C'est parfaitement compréhensible qu'Arnaud Romet n'ait pas réussi en 2025, à Toulouse et sans budget, à rassembler 100 musiciennes et musiciens en 2 mois ! Ça montre que le nombre de musiciens libre, dans cette région et ailleurs, s'est réduit drastiquement. L'orchestre symphonique éphémère était encore possible dans les années 90 et 2000. Réussir en 2025 une telle entreprise, dans le paysage musical mondial dévasté (= en manque de musiques originales), et encore + dans ce pays, et encore + à Toulouse [qui se targue « capitale des musiques », sic, reconnaissance falsifiée décernée par l'UNESCO, sic : lire la lettre du compositeur : « Non ! Toulouse n'est pas une ville des musiques, parole de compositeur ! »] où partout la force de la volonté créatrice générale s'effondre dans l'ignorance (ou la déprime) qui interdit de distinguer les oeuvres originales des copies, relèverait de l'exploit ! En 45 ans, beaucoup de musiciens de profession ont quitté le métier. Après l'épidémie virale artificielle du covid, beaucoup de salles de concert et de festivals destinés à la création musicale originale ne sont plus subventionnés. C'est le coup de grâce de la destruction politique de l'art et de la musique. Beaucoup qui se destinaient à une carrière musicale se sont réfugiés dans l'amateurisme : par avoir « un boulot à côté, on peut faire quand même de la musique » (sic). Mais à quel prix ? pour écorcher l'intégrité de la musique ? L'amateurisme est une arme économico-politique d'anéantissement de la création originale d'oeuvres d'art et de musique. La musique bâclée s'entend avec si grande peine pour les artistes et avec une grande joie pour les politiques. Amateur, on ne peut pas se rendre intégralement disponible à la création originale, l'amateur « n'a pas le temps » (sic). La disponibilité est la qualité essentielle de l'artiste. Sans elle, l'oeuvre de musique ne peut pas être ni pensée en profondeur, ni formée, ni perfectionnée, elle est alors gâchée. Sans temps nécessaire, la création d'une oeuvre originale est impossible. Le temps est essentiel pour extraire l'essence de l'oeuvre. Être employé salarié empêche d'investir son temps dans la création originale. Faire exister une oeuvre originale demande un temps considérable de travail. L'épuisement et l'abrutissement en surplus des employés salariés amplifient l'indisponibilité nécessaire à oeuvrer l'originalité de la création artistique. Ouvrages crus être des oeuvres, à peine achevées, crues suffisantes, et publiées en masse (dans le réseau Internet). L'amateurisme est une aubaine pour le commerce des équipements de musique en masse (qui ne cesse depuis 35 ans d'augmenter ses profits). L'amateurisme qui se prétend professionnel est un désastre pour la création musicale. L'amateur ne peut pas générer des oeuvres originales. L'amateurisme entretient la tradition de la médiocratie par recopier ce qui a existé. Les amateurs devraient avoir la décence de leur frustration, en gardant pour elles et eux (et dépubliquer) leurs tentatives bâclées, donc ratées, de croire créer de la musique originale, alors que ce ne sont que des mauvaises copies du passé. Ceci dit, y a-t-il des amateurs inscrits dans l'orchestre ? Autrement dit, y a-t-il dans l'orchestre des musiciennes et musiciens qui manquent de temps et de disponibilité dans leur vie qu'ils elles ne peuvent consacrer à la création musicale ? Pourquoi ça pourrait être une question qui blesse celles et ceux qui s'y dissimulent ? Aussi la musique jeu est destinée à tout le monde, aux amateurs aussi. La musique jeu offre une manière détendue de jouir de la musique (sans pouvoir mal copier -pléonasme- ce qui a été déjà créé). Offre-t-elle aussi à satisfaire les ego meurtris ?
