

Si la stupidité peut envahir et siéger si facilement dans un état d'esprit, c'est que cet état d'esprit ne peut pas s'en sortir pour pouvoir accroître son intelligence [à résoudre soi-même ses problèmes], c'est que son abdication à vivre la réalité donnée [même fabriquée] forme un barrage qui interdit de comprendre ce que le contexte communique. L'abdication est une auto-censure de vivre. La stupidité humaine [qui se forme et envahit les états d'esprit] est une volonté de fermeture à la vie. La bêtise est prise pour un refuge sécuritaire où l'individu abêti, abruti ou hébété est indominable, incommandable. L'est-elle ?

L'assistanat qu'offre l'État avec sa structure hiérarchique mécanisée = automatique autoritaire, est le contexte idéal dans lequel peut exister et se développer la stupidité. Là. La stupidité est prise en charge par la pitié. De là naissent les notions et les comportements avec l'attitude de circonstance hypocrisée : l'innocence et la victime. La justice institutionnelle repose la raison de son existence sur ces 2 notions = sans les notions d'innocence, et de victime, plus de justice, plus de police. Victime et innocence sont les notions majeures à la formation de l'État = de sa vie dominée en société. Pour rendre la capacité d'assassinat performante, il faut que les soldats et les policiers armés de l'État soient a priori innocents. L'innocence déclenche l'assassinat [autorisé]. L'innocence convaincue permet de tuer + facilement. La puissance d'un État réside dans le degré d'innocence de ses fonctionnaires. L'aisance des fonctionnaires à agresser les citoyens est proportionnelle à leur conviction d'innocence. Les civils quant à eux deviennent les yeux et la voix de la police quand un évènement indésirable les convainc être victimes et innocents. La dénonciation est alors ouverte. La trahison confortée est alors ouverte. La nuisance générale est installée sur la ville avec sa couche de terreur indélébile [la culture russe est la grande spécialiste de cette terreur]. Il est donc essentiel, pour former un État fort, que tout civil policier et militaire fonctionnaire soit totalement irresponsable. L'irresponsable est toujours innocent. Jugé, il ne peut être coupable. L'assassin pour assassiner doit sentir l'intégrité de son irresponsabilité et de son innocence pour pouvoir tuer en série [et ensemble, en masse].

Dans la balance, avec l'innocence, siège l'autorité. L'existence sociale se l'innocence sociale donne la permission à l'autorité d'exister. Pas le contraire. Sans innocence et sans irresponsabilité aucune autorité ne peut exister. L'autorité ne retire son pouvoir de commander que par l'abdication des commandés à savoir pouvoir se commander elles et eux-mêmes. Le rapport de force entre la parole donneuse d'ordre et l'inobéissance est que l'une peut vivre sans l'autre, mais que l'autre ne peut pas vivre sans l'une. Sans le comportement irresponsable de l'innocence, l'autorité n'existe pas. Le contraire de l'innocence n'est pas la culpabilité, mais la responsabilité. La culpabilité n'existe que dans un régime qui importe à la condamnation. La justice condamne. La police condamne. Les coupables sont des personnes qui servent de bouc émissaire à la terreur instituée du régime politique. + le nombre de condamnés est élevé + la terreur du régime politique est élevée. Elle atteint des sommets qu'avec les dictatures et les régimes totalitaires. Ceux qui criminalisent l'improvisation [qui a besoin de liberté pour pouvoir agir]. Le contexte de l'existence de l'autorité ne tient que par sa hiérarchisation. Chaque sous-chef, maillon de la chaîne hiérarchique, est irresponsable ou agit avec irresponsabilité l'ordre que lui a donné le chef « au-dessus ». [La hiérarchie est perçue être une structure verticale entre grandeur et humiliation où l'une grandit la droiture du poste à admirer la tête levée et l'autre méprise l'homme courbé à genoux baissé : le pouvoir se passe dans la verticalité, l'horizon sert à voir l'étendu de son pouvoir]. L'autorité ne tient pas non plus avec la responsabilité puisque toute autorité supérieure est toujours soumise à une autre autorité supérieure. Et, l'autorité crue au sommet est en réalité soumise à sa fondation [qui l'autorise à exister] : les esclaves en peuple qui se perd dans l'horizon. Sa captivité volontaire donne à l'autorité d'exister et d'exercer le pouvoir qui lui a été accordé.

La sécurité de ne jamais manquer de rien est le contrat signé [sans signature] pour former l'industrie de la servitude volontaire. Dont les individus de l'espèce humaine homo sapiens se consentent à vivre et obligent leur descendance à vivre les mêmes peines en leur interdisant de pouvoir choisir la vie que les enfants désirent vivre. C'est cette menace automatisée dans les états d'esprit domestiqués qui interdit le développement de l'intelligence humaine.

 

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Abrutissement et violence ?

- À quoi ça sert d'abrutir (= de gaver d'insignifiances) et de mettre en colère sa jeunesse ?
- Ça sert à la préparer à la guerre.
- Ça sert à en faire des soldats de la mort.

- Des soldats de la mort ?
- Des mécanismes conditionnés et rémunérés utilisés pour le massacre.
- De soi aussi. Après usage.

 

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« It's not your fault » (sic)

Cette petite phrase anodine est répétée en permanence dans la majorité des scénarios des films américains en particulier hollywoodiens. Qu'est-ce que ça signifie de dire et de répéter « ce n'est pas ta faute » après avoir participé à causer une catastrophe, une ruine, une mort, une peine, etc. ?

La 1ère évidence qui frappe l'esprit est : pourquoi vouloir confondre la culpabilité avec la responsabilité ? Vois là toute l'intention dans cette petite phrase répétée dans tous les scénarios américains de l'industrie du cinéma. Ou, comment la propagande idéologique (il s'agit bien de ça) est immiscée dans la banalité pour la faire paraître insignifiante, bien que sa portée psychique soit d'une influence considérable, car par l'imitation inconsciente répétée, le comportement visé se banalise dans l'attitude générale admise. Un moyen pervers d'imposer une attitude avec un jugement qui ne sont pas les siens.

Quoi signifie et
que disent ces 2 mots ?

Responsabilité

C'est d'abord le fait de pouvoir répondre à une question. Respons. Réponse. Qui est l'habilité de résoudre un problème. La capacité de décider, c'est-à-dire de choisir la solution satisfaisante. Le fait de l'intelligence. Surtout, savoir les conséquences que tel ou tel choix provoque pour choisir la meilleure solution. Dans le monde hiérarchisé des hommes domestiqués, la responsabilité est attribuée au supérieur, au chef. C'est-à-dire que les autres sont exempts de choisir et de savoir les conséquences qu'un choix provoque en peine ou en plaisir. Être exempté de pouvoir choisir, c'est accepter vivre servile, autrement dit : commandé. L'esclave ne bouge pas, tant qu'il ne reçoit pas d'ordre de commande. L'esclave est donc par culture irresponsable. Tout ce que l'esclave agit ne vient pas de sa conscience ni de sa raison dont il elle s'est volontairement défait. Le prix du confort mental ?

Le mot responsable commence sa carrière comme adjectif avec la justice au XIVe siècle : responsable est une personne jugeable par la justice. La féodalité se sert du substantif pour désigner la personne « ayant la charge à vie de payer le seigneur, la rente d'un fief ecclésiastique ». Un fief ecclésiastique ? Les ecclésistaes payent le seigneur ? C'est d'abord le contexte juridique du pouvoir politique qui utilise le mot responsable. La personne chargée. La personne chargée « de rendre des comptes » : le comptable ? de ses actes, en + des personnes que le responsable commande (à « en avoir la garde » sic). L'anglais « responsible » s'attache « la valeur psychologique : sérieux et réfléchi ». L'application du sens de responsable oscille entre décisionnaires et exécutant. En 1935, responsable signifie qu'un décisionnaire justifie ses commandements envers les autres qui le jugent = sa « fonction de décision doit rendre compte de ses actes ». Encore « rendre compte de ses actes » = révéler les secrets de son commandement ? Sens qui a disparu en 1945. La presse à partir du XVIIIe siècle se gargarise avec le mot responsable. La décapitation de Louis XVI renforce la carrière du sens appliqué à ce mot : tout dirigeant politique « doit obligatoirement répondre de ses actes » pour « réparer les dommages causés à autrui par soi-même ou par une personne (intermédiaire), un animal, une chose que l'on a sous sa garde » : c'est dans le Code civil depuis 1804. 100 ans après dans le Code pénal « l'obligation de supporter le châtiment prévu par la loi ». L'irresponsable n'a pas depuis le XVIIIe siècle la conscience des conséquences de ses actes. Qui est-ce ? L'innocent qui est la victime qui légitime le pouvoir de châtier de l'institution judiciaire.

Culpabilité

Coupable est un mot fort, renforcé par l'institution judiciaire. L'institution judiciaire forme la violence institutionnelle : capture, enfermement, exécution. Coupable implique inexorablement la condamnation. Être coupable, c'est être et vivre condamné. C'est une peine puissante. Particulièrement en société. Et + en société hiérarchisée où la supériorité prend le pouvoir de condamner. Exil, discrimination, racisme. La condamnation est essentielle à toute domination. Coupable pour l'institution signifie avoir désobéi. Par avoir commis une faute. Toute faute agie, révèle l'existence de règles à obéir, toujours. Il s'agit bien avec ce mot de désigner une action condamnable « aux yeux de la loi ».

C'est à partir du XVIIIe siècle que ce mot désigne l'état affectif ou psychique d'une personne affectée. La psychologie et la psychanalyse s'emparent du mot pour en faire un complexe. Le « complexe de culpabilité » est à la source de nombreuses peines quand il envahit la conscience, surtout l'inconscience. C'est un sentiment qui fait de gros dégâts dans une vie humaine, par porter une lourde souffrance, pour l'enfant d'abord, sa culpabilité est incompréhensible, pour une souffrance terrible.

C'est en mûrissant qu'on comprend qu'injecter le sentiment de culpabilité dans un individu ne sert qu'à l'effondrer. C'est une arme du pouvoir (des faibles sur les forts ?). C'est une arme puissante utilisée par l'éducation pour faire obéir les enfants. Tout enfant naît libre. Le sentiment de culpabilité sert à interdire d'agir à sa guise par injecter le sentiment de culpabilité qui génère la souffrance et la frustration. Un enfant culpabilisé agit et vit avec sa condamnation clamée en silence, instituée et permanente ; enfermé à l'intérieur de son corps.

Le sentiment de culpabilité est un puissant inhibiteur dont se sert la morale. Le sentiment de culpabilité empêche d'agir avant d'agir. Sans le sentiment de culpabilité, la morale pour obtenir l'obéissance absolue aux règles, puis aux lois, devient obsolète. Pareil pour prendre et garder le pouvoir et politique et familial qui sont inexorablement liés dans nos sociétés (pour être) hiérarchisées. Pareil pour la religion, voire encore + intense, qui est un pouvoir politique agissant sur l'inconscient. La religion menace l'infidèle : « Dieu te punira ! » (sic). Repris par les membres de la famille envers les enfants « trop indépendants » (sic). Pour faire des enfants des adultes dociles à courber la tête, jusqu'à s'agenouiller. Pour toute autorité, le sentiment de culpabilité est essentiel pour obtenir la soumission et la domination. L'autorité qui n'existe que par la haine (de soi et des autres) et l'ignorance voulue ainsi dissimulée du porteur. Ou sans le sentiment de culpabilité, personne ne se courbe, personne n'obéit à la rigidité des règles et des lois, personne ne se soumet, personne ne s'humilie. Mais. Avec son intelligence évalue ce qu'il y a à faire ; et le contraire, pour ne pas ruiner ce qui est déjà construit. Cette manière de faire se nomme : l'éthique.

Et la suite des mots issue de la culpabilité se suivent : culpabiliser en 1946, déculpabilisation en 1966, déculpabiliser et culpabilisation en 1968. Du lâchage de la bombe atomique au soulèvement mondial de la jeunesse. La culture de la culpabilité déculpabilisée fonctionne à plein régime.

Pourquoi vouloir confondre
responsable avec coupable ?

Est-ce d'abord par plaisanterie du XVIIe siècle ? de confondre le coupable avec le responsable. Si tous les responsables sont coupables, ça signifie que tous les chefs et dirigeants, matriarches et patriarches sont tous coupables de la misère du monde. Et tout coupable, selon la loi et la morale, doit être puni. Le châtiment généralisé de la domination ? La punition sert à ne pas répéter l'acte qui a rendu l'individu coupable. Le châtiment ruine l'individu condamner. Mais détenir l'autorité de condamner est le pouvoir politique (la religion instituée est une politique) ultime. Quelle est la punition infligée aux responsables politiques coupables ? Ceux qui condamnent et châtient. Ceux qui détournent l'argent de la communauté pour leur enrichissement personnel et leurs privilèges. Le non-lieu. Il est clair que la loi, les règles et la morale ne s'appliquent jamais à la classe dirigeante. Dans le cas contraire, la classe dirigeante ne pourrait pas exister. Pourquoi un (les) responsable(s) coupable(s) de massacre ne sont pas condamnés à réparer la ruine réalisée ? Par leur destitution immédiate, le remboursement des richesses pillées et la reconstruction de leurs destructions. Est la réponse à la question de la raison d'exister du pouvoir politique qui hiérarchiquement s'implique jusque dans la famille.

À l'autre bout. Celui des enfants et des esclaves. Sachant que le sentiment de culpabilité génère une grande souffrance, pourquoi confondre la responsabilité avec le sentiment de culpabilité ? C'est la méthode la + efficace pour renforcer la « bonne conscience » (pour effacer la mauvaise) des esclaves à continuer à travailler à nuire aux autres. Avec sa conscience crue propre, nettoyée de tout sentiment qui les freinerait à agir la domination commandée par la violence de l'institution. Torturer ne doit pas générer le dégoût et encore moins le sentiment d'être un salaud, et + : un.e pervers.e (= jouissant de la douleur des autres), mais au contraire de jouir de son petit pouvoir octroyé convaincu juste donné par la hiérarchie (avec limites, généralement franchies).

Tout policier et soldat et fonctionnaire pour agir l'ordre (l'obéissance absolue au commandement) doit être déculpabilisé. = Dépourvu totalement de sympathie envers les autres et incondamnable pour avoir la liberté de battre, torturer et tuer les autres sans sentiment de culpabilité. Le pouvoir de l'État (de l'Empire) dépend de cette déculpabilisation générale de ses fonctionnaires. « It's not your fault » sert à ça : à cultiver la force de destruction de l'Empire. Le cinéma industrialisé a un rôle politique essentiel dans l'éducation des foules hétérogènes (à homogénéiser dans le nationalisme et le patriotisme, ces valeurs fabriquées qui servent la guerre). Ou la politique a donné au cinéma, + que la télévision qui reste l'outil majeur de la désinformation et de la diversion, la fonction d'éduquer le peuple. Sachant que tout être humain ignorant ne sait d'abord agir que par imitation.

 

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Depuis 100 ans notre monde occidentalisé refuse de changer de paradigme

Si depuis 100 ans nos sociétés et notre civilisation sont en crise, réagissant par des violences démesurées : peur, guerres, bombes, lâchage de virus artificiels, etc., pour le périssement accéléré par le massacre de sa propre espèce [dont le nombre ne se réduit pas] actes qui les mènent à l'imbécilité générale [la régression d'une espèce vient à la faire disparaître], c'est que :

Depuis 100 ans le monde est en crise, parce qu'il refuse de changer de paradigme.
Depuis 100 ans l'humanité s'accroche et s'écorche à ses modèles obsolètes de vie 
Depuis 100 ans les êtres humains s'accrochent à la projection sur la réalité de l'idée d'un monde qui est (dé)passé :

. Depuis 100 ans le monde de la religion, à refuser rejeter l'inexistence déïque. Refuser de rejeter le monothéisme. Refuser à vivre l'esprit ouvert. La croyance scelle la pensée dans l'erreur et la souffrance. Les croyants résistent à la disparition de l'institution religieuse (les sectes aussi, celles à gourou que les fidèles exigent être commandés) au profit : d'un mysticisme personnel. Une éthique à tolérance générale.

. Depuis 100 ans le monde de la politique, à retenir l'industrie de l'esclavage de la vie domestiquée en préservant le pouvoir hiérarchique des institutions soumises à soumettre le monde. Au lieu de reconnaître que la domestication et la domination de l'humain sont un échec de vie collective.

. Depuis 100 ans le monde de l'économie, à empêcher la gratuité (qui supprime le chantage du péage qui peine le monde des esclaves, humains soumis obéisants), s'emploie à cultiver la terreur, qui en lien avec la politique et la religion perpétue l'industrie de l'esclavage.

. Depuis 100 ans le monde de la science (complice de la religion politique), à nier le développement de la relativité (in)quantiqu(abl)e générale. Pour se consacrer à la robotisation mesurée des sujets (nous-mêmes) de nos sociétés. La modernité (= mesure) automatique du biologique mécanisé mesuré (= l'esclave) est au XXIe siècle une volonté obsolète cultivée par les dictatures. Se consacrer à l'arme, l'armée, l'armement, amplifiant les conflits et les désastres, n'a jamais eu l'intention de résoudre un conflit, mais de l'entretenir (c'est la raison d'exister de la politique). L'usage des bombes atomiques et virus artificiels ne suffit pas à montrer leur inutilité (avec un projet tout aussi inutile) ?

. Depuis 100 ans le monde de l'éducation, à refuser d'enseigner aux enfants la relativité aquantique générale. Ne s'en tenir qu'à Euclide, Pythagore, Platon, Aristote, sans vouloir dépasser le paradigme de Newton. Conditionne les enfants, par la discipline, à répéter les anciennes croyances obsolètes dans le monde différent d'aujourd'hui. Ce qui renforce et l'ignorance et l'agressivité générale.

. Depuis 100 ans le monde de la musique, à refuser de changer et de développer la théorie musicale, la nouvelle en attente d'usage, en développement depuis + d'1 siècle montre que le monde savant de la musique refuse de percevoir la réalité de ce que la musique reflète. Le passage de la monoscalairité à la polyscalairité est une résistance de l'usage générale qui se réfugie dans l'ignorance générale et l'agressivité. La régression historique de la pratique musicale aujourd'hui est le résultat du refus centenaire de changer de paradigme.

. Depuis 100 ans le monde de ... [à compléter soi-même]

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La violence permanente en société et en famille dont tout le monde se plaint depuis + de 100 ans est la réaction primaire à ce refus de changer de vision culturée du monde. À ce refus de changer de penser le monde autrement, à refuser de percevoir la vie pour ce qu'elle est, + proche de la réalité ou débarrassé des croyances qui la falsifient. La croyance est l'approche de la réalité qui la falsifie. Les modèles anciens basés sur la mono-archie (= le pouvoir cru d'un seul sur tous les autres), l'exigence de guides (ignorants) élus à devoir obéir, pour vivre une vie régulée de similarités répétées sont : et faussés et obsolètes. Mais surtout inaproprié au context présent de vie collective. L'humanité pour développer son intelligence doit se défaire de ses croyances (ancestrales) qui ne s'accordent plus avec le contexte présent. Le présent ne peut pas se vivre dans le passé ; qu'à rendre malades ses usagers désaccordés.

Pourquoi depuis + de 100 ans l'humanité ne veut/peut pas changer de certitude pour celle de la relativité générale ? La peur de changer de paradigme est portée par la révélation que les croyances sont des croyances. Toutes les croyances qui font croire que la vie collective est une assurance se révèlent être fausses. La vie humaine est tellement crue apprivoisée que ce confort emporte l'espèce dans sa dégénérescence générale. L'action personnelle d'autodestruction est un comportement banalisé dans le monde du travail et les institutions. En 5000 ans de domestication, le moteur de humain, pour perpétuer l'existence de l'humanité, repose sur la peur de vivre (et de mourir) sans croyances. Alors que la croyance est l'accès contraire de la pensée pour savoir ou l'accès facile à l'information pour ragoter. C'est un paradoxe qui sert à cultiver la docilité domestiquée (avec son ciment : la violence) de l'espèce. Sans peur, sans croyance, sans conviction, sans certitude, cette violence douloureuse intérieure domestiquée disparaît.

