Dans l'espace, l'O

Oroatoire des Inobéissances

H Y M N E   D E   L A   L I B E R T É

 

Nouvelle création musicale pour 2024 du compositeur Mathius Shadow-Sky
Oratorio pour choeur et orchestre voltigeant leurs sons dans l'espace, mais

 

LE 9 MAI 2023,
LA DIRECTION DU CEMES INTERDIT LA MUSIQUE
POUR ET DANS LA BOULE D'ACIER DE 25 MÈTRES

 

9 mai lettre reçue : Décision censeure (sans discussion) imposée par la direction du CEMES [.txt 1Ko]
11 mai réponse du compositeur à la direction du CEMES pour cette censure [txt 4Ko]
12 mai Le CEMES confirme son interdiction de la recherche et de la création musicale dans et pour La Boule [.txt 1Ko]
15 mai réponse du compositeur à la direction du CEMES pour reprendre une négociation pacifique [.txt 4Ko]
16 mai entretien expliquant le rapport entre la création musicale originale savante et le pouvoir politiquement hiérarchisé
19 juin envoi d'une lettre à la présidence du CNRS et aux politiques locaux dénonçant la censure de la création musicale orchestrale et spatiale par les scientifiques du CEMES-CNRS. Une semaine après, aucune réponse, de personne. Ce test sert de révélateur, il démontre que les personnes responsabilisées par la hiérarchie sont en réalité incompétentes avec aucune volonté à trouver des solutions d'entente. [La lettre .txt 24Ko]
10 juillet la lettre du 19 juin restant sans réponse, envoi d'une 2de lettre à la présidence du CNRS et aux politiques locaux [.txt 5Ko]
5 septembre la lettre du 10 juillet restant sans réponse, envoi d'une 3e lettre à la direction du CNRS et aux politiques locaux [txt.20Ko]
6 décembre 5e lettre aux directoires du CEMES, du CNRS et aux politiques locaux [txt 4Ko]

 

Conclusion de cette affaire : le scientifique au XXIe siècle agit comme le politicien [auquel il se soumet]. Refuser de communiquer explique pourquoi le scientifique fonctionnarisé transforme le savoir en ignorance volontaire. Quand la communication est coupée, le savoir ne peut plus circuler. Le scientifique a capitulé. Il a choisi la prison dorée de l'obéissance. La recherche scientifique n'existe plus pour savoir, mais pour servir l'armement des gouvernants [apeurés, voire affolés, mais de quoi réellement ?]. Toulouse, derrière l'image de l'aviation et de la recherche spatiale, est la ville capitale de l'armement. La recherche du CEMES sur les nano-objets n'est financée par l'État uniquement pour créer des nano-armes pour l'assassinat ciblé. Le CNRS est complice de cette recherche pour l'armement invisible ou imperceptible du public [les armes virales font parties de cette recherche]. Depuis 40 ans la science régresse : parce que la science est soumise à la politique, enfermée dans l'institution et la hiérarchie, elle n'a aucune liberté de savoir.

 

PROJET DE MUSIQUE SYMPHONIQUE SPATIALE INTERDITE

 

dedans/dehors interagissant avec l'acoustique de l'architecture sphérique :

dans et pour La Boule du Cémes à Toulouse

Panorama de l'espace de spatialisation autour de la Boule du CEMES
photo prise le 3 avril 2023 en présence de Guy Molénat chargé de communication du CEMES-CNRS et de François Berchenko producteur d'émissions à Radio Campus


une boule de pétanque géante ? pour le jeu de pieds plantés ?

LA BOULE (c'est son nom)
du CEMES = centre d'élaboration de matériaux et d'études structurales


cette vue aérienne d'époque, sans arbres, donne à comprendre l'espace plein air autour de La Boule
pour les concerts polytrajectophoniques

 

 

Avant de composer une musique adaptée à tout espace acoustique,
il est essentiel de comprendre le comportement de l'audible dans cet espace

La Boule, architecture sphérique creuse de 25 mètres de diamètre en acier demande une recherche acoustique spatiale pour comprendre quoi se comporte comment dedans pour pouvoir créer des musiques adaptées à la sonorité de son espace acoustique. La musique, pour jouer du comportement de l'audible dans les volumes acoustiques qui l'accueillent, doit savoir pourquoi et comment cette acoustique existe pour créer des musiques inouïes de gestes dans l'espace. Tout espace/volume sonne différent selon sa forme (courbe, angulaire, sans obstacle, etc.), ses dimensions (vaste/étroite), ses matériaux (durs/mous <=> absorbant/réfléchissant). Comprendre l'espace acoustiquement est indispensable pour qu'existe la musique polytrajectophonique = choréosonique, celle qui fait danser ses sons dans l'espace.