13 musiciennes et musiciens rassemblés dans le 1er Orchestre Ludique Éphémère OLÉ
est un exploit et un merveilleux cadeau pour la musique vivante originale des compositeurs vivants :) *
Dont voici la nomenclature de cette 1ère formation au 15 mars confirmée le 10 avril 2025 :
NAISSANCE DU 1er ORCHESTRE LUDIQUE
de l'histoire de la musique occidentale, OLÉ
Naissance de l'Orchestre Ludique Éphémère le 15 mars 2025
Le 1er puis le 15 mars, puis le 10 avril (assurance de) la naissance du 1er orchestre (maritaire ?) qui se destine à jouer la musique ludique (music game), celle essentiellement à tendance lewis carollienne imaginée par le compositeur Mathius Shadow-Sky avec Luduc Musicae Temporarium écrite en 1980 (jouée en 1988 par Les Percussions de Strasbourg au Manca à Nice, avec une première ratée par Desorgher à Londres en 1985), mais aussi avec les musiques-jeux des autres compositeurs *. La musique jeu ne joue pas les jeux à stratégie guerrière. Le jeu musical stratégique qui fut inauguré avec Duel de Iannis Xenakis (jeu écrit de 1959, joué en 1971, puis Stratégie en 1962) ou Cobra de John Zorn (jeu écrit en 1984, joué en 1987). Parce que les jeux à stratégie guerrière obligent à gagner pour le mérite. Gain & Gloire forment 2 attitudes que la musique évite, pour ne pas générer un malaise chez les musiciens et les auditeurs (ce qui n'empêche pas de sonner l'hostilité en musique). Notre vie quotidienne en regorge assez comme ça à cultiver l'hostilité générale et permanente qui nous épuise. On ne peut pas vouloir ressentir musicalement la peine des perdants qui repartent à jouer avec le sentiment d'avoir été manipulé et humilié. La musique jeu ne se joue pas pour l'humiliation par la compétition, bien qu'elle l'intègre, où il n'y a rien à gagner que sonner la musique autrement. Le jeu carollien ou shadow-skien s'efforce de donner à acquérir l'habileté, la capacité et l'intelligence de pouvoir jouer tout ce qu'on ne sait pas jouer. Y compris l'organisation individuelle de l'orchestre ensemble. La musique jeu shadow-skienne a été conçue pour jouer à donner à comprendre que la vie n'a pas à être simplifiée pour en faire des dictatures politiques douloureuses. La musique est à l'opposé de la militarisation qui impose la hiérarchie monoscalaire avec obéissance absolue à des ordres binaires (fais ça/fais pas ça : permis/interdit). La musique est à l'opposée de toute domination, pour la raison simple que dominée commandée humiliée, la musique ne sonne pas. Peut-être a-t-on oublié ce qu'est la musique pour l'avoir réduite à des signalisations mémorisées (ordres à obéir) et du bruit de fond (autrement nommé « easy listening ») ? Simplifiée la musique sonne la dictature et la simplicité répétée sonne l'abrutissement de l'espèce humaine. **
Notes
* Adam Izaak Wasążnik tente de rassembler dans son wiki toutes les musiques ludiques qu'il rencontre : http://musicgames.wikidot.com/.
Alan Brett, Bobby McFerrin, Carl Bergstrøm-Nielsen, Christopher Hobbs, Cornelius Cardew, Howard Skempton, John Cage, Lawrence ‘Butch’ Morris, Mathius Shadow-Sky, Mud Cavaliers, Oumupo, Peter Brötzmann, Trevor Wishart, Walter Thompson, etc. http://musicgames.wikidot.com/hub:wiki
** Nous sommes complètement à l'opposé (ou indifférent) de ce que Iannis Xenakis veut du jeu pour la musique : « Un jeu dégénéré est celui dans lequel les parties jouent arbitrairement en suivant des parcours plus ou moins “improvisés” (sic), mais sans conditionnement conflictuel (sic), donc sans valeur compositionnelle (sic). C’est un faux jeu. » (sic) Xenakis, Musiques Formelles, 1963, page 140. On peut soupçonner I.X. être un adorateur du conflit et de la guerre ! : « La seule (façon) valable, la seule qui apporte quelque chose de nouveau, dans le cas de plusieurs orchestres, est celle qui est sanctionnée par des gains et des pertes, par des victoires et des défaites. » (sic) « Le gagnant a gagné parce qu’il a simplement mieux suivi [obéi] les règles du jeu imposées par le compositeur (sic) qui, par conséquent, revendique la responsabilité du “beau” ou du “laid” de sa musique (aïe ! sic). » Instructions dans la partition de Duel, 1959. Pour un état d'esprit libre qui partage et développe son savoir, ces propos relèvent d'une dictature et d'une idiotie sans sympathie. Sans sympathie la musique ne sonne pas. En effet, la pauvreté musicale de Duel et Stratégie en font des oeuvres râtées.