Toute ma démarche artistique depuis 44 ans [en 2023] se base sur cette évidence à créer des oeuvres qui réjouiront les êtres humains du nouveau paradigme du nouveau monde qui agacent celles et ceux de « l'ancien présent ». L'état d'esprit ouvert de la nouvelle humanité (non augmentée par des machines pour vivre encore + abdiqué et dégradé soumis à la mesure automatique, au regard du potentiel humain qui passe aussi par mon état d'esprit à pouvoir fabriquer des oeuvres inouïes, on aura compris ce que des générations refusent de comprendre depuis + d'1 siècle : Vivre humain dans le monde des gens nouveaux n'est plus fondé ni sur la peur ni sur l'obéissance, mais sur le savoir de la relativité générale, dont la possibilité de mesures dépend du contexte spatial et temporel qui ne peut s'évaluer sans la pesanteur de la gravité et de la légèreté en modification constante. Tout s'accorde en proportions relatives (et non par rapport à un étalon unique) : les êtres humains de l'Antiquité savaient ça.

Nous savons aujourd'hui que nos mythes sont les bases de la croyance générale servant à éviter le questionnement et servant aussi de filtre à la réalité : à donner (imposer) « une idée (vague crue et voulue précise) de la réalité » pour la vivre, sans la comprendre (ou vivre sa rancoeur sans rien vouloir comprendre pour se positionner en victime innocente qu'on n'est pas).

Les écrits mythiques ont commencé à apparaître avec la domestication de l'espèce humaine ; c'est-à-dire quand il a fallu gérer les foules de main-d'oeuvre ; des individus volontaires à vouloir vivre dominés/gouvernés pour vivre irresponsables de leurs actes (= les innocents). Des êtres humains responsables ? Impossible de les gouverner. Ou, des êtres humains responsables ne se gouvernent pas. La gestion de cette main d'oeuvre [enfermée dans la cité, les remparts de la murail, emmurée chez soi, alarmée en constance (par la peur de sa terreur de l'insécurité), prête à l'emploi], est née (semble-t-il) avec les premières cités États de Mésopotamie et d'Égypte, 3000 ans avant notre ère. Quelle terreur est apparue pour inciter l'espèce à vouloir vivre dominée dans la peine d'un travail inutile ? L'ère du grandiose architectural a-t-il sonné dans les têtes, pour vouloir se disposer en compétition avec la nature ? Pour ériger la grandiosité, il a fallu produire « une croyance commune suffisamment puissante » pour convaincre les troupes d'humains à se soumettre au travail. Raconter des histoires à croire, qui expliquent la raison de vivre de l'humanité, ne servent que la volonté de vie soumise et dominée au travail inutile.

Le mythe écrit (histoire considérée vraie par toute la communauté : « l'écrit reste, la parole passe », sic) conditionne l'état d'esprit pour en faire une un esclave (impossible sans son approbation) à se contenter de ne vivre que ce que le mythe (écrit par des humains) donne à croire. Les tournures fonctionnalisées des textes ont été écrits et rassemblés par volonté politique, ça pour soumettre les humains à « se peupler à l'esclavage ». Les règles des 10 commandements, par exemple, n'étaient pas à l'origine des commandements, que le délire d'un auteur soumis à la volonté tyrannique de souverains. Souverains commandant, ordonnant à l'obéissance du monde, se servant d'une divinité jalouse, exclusive et punitive exigée par les commandés. Punir la désobéissance ? = Punir la liberté.

Pareil pour le texte de saint Jean. La transformation des dires en écrits puis en lois a été imposée après l'écriture du texte. Il fallait (fallait-il ?) imposer ça pour « naturaliser le règne de l'élu » gouvernant les soumis volontaires. Grâce à l'analyse comparative des mythes indoeuropéens par Georges Dumézil, nous savons ce que tous les mythes cherchent et veulent imposer dans notre culture indoeuropéenne :
             1. le pouvoir politique,
             2. la guerre et
             3. l'économie du gâchis,
Triade qui forme l'économie de l'abondance exponentielle et permanente (essentiellement générée par le pillage pour obtenir des surplus, dont l'excédant sans valeur se négocie par le chantage). Le pouvoir n'existe que par le chantage (économique) et la violence (la police et l'armée). Pour que règne cette triade, l'industrie de l'esclavage est fondamentale, voire fondatrice. Ou, sans l'industrie de l'esclavage, cette triade ne peut pas exister.

Lâcher les mythes - qui s'imposent une seule conception orientée de l'existence et du temps et de l'espace (propriétés), et + : qui imposent la hiérarchie avec l'élu visible au sommet, représentant fondateur de nos sociétés mono-archiques, exigées par la base esclave en échange de leur déresponsabilisation des désastres que cette base de classe au travail provoque - libèrerait l'espèce de sa désolation. C'est un fait (que les adeptes de l'ancien monde contredisent et combattent par excès de propagande médiatique) qui bien que volontairement ignoré, demeure un fait.

 

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Quand le déni se confond avec la perception

Les cas extrêmes de déni, quant
à la réalité d'être
géré comme des marchandises,
la raison de vivre ensemble ?
se manifestent quand
le déni se confond avec la perception.

+ le porteur est intelligent + le déni est puissant
pour le faire paraître aux autres inexistant.
Et, à constater le comportement se répéter dans des personnes différentes,
On voit ce déni s'emparer de la puissance d'un mécanisme de défense inconscient
qui à être utilisé par son malêtre montre que le porteur est agi par la souffrance.
Le récepteur ressent un malaise ; c'est l'alarme.

Que faire que dire avec ces amis ?
La 1ère chose est de ne jamais tenter de vouloir les convaincre
que leur réalité est faussée.
Ne jamais leur dire qu'il ou elle se trompe
Ni que leur sens critique est perverti.
Tout ce qui déclenche la contrariété en eux est farouchement combattu.
La logique intellectuelle de sa raison trouvera toujours l'argument
« pour se défendre de ces attaques injustes » (sic).
Leur sentiment d'injustice est profond et forme un rempart infranchissable.

Ces amis porteurs ont été attaqués et blessés. Profondément.
Ils ont donc développé un mécanisme qui les protège de la violence de la réalité.
Et par anticipation, ils perçoivent dans toute personne, un ennemi possible imminent.

Pour changer leur perception de l'ennemi en ami,
Il faut une subtile habilité à ne pas réagir à leur provocation
et une résistance de sa sensibilité à leurs attaques niées,
Avec une immense dose de sympathie et une patience infinie.

[Ce malêtre porte un nom
en psychiatrie indéfinissable
pour le désigner pour le soigner
qui mêle le sentiment d'une menace constante avec
le refuge dans un autre moi
pour que le vrai moi ne soit pas atteignable ni blessable,
et cætera.]

On voudrait Ronald D. Laing vivant pour s'occuper des copains.

 

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Sécurité = Violence    forcément

en Core d'écoeurant en choeur
+ de   sé cu ri té ?
   é vi dem ment
fragilise les sécurisés. À
Être incapable de s'assumer.
C'est ce que doit être vivant tout citoyen,
Augmenter la violence généralisée
celle de sa fausse protection.
Trompé, Trahi, Humilié,
perdu perçu
Elles aussi,
Dès que tu franchis la li-gne-de-la-véri-fi-cation.

 

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Jean-Philippe Rameau ?

Qui aurait jamais pensé que Jean-Philippe Rameau était aussi emmerdé que les autres compositeurs ?
Lui qui pondit la théorie musicale sur laquelle encore au XXIe siècle il est impossible de se défaire !
Car utilisée intensivement par les mêmes peureux qui emmerdèrent Rameau de son vivant !
Pour que des conneries du style : « trop de notes », « trop difficile à chanter », etc. !
Ou la terreur exprimée par la bêtise face à la nouveauté est toujours aussi démesurée !
Pour retenir l'inconnu à rester inconnu !  
C'est la définition de l'ignorance terrifiée qui fonde nos sociétés humaines occidées.

Pour quoi ?
Pour rien. Ou pour
le pouvoir d'emmerder en groupe d'humains lâches similarisés, le seul, le différent des autres.
Il n'y a que les peureux qui désirent jouir du pouvoir de nuire aux autres.
Parce que : ils ne peuvent pas. Ils ne peuvent rien.
Par leur peur.
Leur peur qui les affaiblit et les empêche d'agir de soi : de pouvoir être, de pouvoir faire.
Alors ils commandent les autres incapables de prendre une décision,
pour se faire conduire sa vie, conduire par les croyances nocives qu'ils elles propagent.
Tels un rempart, une muraille que la croyance transforme en « site de vie sécurisée ».
La sécurité qui génère la violence du refus de penser.
Refuser de comprendre tout ce qui est dehors du « site de vie sécurisée ».

La tradition occidentale envers les artistes originaux se poursuit toujours 300 ans après.
Les compositeurs talentueux finissent tous leur vie : isolés, insultés, appauvris ou malades.
Tellement ils elles ont donné sans rien recevoir en retour que des agressions. Pour les
Abandonner par mépris et crainte, de la société des humains qu'ils nourrissent.
Pour après leur mort, abuser de leurs oeuvres à en faire des publicités,
Sans jamais vouloir en comprendre leur fondement.

La frustration, la bêtise et l'ignorance règnent à toutes les époques. Elle est permanente.
C'est la honte de l'humanité que chacun porte en soi sans jamais s'en soucier, que s'en vanter.
La persécution des artistes courageux, apportant l'art et la musique de leur présence, le prouve.
Le rejet public des artistes audacieux, avec leur remplacement par des artisans, est en résistance constante.
La période moderne de l'espèce, qui commence avec la 1ère guerre mondiale, indique clairement sa maladie.
La maladie socio-familiale, c'est : nier sa peine tout en méprisant celle des autres.
Et haïr les autres, étrangers, en bonne santé.
Et pire,
Haïr les autres du talent qu'ils elles refusent de se donner.
Qui ne font aucun effort pour l'acquérir par terreur d'approfondir.
Jean-Philippe Rameau en témoin original du XVIIIe siècle.

1914 - 2024 : la maladie moderne de l'espèce humaine est stabilisée.
Et ses individus, manifestement, ne veulent plus guérir.
« La stabilité commerciale » n'existe qu'avec « la dictature du prolétariat ».
La modernité (celle de la mesure égalisée pas égalitaire) commença en 1789.

 

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Quoi fait la notoriété d'un artiste ?


1. Quoi est bon, quoi est mauvais ?
- Parlons du principe d'appréciation

- Qu'est-ce qui est appréciable (= bon) et qu'est-ce qui est détestable (= mauvais) ?
- La relativité de l'appréciation fait que la publicité s'est emparée du principe d'appréciation.
- La relativité de l'appréciation fait que le commerce s'est emparé du principe d'appréciation.
- Ou le principe d'appréciation collectif est généré et entretenu par le commerce où « avoir, c'est apprécier ».
- Le principe d'appréciation est d'abord un avoir (manger).
- Et, seulement après un état de l'être.
- Être bien vient après avoir acquis consommé et joui d'un truc bon (ou pas).
- Comment avoir la musique (qui ne s'approprie pas) pour pouvoir l'apprécier ?

- Le commerce est l'échange entre personnes d'objets dont leur valeur est quantifiée : « ça vaut ça, mais ça ne vaut pas ça ».
- Le commerce existe uniquement parce que tout le monde veut toujours quelque chose...
- ... Veut quelque chose de quelqu'un d'autre.
- Une copine t'appelle parce qu'elle veut un truc que tu peux lui donner.

- Le désir est réveillé par la jalousie qui transforme le désir en convoitise [de la même famille que cupidité].
- La convoitise satisfaite à répétition forme l'état d'esprit bloqué de l'enfant gâté [spoiled people].
- Piège où l'insatisfaction devient très douloureuse qui s'exprime alors par le caprice *.
- Le commerce motivé par le caprice est la maladie du manque permanent.
- L'insatisfaction permanente qui pousse son être dans l'avidité, piège dont on ne se libère pas.
- Le manque permanent est une dépossession de soi. Ou un corps vidé de son individualité. Une toxicomanie.

- La volonté d'avoir puis d'obtenir quelque chose d'un autre est la manière première de créer un lien entre humains.
- Dans une société capitalisante, c'est-à-dire une société où la peur de manquer forme le principe fondamental des relations humaines.
- La publicité incite/excite la jalousie pour donner à vouloir obtenir une marchandise détenue par un autre que soi on n'a pas.
- Un lien pour une relation. Pas d'être, mais d'avoirs.
- Où la relation humaine importe moins que l'objet de l'échange.
- Où l'une et l'autre part sont convaincues faire une bonne affaire aux dépens de l'autre.
- C'est-à-dire : pour l'un acquérir la marchandise de l'autre en dessous de sa valeur
- et pour l'autre de céder sa marchandise à l'autre au-dessus de sa valeur.
- C'est la plus-value, la part en +, de l'arnaque du jeu économique, pour en obtenir et en avoir encore et toujours + [que les autres].

- Valoriser une marchandise, c'est lui appliquer la mesure d'une quantité comparable.
- L'écriture cunéiforme a été inventée pour faire des comptes : pour enregistrer la comptabilité.
- La relation marchande est un échange d'avoirs. Jamais d'être, qui est inquantifiable et donc sans valeur dans ce monde : telle l'amitié.
- Sensations et confiance qui n'existent pas dans le monde de la finance.
- Ce qui fait de ces hommes, des salauds envers les autres, et, envers eux-mêmes [mais ça, ils l'ont effacé de leur conscience].
- Comment la musique peut s'entendre avec les autres dans une relation où est favorisée la valeur marchande ?
- La musique qui n'est pas une marchandise quantifiable ou ne s'apprécie pas en fonction de sa quantification marchande.
- C'est pour ça que la musique (ici) est la représentation dérivée des marchandises mise en vente : disques, systèmes d'écoute, tickets, affiches/poster (de l'image des idoles mascottes à vénérer pour ne plus pouvoir en détacher son attention ou en faire une obsession toxicomécanicomaniaque), etc.
- Sans toxicomécanicomaniaquerie, plus de marché.
- Plus de marché des armes tenu par le marché des drogues étrangères, géré par les gouvernements nationaux.

- La toxicomanie des consommateurs est le but de tous les commerces.
- Ou sans la toxicomanie, il n'y aurait plus de consommateurs, et sans elles, sans eux, le marché des « surplus dérivés » (= les surplus capitalisés détenus et retenus dans les stocks pour augmenter la valeur de la marchandise artificiellement manquante [c'est pour cette raison qu'il existe des entrepôts fermés et gardés par des gardiens armés]) disparaîtrait.
- C'est un système qui tue sa jeunesse consommante consommée. **


2. On ne sait/veut pas apprécier sans les autres

- La raison commerciale fait que ce qu'on apprécie est ce que les autres apprécient.
- Ou, personne ne peut être ni confiant ni sincère, par ce qu'on apprécie de soi-même.
- Ça par crainte d'être méprisé.e et finalement s'expulser du groupe pour avoir été humilié.e.
- Personne ne veut vivre expulsé de son groupe de naissance.
- Pour rester là, tous les individus du groupe apprécient ce que la majorité apprécie.
- Ne sachant pas elle-même ce qu'elle apprécie.
- Tout en étant fondamentalement convaincu.e apprécier la musique pour l'originalité de son authenticité (sic).
- Cette « majorité » se forme par imitation hypocrite [= crise intérieure] du même qui n'est pas le sien.
- Telle une traînée populaire, avec ses attractrices étranges...
- Pas si étrange que ça, puisqu'il suffit d'une décision pour que tous les autres similarisés suivent la trace trainée. C'est la seule.
- Bien que la direction de pointage de la trainée vers l'objet de son élection soit aléatoire...
- C'est-à-dire que : peu importe ce qui est apprécié ; ce qui compte est que : tout le monde doit apprécier la même chose.
- Si non, la cohérence (d'autre parle d'intégrité, mais se trompent) du groupe (= la similarisation de ses individus qui fait du groupe son identité clairement perceptible) prend le risque de perdre son identité.
- On pense à tellement de groupes d'assassins (car ses individus sont des lâches) des étrangers au groupe.
- Mais à quoi ça sert fondamentalement à appartenir soi à un groupe ?
- Un groupe homogène est un artifice politique qui sert l'économique.
- Ce type de groupement n'a rien de satisfaisant pour ses individus qui le composent. Que frustration, souffrance et hypocrisie.
- C'est le phénomène de société agit (consciemment ou inconsciemment ?) par chaque individu.
- La puissance de la lâcheté a une force supérieure à la puissance du courage.
- Ça dans toutes les tranches séparées des âges en cage : d'abord à l'école, ensuite au travail.
- À la retraite, tous les êtres humains - les vieux ne servent plus à rien - comprennent leur isolement amplifié par nos sociétés d'individus similarisés consommés par la peur et consommant par peur.
- À ce point, on commence à percevoir le leurre de la démocratie. Être l'inverse, dont toute dictature a besoin pour exister.
- Les malêtres dans ces/nos sociétés sont manifestes, par refouler son être (en) soi, pour vivre être un autre, pour être avec les autres.

- On ne peut pas être jaloux seul, il faut quelqu'un d'autre, pour que la jalousie s'exprime en contrattaque de sa frustration.
- Le besoin humain de ne pas être seul passe au-dessus de ce qui est mauvais.
- Sait-on vraiment quoi est ce besoin de ne pas être seul ?
- Tout humain humilié servile mange du mauvais : que pour être avec les autres (bons ou mauvais ?).
- La publicité sait ça et entretient ça.
- Elle va donc, sur peu importe le produit choisi, faire du bruit. Le bruit du commérage qui n'en finit pas.
- Le bruit de la promotion publicitaire qui empêche les adolescent.es de s'en détacher (= de s'en foutre).

- Les adolescent.es d'Occident qui sont les sujets les + faciles à manipuler, parce qu'elles et ils se croient + intelligent.es que les autres et sont + émotives que les autres. L'émotivité est une faiblesse éduquée. Les enfants sont les cibles clientèles majeures des marchands et le marché doit entretenir leurs caprices, puisqu'on sait que les parents ne s'opposent jamais à les satisfaire (pour avoir la paix) jusqu'à payer le prix fort pour un objet inutile, mais fortement convoité. Ici, il y a un noeud. L'enfant capricieux croit se venger de ses parents qui l'ignorent.

- Le bruit de la promotion publicitaire qui oblige les adolescent.es à apprécier la nouvelle marchandise plébiscitée par la publicité et qu’en l'ayant, à se voir, à se croire être valorisés. Le mensonge est tenu par l'hypocrisie. Toute 1ère décision génère une trainée d'adhésions, de personnes qui ne pourront pas ne pas acheter le produit, de personnes qui n'attendent que ça, sous peine d'être moquées par les autres de leur groupe de leur milieu de leur classe sociale. La jalousie fonctionne à plein régime. La marchandise multipliée fait une vente record. Les nouvelles versions n'en finissent pas de sortir. On fait la queue pour acheter le dernier modèle.

- La musique n'a rien à voir avec tout ça.

- C'est comme ça, qu'est mis en branle une notoriété d'artiste.
- Artiste qui pour le commerce ne représente que la mascotte des marchandises mises en vente que l'artiste représente.
- Une tournée de concerts sert à vendre le disque qui sert à vendre les tickets pour le concert qui sert à vendre « les produits dérivés » (qui se dérivent toujours +).
- La notoriété (mondiale) d'un artiste ne dépend jamais de son talent.
- Mais de l'organisation commerciale qui investit massivement dans la publicité pour vendre des produits dérivés.
- Il suffit de « faire parler tous les médias » que de ça.
- Et ça ne peut pas ne pas se vendre, ni ne pas être acheté. Telle la propagation d'une épidémie.
- La paye, le salaire sert à acheter qu'importe quoi pourvu que ça ne nous sépare pas des autres.
- Bien qu'on vive entassé compressé et isolé par l'hostilité générale du voisinage en permanence mal intentionné.