 

L'acoustique de LA BOULE du CEMES est unique

Par expériences de concerts dans les formes sphériques et tubulaires depuis 1983, la propriété des parois courbes « renvoie » le son là où on ne s'y attend pas. Bien qu'on le devrait, mais les murs courbes ne sont pas d'usage dans les habitats.

Constat. La sphère est considérée comme la forme ultime de la tridimensionnalité, mais acoustiquement, à l'intérieur, toute forme sphérique « monophonise » en son centre-milieu toutes les émissions sonores fixes et mobiles positionnées à des localités différentes. Tous les sons émis dans la sphère se retrouvent toujours en son milieu. Toujours. La forme sphérique intérieure annule toutes localisations acoustiques par les relocaliser en permanence en son centre fixe et constant à la vitesse du son dans l'air [1]. Parler dans une sphère de 20 mètres de diamètre donne à entendre sa voix non localisée à sa bouche, mais au centre de la sphère à 10 mètres du sol.

 

Paradoxe entre voir et entendre l'espace

La forme sphérique intérieure, pour la musique polytrajectophonique, représente son renversement. Son ANTIPHONIE. Celle qui annule toutes localisations des sons en trajectoires dans notre espace tridimensionnel. La sphère représente l'image symbolique de l'espace. Celle de la graphie géométrique, à l'image des planètes (quoi qu'avant Hipatite, les philosophes se représentaient la Terre être un cube), qui représente la tridimensionnalité euclidienne ultime de notre espace vital (à notre dimension). La différence, est que nous vivons dessus, pas dedans. Mais l'image de l'espace tridimensionnel représenté par la sphère est l'inverse de l'image acoustique. La sphère intérieure acoustiquement représente : l'espace audible à dimension zéro : le monophone (centralisé en permanence). La sphère agit une centralisation sur le vibratoire et l'audible : c'est le processus de monophonisation. Graphiquement, nous avons 3 dimensions, mais auditivement nous avons 0 dimension [2].

 

Pour le monde vibrant,
pour que le contexte n'interdise pas à se déplacer,
la forme ultime de l'espace,
est l'absence de forme
le plein air, la pleine eau,
Une forme sans paroi
Une forme sans obstacle
La forme sans forme est la forme tridimensionnelle ultime du vibre de la musique.
Le milieu sans centre.

 

Condition d'existence sonique

La tridimensionnalité de l'espace vibratoire, ne contraignant pas les vibrations à leur relocalisation, pour qu'elle puisse exister à s'entendre partout ailleurs, doit se déployer dans un espace non-géométrique : un espace volumique non limité par des surfaces.

La tridimensionnalité de l'espace vibratoire ne contraint pas les vibrations à leur relocalisation centralisées. L'espace existe pour qu'elles puissent exister à s'entendre partout ailleurs. Pour se trajectoriser librement, les sons doivent se déployer dans un espace non-géométrique = un espace volumique non limité par des surfaces. Les surfaces dans les volumes sont des obstacles acoustiques où le vibrant se cogne et pénètre en partie (= aucun obstacle n'est absolu), ce qui donne à entendre ses retards acoustiques : écho, réverbération et phases.

 

La tolérance ou l'accord entre trajectoires audio et reflets acoustiques des architectures
[Toute architecture dispose des obstacles dans l'espace]

Si les reflets acoustiques sont + intenses que les trajectoires audio, il y a diminution du pouvoir de localisation des sons par l'audition.
Si les reflets acoustiques sont - intenses que les trajectoires audio, il y a diminution du pouvoir de reconnaissance acoustique d'un lieu.

Aucun contexte réel n'est absolu.
Tout se fait d'équilibres entre audibles.

La musique spatiale pour exister a dû inventer sa « géophonie » qu'on nomme : « topophonie » (= lieu de l'entente de la concertation à former). Entre la forme extérieure acoustique de la Terre : géophonique et la forme de l'espace intérieur acoustique pour la choréosonie de la musique polytrajectophonique (= polyphony trajectorielle), ce n'est qu'une question de dimension. La topophonie est à dimension humaine, la géophonie est à dimension terrestre. La topométrie n'est pas la topophonie. Les volumes soniques ou architectures sonnantes sont formés par des sommets qui sont toutes les sources audibles (musiciens et/ou haut-parleurs) de l'orchestre formant les polyèdres convexes/concaves : cette disposition ou ce dispositif ou cette architecture sont composés des chemins spatiaux dans lesquels les trajectoires audibles se déploient. Exemple : un espace sonique à 6 pôles contient quantitativement 28 chemins et 56 trajectoires possibles, ça c'est la base graphique/topographique de l'approche acoustique topophonique qui est différente et s'entend différemment. La représentation graphique tend à fausser la réalité spatiale acoustique. Nous ne parlons pas encore de scénophonie [3].