.
CUISINE DE COMPOSITEUR
SONNANCE NONOCTAVIANTE DONNÉE PAR L'ORGUE DX27 à synthèse inharmonique FM
- l'aubaine !
Do3 et autour est la zone dez hauteurs commune à TOUS ! les instrument de notre orchestre à 13.
Do3 est la hauteur commune à tous les musiciens de l'orchestre. Tous à l'unisson sur do3.
Do3 est aussi la note/fréquence de référence pour la construction d'échelles, car elle est au milieu du champ audible humain :
do3 261,625 Hz (la hauteur « origine » sur laquelle se construisent les échelles).
L'orgue DX27 reçoit les fichiers Scala [programme calculateur d'échelles https://huygens-fokker.org/scala].
Ça, donne la possibilité d'accorder l'orgue sur une échelle nonoctaviante ! Oh Yeah !
L'orgue DX27 est alors l'instrument référant sur lequel tous les musiciens de l'orchestre s'accordent. L'orgue donne le ton de la nonoctaviation à tout l'orchestre.
Exemples
L'échelle nonoctaviante du 23e harmonique à 77 cents avec une densité 15/16 tons/octave.
Ou celle du 24e harmonique à 73,7 cents avec une densité 16/17 tons/octave.
Ou celle du 25e harmonique à 70,7 cents avec une densité 17/18 tons/octave, pourrait l'une et/ou l'autre être l'élue.
Consulter les tables, les analyses et entendre les échelles harmoniques à http://www.centrebombe.org/livre/10.1.4.html
J'ai donné à Arnaud le choix des échelles qu'il préfère
dans un paquet de 257 échelles (oui ! + nombreuses que les échelles octaviantes) : 257.shadow-sky.nonoctave.scales.zip
ÉTENDUE DES HAUTEURS : AMBITUS DES TESSITURES DES MUSICIENNES/CIENS DU 1er ORCHESTRE LUDIQUE ÉPHÉMÈRE
La fréquence la plus aiguë de l'orchestre est 2093 Hz (do6), elle est atteinte par l'orgue, la flûte en do, et les 3 violons.
La fréquence la + grave de l'orchestre est 41,2 Hz (mi0), elle est atteinte par la guitare basse électrique.
Extrêmes qui par une scordatura peuvent être modifiés.
Pour obtenir l'intervalle de l'étendue de l'orchestre, on divise les 2 fréquences extrêmes : 2093Hz/41,2Hz = 50,8.
Cet intervalle est le contenant de l'accord de l'orchestre des 13 premiers tons des 13 premiers musiciens de l'OLÉ.
CETTE MUSIQUE-JEU COMMENCE AVEC « DISTANCES »
La musique-jeu commence avec l'AI : l'Accord Initial sonné par tous les 14 premiers 1ers musiciens du 1er Orchestre LÉ
Cet accord dépend de la nomenclature de l'orchestre de ses tessitures et registres des instruments dans l'orcherstre:
CONSTRUCTION DE L'ACCORD EPARS INITIAL DE DEPART
COMMENÇONS ET PARTONS DE L'EQUIDISTANCE
À 13 tons pour 13 musiciens, on a à l'intérieur de l'accord 12 mêmes intervalles : 12√50,8 = 1,3872518394829225515271127933418 (+ petit qu'une 4te+ à 1,414).
L'intervalle 1,38 est la distance initiale qui sépare le ton de chaque musicien de l'orchestre, dont voici les 13 positions (= hauteurs) formant l'échelle acyclique nonoctaviante suivante :
À 13
1
41,2
Hz
MI0
2
57
Hz
+ bas que SIb0
3
79,3
Hz
+ haut que MIb1
4
110
Hz
LA1
5
152,6
Hz
+ bas que MIb2
6
211,6
Hz
+ haut que SOL#2
7
293,65
Hz
RÉ3
8
407
Hz
+ bas que SOL#3
9
565
Hz
+ haut que DO#4
10
784
Hz
SOL4
11
1087,5
Hz
+ haut que RÉ5
12
1508,7
Hz
+ haut que FA#5
13
2093
Hz
DO6
À 13 intervalles (par curiosité ou prévoyance) et 14 tons : 13√50,8 = 1,3527585438456423057409524811664 (+ grand qu'une 4te à 1,33).