3. Le sens critique de sa conscience annihilée ?
[vivre seul à ne pas être isolé des autres]

- Très peu d'humains savent et désirent vivre une vie de solitude. Pourtant, il n'y a rien de douloureux à ça.
- Ce sont généralement les états d'esprit artistes, philosophes et mystiques qui ont besoin de la solitude pour vivre leur vie pour faire leurs oeuvres.
- Seul, l'habilité de savoir apprécier ne peut se cultiver que de et par soi-même.
- Faut-il être éveillé pour comprendre que la vie d'un humain se passe dans la solitude ?
- Faut-il être bête pour vouloir vivre similarisé dans un groupe, une collectivité (qui ne tolère aucune cohabitation de différences) ?
- Le racisme est une nécessité politique pour obtenir des esclaves leur consentement à faire la guerre.

- On sait qu'avec les autres, le principe d'appréciation se déclenche avec la jalousie.
- On sait que c'est pour avoir le même truc que les autres, ça uniquement pour ne pas se voir être isolé des autres.
- À vouloir tellement vivre ensemble, son aptitude personnelle à savoir apprécier est oubliée pour avoir été enfermée dans...
- ... le coffre fort des nuisances crues vaincues (sic).
- Comment en est-on arrivé à croire vrai le contraire de ce qui est ?
- Nos sociétés ont banalisé l'hostilité pour être la 1re réaction à la rencontre d'un étranger.
- La peur excessive accueille les inconnus au fusil de chasse.
- Pour quoi cultiver la peur (jusqu'à la panique) des étrangers (des différences) ?
- Pour faire la guerre.
- La peur éduquée valide et valorise la guerre pour croire la guerre pouvoir évacuer sa peur (sic).
- La guerre autorise le meurtre en masse interdit en temps de paix.
- La police retient les soupapes de la colère qui explosent à la guerre.
- La guerre est la raison de l'existence politique qui par hypocrisie, avidité et avarice ne partage rien.
- Surtout pas avec ses soldats soldés qui ne servent que d'outils de pillage et d'humiliation et de viol.
- Le soldat jetable n'est plus une caricature.
- Le citoyen-esclave vit encore ses années de déni.
- Pour former et diriger une armée, il faut que les hommes soient frustrés pour les commandants et ignorants pour les commandés.
- Pour former et diriger une nation, il faut que les hommes soient frustrés pour les commandants et ignorants pour les commandés.
- L'armée est le groupe humain où le degré de similarisation est le + élevé.
- C'est le modèle suprême cohérent du groupe homogène.
- C'est le modèle suprême cohérent du groupe homogène copié par nos sociétés avec la même hiérarchie violente et humiliante.
- Pour que tout citoyen ne soit jamais tenté à désobéir.
- Tout citoyen était voulu soldat = soldé et armé...
- ... depuis 1789.
- Au XXIe siècle, les gouvernants ont enfin compris que le soldat amateur n'est pas efficace dans les assauts de l'infanterie.
- L'infanterie est la 1ère ligne des enfants sacrifiés pour épuiser les munitions de l'ennemi.


4. La guerre de la compétition

- Pour que la compétition existe, il faut pouvoir différencier des similarités.
- Pour obtenir des similarités, il faut homogénéiser les formes par une politique d'interdits esthétiques tenus par la morale.
- De la politique des naissances, de l'éducation, etc., des idées moralisées dans l'esthétique autorisée des expressions publiques.
- Par essence de leur existence, les oeuvres d'art de musique originale ne peuvent pas se compétitionner.
- Originale, aucune musique est homogène. Ni similarisable. Ni classable.
- La création musicale est par essence transclasse.

- Ce n'est qu'après la mort du compositeur que son oeuvre est corrompue.
- Quoique certains se corrompent (se trahissent = trahissent leur démarche artistique) de leur vivant.
- Par l'originalité, toutes les oeuvres d'art sont différentes.
- Si elles ne le sont pas, c'est que ce ne sont pas des oeuvres d'art.
- Impossible de mettre en compétition des différences.
- Il faut pour ça, assimilariser.

- Similariser l'originalité est le travail de l'institution.
- À commencer par le classement des oeuvres des artistes morts dans les archives (bibliothèque, audiothèque, musée).
- Mort. Le principe d'assimilarisation des originalités artistiques se réalise par le classement politique.
- Vivant. Le principe d'assimilarisation des originalités artistiques se réalise par le chantage politique.
- « La politique culturelle » a déclaré et déclenché (officieusement) la guerre contre l'originalité artistique en 1981.
- La dégradation = la médiocratisation des oeuvres d'art a été opérée par chantage politique
- Par le chantage de la subvention publique gérée par le « ministère de la Culture » (sic).
- Seule source financière pour les artistes (pour pouvoir se nourrir et se loger).
- Toutes les oeuvres profondes et originales
- Où pour obtenir un financement d'État, il fallait mentir sur son intention artistique de création originale.
- Il n'y a que dans les régimes de dictature où les êtres humains doivent « cacher leurs désirs authentiques ».

- Pour supprimer l'originalité de l'art et de la musique, il a suffi de financer les propositions dépourvues d'originalité.
- Celles qui décorent (cachent la réalité), celles qui animent (divertissent un public bêtifié devenu inculte = font diversion à la réalité).
- Cette guerre contre les artistes originaux a duré 40 ans de 1981 à 2021.
- La pandémie du covid a révélé, par le confinement de 2 ans, le monde dévasté des arts dans l'institution du domaine public.

- La compétition à la notoriété dans nos sociétés contemporaines est une disposition violente d'un commerce artificiel ou inutile à l'art.
- Où les arts et la musique sont pris en otage dans un procès politique et économique qui ne les concerne pas.

- La gloire est le leurre qui favorise l'agressivité accompagnée de l'hostilité.
- La gloire est l'inverse de la misère de la guerre.
- La gloire est la récompense pour avoir généré la misère (par la guerre).
- Ce n'est pas l'oeuvre élue qui reçoit la récompense, c'est l'artiste qui accepte son humiliation, acheté et vendu pour sa gloire factice.
- Factice, car les arts et la musique ne font pas ni ne servent la guerre (et les sciences ?).

- Si l'artiste est vendu, il elle perd son intégrité son autonomie artistique à pouvoir créer des oeuvres originales.
- Il elle devient un soldat.
- Sa vente fait de l'artiste un esclave, et en + : violent,
- Qui, convaincu et rompu par le stratège, ...
- ... est certain qu'à travers le masque de la décoration et du divertissement, ...
- ... il y a son oeuvre d'art authentique perceptible.
- Quel bel leurre !
- C'est la manière hypocrite (= crise intérieure pour obtenir un comportement inverse), celle de nier la trahison de son intégrité.
- Ou de vivre humilié, pardonné de sa culpabilité, verrouillée quelque part dans un fond oublié.
- L'artiste est perdu !

- La distribution commerciale de l'oeuvre transformée en marchandise sert à épuiser la source artistique de l'artiste élu.e.
- Tout contrat commercial exige de l'artiste esclave une régularité exponentielle des profits. Incompatible avec la création.
- Les artistes élus sont sélectionnés par leur capacité d'effacer leur démarche artistique au profit d'une production signalisante (= publicitaire).
- Sa démarche vendue, l'artiste n'est plus.
- Le forage commercial excessif provoque généralement la mort rapide de l'artiste foré.
- Aujourd'hui, l'artiste foré est entouré par une batterie de techniciens salariés pour ne pas perdre la marque de l'idole.
- La mort de l'artiste n'empêche pas sa marque d'être gardée et exploitée post mortem.
- Au contraire ; sa mort augmente les profits.
- Comparons le prix d'une oeuvre d'un artiste vivant et son prix une fois l'artiste mort.
- Le bénéfice : de 10 à 10 000 000 de x +.
- + ? Encore ?
- Pour obtenir ces profits + rapidement, des artistes sont aussi assassinés,
- par des accidents (la voiture, la moto sont pratiques pour ça). Mais
- L'ignorance générale à ne plus savoir reconnaître une oeuvre d'art originale a stoppé les meurtres d'artistes dérangeants.
- Inconnus, les artistes authentiques ne perturbent plus la politique de l'industrie de la servitude volontaire générale.

- L'artiste mort, la source des bénéfices est-elle tarie ?
- Nan !
- Elle est regénérée par les nouvelles générations qui « reprennent la musique » (sic).
- L'avantage commercial est de sous-payer la valeur réelle des jeunes talents (soumis à réagir aux vieux et aux morts).
- Puisqu'ils elles se sont piégés dans l'admiration qu'ils elles portent à l'artiste idolâtré
- Pour qu'ils elles servent par leur engagement moral et commercial, telle une récompense.
- Au contraire de se focaliser à créer leur oeuvre originale.
- Celle de leur temps vivant présent.
- Cette déviation de l'objectif artistique. Cette diversion de l'attention de la jeunesse est très éloignée de la démarche artistique.
- La corruption de l'artiste par la gloire (fabriquée du faux mérite) qui endort son intelligence et sa conscience est la stratégie politique de « la reconnaissance publique de l'artiste » qui par ça, transforme l'artiste en animateur public oeuvrant à la diversion politique (avec la capacité d'ignorer de s'humilier elle ou lui-même).
- C'est ça, un artiste transformé en soldat.

- Les modes ne se propagent pas autrement de ce que produit la compétition hostile en société.
- La mode est ce que le marché donne à apprécier. = Impose.
- La mode est ce que le marché impose.
- Avec l'adhésion complice de la clientèle
- Qui en rajoute à surenchérir l'objet élu
- en projetant la honte (moquerie par mépris) envers celles et ceux qui n'ont pas acheté l'objet élu.
- La mode n'existe pas d'un désir collectif spontané.
- La mode est le résultat de la domination de la domestication de l'espèce humaine humiliée.
- Son assimilarisation volontaire et forcée.
- Sa servitude.
- Son obéissance.
- Sa réaction grégaire à suivre les autres dans le précipice.
- Il suffit de pointer la direction pour que TOUS se précipitent.


5. Domination forcément assimilarisante

- Si les Américains (avec partiellement leurs cousins anglais) donnent le ton mondial dans cette discipline de diversion générale, c'est que le marché mondial est globalisé (on dit ici « mondialisation », on devrait dire « américanisation ») depuis bien avant que les 1ers journalistes l'eussent détectée.
- La guerre économique mondiale a suivi la 2de guerre mondiale.
- La guerre culturelle mondiale a suivi la 2de guerre mondiale.
- Leur culture (sur fondation meurtrière) a envahi toutes les autres cultures de la planète (ou s'efforce de les envahir).
- Dans le monde de la création musicale, on le perçoit clairement : le favoritisme américain passe devant les talents locaux.
- La finance mondiale investit exclusivement sur la diffusion des artistes (artistes ?) américains.
- Jusque dans le monde de la musique expérimentale !
- Manière de musique qui n'existe plus publiquement depuis les assauts politiques contre elle à partir de 1981.
- Le monde géré par « la politique culturelle » est de source américaine. Qui impose sa politique mondiale depuis 1945.
- Sa politique d'invasion.
- Les États-Unis sont interdits aux artistes étrangers à se produire dans leurs salles de concert et festivals.
- Ce sont leurs syndicats qui interdisent la programmation d'artistes étrangers.
- Contrairement à l'Europe où les festivals programment majoritairement des artistes américains.
- Les États-Unis sont interdits aux artistes étrangers qui ne donnent pas un gros bénéfice à l'Amérique qui ne veulent pas devenir Américains.
- Edgar Varèse est pour les Américains : Américain. Mais pas avec la même orthographe : Edgar le Français et Edgard l'Américain (sic).
- Sachant que la fondation de la culture américaine repose sur la trahison et le meurtre qu'ils ont illustré avec le massacre des Amérindiens ;
- Au lieu de s'entendre pour vivre ensemble !
- Cette disposition hostile, par l'assassinat banalisé, a donné aux autres nations du monde à prendre position :
- 1. soit se soumettre comme ce pays,
- 2. soit l'ignorer comme tous les pays, petits et grands, exploités (forés) croyant profiter du grand capital culturel américain.

- « C'est l'ensemble des esclaves volontaires humiliés qui forme la fondation pour qu'existe le tyran ».
- Sans cette volonté de faiblesse générale (innocentée et victimisée), aucune tyrannie ne peut exister.
- Dans nos sociétés de lois qui font de tous citoyens et citoyennes des coupables,
- la faveur de l'innocence envers la victime est ce qu'impose tout régime politique pour obtenir la dictature finale.
- Vivre sous régime politique, c'est vouloir vivre la dictature qui se concrétise par la banalisation du viol et du pillage des civils punis
- par les institutions de la police, la Justice et l'armée. Formées d'humains en solde.
- Où la frustration excessive s'équilibre avec la violence excessive.
- Ces relations se fondent sur 2 perversions profondes que révèlent Sade et Sacher-Masoch analysées par Gilles Deleuze. ***

 

Notes

* Caprice : d'abord « frisson de peur » devenu « volonté du chef » qui pour rester perçu des autres est devenu « désir fantasque soudain » (à satisfaire dans l'immédiat), c'est sa part esthétiquée, voire sa façade édulcorée. Caprice est « considéré être négatif par l'idéologie classique du XVIIe siècle qui y perçoit un dérèglement de l'esprit », « le caprice est revalorisé au XIXe à l'époque romantique » [mais l'époque baroque libérée de l'Inquisition catholique regorge de caprices portés par les libertins et les libertines] à être la source de l’ « oeuvre d'art inspirée par le génie qui s'écarte des règles ordinaires ». Aujourd'hui on parle « d'audace de l'artiste » ou « d'audace artistique » qui a donné à comprendre que l'originalité d'une oeuvre d'art n'existe que parce qu'elle n'obéit pas aux règles imposées par la peur de désobéir [l'académie]. Sachant que le caprice exprime la douleur d'une avidité insatisfaite.

** La mort des consommateurs est une banalisation au XXIe siècle ; la conséquence d'un état d'esprit qui a tellement peur de manquer pour avoir fondé un marché qui puisse accueillir la vente de produits mortels. Physiquement mortels avec les drogues de l'industrie pharmaceutique et celles des marchés parallèles, dont les gouvernements sont les principaux exploitants des producteurs médiatiquement criminalisés pour cacher aux populations désinformées la réalité des trafics du marché mondial trop lucratif pour être abandonné. [Rappelons, parmi d'autres nombreux exemples, que l'Empire de Napoléon III était financé par le commerce du pavot indochinois, une colonie française]. Ça par la prohibition. La prohibition est un multiplicateur de prix de la valeur de tout ce qui n'en a pas ou de tout ce qui impropre à la vente, c'est-à-dire les marchandises qui intoxiquent et tuent et le corps et l'esprit. La prohibition est la base de tous les profits économiques. Interdire (avec la violence de la police aux aguets infligeant des punitions = péages supplémentaires) ne sert qu'à augmenter les bénéfices des propriétaires « atteignant des sommes phénoménales dont tu n'as même pas idée » [à vivre d'un SMIC].

*** Gille Deleuze, Présentation de Sacher-Masoch, Le froid et le cruel, 1967.
Gille Deleuze montre que sadisme et masochisme ne sont pas complémentaires ni compatibles. Où un masochiste ne peut pas satisfaire un sadique et un sadique ne peut pas satisfaire un masochiste. Jouissivement, c'est impossible. Ils ne se cherchent pas : sadiques et masochistes s'ignorent et s'ils se rencontrent, s'évitent. Leur motivation et leur objectif ne sont pas opposés, mais n'ont rien de commun. Que la douleur, mais qui toutes 2 sont différentes : l'une est extérieure et l'autre est intérieure. Cette étude donne à comprendre comment les mécanismes du principe de plaisir trouvent toujours une solution, même perverse, au trauma subi enfant. À naviguer entre pulsion de vie et instinct de mort. Le sadisme est la réponse du surmoi patriarche pervertie instituant apathiquement l'industrie de la douleur. On pense à la raison d'État. Le masochisme est la réponse pervertie du (sous)moi qui par contrat explicite avec une femme (pas un homme) bourreau, jouant le rôle de la mère mâle cruelle, génère la douleur de l'attente de la punition, pire que le châtiment qui y met fin. On pense à la servitude volontaire. Dans les 2 cas, le principe de plaisir, resurgi de la souffrance traumatique, trouve son passage, pour perpétuer la vie. Peu importe sa forme, même pervertie d'un noeud irrésolu de souffrances irrésolues.

 

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[mise au point historique
= déflouter ce qui s'est passé
pour savoir pourquoi ça se passe comme ça aujourd'hui]

 

la monarchie des banquiers
règne depuis bien longtemps jusqu'aujourd'hui

Après la libération de l'emprise des Allemands nazis, les libérateurs
Américains se sont posés en principaux occupants de l'Europe.
Ils l'ont pillée [ils se sont emparés des richesses qu'avaient pillées les Allemands, même + : ses savants]
D'abord pour « rembourser [!] leur engagement dans la guerre » (sic).
En vainqueur, ça paraît légitime. Mais.
La domination américaine de l'Europe ruinée est apparue ensuite « naturellement » (sic).
Par le chewing-gum, le soda, la barre chocolatée, le fast food et le rock and roll.
De Gaulle a tenu et résisté l'invasion et la domination des banquiers américains.
[révélée par le plan Marshall et l'Union européenne imposée par les Américains
pour rembourser « la dette », déjà remboursée par le pillage de l'Europe].
Puis, à la suite de De Gaulle,
Pompidou, en ancien banquier Rothschild [bouclier rouge], a vendu le pays,
L'admiration populaire faisant le reste pour
soumettre le pays à leur domination.
Madame Pompidou tenta désespérément de sauver les arts contemporains en danger de marchandisation.
C'est à ce moment, à la retraite de De Gaulle,
que la monarchie des banquiers s'est installée au gouvernement,
et, ne le lâche plus depuis.
C'est la trahison politique qu'on vit depuis 1968 [un peu avant].
Dissimulée à tous les admira teurs et trices, par le mensonge médiatique complice et globale cru.

Ce fait historique peut ajouter de la confusion quant à savoir ce qui s'est passé avec les arts et la musique. La chasse aux artistes authentiques est une intention politique de destruction de l'idée de vivre libre que les artistes apportent à la jeunesse [la génération suivante qui ne veut pas vivre comme la génération précédente piégée dans l'emploi à vivre une vie enfermée] et que les politiciens [en gestionnaire du peuple à grégariser pour servir ce à quoi ils le destinent : servir de profit] par le mensonge s'efforcent à ce que ces humains piégés [et volontaires] servent ce pour quoi l'industrie de l'esclavage a été inventée il y a 5000 ans.

La jeunesse [rock'n roll] * s'est soulevée partout dans le monde après la 2de guerre mondiale. Les protestations, après la démonstration américaine spectaculaire de sa surpuissance militaire à lâcher 2 bombes atomiques [technologie pillée aux Allemands] sur le Japon allié des nazis ; il leur a fallu un mépris immense envers l'espèce humaine avec une audace portée par l'irresponsabilité pour jouer à l'atomisation spectaculaire du monde. La rancune aidant, tous les pays voulaient leur bombe. Après ça, l'atome est devenu à la mode. Un spectacle permanent. Propagande médiatique mondiale oblige, pour poser un sourire au masque qui dissimule les stratégies de domination du monde par la monarchie des banquiers.

Les artistes étaient les seules occupations qui empêchaient l'occupation générale des pays soumis et des états d'esprit trompés dans la servitude volontaire du monde du travail. [Le chantage monétaire simule parfaitement ne pas donner le choix de vie. La monnaie appartient aux banquiers]. Et, voir des ouvriers (jusqu'à) défendre leur servitude voulue nécessaire avec violence, montre que le conditionnement fonctionne à plein régime. La révolution bourgeoise (silencieuse et invisible = silence médiatique remplacé par le martèlement de la fausse crise du pétrole) pour la grande restauration [de la monarchie, pas de la noblesse, mais des banquiers] a pendant 1/2 siècle pris d'assaut le monde des arts pour le transformer en divertissement [= diversion stratégique]. C'est-à-dire en loisir. Ce à quoi tout employé pense et se berce au travail : les vacances. « Le nettoyage de la pauvreté par la violence policière » vient avec, car « ça fait sale à voir » dans « le meilleur des mondes ».