 

LE CAS PARTICULIER DE LA BOULE DE CEMES

 

LA BOULE DU CEMES à l'intérieur,
comme toutes les architectures sphériques,
relocalise en son centre tous sons émis,
Mais elle, dans le reflet d'un écho !

 

3 avril 2023
La 1ère analyse de l'acoustique de LA BOULE DU CEMES
révèle une acoustique hétérogène ou composée.

 

Dans la suite de l'écoute :

1. D'abord l'écho (à 3 rebonds, dont les 2 derniers très ténus)
2. Puis dans le 1er reflet de l'écho : la monophonisation
3. Puis la réverbération (de type cathédrale en métal)

1ers constats, 1ères surprises :

L'acoustique de LA BOULE DU CEMES n'annule pas complètement les identités localisées des sons émis dans son ventre !
Les sons directs persistent en même temps que leurs reflets acoustiques !
[cette persistance dépend de la position de l'auditeure entre les sons directs et ses reflets]
Qui après un délai de 150ms s'entend au milieu de la sphère !

Mesures caractérisant l'acoustique architecturale de la Boule du CEMES :

1. 150 ms fixe de délai (avec 3 rebonds maximum. Les 2 derniers étant très atténués).
2. monophonisation dans le 1er délai à 150 ms [6,66..Hz ou 400 battements par minute].
3. 4 secondes de réverbération.

 

Énigme ou paradoxe ?

Comment est-ce possible d'entendre la relocalisation/centralisation retardée à ~150ms d'un son émis dans LA BOULE DU CEMES ?

Son diamètre de ~25 mètres. Son rayon de ~12,5 mètres, sachant que le rayon n'est pas le même,

1. du centre au sol
2. du centre au sommet et
3. du centre à l'équateur.

Pour entendre un retard de 150ms,
il faut une distance de 51 mètres (340 . 0,15 = 51)
entre l'émission et la réception.

Pour parcourir dans l'air (la vitesse du son dans l'air ~340 mètres/seconde) 12,5 mètres avec tous ses reflets contre la paroi courbe au centre, le son (= l'entendu localisé) met 37,5ms, 75ms pour parcourir 25 mètres. Pourtant dans La Boule, l'écho du 1er rebond à 150ms est franc avec ses 2 suivants, à faible amplitude, persistent avec le même intervalle de temps.

 

Voilà donc l'une des énigmes acoustiques de LA BOULE DU CEMES révélée :

Comment une distance double au diamètre de la sphère peut-elle résonner dans sa moitié ?

Je pense le savoir.
C'est à vérifier.

RÉVÉLATION :

à l'intérieur de la Boule du CEMES à Toulouse

De l'ancien accélérateur d'électrons qui alimentait le microscope à électron à l'intérieur de La Boule, il reste sa structure composée de 2 sphères en métal située presque, pas tout à fait, au centre de la sphère de La Boule. L'écho perçu à 150ms et non à 75ms, comme il devrait dans un édifice de 25 mètres de diamètre, est généré par la + grosse des 2 boules d'acier proche du centre de l'édifice sphérique. Mais fait étrange, bien que cette boule d'acier provoque l'existence d'un écho, impossible autrement, à 150 millisecondes, tout son émis dans La Boule s'entend toujours être relocalisé au centre de l'édifice sphérique.

LE PARADOXE ACOUSTIQUE DE LA BOULE DU CEMES EST COMPRIS

L'ÉCHO IMPOSSIBLE DE 150ms EST DÛ A LA PRÉSENCE DÉCENTRÉE AU CENTRE

DE LA SPHÈRE, DE LA BOULE EN MÉTAL DE L'ACCELERATEUR D'ELECTRON

QUI DOUBLE LA DISTANCE DE REFLEXION DES SONS EMIS DANS LA SPHERE

ET DONC L'INTERVALLE DE L'ÉCHO DE 75 à 150ms

 

exemples sonores

[ces 1ères prises de sons ont été réalisées avec 2 micros cardioïdes positionnés en angle fermé.
Ça pendant la 1ère visite d'évaluation de l'acoustique de LA BOULE le 3 avril 2023
]