L'intervalle 1,35 est la distance initiale qui sépare le ton de chaque musicien de l'orchestre, dont voici les 14 positions (= hauteurs) formant l'échelle acyclique nonoctaviante suivante :
À 14
1
41,2
Hz
MI0
2
55,73
Hz
+ haut que LA2
3
75,4
Hz
+ haut que RE1
4
102
Hz
+ bas que SOL#1
5
138
Hz
+ bas que DO#2
6
186,6
Hz
+ haut que FA#2
7
252
Hz
+ haut que SI2
8
341,5
Hz
+ bas que FA3
9
462
Hz
+ bas que SIb3
10
625
Hz
+ haut que MIb4
11
845,5
Hz
+ haut que SOL#4
12
1143,7
Hz
+ bas que RE5
13
1547
Hz
+ bas que SOL5
14
2093
Hz
DO6
À 13, il est possible d'omettre de jouer/sonner le DO6 ou le MI0.
Avec l'accord initial sonné par l'orchestre des 15 premiers musiciens à 14 intervalles répartis à distances égales dans l'étendue propre à la nomenclature de l'orchestre,
on a : 14√50,8 = 1,3238763015627374475593796317458 (proche de la 4te 1,33).
L'intervalle 1,32 est la distance initiale qui sépare le ton de chaque musicien de l'orchestre, dont voici les 15 positions (= hauteurs) formant l'échelle acyclique nonoctaviante suivante :
À 15
1
41,2
Hz
MI0
2
54,54
Hz
dessous LA0
3
72,2
Hz
+ bas que RÉ1
4
95,6
Hz
+ haut que FA#1
5
126,5
Hz
+ bas que DO2
6
167,5
Hz
dessus de MI2
7
221,8
Hz
dessous LA2 (la belle fausse double octave avec 54,54Hz)
8
293,6
Hz
RÉ3
9
388,7
Hz
+ bas que SOL3
10
514,6
Hz
+ bas que DO4
11
681,3
Hz
+ bas que FA4
12
902
Hz
+ bas que SIB4
13
1194
Hz
+ haut que RÉ5
14
1581
Hz
+ haut que SOL5
15
2093
Hz
DO6
À 13, il est possible d'omettre de jouer/sonner le DO6 et le MI0.
Avec 16 musiciens et 16 tons on a : 15√50,8 = 1,2993443056715054485229220484471 (+ grand qu'une 3ceM 1,25).
1,3 est la distance initiale qui sépare le ton de chaque musicien de l'orchestre.
Dont voici chacune des 16 positions (= hauteurs) formant l'échelle acyclique nonoctaviante :
À 16
1
41,2
Hz
MI0
2
53,5
Hz
+ haut que SOL#0
3
69,5
Hz
+ haut que DO#1
4
90,4
Hz
+ bas que FA#1
5
117,4
Hz
+ haut que SIb1
6
152,5
Hz
+ bas que MIb2
7
198,3
Hz
+ haut que SOL2
8
257,6
Hz
+ bas que DO3
9
334,7
Hz
+ haut que MI3
10
435
Hz
+ bas que LA3
11
565
Hz
+ haut que DO#4
12
734,3
Hz
+ bas que FA#4
13
954
Hz
+ haut que SIb4
14
1239,7
Hz
+ bas que MIb5
15
1610,8
Hz
+ haut que SOL5
16
2093
Hz
DO6
À 15, il est possible d'omettre de jouer/sonner le DO6 ou le MI0. À 14, il est possible d'omettre de jouer/sonner le DO6 et le MI0. À 13, il est possible d'omettre de jouer/sonner le DO6 et le MI0 + un autre ton au choix.
ETC.
LE MÉLANGE DE CES 4 SCALAIRISATIONS D'ACCORDS,
DE CES 4 EQUIDISTANCES DANS L'ÉTENDUE MI0-DO6,
POUR PLACER CHAQUE MUSICIEN DE L'ORCHESTRE À UNE POSITION DE DÉPART
DONNE UN ACCORD DE 49 TONS
-
[notons qu'à 100 musiciens, à l'intérieur de l'étendue 50,8 (mi0-do6), entre chaque musicien il y a un intervalle d'1/3 de ton tridécimal 1,04 : 1,04006 (le 1/3 de ton égalisé = 1,039 = 66,66 cent] -,
PAS 52, PARCE QU'IL Y A 3 TONS COMMUNS ENTRE LE 1ER LE 3E ET LE 4E :
152,5Hz commun aux 4e et 1er accord
293,6Hz commun aux 3e et 1er accord
565Hz commun aux 4e et 1er accord
- Ça sonne comment ?