Aujourd'hui, les arts sont dévastés (= désertés), ou plus proche de la réalité : expulsés du domaine public, là où agit le politique. Le domaine public n'est pas public, il est réservé [la réserve de l'humanité grégarisée qui obéit]. [Nous savons que l'annihilation, quelle qu'elle soit et des arts, est une physique impossible. Il y a toujours une aspiration artistique quelque part, portée par un être humain, même si personne ne sait rien, ou surtout si personne ne sait rien]. « La preuve, mes oeuvres existent » (sic). Les artistes authentiques au XXIe siècle sont toutes et tous absents des médias où l'anonymat les protège de leur assassinat possible [le compositeur Cornelius Cardew par exemple a été assassiné par les services secrets britanniques]. Le meurtre politique d'artiste n'empêche pas l'art d'exister, mais au contraire renforce sa nécessité d'exister.

 

Note
* La confusion du rock'n roll et la libération mondiale de la jeunesse avec la domination américaine du monde

Le rock'n roll, avec le jazz, est la première musique hybride transculturelle de l'histoire de l'humanité. La musique qui mêle la culture d'Afrique (en partie) avec celle de l'Europe (en partie). Le rock'n roll avec le jazz viennent du blues [= cafard] chant des esclaves africains enchaînés. Ces esclaves africains enchaînés ont formé un syncrétisme musical évoluant jusqu'au free (= la libération libre de la liberté) : le free jazz, puis le free rock, bannis des scènes officielles à partir des années 80, le rock est devenu extrême pour le corps : « heavy metal » puis « hardcore » = coeur dur [de colère ou de regrets ?]. Toutes ces musiques, sur la base du blues, principalement américaines sont mondialement diffusées par un commerce très agressif (guerre économique) exclusif (= qui ne partage pas). Mais l'Anglais donne le ton mondial de la musique rock parce que les Britanniques ont produit les groupes et chanteurs et chanteuses les + vendeurs de la planète à commencer par les Beatles. Bien que U2 est irlandais et AC/DC australien. Le rock mondialisé reste anglophone. La musique électronique pour le « dance floor » a créé un marché parallèle dans les années 90 qui s'est dilué au XXIe siècle [les CD ne se vendaient plus]. L'industrie du cinéma attirant toutes les finances du monde.

Cette musique de la roche qui roule [avalanche ?] qui portait et représentait la révolte de la jeunesse des années 60/70 fut un profit considérable que l'industrie du cinéma ne pouvait dépasser (qui aujourd'hui l'a dépassé, sachant que le cinéma de l'industrie sert de diversion politique = a la fonction contraire de ce que le rock apporta à la jeunesse). Le lien fort et direct d'alors entre musiciens et auditeurs ne donnait pas à vouloir avoir conscience de la formidable industrie financière qui régnait derrière, dissimulée derrière l'enthousiasme général (naïf) avec ces nouvelles musiques électriques puissantes qui représentaient la liberté souhaitée (les paroles des chansons rajoutant une couche supplémentaire), confirmant le désir de la nouvelle génération de vivre libre = pas comme des esclaves, pas comme leurs parents.

Le revers pervers du marché du disque de la musique rock a brisé ce lien de liberté qui liait le musicien à l'auditeur qui faisait de l'industrie du disque une source abondante d'enrichissement. L'industrie du disque s'est tarie à partir du moment où les investisseurs ont exigé des profits dépassant les 300%/1000%. Ce que le cinéma infantilisé rapporte (ou Disney demeure en maître dominant). Pour ça, à la fin des années 70, les impresarios ont été remplacés par des « directeurs commerciaux », forcément incultes. Les carrières des artistes ont été remplacées par « la vente massive d'une chanson » : le « hit », le « tube », le coup commercial à 1000%. Les artistes aux profits insuffisants ont été expulsés des catalogues, bien qu'à eux tous, ils formaient le socle de l'industrie du disque. Les distributeurs de disques commençaient à refuser de distribuer les petits et moyens labels de disques : « trop de travail, moins de bénéfice » (sic) ils se sont mis à ne distribuer qu'exclusivement les stocks importants payants pour les « grandes surfaces » (= des hypermarchés). Ce qui a provoqué la faillite des labels de disques et des studios d'enregistrement et favorisé le règne des majors dirigées par des incultes avides sourds, aveuglés par la gloire (?) de nuire aux autres. Notre médiocratie d'aujourd'hui est le résultat de cette avidité infantile générale accompagné d'une ignorance volontaire générale hostile.

Internet a apporté avec le langage HTML dans les années 90 une opportunité majeure aux artistes, à ce que la musique ne se fasse plus dominer par aucun marché, ni aucun capital, ça, par la facilité de construire son propre site web [www] pour diffuser ses musiques. Les formats audio numériques compressés tels le populaire mp3 ou ogg, etc., ont donné aux artistes la possibilité de publier leurs musiques sans intermédiaire, directement aux auditeurs. Mais... (snif), la culture du péage manquant ne les a pas incités à prendre cette voie et montre que la majorité des musiciens ne veulent pas donner leurs musiques à entendre gratuitement [dans le cas contraire, les sites web qu'a commencé Apple, qui ont remplacés les distributions mondiales de disques en agissant la même politique : 5% des bénéfices pour l'artiste (sic), n'auraient pas envahi le réseau Internet. Si ces sites existent, c'est la faute des musiciens]. Oui, la triste affaire est que la majorité des musiciens [agitateurs anonymes] font de la musique, pas pour la musique, mais pour être payé. C'est ce qui fait que la musique est corrompue, ou autrement dit : absente de la réalité vitale du présent [le cadeau de l'instant qui sympathise le monde], ou + simplement dit : être des musiques faussées puisqu'elles sont démusicalisées. Un truc audible suffit aux oreilles ignares. Le son, et + le signal, aujourd'hui a remplacé la musique.

 

savoir + : « le riff, le sens critique de l'escroquerie du rock'n roll »

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Si l'argent est la préoccupation majeure, voire obsessionnelle, de l'humanité,
C'est que les banquiers dominent et gouvernent encore et toujours le monde.

 

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Discutons

Voir donne à posséder,
Entendre apporte à çavoire


[çavoire devrait être la bonne orthographe de savoir.
 çavoire signifie : le ça vrai, la conscience du ça vrai su]

 

Raymond - Peux-tu nous expliquer, approfondir et développer ce que tu dis à çavoire : « Voir donne à posséder, entendre apporte à çavoire ».

Mathius - Oh, c'est très simple !

R - ? ...

M - Par entendre on veut comprendre. Par s'entendre on veut se comprendre. À se regarder, on enregistre l'image identifiante pour la posséder = à répertorier des images dans sa mémoire, pour s'en « servir à quelque chose ». L'appropriation se réalise par la vision. Pas par l'audition, ni par le toucher. Quoique, pour attraper et enfermer, il faut toucher. Mais cette capture d'humains est une tâche réalisée par le fonctionnaire qui porte des gants.

R - Comment font alors les aveugles pour devenir propriétaires ?

M - Tu as un sens provocant de l'humour Raymond ! Est-ce que ce sens te donne à pouvoir t'approprier ce que tu veux comprendre ? Dans comprendre il y a prendre, dans savoir il y a voir. Tu n'es pas et je ne suis pas aveugle. Je ne peux pas te dire comment devenir propriétaire en étant aveugle = sans pouvoir voir ni l'objet ni la certification de la transaction de son appropriation. Le signe de la signature est un leurre tolérable pour la transaction, tant que chaque partie reçoit le dû voulu de l'échange. L'accord bancaire par exemple ne repose que sur la confiance de l'engagement du demandeur qui se rend solvable à payer la dette acquise. Même si le gage de l'acquisition est détenu par la banque, la propriété maintient l'acquéreur dans l'illusion propriétaire. L'acquéreur en réalité n'est propriétaire que de sa dette. C'est un contrat de dupe, comme tout contrat. Il n'y a jamais d'équation contractuelle, car le piquant du contrat est de duper l'autre par inéquation crue égale. L'apparence égale cache un échange inégal.

R - N'est-ce pas la mémoire qui donne la possibilité de posséder ? Et la possession ?

M - Oui, la mémoire est la source de l'affaire : par l'enregistrement mnémonique d'abord puis mécanique ensuite : à mémoriser d'abord, à enregistrer ensuite, par la marque d'inscriptions visibles, puis enregistrer dans les registres de la comptabilité institutionnalisée, c'est-à-dire des archives nationales de l'État qui gardent toutes les transactions opérées avec des particuliers (telle « la naturalisation », sic). C'est là que l'appropriation rend l'étatisation nécessaire. Ou le contraire : que la création de l'État a formé (dans les états d'esprit) la propriété être une nécessité. L'État sert à former la propriété qu'il s'approprie. L'État marque la mémoire collective/commune de l'appropriation de toutes les propriétés. L'État possède toutes les propriétés privées ainsi que tous les humains propriétaires. Cette possession étatique se réalise par le péage des taxes. Sans propriété, l'État n'existe pas.

M - La possession est ce par quoi le possédé est possédé. Toute possession possède le propriétaire. Le propriétaire est assujetti à sa propriété (qui n'est pas la sienne, mais celle de l'État). [Tous les objets crus personnels ne le sont pas]. Être possédé empêche de vivre à sa guise. Si la propriété dont l'État a besoin pour exister existe, c'est parce que c'est l'État qui donne la possibilité à la souveraineté d'exister. Sans taxe acceptée des asservis volontaires, la souveraineté disparaît. Le pouvoir par la violence n'y fera rien. Car si décimés, les assujettis morts deviennent inaptes à payer les taxes qui achètent et fabriquent les armes pour le règne de la souveraineté du pouvoir politiqué.

M - La mémoire ne forme pas d'abord la possession, elle sert de rappel pour pouvoir se localiser, savoir (voir) le sens pour pouvoir (voir) se déplacer : la mémoire sert à ne pas se perdre dans l'espace du temps, à prendre le sens du terrain connu avec l'inconnu (qui à l'usage devient connu). Posséder est une extension constituée par la peur mêlée de mémoire. Constater de ce point de vue (encore voir) montre que l'appropriation est une pathologie de la mémoire.

M - Nos organes des sens sont les seuls accès communiquant (presque) avec notre contexte vital. Que ça soit voir des images, entendre des sons, sentir des odeurs, toucher des matières qui donne à percevoir (voir est dans tous les mots qui ne voient pas) et la température, et les aspérités/lissités des surfaces, intérieures aussi, et la pression de la pesanteur constante ou soudaine entre coup et caresse, et les autres sens qui sont ignorés par manque technique de reproduction ou par incapacité de reproduction mécanique. La vision, bien qu'être le sens de l'illusion par excellence, ou ayant la capacité de pouvoir tromper la perception, on pense à la diversion, reste et demeure, malgré cet inconvénient fondateur, le sens majeur pour réaliser la confirmation de toute transaction. Avec l'écriture, donner sa parole ne suffit plus ou suffit à trahir son engagement. Avec les accords écrits, les trahisons augmentent. C'est pour cette raison que le banquier mise sur la parole du client que sa signature confirme pour lui vendre un crédit.

R - Mais il y a aussi le ton de la voix, n'est-ce pas un autre indice pour identifier une personne (en + du visage) pour posséder son identité ?

M - Le ton de la voix révèle des vérités dissimulées, extraites dans les interrogatoires de police. Le ton ne ment pas, ou, moins que les mots dits ; ou pas du tout quand la compétence de l'actrice ou de l'acteur à feindre pour feinter est à son sommet. À mentir, le ton de la voix, au contraire du sens donné aux mots, révèle si l'interrogé (qui n'est pas comédien) ment. Ce que l'interrogateur croit extraire. Si la police veut s'approprier la vérité des autres, c'est que le mensonge gère sa raison d'État. Ou, sans le mensonge, la police n'existe pas. Pointons que pour parvenir au sommet du pouvoir, tout politicien doit exceller dans le mensonge.

R - La propriété commence avec la terre : un terrain privatisé, dont le principe de propriété interdit aux étrangers l'accès, l'entrée, de le pénétrer ou de le traverser, sans autorisation du propriétaire qui donne au propriétaire « le droit de tuer l'intrus » (sic) par « légitime défense » (sic) bien que s'armer est un acte prémédité d'assassinat (envers des intrus des inconnus des étrangers qui ont sauté passé les barrières sans autorisation ou sans payer = sans confirmer une intention pacifique en don).

M - Une propriété pour être appropriée doit se voir. Les 1ères mesures commencent avec le terrain. La mesure de l'appropriation commence avec la domestication au néolithique. La mesure des champs pour l'agriculture intensive et des terrains pour construire les bâtiments de la nouvelle souveraineté étatique. L'acte de propriété est une institution visuelle par l'écrit inventé par la souveraineté pour maintenir son empire. Aucune propriété ne s'approprie par l'audition. C'est la raison 1ère de l'écriture, celle de l'inscription du contrat écrit avec signature  : la certification. La raison de la mesure pose un prix de vente. C'est la raison d'appropriation aussi qui quantifie et impose applique à la musique son écriture. Inquantifiée, impossible de donner à la musique un prix. Le contrat tient à presque rien. Une marque, une griffure d'attestation de droit donnant à croire avoir « la jouissance exclusive » du terrain approprié. Est-ce pour détenir le pouvoir de choisir qui rentre et qui ne rentre pas chez soi ? Montre l'impuissance de la propriété à pouvoir respecter son propriétaire. Re-sonner une musique appropriée par l'écrit devient, par sa répétition exacte, un signal, celui d'une signalisation identifiée. Sans la vision quantifiée, la musique est inappropriable [mot qui n'existe pas dans le dictionnaire].

M- Le désir de propriété est directement lié à la peur des autres et la peur de manquer : pour vouloir un espace intime qu'à soi => on peut se figurer dans quelle terreur banalisée nous vivons. Encore la peur ! qui génère la constance de la violence banalisée par sa permanence par son institution étatisée, nommée « sécurité ». La violence est une pathologie de la peur.

R - Quel accord [mot pris à la musique] peut durer le + longtemps possible ? sans devenir obsolète par absence de preuve ? On peut dire n'importe quel mensonge : « C'est à moi » (sic) et « C'est pas à toi » (sic). Un contrat visible signé des parties en accord est-ce suffisant pour détenir une propriété ad vitam aeternam ?

M - C'est sur quoi a toujours compté la classe de la noblesse, avant que la classe bourgeoise la détrône en 1789 : la propriété éternelle (pour sa descendance issue de l'inceste familial pour produire des mêmes). La reconsidération politique du droit à la propriété, qui est toujours en usage aujourd'hui, a été fondée par les révolutionnaires à partir de 1789. Ou l'État reste et demeure le 1er acquéreur. Ça montre (encore la vision) à qui vraiment appartiennent toutes les propriétés crues être privées. Le bourgeois (du bourg = habitant du quartier) est le civil qui appartient à l'État [avec tous ses petits biens, par la TVA]. Détenir une propriété ad vitam aeternam est le leurre du propriétaire, croyant détenir une richesse personnelle, mais la réalité est que les propriétaires servent à alimenter l'État [pour persister son existence].

R - Et la mélodie ? n'est-ce pas une marchandise propriétaire [depuis 1848] qui pour obtenir son usage exige un péage ?

M - La notation du son n'apparaît-elle pas en même temps que l'écriture de la parole ? Mais l'enregistrement audio du son est apparu bien après l'imprimerie. Nous savons que l'écriture cunéiforme est l'écriture des comptables phéniciens au XIe siècle avant notre ère. Nous savons que l'écriture des hiéroglyphes est l'écriture décorative de la souveraineté pharaonique. Le Grec et le Latin se traçaient sur papyrus et se gravaient sur les murs. Le rune (+ récent : 50 ans avant notre ère) sur des écorces, des bâtons. Pas pratique (pour écrire synchrone avec la pensée). Il a fallu inventer une écriture cursive (écrivable rapidement à la main) pour que l'écriture se généralise dans toutes les mains. Pour nous ici en Europe, ça a commencé au VIIIe siècle, avec le grand Charles carolingien et son Empire et sa volonté d'imposer une unité linguistique. La caroline est la 1ère écriture manuelle qui n'utilise pas de « bâton » (ou des droites), mais des courbes. L'écriture du chant grégorien (avec ses neumes - même famille que pneu qui désigne le souffle pneuma) naît à la même période : pour faire du Latin (pas du francique) la langue officielle de l'Empire carolingien.

R - La surveillance du domaine public et privé n'est que du visible avec les caméras vidéos qui enregistrent pour surveiller ce que l'audio est incapable de détecter loin : l'identité de l'image d'un visage silencieux intrus [= étranger inconnu craint a priori].

M - Les écoutes de surveillance sont des actes banalisés des services secrets, pratiquées par tous les pays. Mais les écoutes-espionnes ne se travaillent pas dans l'anonymat. Les écoutes servent à détecter les intentions de toute personne identifiée « soupçonnable de terrorisme » (= renverser le pouvoir du souverain), avec tous les abus que le pouvoir politique comporte. [Rappelons que le mot terrorisme désigne une politique de terreur de l'État]. Le terroriste à partir du XXe siècle n'est plus le gouvernant (sic), mais le gouverné qui refuse d'être gouverné et le fait savoir par un coup spectaculaire pour être rapporté par les médias « l'explosion, c'est explosif ! » (sic). [Rappelons que « la sureté » est le renversement de « la sécurité » qui donne à suspecter tout le monde, au contraire de protéger tout le monde des attentats meurtriers. Sachant que « la sécurité » est ce qui autorise et légalise l'usage de la violence jusqu'au meurtre par les fonctionnaires en uniforme]. L'État possède les identités de toutes les citoyennes et citoyennes. La photographie (pour identité) enregistre (dans les registres de l'État) toute personne susceptible d'être coupable de désobéissance (celle qui peut nuire au système). Ces informations en cas de soulèvement général servent « à couper les têtes » des responsables (sic). Seul moyen cru pour apaiser la colère du peuple trompé (sic). Répondre à la violence (de la colère) par la violence n'atténue pas la violence, mais l'amplifie. Ce qui montre que l'État ne sert qu'à instituer la guerre permanente, puisque la violence est une institution permanente [qui prend la + grosse part des impôts].

M - En conclusion provisoire on peut dire qu'il existe beaucoup d'autres moyens de vivre que tout régime étatique forcément de dictature ignore, telle l'entente. L'entente est anti-étatique. Il n'y a pas la nécessité de l'appropriation et de l'épuisement des ressources vitales. L'entente rend obsolète tout souverain, chef (ou « leader » = la personne unique à suivre, sic). Puisque tout le monde assemblé s'entend. Avec l'assurance de la présence de sa conscience que tout commandement efface pour être apte à vivre commandé. La réalité est que : Nos traces de vies, sont des titres provisoires, à titre provisoire. La vie provisoire donne à comprendre que rien n'est éternel, même à vouloir croire rassurer sa terreur avec la propriété privée à nier sa complicité de sa soumission à la domination de l'État qui gère l'industrie de l'esclavage pour épuiser les ressources terrestres. La planète Terre ne devrait pas être un cadastre [où tout s'interdit].

...

 

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Sans pauvreté pas de richesse
Sans misère pas de politique

 

La politique, pour exister, a besoin du contexte de la misère humaine.
Si ce contexte de la misère humaine n'existe pas, et il n'existait pas,
La politique avec l'économique (= principe du chantage) n'existe pas.
Les humains voulant dominer (= être servi et humilier la servitude volontaire des autres) doivent le générer.