LA.BOULE.du.CEMES.acoustique.[prise.cardioide=sans.espace]source.proche.mp3
LA.BOULE.du.CEMES.acoustique.[prise.cardioide=sans.espace]source.eloignee.mp3
LA.BOULE.du.CEMES.acoustique.avec.voix.chantee.dedans.mp3
LA.BOULE.du.CEMES.echo.de.150ms.3 rebonds.[prise.et.coups.au.centre.parterre.de.la.sphere].mp3
LA.BOULE.du.CEMES.test.acoustique.avec.claves.deplaces.autour.mp3
LA.BOULE.du.CEMES.test.acoustique.avec.les.portes.ouvertes.mp3
LA.BOULE.du.CEMES.test.acoustique.avec.2.gong.ban=cliqueurs vietnamiens.deplaces.autour.mp3

De l'acoustique prise dans LA BOULE du CEMES
ni omnidirectionnelle ni omniphonique

On entend :

. l'écho à 150 ms
. puis après : 4 secondes de réverbération qui disparaît dans le bruit ambiant des transformateurs électriques
. puis le bruit de fond des transformateurs électriques (50Hz 100Hz 200Hz et 300Hz la fréquence la + intense) et des ventilations qui apparait à -48dB, alors qu'ils ne devraient pas dépasser -70dB.

On n'entend pas :

. la monophonisation ou la centralisation des sons au milieu de la sphère.
  Logique ! La prise de son n'est ni omnidirectionnelle ni omniphonique.

 

 

Recherches à suivre et à développer.

...

 

LE DÉFI ACOUSTIQUE
DE LA MUSIQUE VIVANTE SPATIALE

1ères suppositions
du 24 mars 2023

LA BOULE DU CEMES, UN DÉFI ACOUSTIQUE POUR LA MUSIQUE INSTRUMENTALE SPATIALE POLYTRAJECTOPHONIQUE

Par expérience concertante avec diverses acoustiques évitées des compositeurs néoclassiques, tels les sphères, les tunnels, les silos, les chambres sourdes, les forêts, les cabines, etc., ma 1ère pensée à utiliser l'architecture sphérique de LA BOULE DU CEMES pour la création d'une musique originale orchestrale qui voltige ses sons dans l'espace, était d'utiliser l'intérieur de la Boule comme « générateur d'effet acoustique » [4] à mixer avec la musique jouée et diffusée à l'extérieur de La Boule en plein air. Persuadé que tout son émis à l'intérieur serait dénaturé (= désidentifié [4] + délocalisé), mais qui à superposer son acoustique aux sons voltigeant dehors donnerait à percevoir la sonorité intérieure de la sphère, délocalisée et trajectorisée en plein air, juste à côté.

Mais à la rencontre de la sonorité de La Boule, son acoustique unique, je me dis qu'il serait intéressant de relever le défi ! Réaliser une musique choréosonique à l'intérieur. Ce qui n'empêche pas de réaliser la première idée à l'extérieur. Ce ne sont pas les mêmes objectifs : la première sert la recherche spatiale audible, la seconde donne à entendre publiquement cette recherche.

 

Donc
2 dispositions de musiques peuvent naître de l'étude
du contexte sonique unique de LA BOULE DU CEMES

 

...

Musique Spatiale Architecture Acoustique
p r o g r a m m e
de créations musicales
pour LA BOULE DU CEMES

 

1. Composition de l'acoustique spatiale dans LA BOULE DU CEMES pour transformer l'effet d'architecture en musique.
             . disposition des variants acoustique en forme de boule et de parabole, en métal = en acier inoxydable dans La Boule
             . topophonies des objects, perturbant acoustiquement l'espace, composant l'acoustique architecturale modifiée
             . Topophonie des sources et des capteurs à l'intérieur de La Boule
2. Recherche acoustique architecturale : comprendre le comportement acoustique dans l'espace de LA BOULE DU CEMES
             . construction fabrication et rassemblement des variateurs d'acoustique : 3 boules et 4 paraboles
             . rassemblement de l'équipement audio à l'intérieur de La Boule
3. Composition et création de 2 musiques,
      A. une intérieure intime de chambre issue des interactions et des expérimentations acoustiques dans la Boule du CEMES avec Les Guitares Volantes
             . rassemblement de l'équipement audio
             . expérimentations et écritures
             . concert(s) [plusieurs concerts sont possibles sachant la place limité à 21 personnes dans La Boule]
      B. l'autre, majeure extérieure/intérieure publique dans et autour de La Boule :
               Oratorio pour choeur et orchestre polytrajectorisés : « Oroatoire des Inobéissances, hymne de la liberté », oeuvre attachée à La Boule du CEMES
             . constitution de l'orchestre
             . écriture de la musique
             . rassemblement de l'équipement audio
             . répétitions
             . concert