-
Ça sonne comme ça :
DE CETTE MASSE À 49,
LÀ, L'EXTRACTION RETENUE DES 14 HAUTEURS
DISTRIBUÉES SELON LE REGISTRE DES 14 INSTRUMENTS DES 14 MUSICIENS :
fréquence
note approximative
instrument
note la + grave de l'instrument, ou
étage 0 du parterre ordinaire
2093Hz
do6
Violon 3
sol2
1610,8Hz
dessus sol5
Voix féminine
do3
1194Hz
dessous ré5
Violon 2
sol2
902Hz
dessus la4
Flûte traversière
do3
681,3Hz
dessous fa4
Violon 1
sol2
462Hz
dessous sib3
Voix masculine
do2
388,7Hz
dessous sol3
Clarinette sib
ré2
257,6Hz
dessus si2
Guitare électrique 2
mi1
167,5Hz
dessus mi2
Trombone
mi1
126,5Hz
dessous do2
Guitare électrique 1
mi1
102Hz
dessous sol#1
Violoncelle
do1
75,4Hz
dessus ré1
Orgue DX27
do1
57Hz
dessous sib0
Clarinette contrebasse
fa0
41,2 Hz
mi0
Guitare basse électrique
mi0
- Ça sonne comment ?
- Ça sonne comme ça :
Quels sont les intervalles formateurs de cet accord ?
Du grave à l'aigu : - 1,38 - 1,32 - 1,35 - 1,24 - 1,32 - 1,54 - 1,51 - 1,18 - 1,47 - 1,32 - 1,32 - 1,35 - 1,3
[sachant que 1,5 est la 5te, 1,33 la 4te, 1,25 la 3ceM, 1,2 la 3cem, 1,16 la 3cem septimale dans la série harmonique]
[dans l'égalisation : 1,49 pour la 5te, 1,335 pour la 4te, 1,26 pour la 3ceM, 1,19 pour la 3cem, etc.]
Ça donne de la place pour s'entendre :
L'accord tutti de départ sonne des positions DISTANTES entre tous les tons des musiciens.
En état de DISTANCIATION on ne peut que désirer :
1. se rapprocher ou
2. rester éloigné ou
3. s'éloigner encore +.
À TOUTE POSITION D'UN TON, IL Y A TOUJOURS 3 DIRECTIONS POSSIBLES À CHOISIR :
1.
vers l'aigu,
2. pareil,
3. vers le grave
TOUT DÉPEND DE QUI ON SE RAPPROCHE ET DE QUI ON S'ÉLOIGNE.
J'AI ENVOYÉ À CHACUNE À CHACUN
SA FRÉQUENCE EXACTE AUDIBLE (AUDIO SINUS MP3)
DE L'ACCORD DE COMMENCEMENT ET DE LA FIN DE LA MUSIQUE
MUSIQUE ÉPHÉMÈRLLL & POLYTEMPI PLAT D'EAU DE TABLE DES TEMPI
OU PLAT À TABLE DES TEMPI D'EAU
LLL TRANSPOSÉE AUX INSTRUMENTS RYTHMIQUES
DÉPLOIE DIFFÉRENTES VITESSES [TEMPI] JOUÉES EN MÊME TEMPS
À S'ATTIRER DANS LA MÊME PULSATION
À SE DISTANCER DE LA MËME PULSATION
IL Y A DES VITESSES COMMUNES QUI SE FONT ET SE DÉFONT
LA PULSATION EST UNE FRÉQUENCE QUI SE VARIE COMME LA HAUTEUR DE TON
Puis il y a les tempi... Un tempo est aussi une fréquence.
L'unisson de tempi se réalise quand plusieurs tempi différents se rejoignent en un seul.