Pour générer la misère humaine, en contexte de vie, il faut commencer par épuiser les ressources d'eau et de nourritures.
Pour tarir les ressources vitales, il suffit de généraliser le travail obligatoire (cru nécessaire) à des ouvrages (inutiles) *.
C'est ce que font depuis le néolithique les adeptes de la domestication, générant la culture désertifiante de la civilisation.
C'est-à-dire : le surpeuplement et l'urbanisation générale de la planète.
Qui ne reflète que la peur de vivre avec les autres espèces (sic).

La mono-agriculture intensive tarit les sources d'eau, la terre et la diversité comestible.
Avec des esclaves uniformés armées ** des villes cités dans des terres désertifiées,
Avec le stockage de la nourriture [sa rétention],
les propriétaires contrôlent le manque (la famine)
nécessaire à l'institution politique de la domination économique.
L'industrie de l'esclavage par le chantage du manque peut ainsi être cultivable et développée.
L'industrialisation est l'exploitation intensive d'un seul produit aux dépens des autres.
La valeur marchandée se calcule au prorata de la durée et de l'intensité du travail toujours soldé.
[pour laisser la place à la plus-value]

L'impulsion au travail collectif massif
débuta avec l'architecture mégalithique : palais, temples, canaux, murailles
[des cités mésopotamiennes, mayas et égyptiennes],
Où l'architecte obéissant à un dominant auto-institué d'un pouvoir faire faire à acheter la misère de l'esclavage.
Le pouvoir politique de l'économique se mesure au nombre d'êtres humains qui travaillent pour rien humiliés.
L'impulsion au chômage collectif massif
débuta au XXe siècle avec la terreur des patrons qui voulaient baisser les salaires à rien :
À mettre en péril de soin et de santé les salariés par manque de nourriture et de sommeil (= la qualité du sommeil manquant).
Le chômeur (= l'esclave humilié) forme un ensemble, le chômage
qui sert de pioche à réduire les salaires
et de mise pour obtenir des bénéfices spectaculaires.

Pour construire une cité [une ville], il faut des ouvriers.
Qu'il faut nourrir avec un aliment facile à produire et en abondance.
Quel est jusqu'aujourd'hui l'aliment permanent principal ? Oui !
Celui dont ses cultures envahissent la surface terrestre !
Champs qu'il faut irriguer (canaliser) massivement d'eau :
La désertification de la terre ne s'opère pas autrement.

Aussi.
Le contexte le + extrême de peines et de souffrances généré par l'homme sont « les camps d'extermination nazis ».
Dont le modèle continue à survivre à travers nos sociétés civiles : celles des mondes contrariés à être exploités.
Entasser des êtres humains qui par humiliation à répétition deviennent des êtres soumis à n'importe quel ordre.
Est la raison de l'existence de la civilisation.
Pour tant misérabiliser les autres, il faut cultiver une haine particulièrement intense envers sa propre espèce !
Avec la colère de la frustration qui exhorte l'humiliation de soi,
Qu'aucune agression des autres ne peut soulager ***.
On se demande comment cette haine envers sa propre espèce n'a pas été détectée comme pathologie ?
Pour pouvoir et pouvoir s'autoconduire toute une nation à faire de ses individus des bourreaux.

Tout contexte hostile entre humains sert à favoriser l'existence de la politique.
Politisée, l'humanité cultive l'hostilité généralisée pour vivre dominée à obéir.
Aucun dominant ne s'empare du pouvoir par la force :
Ce pouvoir lui est donné par les individus
de la communauté en souffrance
Ne sachant pas résoudre par eux-mêmes leur souffrance.
Un médiateur s'annoncera, se désignera pour résoudre la souffrance générée par le conflit.
Mais.
Élu par les autres,
Le conflit réglé,
Ce chef ne rend sa place.
C'est ainsi que le pouvoir politique naît et devient une nuisance, envers toutes les espèces vivantes.

L'humain politisé par sa soumission se transforme en fonction, en engrenage.
Ce sont les multiples engrenages qui animent la machine État,
À soumettre l'humanité à ne vivre qu'à faire fonctionner la machine État :
l'Objet de sa Détention.
La morale est le conducteur (l'autopilote) qui règle la mécanique l'humanité asservie.
Mais, l'humain, à l'origine n'est pas une machine, ni un mécanisme obéissant.
L'humain est un être libre vivant imprévisible. Quand il elle est en bonne santé.
Les politiciens fonctionnaires (avec les policiers et les militaires)
gèrent les individus de l'espèce en bétail au travail.
= Les esclaves gèrent les esclaves.
Le bétail humain au travail,
c'est l'industrie de l'esclavage,
Autrement nommé : « le monde du travail ».

Ce contexte est suffisamment hostile
pour disposer toute personne inobéissante
à ne pas pouvoir ni bien manger ni bien se reposer, sans avoir avant travaillé employé
= c'est l'exposition institutionnelle artificielle de la vie prête à la mort imminente.
Le chantage est la seule opération politique à enrichir l'économique (avec l'extorsion).
La politique dispose les individus de l'espèce domestiquée : au danger (= l'enferme) et
la dispose au péril (= la rend malade à la faire mourir de misère, et de corps et d'esprit).

Les camps de la mort nazis n'opéraient pas autrement :
affamer et empêcher le repos avec un taux de violence illimité (en durée, en intensité et en paradoxe).
Ce contexte de violence est le générateur majeur des maladies psychiques des individus qui y vivent.
Ce contexte de vie commune est ce qui est autrement nommé : société humaine.
Une société est un ensemble d'esclaves (= un peuple) vécus (par des règles morales).
L'esclave n'a aucun sens éthique (= aucun sens de l'autre).
Un esclave vit vécu parce qu'il elle a vendu sa volonté pour pouvoir vivre commandé
et avoir sa conscience remplie du vide de l'irresponsabilité.
Vivre commandé, c'est vouloir vivre irresponsable.
Un assassin commandé (un policier, un soldat) avec son commandant
sont déresponsabilisés des meurtres qu'ils commettent (des tortures aussi).
La nécessité de l'État sert d'abord à innocenter les assassins.
Les assassins travaillent pour la souveraineté
dont l'État est la machine administrative institutionnalisée qui les protège.
La raison d'État n'a aucune raison d'exister que la souveraineté qui s'entoure d'assassins.
« Des gardes armés qui re-gardent détectant la menace », ça
Signifie qu'aucune souveraineté n'est légitime.
Si la souveraineté est légitime, il n'y a aucune raison de la défendre.
Défendre armée la souveraineté montre que la souveraineté est illégitime.

Le but politique de la gestion (économique) de l'humanité (l'esclavage)
à quoi ça sert de faire ça ?
Qu'à vouloir vivre de privilèges ?
Que ça.
L'enrichi ne peut exister que parce qu'il pratique la culture intensive des appauvris
(= les esclaves volontaires au travail dotés d'un minimum de survie pour se nourrir et pour dormir).
La tâche du banquier. La tâche du politicien. La tâche de l'employeur. La tâche du propriétaire.

Mais
La richesse ne peut pas exister sans la pauvreté.
+ il a de pauvres = + les [peux d'] enrichis s'enrichissent.
Éradiquer les pauvres = éradique la richesse.

La politique sert la richesse.
Le politicien est soumis au banquier.
La politique doit cultiver la pauvreté.
Politicus existe pour « administrer les civils » et
Le civil est un être humain occupé (sous occupation = possédé, par le « corps de la cité » sic) :
son corps est occupé par une autre volonté : la volonté de l'Administration qui
boucle (par la routine) et enferme (par des obligations)
où il faut un passe(port) pour sortir (visiter un autre même système).
Le civil est la marchandise de la civilisation.

La volonté de la souveraineté de l'État ?
L'État existe quand un gouvernement institue l'Administration.
L'État est la machine gérante des humains (par les humains, sic)
bouclés et enfermés par des obligations urbanisées (= vie collective mécanisée inutile).
Les civils sont celles et ceux enfermés dans la nation qui payent [les impôts à fonctionner] la machine État.
Pratiquement tous les êtres humains de la planète payent des impôts.
Ce qui signifie que tous les êtres humains de la planète sont des esclaves,
sauf exceptions des ultras enrichis, des trop pauvres et des humains incivilisables.

Vivre pour travailler, pour payer, en boucle [toute sa vie].
Est la définition de l'esclave, étatisé ou civilisé.
L'esclavage est l'industrie majeure génératrice des profits majeurs.
Elle est la mère de toutes les industries.
Elle produit tous les surplus qui stockés viennent à manquer servant l'inflation des prix :
Ces manques qui génèrent la surenchère de la valeur du produit manquant artificiellement
Pour générer les bénéfices des profits
des acquisitions pillées
rendues très difficiles à payer (par celles et ceux qui en ont besoin)
Que par acheter de l'argent,
dont la somme doublée, triplée et +,
est « remboursée » **** par une vie de travail salarié.

L'économie est la manipulation du marché des changes
pour payer la monnaie d'échange
qui par le chantage impose la souveraineté politique.
Supprimer l'argent surprime la souveraineté des banquiers.

 

Notes
* Si les ouvrages n'étaient pas inutiles, le travail ne serait pas obligatoire. Si le travail est payé, c'est qu'il est pénible. Mais, de la compensation, l'argent, pour les ignorants vécus, est devenu la raison de leur existence. Ce qui en soi est absurde : pour quoi passer par l'argent, ce qu'on peut obtenir sans ?
** à partir du néolithique (= nouvelle pierre <=> âge du fer) jusqu'aujourd'hui (âge électronique)
*** puisque le mal douloureux vient de soi, pas des autres.
**** comment parler de « remboursement d'un crédit » quand l'acquéreur a payé le double ou le triple ou + le prix de la valeur marchande achetée ? Sachant que le produit acheté, l'acquéreur n'en devient propriétaire, qu'une fois le crédit totalement payé avec les intérêts. Le temps du péage, l'acquéreur jouit d'une hypothèque (sic) qui peut à tout moment lui être retirée ou dont il peut être expulsé.

 

.

 

Comment guérir l'humain en société ?
Comment soigner nos sociétés de notre civilisation ?

 

CONTEXTE [rapide diagnostic de la maladie humaine]

Tout diagnostic inexact ou partiel d'une maladie
Ne peut pas guérir ni la malade ni le malade.
Les analyses partielles de nos sociétés pullulent.
Le principe de préservation de l'accumulation de l'acquis, fait que
de nos sociétés naît la culture de la maladie de l'espèce humaine,
celle de ne vivre, unie, que de m'en songes, de et par l'effroi.

Toutes les ré-actions humaines en société
sont re-agis par la fondamentale : Peur.
Avec sa 1ère harmonique : la peur de manquer
suivit par : la peur de mourir
englobée par : la peur vivante de vivre
infectée par : la peur sans raison en soi en permanence.
Peur qui conduit la vie de tous les êtres humains encivilisés
à se soumettre (à s'abdiquer) à l'agression de la violence sociale.

Vivre l'abdication générale de sa vie. De
l'agression de la violence aveugle motivée par la peur,
construit l'urbanisation de la planète.

À craindre la violence et la pratiquer au quotidien
envers tout humain incapable de se contrebattre
=> tout agresseur armé est un peureux qui a peur,
c'est un lâche qui évacue sa colère sur les autres.
Tout agresseur se considère victime du système
qu'il elle alimente en imposant sa violence aux autres.

L'urbanisation de la civilisation est la conséquence de la culture de la peur (de vivre).
Où il s'agit de remplacer le naturel par l'artificiel cru contenu et contrôlé par l'ordre imposé obéi.
Où il s'agit de remplir de certitudes immuables (constructions durables) l'incertitude générale de l'existence
(des existants éphémères).
Certains comparent cette invasion = cette humanisation à une infection de planète.
Tel un virus qui tue son hôte et se tue (bêtement) soi-même.
Au contraire de prendre soin de son hôte, dont il est le parasite, pour que ni l'hôte ni l'intrus ne meurent bêtement.
Avant d'avoir vécu l'intégralité de sa vie.

Injecter la durée dans le temps
qui par la mesure a donné à croire maîtriser les jours
(moins les nuits, par peur du noir = la peur de l'invisible dans le noir de l'obscurité : tenebræ.
La presqu'obscurité qui provoque la vision à générer des images terrifiantes est la pénombre, la peine de l'ombre
des voyants qui se terrifient de ce qu'elles ils ne peuvent pas voir. Car ils elles confondent le vu et le cru.)

Vivre des traces du passé
est vivre dans un refuge
celui du regret
Le regret qui prouve que le présent est invivable.
Pareil dans l'autre sens :
Vivre de traces futures est le refuge de l'espoir qui prouve que le présent est invivable.
Ce temps manipulé reformé en quantité est le moteur (l'horloge) de la machine sociale.

La violence de la colère de la frustration de vivre
est le revers témoin majeur de cette peur humaine active.
La surproduction d'armes est l'autre témoin majeur,
de cette peur humaine de vivre, par se mettre en péril.

Tout philosophe honnête
[la malhonnêteté générale agressive envahissant les médias
témoigne de la peur de se révéler la vérité de la réalité trompée]
comprend que l'espèce humaine
[celle de la civilisation occidentale et occidentalisée (= les autres qui s'y sont soumises)]
est malade.

Saine,
Le philosophe se retire (pour vivre autre chose).
En 2 500 années de pensée philosophique,
leurs diagnostics apportent une compréhension
presque complète de la maladie de notre espèce.

Il fallait synthétiser leurs analyses,
qui dans ce 1/2 siècle troublé par l'ignorance générale est devenu une urgence.
Ignorance générale agressive donc malsaine qui s'amplifie.
La panique générale se réfugie dans la médiocratie planétaire
L'esclave qui donne le pouvoir aux crétins pour vivre gouverné par le pire
Ça, amplifie l'intolérance générale, fille de la terreur, renversée en agression.

Tout agresseur est un sac de peur gouverné par un crétin frustré,
Qui une fois percé,
Se dégonfle,
Et laisse apparaître sa honte.
Où sa conscience perçoit enfin que ses réactions ne sont pas du fait de sa volonté,
mais de celle de sa soumission volontaire à la machine sociale gouvernée par des élus destructeurs.

REMÈDE

Sachant que la peur est la source troublant les humains jusqu'à persister à tout détruire
C'est-à-dire : la volonté d'annihilation générale et globale de la vie (pas que la sienne)
Comment se débarrasser de cette possession qui infecte notre état d'esprit et notre comportement ?
D'abord
Pour se débarrasser d'une nuisance intérieure, on ne peut pas nier cette nuisance intérieure.

Le déni ne protège pas le malade mais la maladie

Le déni est le comportement qui protège et sécurise notre terreur (= peur amplifiée)
à nous faire ré-agir contre nous-mêmes.
Le déni social est général.
[C'est pour ça que la violence persiste.]
Comment une un voyant ne voit pas ce qu'il elle a en face des yeux ?

La croyance protège le déni

C'est la puissance de la croyance :
la croyance donne à voir ce qui n'existe pas.
La croyance donne à ne pas voir ce qui existe.

Croire ne donne pas accès à la connaissance.
Croire est la paresse de la pensée qui se refuse de vouloir comprendre.
La croyance est la maladie de la pensée qui ne veut pas se développer.

L'ignorance protège la croyance

Croire empêche de comprendre.
Croire sert à vivre vécu par une autre volonté que la sienne.
Croire est une abdication de son humanité.
Croire est l'assassinat de son intelligence.
Si l'humain est gouvernée par la croyance,
C'est qu'il elle a assassiné son intelligence.

Pour quoi vouloir vivre sans intelligence ?

Le noeud est bouclé.
L'humain terrifié croit que l'intelligence est ce qui génère sa souffrance.
Mais sa souffrance, dans son état de croyance, reste présente et douloureuse.
Apparition du 1er paradoxe.

La souffrance protège le paradoxe

L'existence de tout être humain est bloquée par un paradoxe.
Le paradoxe prouve la contradiction de la personne bloquée par un paradoxe.
Comment le croyant niant va-t-il résoudre son paradoxe ?
Il elle ne peut pas. Le paradoxe est générateur de souffrance.
Le croyant niant renverse son paradoxe (qui reste toujours un paradoxe)
En se convainquant que sa souffrance est une nécessité de son existence.
Ou le péage de sa culpabilité dont tout désobéissant (= pécheur pécheresse) mérite.
Ces humains se sont donné un sens à leur souffrance pour vivre avec.
Ils elles n'ont pas résolu leur paradoxe, ils elles ont renversé l'effet du paradoxe
pour vivre leur vie entière dans la souffrance.

Pour répondre à la question :    - Pour quoi vouloir vivre sans intelligence ?
La réponse est simple :            - Pour vivre vécu.

La maladie de nos sociétés humaines commence par l'abdication de vivre de soi.
Maladie qui apparut au néolithique avec la domestication (l'artificialisation) des espèces de la planète.

CURE

La cure prend du temps
à se défaire de tous ses noeuds (communs à tous) les uns après les autres.
Nos sociétés humaines ne guériront pas par une cure collective et générale,
Elles guériront à partir du moment où chaque individu voudra prendre conscience
de son abdication à vivre soi de soi-même avec et parmi les autres à respecter.
Abdication ? = vivre à remettre sa vie à une autre volonté que la sienne pour vivre vécu.
Cette abdication de vivre de soi par soi est ce qui déclenche « les haines collectives de l'autre ».
Donner sa vie pour vivre vécu par un ou une autre, n'est pas un sacrifice consentant de soi pour les autres,
C'est une abdication qui a fait de l'humanité des esclaves agressifs en surnombre.
C'est une abdication qui a fait de l'humanité être nuisible pour les autres espèces de la planète.
...

 

Il n'y a pas d'ennemis à assassiner dans l'espèce,
il n'y a que des peureux frustrés mécanisés pour tuer.

 

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« Tu n'es pas payé parce que tu aimes ton travail,
    tu es payé parce que tu ne l'aimes pas. »
*

Les autres travaillent à garder l'argent qu'il leur faut en trop.
Si t'es payé pour un travail, c'est que ce travail est pénible.
Payé par ceux qui gardent l'argent du péage
qui proposent un travail pénible à payer
mais obligé par le chantage :
« ou tu meurs de faim tout seul dehors,
ou tu travailles (pour avoir une belle maison avec une famille dedans) » (sic)
formant un marché qui n'est pas nommé par ce qu'il génère : l'industrie de l'esclavage,
mais qui est nommé par ce qu'il oblige : le marché du travail.
Où tout travailleure est une marchandise sur laquelle les gardiens misent et parient.

La farce de cette affaire est que ceux qui gardent l'argent (arme du chantage) le récupèrent par le péage.
Et + : avec la plus-value (sic) du crédit
(achat d'argent manquant avec pourcentage de remboursement qui double voire triple le prix initial).
L'esclave n'en finit pas de payer pour « rester en vie ».
C'est normal. Mais est-ce acceptable ?
Faire de la vie sociale une vie misérable ?
Est le socle essentiel qui fait exister la domination économique politique
La politique de quelques-uns qui profitent de la force de tous.
Et dont les tous sont tous consentants.
Pour renverser cette misère de vie en vie épanouie : facile !
Il suffit que les « tous » arrêtent de payer les péages
avec l'argent de leur corps et de leur esprit.
Le temps d'un jeûne pour tout remettre en place.