 


Composition musicale & Acoustique architecturale

 

Composer l'acoustique architecturale de La Boule du CEMES

À Montréal en 2000, je rencontrais ce problème similaire à toutes les sphères-bâtiment : la centralisation de tous les sons en son milieu. Béton, acier ou structure gonflable : le résultat acoustique reste le même. Je n'ai pas encore rencontré de sphère en bois ! La solution que je proposais alors, pour atténuer la systématique mécanique de la centralisation monophonique en son milieu des sons éparpillés dans son espace, était la conception d'une sphère alvéolée, au 1/10e de la taille de la grande sphère-salle, en matériaux poreux à l'extérieur et dure à l'intérieur, disposé au milieu du centre de la sphère de concert. Pour La Boule du CEMES, je préfère accroître, étendre, voire exagérer son acoustique hétérogène composée. La perturbation acoustique provoquée par la boule de l'ancien accélérateur d'électrons qui pourtant n'est pas située au centre de la sphère provoque l'écho qui autrement n'existerait pas si franc. C'est donc en continuant, d'abord à disposer des boules d'acier à différentes localisations à l'intérieur dans l'espace de la sphère que son acoustique architecturale sera variée ; puis, sachant qu'une boule de son extérieur réfléchit les sons à 360°, nous pouvons à l'inverse utiliser des paraboles (1/2 sphères creuses) pour orienter les sons en faisceau. Dans l'effet, un son qui se réfléchit à l'intérieur d'une parabole dirige le son au point visé dans une zone limitée. Au laboratoire d'Émile Leipp à l'université de Jussieu en 1983, j'avais envisagé d'utiliser des paraboles pour ma musique, utilisée dans les prises de son focalisées, mais à la place du micro, disposer un haut-parleur. Avec se dispositif, j'ai développé le cheminement permanent du son, où pour l'entendre, il fallait « lui courir après » avec l'installation Brownian Escape. Le résultat, connu aujourd'hui, a été breveté par un étudiant qui m'a entendu parler et qui a vendu son brevet à une compagnie japonaise de l'industrie de l'audio : ce qui a généré des dispositifs d'écoute localisée, nommée aussi « parapluie sonore » qui ont équipé, entre autres, les aéroports et les musées. En 1984, j'utilisais mon idée pour l'oeuvre chorale Les Artirnones Erreures des Temps avec des paraboles de 3 mètres derrière chaque choeur qui interagissaient avec les sons diffusés par les « haut-parleurs planètes » (sphère avec un haut-parleur tournant sur lui-même — effet connu Leslie des orgues électriques — et autour d'un axe non central de la salle de concert) diffusant/spatialisant la musique de l'orchestre de claviers Les Ephémèrôdes Cardent des Chrônes. Boules et paraboles en métal, entre 1 et 2 mètres de diamètres, disposées à l'intérieur de La Boule du CEMES vont modifier l'acoustique de La Boule. La musicalisation du bâtiment passe par la variation de son acoustique architecturale.

 

POUR MUSICALISER LA BOULE DU CEMES

NOUS AVONS BESOIN D'ABORD DE VARIER/DIVERSIFIER

SON ACOUSTIQUE ARCHITECTURALE

LES VARIANTS D'ACOUSTIQUES

 

NÉCESSITÉ DE LA PRÉSENCE DES OBJETS VARIANTS

 

Avant de commencer les expériences acoustiques de l'après-midi dans La Boule, nous devons d'abord pouvoir disposer dans La Boule, pour la recomposition acoustique par l'étude et l'analyse, les objets variants : des boules et des paraboles en métal. Le 1er objet nécessaire à varier, enrichir et recomposer le paradoxe acoustique de la Boule est de disposer d'abord une boule de métal creuse en acier inoxydable au 1/10e de la taille du bâtiment, c'est-à-dire, au moins de 2 mètres de diamètre. Cette boule suspendue au centre de la sphère, à une poulie, afin de pouvoir varier sa hauteur dans la sphère, ce pour pouvoir comprendre et modifier et l'acoustique/écho et la monophonisation dans La Boule du CEMES. Telle une boule de Noël géante qui interagira acoustiquement avec les 2 boules de l'accélérateur d'électrons qui provoquent le paradoxe acoustique de l'écho impossible à 150ms dans une sphère de 25 mètres de diamètre. La fonction de la présence de 3 boules supplémentaires autour du milieu dans la sphère est d'être des « diffracteurs acoustiques », des amplificateurs du paradoxe.