Donc, comme pour les hauteurs, chaque musicien commence la musique avec son propre tempo éloigné de l'autre
(aujourd'hui avec un smartphone et des écouteurs, on peut avoir enregistré sa fréquence et son tempo) :
plage de tempi personnels
instrument
216 bpm
<->
220 bpm
Voix masculine
182 bpm
<->
188 bpm
Clarinette sib
161 bpm
=
161 bpm
Violon 1
140 bpm
<->
138 bpm
Violon 2
123 bpm
<->
119 bpm
Violon 3
121 bpm
<->
102 bpm
Guitare électrique 2
118 bpm
<->
088 bpm
Guitare électrique 1
107 bpm
<->
075 bpm
Guitare basse électrique
106 bpm
<->
064 bpm
Flûte traversière
095 bpm
<->
055 bpm
Violoncelle
094 bpm
<->
047 bpm
Voix féminine
078 bpm
<->
041 bpm
Trombone
077 bpm
<->
035 bpm
Clarinette contrebasse
070 bpm
<->
030 bpm
Orgue DX27
. La 1ère colonne de gauche de tempi est l'équivalence des fréquences de l'accord retenu à 14 tons
localisées dans le monde de la pulsation entre : 70 et 216 bpm.
.
La 2de colonne de droite est la répartition équidistante de 14 tempi entre 30 et 220 bpm :
220/30 = 7,3333 (presque 3 octaves <=> 8) pour obtenir 14 tempi équidistants 13√7,3333 = 1,1656 (intervalle proche d'une 3ce m).
Le mélange des 2, forme un intervalle entre 2 vitesses, c'est sa zone de vitesses dans laquelle le musicien
joue.
Sauf pour 1 seule où son tempo est fixe à 161 bpm.
Comme avec les fréquences
où les 14 instruments ont tous la hauteur commune à 261Hz (do3),
avec les vitesses mesurées au tempo bpm = battements par minutes, la vitesse commune du milieu (presque) est à 111 bpm.
- OUI ?
- TOUTES LES POSITIONS [DE VITESSES ET DE HAUTEURS] SONT-ELLES INTERCHANGEABLES ?
-
OUI !
Pour la première du 16 mai 2025, on met de côté : la musique à plusieurs tempo.
ÇA PULSE ? OU PAS ?
Pour faire et donner à une pulsation à la musique, une forte impression avec délicatesse, subtilité et sophistication (sans sophisme), on ne sonne pas dans le jeu instrumental la battue même. Faire ça, est une redondance (= une insistance qui révèle le doute de celui ou celle qui frappe ?), une superfluité (= une plaie ? à cause d'un flux trop important -de sang- qui déborde son contenant ?), non, mais un pléonasme, une redite (un refaire qui est déjà fait, une domination mécanique) qui empêche la pulsation de pulser : par jouer dessus, ça l'étouffe. La pulsation, pour la ressentir, pour lui donner toute son ampleur, il faut la jouer entre ses temps. Ça lui laisse toute sa place sans lui marcher dessus. Ce que d'Afrique le musicien a compris depuis des millénaires et qu'ici on ne comprend toujours pas.
...
.
PRÉPARATION À LA MODE DU JEU
OU À LA MANIÈRE DE JOUER SON INSTRUMENT
POUR LA PREMIÈRE MUSIQUE DE L'ORCHESTRE LUDIQUE EPHEMERE
Il existe des manières particulières de sonner ce qu'il y a à jouer dans le jeu et dans l'orchestre.
Pour ça, tous les instruments doivent être préparer à leur mode de jeu propre.
Instruments pas modifiés, mais ajustés aux nouvelles techniques pour être prêt à sonner la musique.
Comment jouer ici :
Sa voix féminine
Sa voix masculine
Sa flûte traversière
Sa clarinette sib
Sa clarinette contrebasse
Son trombone
Sa guitare électrique + pédale de volume + effet de saturation ["distortion"] dosé au fx blender
Sa guitare basse électrique + pédale de volume
Son orgue DX27 + pédale de volume + pédale de pitch bend + effet de saturation ["distortion"]
Son violon à 3
Son violoncelle
Télechargements
PRÉPARATION des instruments de musique de l'Orchestre Ludique Éphémère avant la musique :
- Il apparaît que l'intégralité de la musique ne relèvera pas uniquement du jeu libre entre les 13 joueurs-musiciens. Il y a des expériences harmoniques que je voudrais faire entendre et on se réserve pour ça l'ouverture et le finale de la musique. Entre ça, l'espace-temps du jeu de l'Ephémèrellle (avec 3 l) sonnera pendant son temps imparti (par l'émission radiophonique).
- Est-ce la signalisation du commencement et de la fin du jeu ?