 

Note
* Phrase dite par un des adolescents qui vit dans les rues de Los Angeles. Le phénomène des adolescents et des adolescentes (tous mineurs) sans ressource, sans maison, sans rien, à vivre de la mendicité dans la rue est un phénomène social qui est apparu intense à partir des années 80 du XXe siècle. Et qui continue. Ce sont des enfants de parents généralement violant (viol), alcooliques, toxicomanes, mais pas obligatoirement, qui ont fait des enfants et n'assument pas leur rôle de parent, jusqu'à rendre la vie infernale à leurs enfants. Enfants qui quittent le « domicile familial » pour ne pas mourir en bas âge. Mais, vivre dans la rue raccourcit drastiquement la durée de vie de tout être humain. Si cette situation socio-familiale n'est pas soignée, c'est qu'elle sert d'exemple dans « le pacte du chantage du travail obligatoire » (travail rémunéré qui ne sert à rien, la fausse récompense sert à ça, particulièrement dans « l'administration des êtres humains », sic). Ça, montre, nous le bétail humain ou nous la marchandise que nous sommes. Celle qui génère des richesses ou plus proche : du gâchis. Gâchis qui n'est pas destiné à enrichir les employés (= les êtres humains qui sont employés à être des outils - automatiques = qui ne pensent pas, qui croient - rentables) qui le fabrique, employés qui sont des esclaves, dont ce mot est banni pde leur vocabulaire. Les esclaves pour les employés se sont les autres, celles et ceux qui ne sont pas payés pour le travail auquel ils et elles sont employé. Ce qui à comparer : est la même chose, voire pire, car tout employé n'a « jamais assez d'argent » pour payer ce qu'elle ou il convoite. La réalité est que les employés ont moins que ce qu'ils possèdent. Où les objets acquis servent de leurre pour un confort qui n'existe pas. La mauvaise santé générale en témoigne.

 

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Existe ? : Sa Base *

La vie ?
Boire, manger d'abord.
Dormir après.
La vie fatigue.
Il faut le repos de ne rien faire.
Vivre épuise.
(Ou se puise l'énergie qui fait vivre qui épuise).

Ça, c'est le moteur primaire.
Ce qui motive, sans volonté à vivre.
Ce qui bouge la vie à vivre :
                  t'as faim ? tu manges ou pas,
                  t'as soif ? tu bois ou pas,
                  t'es fatigué ? tu dors ou pas,
Si pas, tu péris
= tu toi plus toi passes à autre chose.

Après ?

La copulation sexuelle.
Elle dirige ta volonté d'agir,
C'est ça d'abord le désir.
Le corps sexuel commandant.
L'obsession qui pousse/oblige à l'action.
L'affolement du désir sexuel entré en soi
à la puberté (après 10 ans de paix)
qui a du mal à sortir à la vieillesse
(après 60 années d'excitation intense).
60 ans de comportement conduit par le désir sexuel.
Dont
L'extrême enfance et l'extrême vieillesse sont épargnées.
On n'a jamais vu des enfants et des vieillards copuler
séparément ou ensemble :
C'est l'assurance de confier ses enfants aux grands-parents.

      Si on se visualise ça,
      Jusqu'à pressentir l'Odeur, alors
      On se dégoûte.
      [Uni et Que et Ment pour s'alimenter à médire,
      autrement dit : entretenir sa sociabilité (sic).]

On se dégoûte ?
Le dégoût donne à pouvoir faire des choix de goûts.
Les goûteux et les dégoutants.
Le dégoût ? = La répulsion : l'envers de la jouissance ?

Le dégoût forme la mère de la croyance.
La croyance forme la mère de la morale
(celle de vivre une vie soumise d'interdits étrangers à soi).
Ce qu'on se nomme : civilisé,
est le résultat d'être vécu et dirigé par le dégoût,
pour s'en faire la manière dégoûtée de sa vie à vivre :
celle maniérée de la et du « précieux dégoûté.e » [fonda-mentalement apeuré.e].
Les liaisons dégoûtantes sont attractives ?
Elles sont cultivées par les échanges de médisances
Qui forment la raison d'exister des conversations de bon ton
amplifiées par les médias.

Le dégoût s'infiltre moins par la vision,
Que par l'Odeur de la Puanteur.
La puanteur de la décomposition de la chair pourrissante.
Toute transformation en autre chose passe par la puanteur.
L'odorat ne se domestique pas par la croyance, comme la vision.
Est-il impossible de vivre dans la puanteur permanente ?
Comme un végétal dont l'odorat est débranché.
L'odeur puante de la merde nous tient derrière au cul.
L'odeur puante de la pisse nous tient devant l'habite.
L'odeur puante de la plaie fermente en corps sous-cutanée.
Le corps humain mort pue fort,
très fort, trop, difficile à tenir,
Contrairement aux autres viandes, desquelles on se nourrit.

La chair pourrissante forme le pus.
Le pus pue,
La recomposition de la décomposition des corps pue.
[Pute ? est du pus puant, se mêlant de sexualité vendue]
Et on se demande :
   - Pour quoi faire exister le dégoût de la puanteur ?
Eh bien ! dans le cas contraire, on se laisserait tous pourrir !
Mourir l'agonie par pourrir vivant.
   - Et les maladies, c'est ce à quoi elles servent ?
   - Les maladies accélèrent le pourrissement du corps.
   - Le vivant existe pour pourrir.
   - Et pourrir existe pour vivre.

Puer, de puir de putride = ce qui pourrit.
La pourriture pue,
C'est infect !
Infect vient d'infection.
Une infection est une pénétration non consentante
Avec une prolifération de corps étrangers à l'intérieur du corps pénétré.
Des corps qui bouffent ton corps de l'intérieur en laissant leur merde dedans.
[Un peu comme nous pour la Terre, pensent les réalisatriceurs de Matrix].
Cette merde toxique affecte ton corps, le pourrit, le rend inapte à vivre.

Malade, incite à ton périssement,
On prend conscience de son corps vivant par être mourant.
Sain, on l'oublie.
Sain, on s'oublie.
Le pourrissement puant donne à prendre conscience de son corps vivant.

Ego, ton corps figuré,
car meurtri, naît de la souffrance.
C'est la douleur de jouir du mouvement
Qui rappelle l'existence du corps à l'esprit.
Dans le contexte où le soi uniqué est méprisé.

La puanteur appelle l'hygiène
(la vie est et agit d'équilibres)
pour que la puanteur n'emporte pas la vie dans son agonie [passage lent entre vie et mort].
L'humain prend soin de ne pas puer [pour ne pas pourrir]
De ne pas se tuer [en société et en famille] par inaction.
Nous humain se soignons : c'est pour ne pas puer la mort.
Puer, témoigne du mépris de la vie de soi et des autres.
Vivre à se laisser agonir, à se noyer dans la douleur de sa peine.
Le puant, la puante renie sa vie ou la vie humaine générale.
Voire provoque le rejet de la vie par l'inaction où la nausée abonde :
À vivre sa déchéance témoignée par sa puanteur
Sa révolte de devoir exister propre = pas puant (pour soi et les autres)
Pour soi avec les autres.
Les puants repoussent l'attachement, l'amitié et l'amour des autres.
En société les puants sont des personnes expulsées, en souffrance dans la souffrance.

La puanteur de la merde humaine pend au derrière,
de toutes et tous, tous les jours ça pue derrière.
La puanteur de la pisse humaine pend au devant
avec le truc blanc qui s'accumule dedans
Puant les sexes pas passé à l'eau.
La puanteur de la sueur humaine s'attache aux aisselles [les selles aux aisselles ? Hum...]
Les mycoses toujours puantes poussent de la sueur.
Devant, les sexes pas lavés à l'eau,
Rapidement puant, sentent fort abondes amants.
Ça interdit (pour certaines et certains et les autres ?) les caresses éjacu latoires
Pas pour tous ?
La puanteur traverse les bouches,
l'indigestion pue,
les abcès puent.
La puanteur buccale révulse tout baisé,
La puanteur empêche toute tendresse ?
L'amour puant est-ce le défi envers la mort ?

Pourquoi la pute, qui vient étymologiquement de puer, ne pue pas ?
Si elle pue, personne n'en veut pour soulager son excès de sperme.
J'en ai quand même vu ;
des femmes puantes agonisantes toxicomaniaques se prostituer.

Il faut relire Purity and Danger [De la souillure] de Mary Douglas. **
Du pus à l'amour ?

L'attraction sexuelle déborde de partout les corps possédés.
C'est la porte nécessaire pour vivre la jouissance.
Ça déborde de partout
et, avec la présence des autres
avec la commande en soi du corps qui exige à jouir
ça doit se consommer et ça se consomme dans l'immédiat.
Seul ça va : on se masturbe [= maître de la tourbe ? = de la boue ?]
Avec les autres, non consentants encerclant, ça se complique.
Ou ça fait naître :
La fameuse non fameuse frustration sexuelle [religiosée qui dirige le monde]
qui fait naître : la colère, la révolte, la force avec la guerre perpétuelle.
Là, les muscles se tendent, tendu dur, ça force
ça frappe ou le coup remplace la caresse
par une amplitude excessive pressante pressée.
Avec sa bite gonflée durcie pleine de sang
Qui force les entrées sèches. Qui force la douleur.
C'est le combat de la jouissance et de la douleur.

Par excès de sperme
Les mâles se battent pour une femelle.
Les mâles battent les femelles.
Une femelle est une Femme marchandise
qui se sert de cet avantage pour commander et exiger un gagnant avec le prix
qui autorise le mâle à s'en servir comme une décharge de son excès d'inconscience.
La compétition (= la guerre) sociale du monde du travail est une déviation du duel sexuel.

Le corps est un sexe commandant que l'esprit tempère.
Comment font les animaux ? Ils ne se masturbent *** pas ? Le peuvent-ils ?
Leur période sexuelle de reproduction, comme pour les plantes, est limitée.
Ça se dépêche, ça se fait bouffer. Souvent les mâles après leur éjaculation.
Pour la bête humaine, la période sexuelle de reproduction est : permanente.
Alors comment soulager par expulser de son corps la douleur d'excès de sperme ?
Faut prendre sur soi, sinon :
Les elles avec les ils : s'entredévorent.

L'entredévorage est le comportement banalisé que cultivent les sociétés humaines
Sexuellement frustrées.
L'entredévorage est le comportement banalisé par la culture religieuse du capital :
La rétention est la compensation d'une sexualité frustrée.
C'est le stockage, avec des gardiens armés pour empêcher les autres d'avoir leur part.
La frustration est une sensation que personne ne peut garder pour soi
et se doit de la partager avec les autres par la vengeance.
La vengeance est la boucle de l'amertume qui n'en finit pas et ne résout rien.
Ça, a commencé et perpétue la génération de la banalisation de la violence familiale en société.
La violence, c'est la pénétration non consentie d'une arme (bras) en fer dur dans un corps mou,
pour obtenir la blessure d'une douleur aigüe qui coule
et agonise son propriétaire.
Satisfait ? Non ! Tout ça pour rien. Quand la conscience revient.

L'arme est-ce le prolongement de la bite durcie pleine de sang ?
Et une vagine armée ? On l'a dit : elle peut pratiquer l'engloûtement ****.
Faut qu'ça sorte (le sang), faut qu'ça rentre (le sperme),
Faut qu'ça bouffe le dehors en dedans,
peu importe où, mais que dedans, d'un quelqu'un, d'un être quelque chosé.
« La marchandise ça sert à se consommer, peu importe qu'elle soit humaine ou pas » (sic).
L'animal humain = marchandise de chair violée absorbable
est le but capital du capital [le capital est en effet un anthropophage]
de la domestication volontaire [vivre esclave]
pour la reproduction exponentielle permanente ?
L'humanité n'est pas surpeuplée, elle est surpeuplée d'esclaves travaillant à l'inutile.
...

Rien qu'avec ça :
la soif, la bouffe, le sommeil, le sexe :
Vivre est synonyme de problème.
Voire, une série sans fin de problèmes douloureux
à devoir résoudre chaque jour chaque nuit.
[S'ils n'étaient pas douloureux, seraient-ils négligés ?]

C'est la vie ?
Hum... Alors,
La mort est une libération de la vie.
Et en sens inverse : la naissance fait que
La vie est une libération de la mort.
Hum... Da capo. Ad aeternam ? Nan.


Mais il y a + !

Avec la jouissance sexuelle, il y a la douleur. En accompagnement.
Avec le dégoût, il y a l'attraction du désir sexuel : le goût du plaisir de jouir.
Là où la frontière est incertaine,
La voir, la sentir, la çavoire mouvante,
Pour chaque cellule vivante des corps constitués
Qu'ensemble elles composent.

La souffrance naît de la permanence sourde de la douleur.
Une douleur complète ou totale ne se souffre pas, mais s'agonise dans l'hurlement.
La douleur n'est qu'un signal. Mal.
Le signal qu'une partie du corps doit être soignée.
Soigner pour ne pas périr dans la douleur.
La puanteur sert aussi de signal pour prendre soin de soi.
Puanteur et douleur sont des impositions cérébrales.

La souffrance avec son contraire : le plaisir de jouir
est un statut corporel psy-chiqué
(la psyché est corporellement illocalisable).
Même si la sensation est perçue corporellement physiquée.
C'est à partir de ça aussi que la vie se complique :
Vivre/mourir, désirer/dégoûter, souffrir/jouir,
À remuer à mélanger tout ça,
donne des résultats surprenants
pour chacun des corps vivants.
Ça, forme la motivation à vouloir vivre,
Ou ça aussi, forme la motivation subie de mourir sa vie.

Vivre en vie ? Ça va. Mais
Mourir sa vie ? Ça va pas.
Ça, tort le sens de vivre.
Les 2 ensemble forment le moteur humain de la raison de vivre à vouloir pouvoir agir sa vie.

Vivre à souffrir
+ que de plaisir ?
donne à l'une et l'un la volonté d'agir à nuire
(à soi et/ou aux autres).
C'est une force démentielle !
D'aigreur de frustration de colère !
Qu'on retrouve en explosions dans les guerres.
Et en permanence dans la politique de l'économique sociale,
Monde civilisé par l'hypocrisie 
Où se visage le masque du sourire assassin.
À rentrer dans le jeu sans jeu réglé des sociétés humaines,
Où les uns les unes se soumettent pour que les maîtres du jeu dominent.
Cette disposition de ce jeu social est
gouvernée par la souffrance générale cultivée par l'espèce à jouer à souffrir.
Est-ce la permanence du désir sexuel frustré ? Pas que.
La peur
provocatrice du capital fait de l'humanité une masse servile volontaire.
La peur
provocatrice du religieux institutionnalisé fait de l'humanité une masse servile volontaire.

Mais quoi main tient et retient fort et répète cette occupation de nuisance générale de vivre ?
Le renversement du dégoût en jouissance.
Le renversement du plaisir à faire souffrir.
Tout souffrant croit se soulager en partageant sa souffrance avec les autres (pour ré-jouissance).
Renverser la jouissance en souffrance est le pouvoir exercé par tout dominant commandant voulant.
L'auto-ri-taire (= humain qui se déteste),
ne peut qu'agir automate à nuire par haine des [peur des] autres,
et + : en vers celles et ceux qui se réjouissent.
C'est ça, la balance penchant dans la rancoeur,
Qui a donné naissance, il y a 5000 ans, à la domestication
c'est-à-dire, à la vie automate voulu sans conscience,
notre espèce avec les autres, comestibles et rassurantes.
...

Quand deviendrons-nous une espèce bien baisée pour savoir vivre soulagée ?
...

Entre dormir, bouffer et baiser
[le baiser pose ses lèvres avec une légère aspiration sur la peau],
heureusement qu'on fume ! ***** Pour l'air.
Fumer, c'est la pause qui repose et se repose encore :
le temps de ne rien faire [= de ne pas travailler à nuire]
pour bien passer le temps (court à vivre)
sans se prendre la tête en tension
avec ses muscles tendus pour rien.
...

 

Notes
* Base, la base désigne le cul. Basis en latin est « la partie inférieure [de soi] assise » (sic). Pourtant le sens de la transcription du grec basis signifiait : « l'action de marcher », pas de rester assis sur son derrière. Ce qui implique pour le Grec Antique que la « basis » est « sur ce quoi on marche » : péripatétir sur la surface terrestre. La surface terrestre (d'une épaisseur de 4km) qui est base de la vie. Puis institutionnellement le cul devient le socle dur qui porte le pouvoir. Le peuple socle des dictatures politiques qui sert de base démocratique pour régner. Un cul pouvant assis trône. L'état d'esprit impérial de la Rome antique ne domine plus dans la marche, mais dans l'assise qui hurle auto-ri-taire les commandements des armées géométriquement réglées à l'attaque. La politique gouverne les assauts pour piller les autres cultures, à faire de ses gens [étrangers] des esclaves romains.
** Mary Douglas, Purity and Danger, an analysis of concepts of pollution and taboo, 1966 [pdf 1Mo].
*** Masturber est d'étymologie inconnue pour les dictionnaires. Jamais utilisé avant le XVIIIe siècle. C'est le marquis de Sade qui réactualise le mot latin masturbari. Après être passé par la traduction d'onanisme (sic) [d'Onan qui se masturbe raconté dans la Bible], l'étymologue, non, l'étymologiste l'attache au mot « maiesthai » signifiant rechercher, poursuivre, atteindre, toucher qui est la raison de l'existence de la masturbation. Caresser secouer pour orgasmer. La jouissance de la vie humaine est liée à l'orgasme sexuel.
**** Mathius Shadow-Sky, NU le livre de l'Oubli du Reflet ou les contradictions de la Sexualité Sociale [pdf 62Mo] page 24. Dans engloûter, il y a goûter avant d'avaler l'arme du mâle, qu'engloutir n'a pas. Il fallait dans le vocabulaire un antonyme à pénétration. Nous avons trouvé : engloûtation.
***** Interdire de fumer revient à entretenir la souffrance, à vouloir de l'esclave aucun repos durant le travail, travail inutile imposé obligé par chantage, où l'action doit être permanente, telles des machines jamais en panne. Pareil à interdire la copulation et l'évidence du désir sexuel, provoquent ou favorisent la perversion sexuelle. Sexualité réprimée qui trouve ses issues que douloureuses pour soulager par évacuer ses excès de sperme. La prostitution et la pornographie sont des conséquences de la prohibition sexuelle sociale = la masse esclave au travail inutile. Et le viol est favorisé par la politique. La guerre permanente comme la sexualité voulue agressive sont entretenues par la machine-État, socle fondateur de la hiérarchie avec au bout un tyran. Qui s'y pose par frustration.

 

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En 1966 :  Les oeuvres d'art nous réjouissent parce que...   Et en 2024 ?

« We enjoy works of art because they enable us to go behind the explicit structures of our normal experience. » « Aesthetic pleasure arises from the perceiving of inarticulate forms. » Mary Douglas citant Anton Ehrenzweig [1]. = « Les oeuvres d'art nous réjouissent parce qu'elles nous permettent [autorisent ?] d'être par-delà ou derrière les structures explicites de notre expérience normale (sic) » [2]. « Le plaisir esthétique naît de la perception de formes inarticulées [3] [= inconnues, non-répertoriées, inexistantes, etc. ?] ». Le plaisir fondamental de l'art pour les amateurs est que les oeuvres [originales] d'artistes donnent à connaître autre chose que sa vie d'expérience normale de labeur quotidien : sa vie routinière, son existence non épanouissante en société. Société dominée par le travail, principalement inutile, mais obligé, qui menace les réfractaires à vivre sans revenu. Vivre en société sans revenu, pour celles et ceux dépourvus de capital, c'est vivre à mourir proche de la mort dans ce péril permanent.

Le chantage social à devoir payer son logement pour qu'un être humain puisse s'abriter, payer sa nourriture payer l'eau, l'eau en abondance partout sur Terre (mais payante, pour être transportée courante dans les maisons ? hum), payer le chauffage [les feux sont interdits en ville] pour vivre un confort minimum, et +, payer toutes les machines de communication [qui révèle l'isolement des êtres humains en société]. Ça, pour ne jamais s'arrêter de travailler pour ne jamais s'arrêter de consommer. Et. Tout ça, pour quoi ? Vraiment. Pour rien.