Les paraboles au contraire (comme l'intérieur des sphères) sont des « concentrateurs acoustiques ». Il serait même possible de « sortir » physiquement le son intérieur de La Boule à l'aide d'une suite de paraboles qui amèneraient (comme la lumière qu'on amène dans des intérieurs sombres avec une série de miroirs) à l'extérieur, à travers le portail. Cette irrigation acoustique du son de La Boule à l'extérieur ressemble à une sculpture, telle une cascade de paraboles sortant du portail ouvert de La Boule.

Comment réaliser les boules et les paraboles en acier inoxydable ?

Puis comment les disposer dans La Boule suspendus à des poulies ?

ACCROCHAGE DES BOULES ET DES PARABOLES A L'INTÉRIEUR DE LA SPHÈRE

Une fois boules et paraboles fabriquées,
Comment accrocher boules et paraboles à des parois courbes en acier ?
Comment monter en haut de La Boule pour fixer les crochets des poulies ?
On pense aux alpinistes du bâtiment pour réduire l'installation d'un échafaudage.

Trouver le moyen d'accrocher 3 boules soleil et planètes :

. 1 au milieu (soleil) avec ses variations verticales,
. les 2 autres proches du centre avec variation verticale et idéalement avec variation orbitale :
  ce qui nécessité d'installer 2 rails dans les hauteurs intérieures de La Boule du CEMES : irons-nous jusque-là ?

 

3 BOULES POUR 1 SOLEIL & 2 PLANÈTES + 4 PARABOLES

SONT LE MINIMUM NÉCESSAIRE EN TANT QUE VARIANTS

POUR MODIFIER L'ACOUSTIQUE ARCHITECTURALE

POUR ENRICHIR L'ACOUSTIQUE ARCHITECTURALE

À L'INTÉRIEUR DE LA BOULE DU CEMES

 

Pour étouffer l'acoustique architecturale de La Boule,
rien de mieux que tapisser murs et sol de sac de sable
(comme les militaires en guerre peuvent s'en servir)
Mais ce n'est pas un objectif musical même partiel car modifier l'acoustique architecturale
exigerait une manutention permanente des sacs de sables pendant le concert.

 

À L'INTÉRIEUR À L'EXTÉRIEUR

À L'EXTÉRIEUR À L'INTÉRIEUR

 

La Boule ne génère pas uniquement son acoustique intérieure, mais aussi son acoustique extérieure.
L'espace de La Boule du CEMES est à la fois extérieur et intérieur.
Dehors, elle fait sont effet acoustique autant que dedans.
Nous n'avons pas testé la proximité extérieure de La Boule (sur le toit des salles adjacentes entre autres) pour son utilisation dans la musique.

 

TRANSPORT DE L'ACOUSTIQUE SPATIALE DE LA BOULE DU CEMES AILLEURS DANS LE MONDE

Capture des sons par 8 champs sphériques et transport de l'acoustique de La Boule du CEMES ailleurs

 

Avec l'objectif d'hétérogénéité, je n'opte pas pour des prises de son avec 4 micros similaires, même Ambisonic (ou uniquement pour l'expérience) et pire, à position centralisée autour d'un seul axe/auditeur fictif et fixé à 1 seul endroit de l'espace cru optimum. Mais je table sur une prise de son octophonique, voire mobile où les micros bougent, 8 microphones de différentes marques pour leurs différentes sonorités, seront disposés et déplacés à différentes localités dans l'espace de La Boule, formant le volume d'un polyèdre acoustique à 8 sommets-microphones en transformation. Dès lors, l'acoustique architecturale particulière de La Boule du CEMES pourra être entendue interprétée en volume et ailleurs. 8 enceintes disposées dans une topophonie volumique cubique ou hexalatère dans l'espace d'une pièce donnent à tout le monde qui le désire, vivre l'expérience de l'espace de La Boule du CEMES chez soi. Cette expérience peut être aussi réalisée au CEMES avec 8 enceintes HiFi disposées dans une autre salle. Cette prise octophonique où chaque micro omnidirectionnel correspond à une enceinte placée à chacun des 8 sommets de l'hexaèdre : chambre, pièce, salle ou plein air de forme hexaédrique.

 

1

CONCERTS-EXPERIENCES

AVEC L'ACOUSTIQUE ARCHITECTURALE

DANS LA BOULE DU CEMES

Nous proposons de septembre à juin
la réalisation d'1 concert par mois dans La Boule :
Les Guitares Volantes en différentes configurations avec à chaque fois un invité de marque, une personnalité musicale différente,

 

où uniquement 17 auditeures invités pourront entendre la musique in vivo.