- Question provocante ? 2 signalisations de 7 minutes ? Sachant que la musique est loin du signalement et du bruit de fond.
- Au départ, il s'agit de fixer un accord épars où toutes les joueuses et joueurs sonnent la distance suffisante ensemble en accord pour se rapprocher ensuite. Entendre d'abord les différences avant d'entendre la l'unification ou l'indiscernable dans l'unisson. En langue des lignes, ses nombreux symboles, soit ça commence avec des tons distants, soit ça commence avec des unissons. L'unisson de tout l'orchestre, on va l'entendre à un moment, est le moyen de fusionner les différences qui se perçoivent moins qu'à des positions de tons épars. Il y a vraiment des figures qu'on voudrait entendre qui avec un temps aussi court pour la composition et sans répétition ne va pas décourager les musiciennes à jouer cette acrobatie sans filet !
VOIX : 1 COUPLE VOCALE
Ça donne à la musique la dimension vocale de l'opéra. Je ne vais pas écrire un opéra de chambre avec si peu de temps pour l'écriture et sans répétition de l'orchestre. Je favorise le duo vocal à chanter dans leurs tons mêlés, les symboles d'LLL (de la langue des lignes) en duo, avec texte dialogué. + que des voix instrumentales ayant la même fonction que les autres instruments de l'orchestre. C'est une belle occasion d'entendre enfin la langue des lignes chantée en même temps que jouée.
Le manuel [pdf 5 pages A4] avec les instructions du jeu des ÉPHÉMÈRELLL
est prêt dans sa 1ère version,
certainement à parfaire pour éclairer « les coins perçus obscures » imcompris.
Si l'ouverture et le final sont fixés dans la musique, ici à 13, de l'ÉPHÉMÈRELLL, c'est pour commencer la musique avec 13 localisations les + distantes les unes des autres. Distances qui sonnent la formation de l'accord, de l'incertitude à l'exactitude fixée du ton en Hertz. Et, la finir 13 à l'unisson qui s'écartent à rejoindre leur position de départ. 6 minutes pour l'ouverture, 6 minutes pour le finale. Ces 2 dispositions, très simples, donnent à entendre une richesse acoustique complexe. Sachant que pour le compositeur, le défi est décrire des directives simples pour obtenir des résultats complexes.
Ouverture
Pour commencer la musique jeu Éphémèrelll tous les musiciens commencent à faire naître un accord aux tons épars. ppp crescendo fff. Cet accord est formé de 13 tons fixés. L'idée de ce commencement est de jouer : de l'incertitude à la certitude, avec son propre ton. L'intérêt de ce processus est d'entendre : la richesse de l'incertitude qui progressivement se fixe dans une position immuable. Une fois l'immuabilité de l'accord obtenu, qui va crescendo les 6 minutes nécessaires (à prendre son temps ensemble) à son FFF. Subito Silence. Qui dure pour donner à entendre progressivement ce que l'accord de l'ensemble masquait dans le fond. Puis : une figure LLL à 13 jouée en 2 secondes, donc rapide et intense fff. Silence Subito. Puis un accord doux crescendo à 5 tons dans lesquels les 13 sont répartis, puis une autre figure LLL qui se coupe de silences (qui se rythme) vers un autre accord fixe à 5 tons, etc. L'ouverture peut s'arrêter là, ou continuer.
- Ça sonne comment ?
- Comme au-dessus,
- Ça sonne comme ça :
- Ici, la simulation en 3'33'' de l'ouverture à 13 :
Finale
Pour finir, tous les musiciens de l'orchestre se rejoignent sur la hauteur commune do3 à 261Hz. Le temps qu'il faut pour durer pour percevoir les différenciations minimes dans la masse, tels les battements et métamorphoses de timbre. Ce n'est pas un « drone » : un ton permanent pour concentrer les inattentions ; mais c'est une MASSE GROUILLANTE. La masse grouillante de l'unisson imparfait dure. Dans cet unisson général, il n'y a pas de processus de l'instable au stable ou du stable à l'instable, mais instable et stable sont constamment interchangeants. Puis, après un silence subito (un flash) on entame doucement l'écartement tonal qui dure 6 minutes ou + ou - : ce déploiement ou cette floraison est très très lente. À 13, il y a tous les battements fréquentiels qui apparaissent et disparaissent à mesure qu'on glisse ailleurs. Ça, c'est très jouissif ! C'est comme un ascenseur qui nous ramène à notre réalité sociale quotidienne, ou ailleurs dans une autre.