La définition du « plaisir esthétique » n'a plus le sens aujourd'hui donné par Ehrenzweig et Douglas après la 2de guerre mondiale (1945) dans les années 50, 60 du XXe siècle. Ou, au XXIe siècle, la notion de plaisir esthétique a disparu de la palette des désirs des êtres humains civilisés. Le désir de vivre de belles choses n'est plus la volonté majeure des êtres humains au travail dans « les structures explicites de notre expérience normale ». La difficulté de vivre a augmenté depuis, au point où tout ce que l'art et la musique apportent à libérer les états d'esprit, n'a plus de sens, jusqu'à être ignoré. Le plaisir d'alors s'est transformé aujourd'hui en douleur. La raison et le sens de l'art ont été annihilés par la politique culturelle. En 40 ans de guerre 1981-2021 contre les artistes authentiques. Pour avoir pu vouloir en arriver à ce stade d'annihilation du plaisir, ça signifie que la majorité des êtres humains vivent en état amplifié de peur quotidienne. Leur attention ne décroche pas de l'inquiétude, à ne pas être assuré que demain ne sera pas un autre jour sans manque. Les enrichis y compris. Tous les êtres humains, par l'organisation des sociétés à capitaliser, sont infectés par la maladie du manque : la peur de manquer qui dans un état de panique est capable de tuer l'autre pour avoir son bout de pain.

Les artistes jusqu'au XIXe siècle ont été les complices de la domination politique et religieuse. Ils servaient, comme les médecins, et +, à soulager les maux provoqués par les excès de dictature qui favorisent la souffrance physique et psychique par l'humiliation, le racisme, la répression, la persécution, l'exclusion, l'expulsion (de chez soi), etc., et à glorifier le pouvoir. La 2de guerre mondiale a renversé cette équation. Le pouvoir politique et religieux est devenu synonyme de mise en danger volontaire des populations. Les artistes se sont libérés du pouvoir qu'ils servaient ils sont devenus libres et indépendants et, durant 30 ans (1950-1980) au XXe ont produit des oeuvres dans lesquelles le sens de vivre libre était la raison essentielle de la création artistique. Au XXIe siècle, cette raison a disparu. À part quelques résistants. L'art et la musique n'ont plus leur place dans nos sociétés. La guerre culturelle a remplacé les oeuvres d'art et de musique par des mauvaises copies et avec du faux qui imite mal le vrai, mais qui suffit à entretenir le leurre de l'art.

Dans tout régime politique tyrannique [identifié parce qu'il y existe la violence d'une police, d'une armée, d'une religion institutionnalisée dominante, d'un marché du travail dans une hiérarchie qui favorise les comportements de mépris et de soumission, de gloire et d'humiliation, d'empathie et d'agression = le pouvoir de ruiner et tuer l'autre s'il elle désobéit] : l'art est le seul espace-temps qui donne, un temps, aux tyrannisés à se sentir libres (= libérés de la domination de la tyrannie à laquelle ils elles se sont soumis). Libre parce que l'art nous emmène dans des territoires inconnus de la politique, ses zones interdites. À y être, ça, met en danger l'existence de la politique et de la religion, qui ne servent qu'à misérabiliser le monde pour le dominer [de droite ou de gauche, extrémiste ou modéré, c'est pareil, la politique laïque et religieuse ne sert qu'à gérer les êtres humains soumis et insoumis au régime unique du travail. En dehors de ça, la politique ne sert à rien].

Certains politiciens des dictatures les + dures avaient compris cette nécessité d'intégrer les arts dans les sociétés ultra-politisées : celles par exemple des anciens « pays de l'Est » de l'Europe [derrière le mur/rideau de fer] où certains pays, pas tous, donnaient aux artistes une liberté d'expression, jusqu'à pouvoir ou vouloir tolérer la moquerie de leur régime (sic). Ça, pourquoi ? Fait hautement nécessaire pour que les esclaves (robotnik = ouvrier) ne se laissent pas périr. Et, en même temps, ne pas faire périr la raison de la domination sociale et familiale par l'organisation politique institutionnalisée de l'État [avec aux commandes, des esclaves, sic]. Car. « Sans dominés, plus de dominants ». L'équation est simple à comprendre [4].

Dans les situations extrêmes de souffrance sociale, l'infantilisation avec la mort sont les issues de délivrance retenues par [presque] tous les êtres humains vivants en captivité [5]. Les arts dans ces contextes extrêmes sont inutiles. La musique dans les camps d'extermination se transforme en arme de torture [ce qu'elle est aujourd'hui dans l'espace public]. Pourtant vivre l'art, la musique, nous fait vivre le plaisir à l'opposé de la peine qu'engendre à vivre forcé enfermé employé à quelque chose qui ne nous concerne pas. Tel faire fonctionner la machine de guerre sociale crue assouvissante. Le travail, tel qu'il est exploité depuis 5000 ans en société, est une abdication à l'obéissance de sa servitude volontaire, où mettre sa vie en danger [= dominée] en permanence menacée de mort [6] si l'individu refuse d'obéir. Mais déni et ignorance général font que : « ça n'existe pas » (sic).

Aujourd'hui, depuis 1/2 siècle, dans nos sociétés capitalisées, ce temps limité consacré aux arts, n'est plus l'espace de liberté, nécessaire dans toute dictature démocratique, car l'art a été remplacé par le loisir, c'est-à-dire par le divertissement. La mort de l'art qui fut prédite est la disparition publique de la liberté de créer. Le divertissement ne libère pas. Même un temps limité. Le divertissement, c'est la diversion, une stratégie mili-taire [la milice armée qui menace qui sert à faire taire celles et ceux marqués « ennemi du régime » sic : personne n'est « ennemi du régime », qui est une justification nécessaire pour armer pour menacer pour dominer les complexes d'infériorité qui se vengent] qui empêche (en détournant la tête soi-même) de percevoir la réalité dans laquelle les divertis se réjouissent d'un bonheur factice, car leur corps et leur esprit sont piégés dans ce qui ne leur est plus perceptible ni appréciable. L'industrie du divertissement est dominée par une seule entreprise totalitaire (qui rachètent toutes les autres) à propager son état d'esprit depuis 1 siècle [7]. Le monopole mondial du divertissement est un fait nié des consommateurs qui se réjouissent (se réjouissent-ils elles vraiment ?) d'être divertis, de ne pas prendre conscience de la réalité sociale de l'infantilisation générale qu'ils elles ont provoqué et continuent à cultiver.

C'est dans (ou avec) la diversion par le divertissement qu'apparaît la notion de « bonheur » comme seul but essentiel de la vie d'un être humain (sic). La notion de bonheur (social, familiale) est une notion faussée ou détournée. Le bonheur qui ne peut pas être le but de l'existence n'est qu'un équilibre à la peine du malheur. La notion trompée du bonheur est portée par la croyance, et donc l'ignorance. L'idéologie du bonheur est un outil économique et politique hautement nécessaire, car très efficace, outil qui donne à croire aux esclaves employés l'espoir de leur accession au « plaisir en manque », qui dans leur misère d'esprit et du travail des corps humiliés, est le leurre magistral qui donne à oublier sa misère d'esprit et son corps frustré vivant dans la peine sociale, à se soulager dans la consommation. L'idéologie du bonheur est conduite par la croyance de la peine nécessaire pour accéder au ravissement. En d'autres termes, l'idéologie du bonheur sert à convaincre les employés que leur souffrance à vivre esclave sera récompensée (post mortem pour les religions monothéistes) par la récompense du salaire qui « donne à pouvoir » consommer. La croyance du bonheur comme but de l'existence ne révèle que la pénibilité de l'existence. Où bonheur est confondu avec soulagement qui est confondu avec ravissement. Une stratégie banalisée de l'économie des profits.

La suppression des arts de l'espace social = du domaine public, et leur remplacement par le divertissement [décorum divertissant qui n'est pas de l'art, mais qui est considéré comme tel] a été et se perpétue être une décision économique et politique volontaire d'ingérence pour faire régresser l'intelligence des êtres humains employés consommateurs. Les arts, s'est su, accroissent l'intelligence. L'expérience pendant la 2de moitié du XXe siècle l'a montré. Pour la survie de l'industrie de l'esclavage, il fallait supprimer les arts et la musique en les remplaçant par des copies médiocres. La médiocratie a été formée par considérer la médiocrité être exemplaire. Après 40 ans de propagande, les états d'esprit s'expriment dans l'abdication à vouloir se convaincre que ce qui est faux est vrai.

Aujourd'hui les êtres humains se piègent volontairement à vouloir vivre l'illusion du bonheur dans la diversion du divertissement dans la réalité du monde pénible du travail servile où son humiliation est niée. Mieux vaut ça, que savoir ? C'est le mauvais choix des esclaves à la recherche du bonheur qui n'existe pas. L'infantilisation des sociétés occidentales est la conséquence de cette illusion du bonheur qui masque mal le malaise général que personne aujourd'hui ne peut plus comprendre. C'est exactement ça la régression de l'espèce humaine.

 

Notes

[1] Anton Ehrenzweig (1908–1966) wrote The Psychoanalysis of Artistic Vision and Hearing (1953), and The Hidden Order of Art (1967). Anton Ehrenzweig is considered like Rudolf Arnheim with Art and Visual Perception and Herschel Chipp with Theories of Modern Art to be the 3 major authors of art and psychology.

From the Preface of The Hidden Order of Art (1967):
« The argument of this book ranges from highly theoretical speculations to highly topical problems of modern art and practical hints for the art teacher, and it is most unlikely that I can find a reader who will feel at home on every level of the argument. But fortunately this does not really matter. The principal ideas of the book can be understood even if the reader follows only one of the many lines of the discussion. The other aspects merely add stereoscopic depth to the argument, but not really new substance. May I, then, ask the reader not to be irritated by the obscurity of some of the material, to take out from the book what appeals to him and leave the rest unread? In a way this kind of reading needs what I will call a syncretistic approach. Children can listen breathlessly to a tale of which they understand only little. In the words of William James they take 'flying leaps' over long stretches that elude their understanding and fasten on the few points that appeal to them. They are still able to profit from this incomplete understanding. This ability of understanding- and it is an ability may be due to their syncretistic capacity to comprehend a total structure rather than analysing single elements. Child art too goes for the total structure without bothering about analytic details. I myself seem to have preserved some of this ability. This enables me to read technical books with some profit even if I am not conversant with some of the technical terms. A reader who cannot take 'flying leaps' over portions of technical information which he cannot understand will become of necessity a rather narrow specialist. It is an advantage therefore to retain some of the child's syncretistic ability, in order to escape excessive specialization. This book is certainly not for the man who can digest his information only within a well-defined range of technical terms. A publisher's reader once objected to my lack of focus. What he meant was that the argument had a tendency to jump from high psychological theory to highly practical recipes for art teaching and the like; scientific jargon mixed with mundane everyday language. This kind of treatment may well appear chaotic to an orderly mind. Yet I feel quite unrepentant. I realize that the apparently chaotic and scattered structure of my writing fits the subject matter of this book, which deals with the deceptive chaos in art's vast substructure. There is a 'hidden order' in this chaos which only a properly attuned reader or art lover can grasp. All artistic structure is essentially 'polyphonic'; it evolves not in a single line of thought, but in several superimposed strands at once. Hence creativity requires a diffuse, scattered kind of attention that contradicts our normal logical habits of thinking. Is it too high a claim to say that the polyphonic argument of my book must be read with this creative type of attention? I do not think that a reader who wants to proceed on a single track will understand the complexity of art and creativity in general anyway. So why bother about him? Even the most persuasive and logical argument cannot make up for his lack of sensitivity. On the other hand I have reason to hope that a reader who is attuned to the hidden substructure of art will find no difficulty in following the diffuse and scattered structure of my exposition. There is of course an intrinsic order in the progress of the book. Like most thinking on depth-psychology it proceeds from the conscious surface to the deeper levels of the unconscious. The first chapters deal with familiar technical and professional problems of the artist. Gradually aspects move into view that defy this kind of rational analysis. For instance the plastic effects of painting (pictorial space) which are familiar to every artist and art lover tum out to be determined by deeply unconscious perceptions. They ultimately evade all conscious control. In this way a profound conflict between conscious and unconscious (spontaneous) control comes forward. The conflict proves to be akin to the conflict of single-track thought and 'polyphonic' scattered attention which I have described. Conscious thought is sharply focused and highly differentiated in its elements; the deeper we penetrate into low-level imagery and phantasy the more the single track divides and branches into unlimited directions so that in the end its structure appears chaotic. The creative thinker is capabte of alternating between differentiated and undifferentiated modes of thinking, harnessing them together to give him service for solving very definite tasks. The uncreative psychotic succumbs to the tension between conscious (differentiated) and unconscious (undifferentiated) modes of mental functioning. As he cannot integrate their divergent functions, true chaos ensues. The unconscious functions overcome and fragment the conscious surface sensibilities and tear reason into shreds. Modern art displays this attack of unreason on reason quite openly. Yet owing to the powers of the creative mind real disaster is averted. Reason may seem to be cast aside for a moment. Modern art seems truly chaotic. But as time passes by the 'hidden order' in art's substructure (the work of unconscious form creation) rises to the surface. The modern artist may attack his own reason and single-track thought; but a new order is already in the making. » Texte publié par un marchand pour inciter à l'achat du livre.

Notons que les livres d'Anton Ehrenzweig qui dans leur intégralité sont devenus des oeuvres du domaine public en 2016, sont en 2024 indisponibles à l'étude : interdit de disponibilité en free ebook au format public pdf dans le réseau Internet. Le prix fort du livre imposé entre 35€ et 100€ [+ taxes + expédition] par les marchands [qui se sont emparés du réseau Internet pour en faire un marché -avec accès interdits, verrouillés et conditionnels, soumis au péage- que le réseau n'était pas avant l'an 2000] fait qu'il est inaccessible à l'étudiant, alors que le texte appartient au domaine public depuis 2017, puisqu'il a dépassé les 50 ans après sa 1ère publication. https://archive.org a retiré récemment toute téléchargeabilité des documents publiés sur son site. Site qui existe depuis 1996, fondé par Brewster Kahle [notons que centrebombe.org existe depuis 1997]. C'est inquiétant ! En 2024. La guerre culturelle qui est la guerre contre le savoir se généralise et se confirme sur le réseau Internet. Réseau qui au contraire a été inventé pour donner accès à tous gratuitement à ce savoir. On ne peut pas avoir tous les livres papier, nécessaires à l'étude chez soi ! Anton Ehrenzweig (1908–1966) The Hidden Order of Art: A Study on the Psychology of Artistic Imagination (1967) [pdf 10Mo, trouvé par Mélanie Grandau].

On constate aussi que l'infanterie Wikipedia (par être en 1ère place des moteurs de recherche) avec ses détenteurs censeurs gardiens policiers qui falsifient le savoir pour imposer l'ignorance générale par publier des informations faussées ou inexistantes et qui principalement ne servent qu'à alimenter « les ragots des potins du commérage [pour maintenir la diversion sociale] » : ce à quoi sert principalement le bavardage en société. Le commérage du ragot du potin est le divertissement majeur citoyen et l'occupation majeure amplifiée des médias. L'information médiatique qui n'apprend rien qui ne comprend rien, uniquement par rapporter et être rapportée, l'information fausse intentionnellement la réalité, pour s'en servir à ce que les médias existent : à cultiver « le réconfort faussé de la propagande » (sic) celle entre autres, montre les catastrophes ailleurs, « car ici, nous vivons de paix et d'abondance » (sic).

[2] « les structures explicites de notre expérience normale » : énoncer ce titre aujourd'hui au XXIe siècle sonne être une affirmation fausse qui sert à se rassurer, par se dire, pour se convaincre que nos expériences quotidiennes sont « normales » ; et encore + : elles sont « explicites » : c'est-à-dire qu'elles n'ont aucun besoin d'être remises en question. De la part d'intellectuels [celles et ceux qui pensent + que les autres à comprendre le monde pour y vivre mieux], il y a de quoi douter quant à l'honnêteté de cette réflexion, être + une confirmation d'affirmation. Si le monde quotidien de sa vie consacrée au travail obligatoire était explicite pour tous les êtres humains, aucun philosophe (y compris les utopistes à commencer par Platon) n'écrirait ni ne penserait le monde depuis 2500 ans pour tenter de résoudre le paradoxe de l'humanité abdiquée dans la servitude volontaire. Disposition comportementale qui fait que tout être humain [auto-infériorisé] attend de l'autre [supérieur] « la reconnaissance de son existence » (sic). La domination familiale politique est la conséquence de « la culture du sentiment d'infériorité » éduqué par le mérite aux enfants à l'école. La domination des adultes envers les enfants en confiance génère dans les états d'esprit par la compétition permanente le sentiment d'infériorité nécessaire à toute domination [patriarcale, matriarcale, infantile]. Cet état de notre fait social apparaît être une distorsion des « structures explicites de notre expérience normale » ou un renversement des valeurs de la raison de l'existence humaine. Dans l'effet : vivre dans la peur constante en tant que « structure explicite de notre expérience normale » engendre et amplifie ce que chaque être humain tente à vouloir se débarrasser sans jamais pouvoir y arriver, puisque cette peur culturelle est le ciment qui fige la structure sociale « de notre expérience normale » qui par sa « normalité » interdit de s'en défaire. La boucle sociale de la captivité est par la « structure explicite de notre expérience normale » imbrisable. C'est elle qui forme nos sociétés être en état de guerre permanente [où l'hostilité domine, effaçant toute relation de sympathie avec les autres : les étrangers proches inconnaisables].

[3] Les formes inarticulées selon la Gestalt théorie : « Freud, who also noticed the articulating tendency of our observing mind, found that form experiences coming from lower layers of the mind, like our dream visions, tended to be inarticulate; they appeared to our observing surface mind as altogether chaotic and were difficult to grasp. » in The Psycho-Analysis of Artistic Vision and Hearing (1953) 1st part: The Depth Psychology of (Abstract) Gestalt Perception. = « Freud, qui a aussi relevé la tendance à l'articulation de notre état d'esprit observant, trouva que les expériences de la forme venant des couches basses [sic, plutôt : profondes] de l'esprit, comme les visions de nos rêves, tendent à être inarticulées ; elles nous apparaissent en surface comme toutes ensemble chaotiques difficiles à saisir [pour être comprises ?] ». C'est pour cette raison qu'Anton Ehrenzweig désigne l'art et la musique générer des formes inarticulées [= incomprises qui sont pourtant bien articulées] contrairement à la normalité qui s'articule à répéter les mêmes gestes [bien compris pour être identiquement répétés ?] pour perpétrer la machine sociale qui gouverne l'humanité : l'institution de l'État souverain où les êtres humains tels des marionnettes rapportent leur infériorité. Ce qui est nommé « formes inarticulées » [barbares ? sic] sont des formes incomprises des intellectuels.

[4] Mais l'équation n'est pas équivalente : le contraire : « sans dominant, pas de dominé » ne fonctionne pas. L'absence de dominant n'assure pas l'absence de dominé. C'est pour cette raison qu'il est si facile d'instaurer une domination. Car les êtres humains cultivés à craindre génèrent un sentiment d'infériorité et d'impuissance, voire d'incapabilité à savoir pouvoir vivre par soi-même à résoudre les problèmes que la vie donne à résoudre. Nos sociétés [d'esclaves] sont des sociétés qui ont développé « le service » contre rémunération : un problème ? On appelle le service. Cette dépendance servile à la servitude du service cultive l'incapacité de résoudre tout problème soi-même. Être persuadé que, rassembler des incapables en société favorise leur longévité, est un leurre. La compétence et l'intelligence et l'indulgence (= com-plaisance, sympathie et bienveillance) sont des capacités humaines qui défavorisent toute domination.

[5] Lire les témoignages de Bruno Bettelheim à propos des camps d'extermination nazis. Qui en français sont rassemblés sous le titre : « Survivre » [Surviving and Other Essays, 1953] traduit et publié en 1979. Particulièrement : « Comportement individuel et comportement de masse dans les situations extrêmes » publié en 1943 dans The Journal of Abnormal and Social Psychology qui a confirmé l'information aux Américains de l'existence des camps d'extermination nazis.