Si 10 concerts-expériences sont réalisés par an : que 170 auditeures en tout auront le privilège d'y assister.

car 21 personnes à l'intérieur
est la jauge qui ne peut pas être dépassée :
21-4 = 17 auditeures + de 2 à 4 musiciens

 

Pour donner à profiter de la musique spécialement créée pour La Boule
à tous les autres,
Il existe 2 solutions :

. Le transport direct de l'octophonie par streaming audio
. Le transport indirect par l'enregistrement du concert et sa publication octophonique sur disque [dvd ou virtuel : téléchargeable sur site]

 

10 concerts de chambre à l'intérieur de la sphère à l'acoustique à chaque fois modifiée

Les concerts-expériences composition/acoustique architecturale seront joués avec des dispositions différentes des VARIANTS et différentes dispositions de prises de son à 8 micros à l'intérieur de La Boule pour transmettre ailleurs son volume acoustique à chaque concert différent, ce, partout ailleurs, dans d'autres salles et enregistrer en multipiste l'ensemble pour la publication du disque octophonique. Chaque concert fait l'objet d'une invitation d'un musicien remarquable différent à rejoindre Les Guitares Volantes. Il sera généré une polytrajectophonie hexaphonique à l'intérieur en interaction avec l'acoustique architecturale modifiée à l'intérieur de La Boule du CEMES.

Musique intérieure utérine
intime sans public
qu'ouverte qu'à quelques invitées

Un dispositif de polytrajectorisation sonique à 6 enceintes est un dispositif simplifié, sans cheminements à jouer. Un dispositif audio spatial simplifié à 6 enceintes + 8 microphones omnidirectionnels à topophonies hétérogènes, non centralisées, asymétriques. C'est-à-dire que les 6 sources sonores et les 8 capteurs seront différemment disposés dans l'espace de La Boule pour favoriser une acoustique architecturale inconnue.

 

2

CONCERT FINAL : L'ORATORIO

AVEC UN ORCHESTRE DE 32 MUSICIENS

AVEC LEURS SONS VALDINGUANTS

dans tout l'espace du CEMES

en septembre

L'OROATOIRE DES INOBEISSANCES est un oratorio sans texte signifié (la musique est un signifiant sans signifié) qui est un hymne de la liberté. Une musique pour choeur, percussions, ensemble d'archets ou quatuor à cordes avec contrebasse (v, alt, vcl, cb), ensemble de cuivres (trompettes et trombones à coulisse dispersés à l'extérieur), et Les Guitares Volantes en quatuor, 2 musiciens célèbres invités : Phil Minton en tant que soliste et directeur du choeur et Aloof Proof en tant que 4e ou 5e membre des Guitares Volantes. Qui musiquerons les contradictions fondatrices de la langue des lignes. Peut-être avec une grammaire supplémentaire, celle des Ephémèrôdes Cardent des Chrônes.

MA MUSIQUE TRANSGENRE

Rassembler au sein d'orchestres des « divergences de genres », la pratique m'est familière : les voix en choeur libérée par Phil Minton avec les voix mesurées du choeur Les Éléments par exemple ; l'ensemble à cordes du monde classique mêlé à ma technique particulière de l'archet jouant de pression + orientation + vitesse ; l'ensemble de cuivre du monde du jazz et de la fanfare avec l'ensemble des saqueboutiers de Toulouse sonnant la musique de la Renaissance avec les guitares électriques du monde du rock. Où tous les sons des instruments de l'orchestre valdinguent dans l'espace réellement tridimensionnel. C'est un constituant majeur, qui selon ses aspects multiples donne à sonner la musique différemment, essentiel dans mes compositions.

LE DESSEIN ACOUSTIQUE DE MA MUSIQUE

DANS ET HORS LA BOULE DU CEMES

Il s'agit de concerter les espaces acoustiques du CEMES : dans la Boule et dehors à l'extérieur de la Boule. Créer un lien dedans/dehors. Dedans le choeur en mouvement chorégraphique (attraction/répulsion) avec une prise de son multipiste à 8 micros omnidirectionnels voyageant à l'extérieur. Là, 2 options existent : 1. cheminer le polyèdre intérieur, formé par les microphones omnidirectionnels à ses sommets, dans le polyèdre extérieur à 14 sommets ; et/ou 2. trajectoriser la prise de son avec 1 ou plusieurs générateurs de trajectoires. L'installation audio devrait pouvoir donner ce mixage possible.