- Ça sonne comment ?
-
Cette floraison en 6 minutes ?
- Ça sonne (en simulation ou en une interprétation possible) comme ça :
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AMORCES POUR IMPULSION AU JEU ORCHESTRAL DE LA MUSIQUE
- Proposition de 23 amorces
-
23 ?
-
qui se disposent
-
dans l'espace temps du jeu,
-
entre l'ouverture et le finale :
Histoire générale organigramme de cette partie de la musique-jeu EphémèreLLL en 23 amorces :
Les coulisses des dilettantes ou la
vie éparpillée de négligences.
Dilettante, on se délecte de
l'incompétence amateure
(se croyant fantasque)
à ne pas jouer le jeu
ou à se jouer du jeu
tout en voulant jouer
avec les autres pour rire
de leur irritation.
En dilettante,
on se laisse conduire par ses
sensations crues plaisantes à
ignorer celles pénibles pour
confondre caprice et vivre libre.
Ça bâcle tout savoir et faire,
et se moque de la parole de son accord
à croire qu'irresponsable c'est être libre.
C'est la négligence de l'art,
et l'art de la négligence
qui font ici sonner la musique
si pénible à entendre.
C'est l'art de la dissipation
avec celle du sourd insistant
à vouloir jouer sa part pénible en public.
Tous les orchestres que j'ai formés ici dans le Sud-Ouest, tous étaient constitués de musiciens dilettantes, avec de rares exceptions. Jouer qu'un seul coup. On joue (on tente) et on s'tire. Sans approfondissement. Sans entrainement. Sans pouvoir vouloir savoir comprendre pour pouvoir savoir jouer sa partie essentielle à la cohérence (même crue chaotique) de l'ensemble. Non, que donner à sonner une tentative effectivement négligée, pour un essai essentiellement bâclé. Voilà comment sonne la musique orchestrale, voulue savante par le compositeur, ici dans le Sud-Ouest, en pays d'Occitanie, où rien n'importante, que le temps de l'amusement superficiel. Rien pour l'effort ! C'est pour cette raison que la musique ici ne sert qu'aux festivités. L'Occitan n'exige de la musique qu'une seule qualité : d'être entrainante. Pour faire monter l'excitation générale. Sexuelle ? C'est pour cette raison que les compositeurs de musique savante sont absents ici dans ce pays, ou, ont émigré ailleurs ; là-bas où la musique extraordinaire se cultive. Dans les pays sans soleil. Mais la dégradation du monde de la musique savante vivante a stérilisé les terres de la création publique. Pour quoi alors j'insiste, moi compositeur, à vouloir former des orchestres ici en pays d'Occitanie où les musiciens sont dilettantes ? Eh bien, rien n’est parfait ! Là-bas, dans le Nord des pays de la Germanie : l'excès de raideur empêche la chaleur turbulente de s'entendre. L'excès d'exactitude dévitalise ce qui devrait au contraire regorger de vitalité, de vivacité, d'ardeur : là-bas la glace remplace le feu. Il n'existe plus de milieu. Ou un pays d'équilibre. Où exigence de soi et ardeur cohabitent. Où soleil et brouillard s'interchangent la place au soleil par les danses des vents. Le compositeur ne demande pas aux musiciennes et musiciens d'être sérieux ; il appelle pour qu'un peu + de concentration, soit suffisante à pouvoir savoir jouer le jeu de la musique pour la résonner extra-ordinaire. Je me rappelle comment Berlioz, dans un de ses écrits, pestait pour avoir constaté la suffisance des amateurs d'un orchestre, dont il avait été invité à diriger, mais qui l'empêchaient de parfaire la musique, c'était pour lui tellement irritant ! Parce qu'il ne pouvait rien leur faire jouer correctement ! Qu'à constater ces musiciens amateurs se satisfaire du peu d'exigence, et, nier leur responsabilité du résultat de la musique massacrée, et, sans honte de rendre se massacre public. Aujourd'hui, sans orchestre, le compositeur se dispose avec les machines exécutantes. Sachant que la formation d'un orchestre (sans budget) n'assure ici que la sonnance chaotique de la musique. Le temps d'une partie d'un jeu en partie à gâcher ? La négligence est un comportement régi par la terreur.