[6] La mort sociale n'est pas la mort physique. Ou pas encore. La mort sociale dans nos sociétés asservies à la servitude volontaire est de disposer ses individus désobéissants ou non-consentants dans un état de pauvreté et de misère (d'esprit) qui rend toutes leurs actions périlleuses ; où la souffrance physique et psychique est suffisamment intense pour favoriser la mort d'abord psychique puis physique prématurée. C'est ce à quoi sert « l'état de pauvreté » dans nos sociétés servilisées en manque de tout en permanence, faux. C'est la permanence du sentiment de manque qui fait notre humanité travailler pour rien (à détruire notre environnement vital et celui des autres). Les 1ères désertifications artificielles datent des 1ères cités-État impériales en Mésopotamie, 3000 ans avant notre ère.

[7] L'entreprise Disney naît en 1923. L'objectif de Walt avec Roy est de générer des profits par gaver les états d'esprit des enfants d'abord par le cinéma d'animation [qui est arrêtée en 2013]. Le pouvoir de fascination du cinéma d'animation hypnotise les enfants qui ne peuvent s'en dégager. Comme un piège. Le personnage de la petite souris (la recette des « animaux gentils » va être surexploitée) qui fait des bêtises avec un rythme à rebondissements permanent interdit aux spectateurs de décrocher leur regard de l'écran. Ça, le rythme, c'est le 1er objectif pour retenir la clientèle infantile qu'aucune mère ne peut refuser sans provoquer la souffrance de son enfant. Le 2d, a été de retirer des contes de fées, transformés en film d'animation, toute la « violence » (sic, laquelle ?) qui y règne, sachant que les contes de fées servent à éduquer les enfants de la réalité à vivre qui les attend. Disney a dénaturalisé la raison des contes de fées pour les transformer en propagande politique : celle du « meilleur des mondes » où tout est « si merveilleux et mignon » (sic). Confère ses parcs d'attractions. Et, on pense indubitablement au parc d'attractions de Pinoccio, où les gredins lui volent son argent et les enfants pour en faire des esclaves. Le message est clair. Le parc d'attractions est le leurre nécessaire pour l'existence du capital qui sert à voler l'argent des naïfs qui se sont fait prendre dans l'industrie de l'esclavage, comme Pinoccio. L'exploitation de l'histoire, qui paraît alors un paradoxe idéologique, est dans la réalité du jeune spectateur captif captivé de lui faire peur avec des méchants, ça pour lui faire croire être soulagé (= être pénétré du sentiment de libération) à la fin du film, quand « triomphe les gentils » : « Disney had first brought together in Pinocchio: music, comedy, pathos, adventure, and genuine horror. This last element was a key ingredient in Disney’s features, as Disney himself felt that young people could tolerate evil antagonists and scenes of unpleasantness, provided that the forces of good triumphed in the end. » (Britannica encyclopaedia, https://www.britannica.com/money/Disney-Company). Cette manipulation sentimentale est aujourd'hui un acquis sûr (= un capital) qu'on retrouve dans tous les films et d'animations détenus par Disney. La recette, pourtant bien perceptible, fonctionne parfaitement : les spectateurs ne peuvent pas s'empêcher de pleurer en ayant la gorge serrée que provoquent les scènes déplaisantes résolues à la fin : « les scènes où triomphent les victimes » (sic). Psychologiquement, c'est un exploit politique ; celui du « gouvernement des foules » (dont rêve tout dominant). « Les spectateurs sortent du cinéma avec le sentiment d'avoir été libérés » (sic). Le faux est parfait. Depuis 100 ans, chacun vient chercher sa dose chez Disney, tel un dealer qui détient le monopole de la distribution mondiale exclusive de ses produits. Toute l'industrie des médias s'est construite sur cette manipulation psychique renforcée par les « produits dérivés » (d'abord les jouets auxquels s'attachent les enfants) : « faire souffrir avant, pour soulager après » (qui est aussi la recette majeure de la politique). On ne peut pas ne pas comprendre par quelles issues la domination régnante s'ingère dans l'humain.

 

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À quoi servent les frontières ?

À quoi servent les frontières (aujourd'hui),
                    qu'à rendre pénible tout déplacement, hors frontière, hors du pays de résidence ?
À quoi servent les « papiers d'identité » (aujourd'hui),
                    qu'à faire des civils des êtres humains soumis marqués et humiliés par la domination ?

Il est un fait.

Les frontières ne sont utiles qu'à la guerre.
Elles ne servent pas à distinguer les langues étrangères qui s'y pratiquent. Non.
Parce qu'à les traverser, on est « forcé à les percer ». Même autorisé. Même en séjour temporaire.

Elles obligent l'intrusion
                les percées hostiles en force pour le pillage * [= le viol **].
Elles obligent
                à ce que des êtres humains externes soient décrétés indésirables.
Elles obligent
                à ce que des êtres humains internes demeurent à l'intérieur et ne sortent pas.
Elles obligent
                au comportement craintif des internes qui ne veulent pas partager leur richesse avec les externes.
Elles obligent
                au comportement obéissant des internes prêts à l'attaque à chaque fois que la frontière est franchie par les externes.

Les internes et les externes sont les mêmes êtres humains.
Se séparer, c'est clair, sert à se rencontrer pour se faire la guerre.
C'est + facile de faire la guerre contre son espèce,
Qu'on connait, qui aime combattre : extension du coït frustré,
Que de faire la guerre contre une autre espèce inconnue qui l'ignore.

C'est la suppression des frontières
Qui donne à prendre conscience de ce
à quoi servent les frontières : La guerre.

Sans frontière, pas de pillage, mais du partage et du don.
Sans frontière, pas de crainte, mais des passants qui passent.
Sans frontière, pas d'antipathie, mais la joie de recevoir sans rien attendre en retour.
(Contrairement à l'hospitalité qui attend une récompense en retour qui si n'est pas reçue se transforme en hostilité.)

Refuser de supprimer les frontières et les « papiers d'identité » signifie : vouloir continuer à faire la guerre.
Ou vouloir cultiver la permanence de l'hostilité en tant que relation (politique) majeure.
Le dû indu à devoir
Génère la réclamation de la revendication de la réquisition,
Qui refusée déclenche la guerre.
Qu'importe le motif.

Frontières ?
Rien de + clair ! que l'intention hostile des êtres humains vivant enfermés dedans.

Un pays fermé par une frontière est un enclos. Un enclos sert à enfermer un troupeau.
Les animaux du troupeau dans l'enclos sont conduits à servir de nourriture aux maîtres.
À quoi servent des êtres humains enfermés dans l'enclos de leur pays de naissance et marqués de leur identité ?
La politique comme le berger ne sert qu'à gérer le troupeau enfermé dans l'enclos. Pour alimenter les maîtres.

Les 1ères frontières construites par l'humanité ont été les murailles encerclant les cités, d'abord construites en bois, puis en pierre. C'est la peur qui fait construire des murailles et l'incapacité de générer une entente pacifique entre étrangers. Ériger des murs = des séparations, c'est provoquer à rechercher la bagarre. Ériger des murs, des séparations, c'est déclencher la répulsion, par le racisme, disposition politique nécessaire à la guerre, éduquée en famille et à l'école. Alors que l'attraction réciproque est ce pour quoi l'espèce existe pour s'entendre.

Provoquer les externes à ce qu'ils attaquent les internes qui alors clament se « défendre ». Ça, a créé « la Défense Nationale » ou le droit de lâcher des bombes pour tuer en masse par millions les externes, pas ici, mais là-bas, chez eux. Aujourd'hui, ici aussi. Stratégie politique basique. Avec ce tout recouvert de. La peur fait agir à contresens. La peur rend sourd. La peur modifie la perception de la réalité. La peur entend des voix. La peur croit n'importe quoi. La peur est à l'origine du viol de la violence mise en ordre : l'État de guerre perpétuelle.

 

Notes
* L'économie est l'art du pillage (dissimulé). Le péage ? Le chantage du passage (interdit). Ne passent les frontières que les solvables qui dépensent leur argent dans le pays accueillant = chantage. Le pillage = l'économie utilise le chantage normalisé pour dissimuler son pillage.
** Qui est violé ? L'interne ou l'externe ? : Les externes qui se comportent en intrus par convoitise [la cupidité est provoquée par la terreur de manquer] pour obtenir ce qu'ils elles n'ont pas ? Ou. Les internes qui provoquent les externes non invités à l'intrusion (pour pouvoir les attaquer en clamant leur innocence : « d'être obligé à avoir et se défendre avec des armes de dissuasion massive » (sic) génératrices inexorablement de massacres) ?

 

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Le Savoir détourné de sa Raison
ou : pourquoi vouloir détourner le Savoir de sa Raison ?

Beaucoup de monde raconte beaucoup de bêtises. Pour quoi beaucoup de monde raconte beaucoup de bêtises ? Pourquoi dire et redire ce qui est faux, explicitement su faux, l'enseigner et le réenseigner (sans jamais vérifier la véracité et la véridicité de ce qui est affirmé par se convaincre indoutable) ? Exemple : dire que la philosophie signifie étymologiquement : « l'amour de la sagesse » est significativement faux ou d'une intention obscure, ou détournée, car la sagesse est l'amour de la vertu et non de la vérité. Et de quelle vertu parle-t-on ? Celle de l'obéissance chrétienne ? Celle du comportement civil et familial attendu, pour être récompensé (qui entend obéir) ? Philo ne désigne pas l'amour (même platonique) et sophie n'est pas la sagesse. Si c'était le cas : pédophile signifierait « l'amour des enfants ». Et à la place de pédophile pour signifier « violeur d'enfants », sûr, prépubères, il faudrait utiliser un autre mot, tel « pédéraste », mais les jeunes garçons de l'amour homosexuel ne sont pas prépubères, et la pédérastie n'est pas censée violer, au risque de perdre l'adolescent aimé. Reste la désignation : « violeur d'enfant » qui serait moins perverse que pédophile.

Pour savoir ce qu'on ignore, il suffit d'utiliser le mot propre qui désigne sans détour ce qui est signifié et, de consulter les dictionnaires étymologiques. Mais avec la pratique de la psychologie qui s'accompagne de ses revers pervers, qu'elle tente de soigner (tente-t-elle ?) ; pour pouvoir modifier le sens d'aimer, celui des « goûts pervers pour... (le sexe) » (prépubère = des enfants sans sexualité) en « liens d'hospitalité » (pour atténuer l'hostilité), se demande-t-on quelle pratique est une perversion infestée de perversité ? C'est su, la certitude empêche de savoir. Affirmer un mensonge forme sa conviction. Le vrai n'a pas besoin de s'affirmer ni de se confirmer. Pour savoir, facile, on pose des questions. Affirmer une certitude est la manière banale de dissimuler son ignorance.

Le sens étymologique de philo- et -phile du grec philos, est su et précis : philos désigne « l'appartenance à un groupe social et s'applique à l'une ou l'autre des personnes engagées dans les liens de l'hospitalité traditionnelle du groupe : l'hôte qui reçoit est le philos de l'étranger accueilli. Par extension philos a pris le sens d'ami. » (dictionnaire historique de la langue française) Ami est d'abord la personne bienveillante aimée sexuellement et chérie. Philo n'a pas de sens affectif ni secondaire. Ami désignait jusqu'au XVIIIe siècle, l'amante et l'amant sexuel. La part possessive du sens de philos exprimée chez Homère semble importante, pour signifier : à qui quelqu'un est cher. Il s'agit là d'un lien de dépendance qu'exige et construit l'hospitalité qui exige en retour un engagement pour ne pas se renverser en hostilité. Hospitalité et hostilité sont de la même racine. Les opposés équilibrent. Le philos n'est pas l'amant sexuel que le mot ami a exprimé jusqu'au XVIIIe siècle. Philos exprime le lien intéressé mutuel ; à double sens obligé (= un donné pour un rendu) pour ne pas se renverser dans l'antipathie des ennemis. L'hospitalité n'est pas aussi hospitalière qu'on le croit au XXIe siècle. L'hospitalité se rapproche + d'un contrat entre l'hôte et ses invités : un don qui attend un autre don en échange.

Sophie désigne le savoir, pas la sagesse, mais l'étymologie la sagesse a la même racine commune que savoir : du latin sapere = avoir du goût. Savoir et sagesse ont du goût pour pouvoir (savoir) faire les choix opportuns ou judicieux pour résoudre un problème. Sapere se rapproche-t-il de philo- par amour, à avoir du goût pour apprécier et détester ? Savoir qui devrait aujourd'hui s'écrire çavoire (= le ça vrai). Sophos désigne l'habilité et : « la prudence (de la sagesse) » ? Quel est le lien de sens entre être habile, être prudent et être sage ? Qui sont 3 qualités différentes. L'excès d'habilité désignait les sophistes ; ceux qui par le discours savaient convaincre un auditoire à adhérer à leurs idées (plutôt aux idées des souverains commanditaires). Aujourd'hui les sophistes qui seraient les politiciens et les avocats ont vendu leur intelligence. Mais la raison essentielle de la philosophie est de pouvoir comprendre « la nature des choses » (Pythagore) ; la raison de sens qui fait être la vie et la fait exister telle quelle est. Qui est de pratique scientifique (sans mesures). La tradition de çavoire pour comprendre est ce qui a donné naissance à la pratique philosophique, qui avec mesures et quantifications devient la pratique scientifique. C'est la part utopiste qui a donné « la philosophie politique », celle qui est censée donner des recettes pratiques pour augmenter les profits de l'industrie cinq millénaires qu'elle défend. Mais il ne s'agit pas de savoir, mais de gouverner (les autres) qui n'a rien de philosophique.

Mais, il y existe par le fait du bras de fer entre politique et savoir, des détournements de cette pratique du savoir de la vérité. Tout politicien doit mentir pour gouverner. Le philosophe parle vrai. « Les programmes d'études scolastiques (qui confondent théologie et philosophie) ont créé une terminologie qui se survit dans l'enseignement laïque de la philosophie : morale ou naturelle au XIVe siècle, spéculative, pratique ou première au XVIIe siècle, théorique au XVIIIe siècle », etc. Ce n'est qu'à partir du XIXe siècle que les philosophes dénoncent la déviance religieuse de la philosophie : la philosophie récupérée par la religion chrétienne pour confirmer la nécessité de la croyance et de l'obéissance ; ce qui pour la philosophie est une contradiction fondatrice et génératrice de pensées faussées. Nous savons que le monde chrétien a retourné à son avantage idéologique la pensée philosophique. Pour justifier la pratique religieuse (sic) aujourd'hui sue inutile. La religion qui règne par le mensonge ou le brouillage des cheminements de la pensée, pour que ses membres puissent s'agir, se fonctionner (un être pour une fonction) par la doctrine d'un ensemble de règles à ne jamais désobéir : ça, c'est en contradiction profonde avec ce que la philosophie véhicule : comprendre ce qui est vrai et par extension détecter le faux. Les portes-paroles de la morale et de la croyance déïque sont nommés philosophes, mais qu'ils ne sont pas.

La déviation religieuse de la philosophie dans la doctrine a donné des résultats surprenants ; à savoir comment accepter la contradiction fondamentale et fondatrice par un jeu de passe-passe intellectuel mélangeant les notions, non pas pour comprendre, mais pour confondre. Le vrai n'est pas la raison de l'existence de la religion. La vérité est l'ennemi de la religion, ou la vérité met en péril la raison même de la religion. Qui ne sait pas que la religion est l'institution de la croyance ? La croyance qui est opposée à la pensée. Où la croyance est la maladie de la pensée. Croire est le chemin facile pour se faire agir. Penser demande un effort à vouloir comprendre pour agir sans se faire agir. Toute institution religieuse apporte ses règles de comportement imposées à ses membres (pour qu'ils elles se fassent agir à réagir). La désobéissance (= l'indépendance) n'est tolérée par aucune religion instituée en pouvoir politique et économique. Aucune religion instituée (= d'un pouvoir de punir les « infidèles » sic) ne fonctionne avec des êtres humains libres. Même les ermites et les anachorètes sont organisés en communauté (pour manger ensemble une fois par an). L'existence de membres indépendants (= libres) est en contradiction avec la raison de l'existence de l'institution de la communauté et + : religieuse, dont ses membres doivent se soumettre à la pratique du rituel (= le spectacle de sa soumission collective) pour que l'institution existe et ne disparaisse pas par inutilité. (Pour les ermites, le spectacle de leur rituel est leur isolement qui pour un être humain est un comportement contradictoire qui exprime la misanthropie. C'est cette contradiction religieuse qui fait ressentir l'hypocrisie de ses fonctionnaires : comment prétendre prendre soin des autres alors que le religieux, le politique sont constitutionnellement misanthropes ?

On trouve dans la suite des philosophes, d'Héraclite à Deleuze, dans cette contradiction fondatrice de « la religion philosophique » (sic) d'abondants jongleurs intellectuels, par exemple : Emmanuel Kant. Est-ce un philosophe ou un propagandiste ? La philosophie ne sert pas à donner naissance à des doctrines. La philosophie d'Emmauel Kant est une doctrine. La morale est sa fondation. Kant dit que « La liberté se trouve dans le comportement moral » (sic) ; c'est une affirmation kantienne qui a renversé la philosophie en croyance ; nécessaire pour « la recherche du bonheur » (sic) qui en soi est une supercherie (le bonheur ne peut pas être une fin en soi parce qu'il forme un équilibre avec le malheur), ou l'affirmation de vouloir vivre endoctriné (= vivre vécu). La doctrine est un système fermé qui interdit de comprendre la nature des choses en imposant un comportant gouverné par un nombre de règles à obéir, et portées et soutenues par la conviction des croyances des opinions morales. Autrement dit : un piège pour la pensée. Une doctrine est un système fermé d'idées reçues qui ne se discutent pas, mais s'instruisent et s'appliquent dans le comportement quotidien attendu des « impositeurs ». La philosophie n'écrit pas des livres de recettes pour soulager ton malêtre (entretenu et cultivé par ton hypocrisie).

La doctrine s'oppose à la théorie. Théorie, d'étymologie déïque (theos), qui spécule = observe pour développer pour comprendre (mot détourné par l'économie pour désigner une forme de pillage par surévaluation, puis repris par les mauvais penseurs pour désigner des abstractions invraisemblables), parce que le système de pensées théoriques se discute pour se développer pour pouvoir comprendre de quoi est faite la réalité et comment elle se vit. Un truc comme ça. La théorie (d'abord, personnes en cortège en mission) explique. La doctrine impose. La déviation de la philosophie par les moralistes chrétiens, dont Emmanuel Kant est désigné être le chef de file, cité par tous les croyants, comme le père de la philosophie occidentale, est en réalité un imposteur.

Ces fausses philosophies qui ne pensent pas, ni le ça, ni le fait, ni le vrai, qui ne veulent rien comprendre de la vie, uniquement parce qu'elles sont formulées comme des « recettes obligées du bonheur » ; ça, ce n'est pas de la philosophie, mais de la politique « de l'ordre de la doctrine » d'utopistes idéalistes qui rêvent d'un meilleur des mondes, en imposant un « savoir-vivre » en heureux tyran, qu'eux-mêmes ne respectent pas.

Si l'hypocrisie dans ce secteur est considérable, et, il y en a kyrielle de ces moralistes de l'ordre qui infestent la philosophie et le monde des idées, c'est que le raisonnement est menti à soi-même de soi-même. Se mentir à soi-même ne protège en rien des périls possibles. Le savoir donne la capacité de résoudre les problèmes de l'existence. L'ignorant au contraire en est incapable. Vivre dans la contradiction n'amène pas la bienveillance, mais au contraire la souffrance. L'ignorance sert à défendre son Empire. Sachant que cette éducation est une volonté de stratégie politique, religieuse et économique : les 3 faces de la même volonté : détenir le pouvoir à soumettre les autres à obéir pour s'en servir, avec l'objectif de ruiner le çavoire, pour garder le pouvoir (de nuire) sur tous les autres ignorants crus volontaires. Ces autres, soumis à la servitude volontaire, qui à çavoire seraient ingouvernables.

La morale s'oppose à l'éthique. La morale est en guerre contre l'éthique (à vouloir se faire passer pour elle). La morale s'impose d'un à tous, l'éthique se dispose de soi à tous. La différence est majeure. Les 1ers vivent à obéir. Les 2ds vivent à ne pas nuire aux autres.

 

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