Sonner des liens audibles entre le dehors et le dedans et entre le dedans et le dehors : du choeur à l'intérieur de la sphère, des 2 percussionnistes dans les 2 vestibules, qui sortent parfois pour sonner les plaques dans la sphère, au quatuor d'archets quelque part, au quatuor de guitares dehors dans les câbles électriques, et aux cuivres dehors acoustiquement. Les cuivres possèdent l'habilité de se déplacer de l'extérieur à l'intérieur et de l'intérieur à l'extérieur. Les cuivres à coulisse peuvent être le lien vivant entre les 2 acoustiques architecturales. Des appels sur les toits et à l'intérieur de la sphère. Les cuivres deviennent alors les messagers du transport d'informations entre les contextes acoustiques différents, entre les êtres humains isolés dans leur acoustique architecturale respective.

Ensembler des différences, voire des divergences désynchronisées est l'objectif de l'HYMNE DE LA LIBERTÉ : OROATOIRE DES INOBÉISSANCES. Avec comme base compositionnelle la grammaire de La Langue des Lignes à faire entendre dans l'espace.

Le dispositif de sonorisation est conséquent à ce mixage des différences spatiales et acoustiques des ensembles hétérogènes éparpillés. Chaque ensemble instrumental est particularisé par ses instruments et par son genre conditionnant son comportement musical enrichi par le contexte acoustique dans lequel leur musique se déploie. Le choeur dans La Boule. Les percussions dans les 2 vestibules et ailleurs si +. Les archets dans l'espace de leurs caisses de résonance. Les cuivres dispersés en plein air par 2, 3, 4, etc., sur les toits, et dans les entrespaces du dedans/dehors de La Boule. Les guitares électriques dehors sur la pelouse dans l'acoustique des câbles électriques.

La topohonie extérieure consistera en 14 enceintes éparpillées dans l'espace de l'esplanade du CEMES formant un polyèdre acoustique, un volume acoustique audible de l'intérieur-extérieur et de l'extérieur-extérieur adapté au contexte du plein air. Ce polyèdre acoustique à 14 sommets + une enceinte omnidirectionnelle hexaphonique centrale, formeront l'enceinte plein air polyacoustique de l'écoute choréosonique de tous les ensembles instrumentaux de l'orchestre rassemblés dans le mixage : 1. voix, 2. percussions, 3. cordes frottées, 4. guitares électriques, 5. cuivres. Cette topophonie dans le site du CEMES dedans/dehors La Boule sera forcément planifiée.

Haut en l'air

Par Terre

À l'horizon

la musique turbulente voltige

...

 

 

Notes
[1] La vitesse de propagation du vibratoire dans l'air est ~340 mètres/seconde : un délai indétectable à l'audition, sauf de loin, superposée à l'image. L'image à la vitesse de la lumière parvient à notre perception avant ce qui peut s'entendre. Tout le monde fait l'expérience d'entendre le coup de pied dans le ballon après l'avoir vu. Pourtant 24 images fixes par seconde empêchent de percevoir la discontinuité de la réalité exoanthropocentrique. Pour l'audible, on tourne autour de 20 pulsations par seconde (20Hz) suivant le type identifiable sonant, pour ne plus pouvoir distinguer la discontinuité du vibratoire impulsé.
[2] La monophonie a 0 dimension (point), la stéréophonie a 1 dimension (trait), la quadriphonie plane a 2 dimensions (surface), au-delà tout volume sonique joue de la tridimensionnalité.
[3] Consultons et développons la formation contextuelle de la musique de l'espace : topophonie, scénophonie, géophonie. D'abord graphique puis sonique : page 8.7.html
[4] Un effet ne varie pas, il se répète identique. Si un effet varie, il devient musique.
[5] Un son est désidentifié d'abord par la modification de son enveloppe : d'un coup, noté |\ (durée d'attaque rapide puis relâchement), transformé en caresse, noté /| (durée d'attaque lente puis relâchement). Puis le filtrage : les parois crues « absorbantes » en réalité filtrent les aigus. Si les sons graves sont inabsorbables (= inanihilables, sic), c'est par leur longueur d'onde. Les sons aigus se projettent moins loin que les sons graves. Mais un son grave exige pour être audible, à la même puissance qu'un son aigu, une puissance mille fois supérieure. Consultons la « courbe de Fletcher ».

 

 

Téléchargements :

LA.BOULE.de.Rangueil.au.CEMES_1er.dossier.du.compositeur_10.avril.2023.pdf

LA.BOULE.de.Rangueil.au.CEMES_2d.dossier.du.compositeur_26.avril.2023_duree.doccupation.demandee.pdf

LA.BOULE.de.Rangueil_courriers.echanges.entre.le.compositeur.et.le.CEMES.du.22.mars.au.15.mai.2023.pdf

 

 

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